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VIRAMUNE 400 mg comprimé à libération prolongée : rappel de 2 lots
Source : Vidal Deux lots du traitement antiviral du VIH, VIRAMUNE 400 mg comprimé à libération prolongée(névirapine), font l'objet d'un rappel en raison d'une anomalie de conditionnement. Des blisters de l'un de ces 2 lots ont été retrouvés dans des étuis de l'autre lot. Les lots 559829B (péremption 04/2018) et 560038A (péremption 06/2018) de VIRAMUNE 400 mg comprimé LP (névirapine) font l'objet d'un rappel auprès des officines, des établissements de santé et du circuit de distribution pharmaceutique. Le laboratoire a pris cette mesure après avoir constaté la présence anormale de blisters de l'un de ces lots dans des étuis de l'autre lot. Selon le communiqué de l'ANSM, "Aucun risque patient n'a été identifié, s'agissant de la même spécialité (dosage identique)". Pour mémoire La névirapine , principe actif de VIRAMUNE, est inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). VIRAMUNE 400 mg comprimé LP est indiquéBOSULIF, GLIVEC, ICLUSIG, SPRYCEL, TASIGNA : risque de réactivation du virus de l'hépatite B
Source : VidalTous les patients pour lesquels un traitement par inhibiteurs de la tyrosine kinase BCR-ABL (BOSULIF, GLIVEC, ICLUSIG, SPRYCEL,TASIGNA) est envisagé doivent faire l’objet au préalable d’un dépistage du virus de l’hépatite B. Cette nouvelle recommandation fait suite à la mise en évidence d’un risque de réactivation de l’hépatite B avec cette classe de médicaments : des cas de réactivation ont été rapportés chez des porteurs chroniques du virus de l’hépatite B (VHB), conduisant à une insuffisance hépatique aiguë ou une hépatite fulminante grave, parfois d’issue fatale. Cette réactivation du VHB peut survenir à tout moment durant le traitement et impose une surveillance étroite des patients pendant le traitement et après son arrêt. Chez les patients porteurs du VHB, il est recommandé de consulter un spécialiste en hépatologie avant l'instauration d'un traitement par inhibiteurs de la tyrosine kinase. Un effet de clasDe la vitamine D en plus grande quantité pourrait protéger contre le cancer
Source : univadis Des taux sanguins plus élevés de vitamine D pourraient protéger les personnes contre le risque de développer un cancer. C’est ce qu’indique une étude américaine publiée dans la revue « PLOS One ». Selon l’étude, les personnes qui avaient des taux plus élevés de vitamine D avaient un risque réduit de cancer. Des scientifiques de l’Université de Californie à San Diego ont analysé les données de deux études. L’un des essais était la cohorte clinique randomisée Lappe, comprenant 1 169 femmes et l’autre était la cohorte prospective GrassrootsHealth composée de 1 135 femmes. Le taux moyen de vitamine D dans la cohorte Lappe était de 30 ng/ml et de 48 ng/ml dans la cohorte GrassrootsHealth. Alors que l’incidence du cancer corrigée selon l’âge était de 1 020 cas pour 100 000 années–personnes dans la cohorte Lappe, elle était de 722 cas pour 100 000 années–personnes dans la population GrassrootsHealth. Les calculs ont montré que les femmes ayant des taux de vitamine D supérMise à disposition de spécialités à base de benzathine benzylpénicilline en France
Sources : ANSML’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a délivré fin 2014 au laboratoire Sandoz une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour des spécialités à base de benzathine benzylpénicilline, antibiotique de référence dans le traitement de la syphilis et dans la prévention du rhumatisme articulaire aigu, suite à l’arrêt de la commercialisation d’Extencilline. La commercialisation de ces spécialités en ville et à l’hôpital est effective à compter de ce jour. Extencilline (benzathine benzylpénicilline), antibiotique de référence dans le traitement de la syphilis et dans la prévention du rhumatisme articulaire aigu, n’est plus commercialisé depuis le mois de février 2014. Dès la fin de l’année 2013, l’ANSM a recherché une solution pérenne avec les industriels pour répondre aux besoins des patients et des professionnels de santé en France. C’est dans ce contextLe VIH, sous le regard de l'autre
Sources : La Nouvelle République
En France, le VIH ne tue (presque) plus. Le regard sur les personnes séropositives, lui, a peu évolué : “ Il y a un gros risque de mort sociale ”. Témoignage.
Je l'ai appris le 31 décembre 2014, par téléphone, suite à un don du sang. David a 24 ans. Peau dorée, tee-shirt noir sur torse sculpté, coupe à la mode, il a l'enthousiasme des garçons de son âge, l'insouciance en moins. Il y a un an et quatre mois, il est « mort, et est né à nouveau ». « Ce jour-là, j'ai fait le deuil de ma vie sans le VIH », explicite-t-il. La vie avec, aujourd'hui, c'est une prise de médicament quotidienne, des symptômes et effets secondaires plus discrets, une espérance de vie quasi-normale, et la possibilité d'atteindre une charge virale indétectable, donc d'être « non-contaminant ». Ça, c'est pour l
VIH ET VACCINATIONS : QUELLES ATTENTES ?
Sources : Seronet Malgré la reconnaissance largement partagée de l'efficacité des vaccins dans la prévention de certaines infections ou maladies, les obligations et les recommandations émises par les autorités de santé peinent de plus en plus à être suivies. De ce fait, par manque d'une couverture vaccinale suffisante, la population ne bénéficie pas de l'effet de protection optimale pour certaines vaccinations, et on assiste quelques fois à la résurgence de maladies qui avaient disparu ou étaient devenues rares. Des polémiques qui ont surgi autour des vaccinations contre l'hépatite B et le HPV (papillomavirus humain), ou le H1N1, ont pu créer la confusion. Les études scientifiques et les derniers jugements rendus ont toutefois conclu à l'absence de liens entre les vaccinations et la survenue pour certaines personnes de maladies comme la sclérose en plaques, et ont clos le débat. Pour les personnes vivant avec le VIH, les recommandations sont quelques fois plus renforcées que pourCommuniqué de presse - 20 ans après l’apparition des trithérapies, Actions Traitements interpelle les politiques sur la situation préoccupante des personnes vivant avec le VIH
Paris, le 18 mars 2016 - Le 18 mars 1996 : il y a déjà 20 ans que, suite à l’avis du Conseil national du Sida (CNS) du 26 février 1996 préconisant une dispensation restreinte de ces nouveaux traitements, des militants et compagnons d’Actions Traitements s'envolèrent pour New York afin de se procurer sans attendre les traitements qui pourraient leur sauver la vie.Largement médiatisé, cet acte courageux, complété par l’inlassable travail de plaidoyer d’activistes du milieu associatif, permettra d’étendre rapidement à tous les patients l’accès aux trithérapies.
Aujourd'hui, 20 ans après, en France, malgré un accès rendu universel aux traitements, tout n'est pas réglé : certes ces traitements influent efficacement sur l'état de santé des PVVIH et, certes, l'espérance de vie de ces dernières s'est notoirement allongée. Cependant de nombreux freins, de trop nombreuses discriminations, existent encore pour que les personnes séro
Dépistage des cancers et VIH : RAS ?
Sources : Journal international de médecineParis, le 11 mars 2016 - Les spectaculaires progrès du traitement de l’infection VIH permettent à la population touchée de vivre plus longtemps, avec cependant - revers de la médaille - une comorbidité importante, notamment liée à l’âge. Parmi les maladies intercurrentes, les pathologies cancéreuses : en 2010, les cancers représentaient un tiers des décès de la population séropositive française. Une étude publiée dans le BEH* fait état du recours aux dépistages des cancers du col utérin, du sein et du colon chez 3003 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) suivies à l’hôpital.
En population générale comme chez les PVVIH, le dépistage du cancer du col est recommandé chez le sujet jeune, tandis que la mammographie et (plus récemment) la recherche de sang dans les selles sont proposés tous les deux ans après la cinquantaine. La seule différence dans les recommandations concerne le can