Source : seronet.info
La consommation de drogues est plus courante chez les hommes, indique (11 juin) l’Onusida. Les femmes ne représentent qu’un tiers des personnes consommatrices de drogues et seulement un cinquième des personnes qui s’injectent des drogues.
Même si peu de pays mettent à disposition de l’Onusida des données ventilées par sexe relatives aux personnes s’injectant des drogues, la majorité des données accessibles au public indiquent que les femmes, qui s’injectent des drogues sont plus vulnérables que les hommes au VIH, à l’hépatite C et aux infections transmises par le sang.
Une vulnérabilité spécifique
Ainsi dans seize pays des 21 qui ont fourni ce type de données depuis 2013 : les femmes qui s’injectent des drogues sont plus susceptibles de vivre avec le VIH que leurs homologues masculins. En Allemagne, en Ouganda et en Ouzbékistan, la prévalence du VIH parmi les femmes, qui s’injectent des drogues est presque deux fois plus élevée que chez leurs homologues masculins. Elle est également supérieure dans des pays comme l’Estonie, les Philippines, l’Ukraine, l’Inde, la Suisse, la Chine, le Kazakhstan, la Grèce, l’Ouzbékistan, le Mexique, etc.