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AT-PrEP : la nouvelle application développée par Actions Traitements
Téléchargez gratuitement l’appli sur l’AppStore ou le PlayStore. La nouvelle appli de suivi de la PrEP développée par Actions Traitements est disponible. Nouveau design, nouvelles fonctionnalités, toujours gratuite ! C’est AT-PrEP, l’appli qui facilite la vie des personnes qui prennent la PrEP, le traitement qui protège du VIH.
Depuis janvier 2016, la PrEP est disponible et prise en charge à 100%. Elle est venue compléter l’arsenal dont on dispose déjà pour se protéger du VIH : préservatifs (internes et externes), dépistages réguliers, traitement post-exposition (TPE), traitements des personnes vivant avec le VIH (qui leur permet de ne plus transmettre le virus à leurs partenaires). D’après l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (enquête Epi-Phare), en 2022 on comptaitQuels vaccins pour les Personnes Vivant avec le VIH ?
Source : SERONET
Cet article est un compte rendu du webinaire "Vaccination et VIH" que nous organisé le 2 mars dernier. L'événement a été entièrement enregistré et les vidéos sont accessibles sur notre chaîne YouTube La crise sanitaire, dont on sort péniblement, a réactivé le scepticisme à l’égard des vaccins. Cependant, un certain nombre de vaccins est recommandé pour les personnes vivant avec le VIH, afin de les rendre moins vulnérables aux infections et aux complications liées à certaines maladies infectieuses. Dans ce contexte, Actions Traitements a organisé un webinaire intitulé « Vaccination et VIH : avancées, défis, mythes ». Un peu d’histoire…
En introduction de ce webinaire, la Dre Anne Simon (infectiologue, aujourd’hui à la retraite) a fait un rapide point historique sur les prémices de la vaccination. La vice-présidente d’Actions Traitements a commencé par rappeler la définition de la vaccination : c’est-à-dire protéger un individu contreFemmes vivant avec le VIH, femmes exposées au VIH : faire entendre leurs voix et faire respecter leurs droits !
Communiqué de presse
Paris, le 7 mars 2023 Comme chaque année, le 8 mars est l’occasion de rappeler que les droits des femmes sont fragiles et doivent sans cesse être défendus. En tant qu’association de personnes concernées, Actions Traitements tient à rappeler que les femmes vivant avec le VIH, comme celles qui sont exposées à ce virus, sont davantage victimes de discriminations, de violences sexistes et sexuelles et de sérophobie en raison de leur genre et de leur statut sérologique.
Chaque semaine, dans le monde, environ 5 000 jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH (Onusida 2022). En France, les femmes représentent 30% des découvertes de séropositivité en 2021. Parmi elles, la majorité sont des femmes nées à l’étranger notamment en Afrique subsaharienne.
Or, d’après les derniers chiffres présentés par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), les femmes ne représentent que 3% des personnes prenant la PrEP (enquête Epi-Phare 20Promouvoir la prévention, le dépistage et la vaccination contre les papillomavirus humains : un enjeu majeur de santé publique !
Communiqué de presse
Paris, le 1er mars 2023
ACTIONS TRAITEMENTS se joint à la mobilisation nationale contre les papillomavirus humains, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation qui leur est dédiée le 4 mars 2023. Touchant plus de 80% de la population sexuellement active, quel que soit le genre des partenaires, les papillomavirus humains sont responsables chaque année de plusieurs milliers de cancers qui pourraient être évités. Les papillomavirus humains sont également un sujet d’inquiétude pour les personnes vivant avec le VIH, qui ont un risque plus élevé de développer des cancers directement liés à ces virus, comme le cancer du col de l’utérus, de l’anus, de l’oropharynx ou du pénis.
Nous ne pouvons que saluer l’annonce faite le 28 février par le Président de la République, qui prévoit la généralisation de la vaccination gratuite auprès des adolescent·e·s (volontaires) en classe de 5ème dès la rentrée de septembre 2023. C’est une avancée majeure, aPEPFAR : 20 ans d’impact
Source : share.america.gouv
L’ambassadeur John Nkengasong se souvient des années 1990 comme d’une époque effrayante. Alors jeune virologue, il travaillait dans un labo près d’un centre de soins, en Côte d’Ivoire. Les patients atteints du VIH/sida qu’il voyait y entrer avaient très peu de chance d’en ressortir en vie.
« Jamais je n’aurais imaginé que, de mon vivant, on puisse se retrouver là, en train de prévoir une fin possible de la menace à la santé publique qu’est le VIH/sida* d’ici 2030 », a déclaré John Nkengasong, aujourd’hui coordinateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida et représentant spécial pour les questions de santé mondiale au département d’État.
Mais la situation a pris un nouveau tournant le 28 janvier 2003, date à laquelle le gouvernement des États-Unis a lancé le Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR). Il s’agit de l’engagement le plus important jamais pris par un pays pour lutter contreVaccins Covid efficaces chez les PVVIH
Source : seronet.info
Rassurant. On le savait déjà, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) réagissent généralement bien aux vaccins anti-Covid-19, surtout si elles reçoivent des doses de rappel, ce qui réduit considérablement le risque de maladie grave et de décès. Pour le site américain Poz, la journaliste santé Liz Highleyman a compilé les dernières données de plusieurs études qui viennent confirmer, deux ans après le début des campagnes de vaccination, cette efficacité. Ces études concernent le suivi de personnes qui ont été vaccinées avec le vaccin ARN messager (ARNm) de Pfizer-BioNTech ou Moderna ou le vaccin de Johnson & Johnson.
Pour faire simple, chez les PVVIH dont le VIH est bien contrôlé (charge virale indétectable et CD4 supérieurs à 350/mm3), le taux d'anticorps anti Sars-CoV-2 et les réponses des lymphocytes T sont comparables à ceux des personnes séronégatives. Aujourd'hui, avec les données d'une année supplémentaire, les PVVIH peuvent êtreVaccin contre le VIH : un nouvel échec
Source : seronet.info
Un pas en arrière. Régulièrement et depuis des années, de grands médias nationaux annoncent l’arrivée imminente d’un vaccin efficace contre le VIH. Derrière ces annonces, qui peuvent donner des espoirs à de nombreuses personnes, une réalité : la plupart des essais vaccinaux dans le VIH ont malheureusement échoué. Nouvel exemple en date, le 18 janvier dernier, avec l’annonce de l’échec du vaccin Mosaico de Jansenn, seul vaccin qui était à une phase avancée (phase 3) de la recherche. Un échec qui s’ajoute à une longue liste de tentatives ratées depuis des décennies. Le manque d'efficacité de Mosaico n'était pas inattendu, selon les experts-es, en raison de l'échec récent, annoncé en août 2021, d'un autre essai clinique, appelé Imbokodo, qui testait un vaccin similaire chez des femmes en Afrique.
Entre les deux essais, le Niaid (Institut national des allergies et des maladies infectieuses) a dépensé 56 millions de dollars, selon un porte-paroVIH en Russie : des données incomplètes
Source : seronet.info
Après des années d’opacité, la Russie fournit désormais chaque année les chiffres des nouveaux diagnostics de VIH au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ; dont le dernier rapport indique qu'il y a eu 58 340 nouveaux diagnostics de VIH en 2021, contre plus de 48 000 dans l'ensemble du reste de la région européenne de l'OMS.Il s'agit, en fait, d'une amélioration par rapport à la situation d'il y a six ans, lorsque la Russie comptait, à elle seule, près des deux tiers des cas de VIH en Europe.
Mais comme la Russie ne compte que 18 % de la population de la région de l'OMS, cela représente près de six fois plus de nouveaux diagnostics par habitant que dans le reste de la région, et bien plus de dix fois le taux de nouveaux diagnostics dans l'Union européenne. Pour faire simple, un Russe sur 2 475 a reçu un diagnostic de VIH en 2021, contre une personne sur 15 536 dans le reste de la région. Il existe peu de données épidémiologi