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Brèves
Le sport adapté sur ordonnance, un atout contre les maladies chroniques
Depuis le 1er mars 2017, un décret permet aux médecins de prescrire de l'activité physique adaptée (APA) aux patients qui souffrent d'une affection longue durée (ALD). Cette reconnaissance du sport adapté en tant que traitement non médicamenteux pourra bénéficier aux dix à onze millions de Français qui souffrent de la trentaine de maladies chroniques reconnues comme ALD. En pratique, comment se passe la prescription du sport adapté ?
Pour prescrire une activité physique adaptée, le médecin doit remplir un formulaire spécifique où il précise les objectifs thérapeutiques recherchés (contrôle du poids, amélioration de la force musculaire, amélioration des capacités cardiorespiratoires, etc.) et les contre-indications propres au patient. Il l’oriente alors vers les acteurs locaux actifs dans la mise en place de l’activité physique adaptée : éducateurs sportifs au sein de clubs, kinésithérapeutes, psychométriciens ou ergothéra
Etude de Phase 2 évaluant la tolérance et l’efficacité d’un inhibiteur de maturation (GSK3532795) en monothérapie ou associé à l’atazanavir/ritonavir
Antiviral activity, safety, and exposure-response relationships of GSK3532795, a second-generation HIV-1 Maturation Inhibitor, administered as monotherapy or in combination with Atazanavir±Ritonavir in a phase 2a randomized, dose-ranging, controlled trial (AI468002)
Le GSK3532795 (anciennement BMS-955176) est un inhibiteur de maturation de seconde génération, ciblant la protéine Gag du VIH1, qui inhibe le clivage final de la protéase, produisant des virions immatures non infectieux.
Il s’agit d’une étude de phase 2a, randomisée, avec dose ranging en trois parties : dans la partie A les patients infectés par un sous type B recevaient 5 à 120 mg de la molécule ou du placebo, une fois par jour pendant 10 jours.
Dans une partie B, les patients recevaient 40 ou 80 mg de la molécule associée à de l’atazanavir boosté, ou un traitement associant tenofovir emtricitabine et atazanavir boConsultation tatouages à Bichat
C’est une première en France. L’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) a ouvert une consultation dédiée à la prise en charge des complications associées aux tatouages (allergies, infections, inflammations, etc.) Cette consultation fonctionne depuis avril dernier à l’hôpital Bichat-Claude Bernard dans le service de dermatologie du professeur Vincent Descamps. Cette consultation inédite proposera un diagnostic et une prise en charge des complications associées aux tatouages. Des inflammations, des infections (bactériennes communes, virales, mycologiques ou parasitaires) ou des réactions allergiques liées aux produits utilisés et aux conditions hygiéniques de réalisation du tatouage, peuvent survenir, indique un communiqué de l’AP-HP. Un sondage de l’Ifop en janvier 2017 indiquait que 14 % des Français seraient aujourd’hui tatoués. La fréquence réelle des complications cutanées et le risque pour une personne tatouée de développer des complications so
Tabac : les chiffres de mars 2017
Selon le "tableau de bord" tabac mensuel de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, les ventes de tabac ont évolué comme suit, par rapport au mois de mars 2016 : ventes de cigarettes en baisse de 0,1 %, ventes de tabac à rouler en baisse de 6,6 %. Concernant les traitements à l’arrêt, les ventes de mars 2017 atteignent un niveau record équivalent à 253 000 personnes sous traitements substitutifs, en hausse de 58 % par rapport à mars 2016. Ce niveau élevé de ventes (ce terme fait référence aux commandes des officines de pharmacie auprès de leurs fournisseurs et non aux achats des particuliers) peut être rapproché de la mise en place en novembre 2016 par l’Assurance maladie du remboursement forfaitaire à hauteur de 150 euros annuels des traitements par substituts nicotiniques contre euros avant. L’effet de cette mesure n’aurait pas été immédiat puisque, en novembre et en décembre 2016, les ventes équivalaient à 200 000 personnes sous trai
VHC : Une journée d'incitation au dépistage
A l’occasion de la Journée nationale de lutte contre les hépatites, le 20 juin, l’accélérateur culturel Culture Angels et l’association SOS hépatites lancent le 20 juin 2017 une campagne d’incitation au dépistage du VHC. Dans un communiqué, l’association explique qu’elle lance cette campagne parce que "mettre fin à l’épidémie d’hépatite C en France c’est possible". Cette campagne, baptisée "savoirCguérir", utilise "la musique comme vecteur de fédération". C’est la chanteuse Jewly, marraine de SOS hépatites depuis trois ans, qui prête sa voix au projet avec le musicien britannique Phil Spalding. Le 20 juin, 10 000 singles seront distribués gratuitement. L’hépatite C concerne encore de nos jours 230 000 personnes en France, note SOS hépatites, qui souligne que les traitements actuels permettent de guérir plus de 95 % des personnes atteintes avec l’élimination définitive du virus. A condition, bien entendu, de savoir que l’on est porteur de la maladie, ce q
Dossier technique “VIH et handicap”
La Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) a sortie un guide d’appui pour l’élaboration de réponses aux besoins des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine, fruit d’un travail mené avec des associations dont : ARCAT, Act Up Paris, AIDES, le TRT5, le COREVIH Ile-de-France Est et la FNHVIH.
Ce guide pédagogique et technique doit permettre à chaque acteur (personnes concernées, professionnels des MDPH, professionnels de santé, du secteur médico-social, et associations ) de comprendre les missions des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) et d’identifier les informations nécessaires à l’évaluation de la situation et des besoins des personnes vivant avec le VIH, en vue d’élaborer des réponses adaptées.
Télécharger le guide complet
Sources :
- cnsa.fr
Chemsex à Bruxelles : Les premières données capitales !
Le 30 mars dernier, l’Observatoire du sida et des sexualités (OSS) en partenariat avec l’association de prévention gay Ex-æquo, a présenté une enquête exploratoire de la pratique du Chemsex à Bruxelles et sa région. Une première en Belgique. Ce rapport a été l’occasion de retracer l’histoire et les enjeux de ce phénomène, même si certains regrettent déjà que cette enquête n’a fait que quantifier l’ampleur du chemsex et de ses usagers, sans aller plus loin. Retour sur les premiers résultats et les discussions qui en sont nées.
On pouvait s’en douter, mais aucune preuve tangible n’était disponible. C’est désormais chose faite. Pour la première fois en Belgique, un travail exploratoire permet de délimiter des contours à la pratique du chemsex et de faire son état des lieux dans la région de Bruxelles-Capitale. Jonas Van Acker, historien de formation, a été chargé d’une étude de terrain pour l’OSS (Observatoire du sida et des
VIH : un test sanguin repère 70 fois plus de virus dormants
Des chercheurs américains ont développé un test sanguin capable de repérer bien plus de copies dormantes du VIH que les dispositifs actuels.
Traquer le VIH jusque dans ses moindres recoins, l’objectif est ambitieux. Les tests actuels n’y parviennent pas. Seule une petite partie des réservoirs du virus est identifiée. Cette étape pourrait être franchie grâce à une équipe de l’université de Pittsburgh (Etats-Unis). Dans Nature Medicine, elle détaille le fonctionnement d’un nouveau test sanguin.
Grâce aux traitements disponibles, le VIH est réduit à des niveaux indétectables dans l’organisme des patients. Sans toutefois atteindre les réservoirs du virus. Les candidats-médicaments et candidats-vaccins ciblent donc ces copies dormantes. Le test TZA, mis au point par les Américains, permet d’identifier celles-ci. Un tiers moins cher
Lorsque le VIH infecte un organi