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Brèves
Allègement thérapeutique : la piste du traitement 4 jours/7 progresse
Source : ARNSUne trithérapie antirétrovirale de maintenance thérapeutique prise seulement 4 jours dans la semaine au lieu de 7 a permis de maintenir une charge virale inférieure à 50 copies chez 96 des 100 patients de l’étude ANRS 162-4D. Ces résultats sont présentés par le Dr Pierre de Truchis, hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP-HP), lors de la 21ème Conférence internationale sur le SIDA (AIDS 2016), qui se tient à Durban en Afrique du Sud, du 18 au 22 Juillet. Ces résultats doivent être confirmés par un essai randomisé, de plus grande ampleur, et sur une plus longue période. L'essai ANRS QUATUOR démarrera à la fin 2016 avec cet objectif.
L’allègement thérapeutique est un enjeu important pour les patients vivant avec le VIH, dont le traitement antirétroviral doit être pris à vie. L'objectif est de réduire les effets secondaires, les coûts des traitements et d'améliorer l’acceptabilité et l’adhésion au traitement. Plusieurs essais ont cours actuelle
Le ténofovir pour prévenir la transmission in-utero du virus de l’hépatite B
Source : Journal International de Médecine En France le dépistage du portage du virus de l’hépatite B, par la recherche de l’antigène HBs, doit être réalisé systématiquement chez les femmes enceintes au 6ème mois de grossesse. Le but est de prévenir la transmission virale, qui se fait essentiellement lors de l’accouchement, par la vaccination et l’administration d’immunoglobulines contre le virus B. La découverte d’un antigène HBs positif doit conduire à la quantification de l’ADN du virus B dans le sang maternel, car en cas de charge virale très élevée (> 106-7 UI/ml) le risque de transmission virale in utéro (10-20 %), au troisième trimestre, doit faire discuter la mise en route d’un traitement antiviral pendant le 3ème trimestre de la grossesse et les trois mois qui suivent l’accouchement. Les recommandations de l’Association Européenne pour l’Etude du Foie (EASL, Journal of Hepatology 2012; 57: 167–185) préconisent l’utilisation de lamivudine, telbivudine ou ténofovir disoproxExtension du tiers-payant au 1er juillet
Source : Univadis A compter du 1er juillet, les professionnels de santé pourront proposer le tiers-payant aux patients pris en charge à 100% par l'assurance-maladie, femmes enceintes et patients en affection de longue durée (ALD), en plus des bénéficiaires de la CMU-C et de l'aide à la complémentaire santé (ACS). La dispense d'avance de frais deviendra une obligation au 31 décembre 2016, et au 30 novembre 2017 pour l'ensemble des patients, rappelle Le Quotidien du Médecin, qui interviewe Nicolas Revel, directeur général de l'assurance-maladie. Une plateforme d'accompagnement sera disponible dès le 4 juillet pour répondre aux questions et réclamations des praticiens, par téléphone au 0811505050 et par mail à l'adresse cesi-medecins@cnamts.fr. Une pénalité d'1 € sera versée au médecin en cas de retard de règlement de plus de sept jours ouvrés, assortie d'une majoration correspondant à 10% du montant de l'acte au-delà de neuf jours ouvrés, détaille Le Quotidien. Autres changements inLe VHC est lié à un risque de LNH 3,5 fois plus élevé
Source : Univadis À retenir • L’infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) est liée à un risque de lymphome non hodgkinien (LNH) 3,5 fois plus élevé. Un lien avec le VHB a aussi été observé, en particulier pour certains sous-types de LNH. Conception de l’étude • Une étude cas-témoins italienne menée dans 3 hôpitaux auprès de 571 patients atteints de LNH incident confirmé par examen histologique et 1 004 patients témoins non atteints de cancer appariés selon la fréquence par centre, sexe et âge. Principaux résultats • L’ARN du VHC circulant a été décelé chez 11,1 % des patients atteints de LNH, comparativement à 3,5 % des patients témoins, et a été lié à un risque de LNH 3,5 fois plus élevé (RC : 3,51 ; IC à 95 % : 2,25-5,47). • Les sous-types de LNH associés comprenaient le lymphome malin diffus à grandes cellules B (LMDGCB ; RC : 4,08 ; IC à 95 % : 2,46-6,76), le lymphome de la zone marginale (RC : 8,62 ; IC à 95
Infection VIH : Pourquoi s’intéresser aux troubles cognitifs ?
Source : Corevih Ile-De-France Nord Neurotrope, le virus VIH est retrouvé dès la primo-infection au sein du Système Nerveux Central (SNC). Malgré l’obtention d’une charge virale plasmatique indétectable, la diffusion des antirétroviraux (ARV) à travers la barrière hémato-encéphalique est inégale selon les traitements, et peut ainsi expliquer la persistance d’une réplication dans le compartiment cérébral chez certains patients. Cette infection persistante, ainsi que les conséquences cérébrales des comorbidités liées à l’âge, sont les explications des troubles cognitifs chez les personnes vivant avec le VIH (Rapport Morlat 2013, 158-162). Avec la survie prolongée des patients, des études estiment que 30 à 50% des patients de plus de 50 ans présentent des troubles cognitifs (Cohen et al, Alz Res Ther 2015 ; Valcour et al, Top Antivir Med 2013). Les comorbidités à l’origine de troubles cognitifs chez les patients VIH sont surtout la maladie vasculaire et ses facteurs favorisants: diabèteStratégie d'allégement par bithérapies : l'expérience du CHU de Bordeaux
Source : edimark.tv [video width="960" height="540" mp4="http://www.actions-traitements.org/wp-content/uploads/2016/06/vih_cazanave_part1.mp4"][/video]À Bordeaux, la proportion de patients infectés par le VIH bénéficiant d'une bithérapie antirétrovirale d'allègement (de maintenance) est à l'heure actuelle de l'ordre de 10%. Ce pourcentage est amené à évoluer rapidement et dépend de plusieurs paramètres, notamment de l'âge du malade et de l'historique de la maladie... Quelles bithérapies antirétrovirales sont aujourd'hui préconisées ? Cette vidéo a pour objectif de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités de santé françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Le contenu est sous la seule responsabilité des experts et du directeur des programmes, qui sont garants de son objectivité.VACCINS ANTI-HEPATITE A ADULTES - HAVRIX 1440 U/1ml ADULTES, VAQTA 50 U/1 ml, suspension injectable en seringue pré-remplie - Tensions d'approvisionnement
Source : ansmLire aussi : Avis du HCSP en date du 19 mai 2016 : Actualisation de l'avis du 15 juin 2015 relatif aux tensions d'approvisionnemnet en vaccins contre l'hépatite A (23/05/2016)
Communiqué de presse - Actions Traitements lance une pétition contre les discriminations envers les PVVIH
Paris, le 16 juin 2016 – Le 9 juin dernier se tenait le Candle Light Day*. À cette occasion, les voix de nombreuses associations de lutte contre le VIH se sont élevées contre l’interdiction des soins de conservation post-mortem faites aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Actions Traitements a déjà eu, à de nombreuses reprises, l’occasion de s’exprimer publiquement contre cette discrimination patente, comme sur bien d’autres (cf. notre dossier de presse), que rien ne justifie. Dès janvier dernier, à l’occasion des 20 ans des trithérapies, nous avons saisi, par courrier, une centaine de personnalités politiques sur ce sujet, parmi lesquelles plusieurs ministres et de nombreux députés. Les résultats sont encourageants : une question écrite a ainsi été déposée par le vice-président du groupe d’étude sur le Sida à l’Assemblée et d’autres rencontres avec des députés sont, d’ores et déjà, en perspective. Aujourd’hui, Actions Traitements souhaite aller plus loin et envoyer un message f