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Lutte contre le VIH à l'île Maurice: la PrEP fait toujours face à la réticence
Source : L'Express MU
Paradoxe. D’un côté, le nombre de nouveaux séropositifs au VIH est en hausse. De l’autre, le traitement préventif PrEP est peu demandé. On fait le point.
Prophylaxie pré-exposition (PrEP). Ne vous arrêtez pas au nom barbare de ce médicament. Il s’agit d’un traitement préventif contre le VIH. Ce traitement est disponible à Maurice depuis 2018. Or, à ce jour, il y a très peu de demandeurs quoique les chiffres de nouveaux séropositifs soient en hausse. Pourquoi cette hésitation ?
Le ministre de la Santé avait été questionné au Parlement le 11 mai dernier et avait fait savoir que depuis le lancement, seulement 73 personnes se sont rendues dans les hôpitaux pour ces traitements. Deux hommes en 2018, 37 hommes et une femme en 2019, 27 hommes et trois personnes transgenres en 2020 ainsi que trois hommes jusqu’en février 2021. Depuis, cinq autres personnes transgenres se sont inscrites et le nombre total est passé à 78. En ce qui concerne les chiffresCameroun : quand l’homophobie entrave la lutte contre le VIH/sida
Source : Jeune Afrique
Quarante ans après l’identification des premiers cas de VIH/sida, au Cameroun, la persécution des minorités sexuelles empêche de progresser significativement dans le combat contre ce fléau.
Je me bats depuis plusieurs années pour les droits des minorités sexuelles et de genre, et pour un monde sans sida. Dans mon pays, le Cameroun, des forces dites « de sécurité » peuvent arrêter et tabasser les personnes issues des minorités sexuelles et de genre en toute impunité, et des juges supposés sages et vertueux n’ont aucun problème à condamner deux femmes transgenres à cinq ans de prison pour « tentative d’homosexualité ». Mon combat n’est pas celui d’un Camerounais ou d’un Africain, il est celui d’un jeune citoyen du monde atterré par la violence inouïe que subissent chaque jour, sur chaque continent, des millions de personnes dont le seul crime est d’exister ou de ne pas se reconnaître dans le système binaire homme/femme. LitanieMigrations : L’Onusida s’inquiète
Source : SERONET
Du fait des évolutions climatiques, de conflits armés et désormais de la crise de la Covid-19, de plus en plus de personnes sont contraintes de quitter leurs pays. Les déplacements « forcés » sont de plus en plus importants et le nombre de personnes concernées ne cesse d’augmenter. Ces personnes et groupes, notamment lorsqu’ils-elles vivent avec le VIH, sont un sujet d’inquiétude pour l’Onusida.
Dans un communiqué (fin juin), l’institution onusienne et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont ainsi demandé à ce que « les personnes séropositives en situation de déplacement [puissent, ndlr] avoir accès aux vaccins contre la Covid-19 ». « Les personnes en situation de déplacement sont souvent plus vulnérables aux maladies, notamment à la Covid-19 et au VIH. En outre, les personnes vivant avec le VIH et/ou touchées par le virus et les populations migrantes sont souvent victimes d’inégalités importantes. Ces populations sont régulièrement coVIH : des enfants sans traitements !
Source : SERONET
Un nouveau rapport révèle de fortes disparités dans l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les enfants et les adolescents. Plusieurs structures appellent à agir de toute urgence. Explications.
La fin de l’épidémie reste un objectif, mais certains chiffres montrent bien que nous sommes encore loin du compte. Dans le monde, en 2020, près de la moitié (46 %) des 1,7 million d’enfants séropositifs n’étaient pas sous traitement et 150 000 nouvelles infections au VIH ont été enregistrées chez les enfants, soit quatre fois plus que l’objectif de 40 000 nouvelles contaminations pour 2020. Ces chiffres proviennent d’un récent rapport réalisé par l’initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free, l’Onusida et ses partenaires (1). Dans ce document publié fin juillet, ces structures avertissent que les progrès en direction de « l’éradication du sida chez les enfants, les adolescentes et les jeunes femmes » sont « enArtPositive - Galerie Marie de Holmsky
Source : Actions Traitements
Une exposition internationale d'artistes vivant avec le VIH
Bien que la science ait fait de grands progrès, la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH est restée. La peur et les préjugés sont profondément enracinés dans les gens, sans raison valable. Cependant, certaines personnes séropositives se stigmatisent elles-mêmes et beaucoup ne peuvent, à cause de la pression publique, se dire séropositifs.
ArtPositive est un projet artistique, dont le point culminant est une exposition internationale d'artistes visuels vivant avec le VIH. L'objectif de cette initiative est de combattre, à travers l'art, la stigmatisation, la discrimination et l'isolement des personnes vivant avec le virus.
Nous sommes des artistes séropositifs de différents pays et nous voulons dire NON à la stigmatisation liée au VIH ! Nous voulons montrer par notre création artistique exposée dans une galerie d'art haut de gamme, située dans l'épiceLes réseaux comme nouvelle force de frappe pour la campagne de prévention estivale VIH/SIDA
Source : France 3 Corse
Depuis le 5 juillet, l'association de lutte contre le SIDA a commencé sa campagne de prévention estivale. Cette année, Aiutu Corsu l'a réalisé sur internet avec pour objectif : cibler la jeunesse qui méconnaît encore trop la maladie. En France, près de 6 000 contaminations sont détectées chaque année. •
« Quand on s’aime, on se protège ». C’est le slogan de prévention affiché par Aiutu corsu. Comme chaque année, l’association de lutte contre le SIDA, a déployé depuis le mois de juillet sa campagne estivale à travers toute la Corse. Cibler les jeunes
Depuis plusieurs années, les élèves du lycée professionnel de Finosello à Ajaccio participent à un concours de réalisation d’affiche. Pour leurs travaux, les élèves se sont inspirés de l’artiste Arthur Aeschbacher pour créer une affiche avec un visuel simple et percutant.
Grâce à ce concours, l’objectif est double. D’abord enrLa lutte contre le sida a tout changé dans ma vie
Source : SERONETC’est dans son lumineux appartement parisien, situé à quelques minutes à pied de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, que me reçoit la docteure Anne Simon. « Je prépare mon discours pour mon pot de départ qui aura lieu demain alors notre entretien tombe à pic », me confie celle qui a consacré 35 années de sa vie et sa carrière à la lutte contre le VIH/sida. En quelle année avez-vous commencé à suivre des personnes séropositives en tant qu’infectiologue et comment avez-vous vécu la période 1981-1996 ?
Anne Simon : J’ai commencé en 1986 comme cheffe de clinique en médecine interne à la Pitié Salpêtrière où j’ai effectué toute ma carrière. Je venais de cardiologie et je ne connaissais pas grand-chose au VIH. Cette période fut très particulière. J’ai vécu beaucoup de changements à la fois sur le plan de ma vie personnelle, mais aussi d’un point de vue médical et scientifique. Le VIH/sida a tout changé de la relation médecLa greffe solidaire entre personnes qui vivent avec le VIH enfin possible !
Source : TRT-5 CHV
Le 15 juillet dernier, le ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé la publication de l’arrêté autorisant le prélèvement et la greffe d’organes entre donneur.e.s et receveur.e.s vivant avec le VIH. La publication intervient après plus de 5 années de plaidoyer de la part des collectifs CHV (Colle ctif Hépatites Virales) et TRT-5, devenus depuis 2019 un seul et même collectif.
En 2018, près de 24 000 personnes étaient en attente d’une greffe d’organe quand moins de 6 000 transplantations étaient réalisées[i]. Chaque année, plus de 500 personnes décèdent en attente d’une greffe. Faut-il le répéter, la principale cause d’échec de la transplantation résulte de l’absence de greffe faute d’organe disponible. Pourtant, un seul donneur permet en moyenne de sauver la vie de trois personnes.
Pour lutter contre la pénurie de greffons, le gouvernement s’est engagé dans son Plan Greffe 2017-2022 à diversifier les prélèvements à partir de don