Notre actualité
Brèves
Genvoya : approuvé en France !
Gilead annonce la mise à disposition en France de sa dernière génération de trithérapie à base de ténofovir alafénamide (TAF) pour le traitement du VIH.Genvoya est un traitement complet qui se prend sous forme de comprimé vert. Les adultes vivant avec le VIH prennent un comprimé par jour avec de la nourriture. Genvoya a généralement été bien toléré lors des essais cliniques; des effets secondaires généraux et habituellement temporaires ont pourtant été signalés, y compris maux de tête, fatigue ou manque d’énergie, nausées et diarrhées.
Ingrédients de Genvoya
Chaque comprimé de Genvoya contient les médicaments suivants : -elvitégravir 150 mg : un inhibiteur de l’intégrase -cobicistat 150 mg : un agent de potentialisation; le cobicistat fait en sorte que le taux d’elvitégravir augmente et se maintient dans le sang, afin qu’il soit possible de le prendre une seule fois par jour -FTC (emtricita
Prise en charge du VIH : mise à jour des recommandations Morlat
A la demande du CNS et de l’ANRS, le groupe d’experts pour la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH en France, dirigé par le professeur Philippe Morlat, a procédé à l’actualisation des recommandations suivantes : Initiation d'un premier traitement antirétroviral -Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de succès virologique -Prise en charge des situations d’échec virologique chez l’adulte -Primo-infection à VIH-1 -Infection VIH-2 ; Diversité des VIH-1
Les recommandations sont désormais présentées sous forme de chapitres séparés permettant à l’avenir une actualisation distincte, si nécessaire. Au sein des textes figurent des liens permettant de renvoyer d'un chapitre à un autre ou d'un chapitre à une annexe.
Retrouvez les chapitres actualisés des recommandations du groupe d’experts
Source : Conseil national du sida
Etude : les séropositifs ont davantage de risques de développer un diabète
Les personnes séropositives sont davantage susceptibles de développer un diabète, y compris en l'absence de facteurs de risque comme l'obésité, selon une étude publiée mardi.
Sur un échantillon représentatif de 8.600 personnes traitées aux États-Unis pour le VIH en 2009 et 2010, 10,3% étaient atteintes de diabète, montre cette étude, publiée dans la revue médicale britannique BMJ Open Diabetes Research and Care.
Il s'agissait de diabète de type 2, le plus courant, pour plus de la moitié (52%) d'entre eux, de type 1 pour 4% et de type non déterminé pour 44%.
Dans la population adulte des États-Unis en général, la proportion de diabétiques n'est que de 8,3%, ajoute l'étude, à partir de l'analyse d'un autre groupe représentatif.
Parmi le groupe de séropositifs, la fréquence du diabète augmentait avec l'âge, l'obésité, et l'ancienne
Kétamine : Inscription sur la liste des stupéfiants des préparations injectables
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite informer les professionnels de santé de l’inscription des préparations injectables de kétamine sur la liste des stupéfiants. Ceci fait suite à une augmentation de son usage à des fins récréatives et du nombre de cas d’abus. Les signalements de trafic de kétamine sont également en hausse. Par conséquent, ces médicaments suivront la réglementation applicable aux stupéfiants à compter du 24 avril 2017[1] .La kétamine est utilisée comme anesthésique et est disponible sous forme de médicaments à usage humain et à usage vétérinaire. Les spécialités à usage humain sont réservées à l’usage hospitalier ou à l’utilisation dans des situations d’urgence. L’administration des spécialités à usage vétérinaire est réservée exclusivement aux vétérinaires pour leur usage professionnel et la délivrance de ces spécialités est interdite au public.
Depuis pl
CANCER DU COL DE L’UTÉRUS ET DÉPISTAGE… ET VIH
Tous les ans, en France, le cancer du col de l’utérus (ou cancer du col utérin) touche environ 3 000 femmes, expliquent François Bourdillon, Directeur général de Santé publique France, et Norbert Ifrah, Président de l’Institut national du cancer (1). Tous deux signent l’éditorial d’un numéro spécial du BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire) consacré au dépistage du cancer du col de l’utérus (n°2-3, 24 janvier 2017).L’enjeu est d’autant plus important qu’on estime le nombre de décès dus à ce cancer à près de 1 100 par an. Ce cancer fortement "meurtrier" est pourtant évitable. D’une part, par la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) et le dépistage par frottis cervico-utérin. Comme le rappellent François Bourdillon et Norbert Ifrah, le dépistage "permet, d’une part, d’identifier et de traiter des lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent vers un cancer et, d’autre part, de détecter des cancers a un stade précoce dont
ISENTRESS 100 mg : Rupture de stock en ville jusqu'en février 2017
Le médicament contre le VIH ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable (raltégravir) fait l'objet d'une rupture de stock en pharmacie de ville, jusque début février 2017. Les autres présentations d'ISENTRESS ne sont pas concernées.
A l'hôpital, l'approvisionnement d'ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable est maintenu, grâce à la mise à disposition d'unités initialement destinées au marché allemand. Ces unités sont rétrocédables aux patients ambulatoires concernés.
Rupture de stock en ville jusque début dévrier 2017 Le médicament ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable (raltégravir) fait l'objet d'une rupture de stock en pharmacie de ville, jusque début février 2017.
Cette rupture de stock ne concerne pas : -les autres présentations d'ISENTRESS ; -l'hôpital, où ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable reste disponible. Plus
VHC : Les nouveaux traitements améliorent l’hypertension portale induite par le VHC
Contexte et &objectifs : Nous avons cherché à examiner l’impact de la réponse virologique soutenue (RVS) aux traitements sans interféron (IFN) des patients atteints d’une hypertension portale, associée à des mesures du gradient de pression veineuse hépatique (GPVH).
Méthodes : 104 patients atteints d’une hypertension portale (GPVH ≥ 6 mmHg) évalués par la mesure du GPVH et de la rigidité hépatique avant un traitement sans IFN (référence) ont été étudiés de manière rétrospective. Sur 100 patients ayant obtenu une RVS, 60 patients ont été évalués par la mesure du GPVH et une élastographie impulsionnelle après un traitement antiviral (suivi).
Résultats : La RVS aux traitements sans IFN diminuait de manière significative le GPVH dans toutes les strates de GPVH de référence : 6–9 mmHg (référence : 7,37 ± 0,28 contre suivi : 5,11 ± 0,38 mmHg ; -2,26 ± 0,42 mmHg ; p < 0,001), 10–15 mmHg (réf
Syphilis : le traitement du sida pourrait favoriser l'infection
Les traitements du VIH pourraient favoriser la transmission d'une autre infection sexuellement transmissible : la syphilis. Des chercheurs canadiens le suggèrent.Son ancien nom : la vérole. Elle est souvent associée aux tableaux de maître, ou aux romans victoriens. Mais la syphilis n’a pas disparu en même temps que Maupassant. La bactérie qui la cause circule toujours, et de plus en plus. Depuis 2012 au moins, une recrudescence s’observe en France chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Le même constat s’applique à d’autres pays. Les comportements ne sont pas la seule explication, selon une équipe canadienne et sud-africaine. Le mécanisme biologique des antirétroviraux pourrait favoriser l’infection, avancent-ils dans Sexually Transmitted Infections, revue de la littérature à l’appui. Un double phénomène
Deux modèles de propagation ont été examinés dans cette publication. Le premier concerne l