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Source: AFRIKMAG

Le Nigeria a été classé parmi les pays du monde où le nombre de cas de transmission du VIH / sida entre mère et enfant est le plus élevé.

Selon le gouvernement fédéral nigérian, des indications locales et internationales ont confirmé que le Nigéria produit 30% des enfants nés avec le VIH / sida dans le monde.

Le ministre de la Santé du Nigeria, le professeur Isaac Adewole, a livré l’information aux journalistes lors du lancement d’une feuille de route sur la mise en œuvre du traitement national et la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH / SIDA à Abuja, mardi.

Il a également ajouté que cela nécessiterait une action collective de toutes les parties prenantes, avec le soutien des partenaires mondiaux, pour apporter des corrections à cette statistique.

Le professeur Isaac Adewole, a également confirmé que le Nigeria comptait actuellement 3,1 millions de personnes vivant avec le virus, dont 1,1 million ont été traitées de manière appropriée et en temps voulu par le gouvernement.

Il s’est déclaré extrêmement satisfait de l’engagement de l’Agence nationale de lutte contre le sida (NACA) envers les patients atteints du virus.

Dans ses mots, le Prof a dit:

«Il n’y a aucune raison pour que le Nigeria soit le plus grand producteur de bébés infectés par le VIH car nous avons déployé de grands efforts dans le passé. De toute évidence, il en faut plus pour obtenir plus de résultats », a-t-il ajouté.

Source: Seronet.info

Dans une intervention récente lors d’une colloque de SOS Homophobie, début octobre, et dans un avis adressé au Comité directeur des droits de l’Homme, le Défenseur des droits (DDD) Jacques Toubon, a rappelé qu’il reste beaucoup d’efforts « à faire à la France pour combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ».

Comme le rappelait récemment Jacques Toubon, les services du Défenseur des droits sont engagés « au quotidien dans la défense des droits des personnes LGBTI » et dans la « lutte contre les discriminations qu’elles subissent ». Cet engagement a conduit l’institution à adresser, mi septembre, un avis au Comité directeur des droits de l’Homme (CDDH) portant sur la mise en œuvre de la recommandation CM/Rec (2010) 5 adoptée par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe, en 2010. Cette recommandation demandait aux « États membres de l’Union européenne de mettre en place des mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ». Le Défenseur des droits a dressé le bilan pour la France… il l’estime « mitigé ».

Quel constat fait le Défenseur des droits ?

Il note qu’il existe des « mesures salvatrices pour combattre les discriminations des personnes LGBT » dans notre pays. Et qu’il y a eu, depuis 2010 d’ « importantes avancées législatives » comme l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe ; la levée de l’interdiction aux homosexuels de donner leur sang ; la fin de l’exigence de preuve de l’irréversibilité de la transformation de l’apparence, et donc de stérilité, lors du changement de la mention du sexe à l’état civil. Sur ce dernier point, le Défenseur des droits estime, cependant, que le « changement d’état civil ne devrait plus être soumis à l’appréciation d’un juge, mais devrait pouvoir être déclaratif et rapide et se faire en mairie». (1).

Par ailleurs, les services du Défenseur des droits saluent aussi « la mise en place de dispositifs efficaces pour garantir l’égalité et notamment l’extension, en 2016, du champ d’intervention de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme à la lutte contre la haine et les discriminations à l’encontre des personnes LGBT (DILCRAH) et la mise en place d’un plan gouvernemental de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT ». Pour l’institution, « l’arsenal juridique français pour protéger les victimes de discriminations est satisfaisant puisque les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont aujourd’hui réprimées par le droit pénal, administratif et civil et ce, aussi bien dans le domaine de l’emploi que dans l’accès aux biens et services privés et publics ». Pour autant, il convient de constater que « ces discriminations persistent puisqu’une personne LGBT sur trois a été discriminée à raison de son orientation sexuelle au cours de sa vie et plus d’une personne LGBT sur deux a déjà fait l’objet d’une agression homophobe (2). Et pourtant, il apparaît qu’en 2017, seules 1 026 infractions homophobes ou transphobes ont été enregistrées par les forces de l’ordre (3) et 119 saisines ont été adressées au Défenseur des droits, ce qui semble très peu.

Une répression pénale peu efficace

Dans le cadre de sa compétence de lutte contre les discriminations, le Défenseur des droits dit constater « régulièrement que les victimes de discrimination entreprennent peu de démarches pour faire valoir leurs droits (4). Il y aurait plusieurs raisons à cela : impression d’inutilité du recours, peur des conséquences négatives, manque de preuves et méconnaissance des possibilités de recours. « Le faible nombre d’actions en justice s’explique également par les difficultés que les victimes rencontrent pour porter plainte », note le Défenseur des droits. Ce dernier explique d’ailleurs qu’il est « régulièrement saisi par des associations qui déplorent de mauvaises conditions d’accueil des victimes en commissariat ou brigade de gendarmerie : tutoiement, propos déplacés, refus d’enregistrement de plainte, etc. ».

De nombreuses pistes d’amélioration

Dans le domaine du droit à la vie, à la sécurité et à la protection contre la violence, le Défenseur des droits constate « des atteintes aux droits des personnes détenues, exacerbées s’agissant des personnes LGBT. Les griefs concernent principalement l’encellulement, les brimades et violences ainsi que les difficultés rencontrées par les personnes transgenres ».

Dans le domaine du droit au respect de la vie privée et familiale, le Défenseur des droits déplore que « l’identité de genre soit encore insuffisamment respectée par les organismes privés et publics. Il recommande, entre autres, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes et alerte le Comité des ministres sur la situation d’incertitude juridique des enfants nés d’une gestation pour autrui (GPA) à l’étranger ».

Dans le domaine de l’emploi, ce sont pas moins de « 20 % des personnes LGBT interrogées en France » qui  se sont « senties discriminées dans la recherche d’un emploi ou au travail au cours des 12 derniers mois et 39 % déclarent avoir fait l’objet de commentaires ou d’attitudes négatives au travail » (5). En 2016, seules 27 % des entreprises ayant mis en place une politique de diversité ciblent explicitement le critère de l’orientation sexuelle dans leurs actions de promotion de l’égalité et seules 20% ciblent celui de l’identité de genre.

Dans le domaine de l’éducation, l’avis rappelle que « 40 % des jeunes homosexuels ont été insultés au cours des 12 derniers mois et 15 % ont été agressés physiquement (6) ». Quant aux jeunes transgenres, ils se heurtent encore à de nombreux obstacles pour faire accepter leur identité par leur établissement scolaire. Le Défenseur des droits regrette que « la communauté éducative soit encore trop peu sensibilisée à ces sujets et que l’éducation à la sexualité se réduise encore trop souvent à une information sur la contraception ou à une prévention des maladies sexuellement transmissibles ».

Dans le domaine de la santé, l’avis indique que « 34,7% des personnes homosexuelles qui ont dévoilé leur orientation sexuelle à leur médecin se sont senties jugées et 65 % des personnes trans ont eu le sentiment d’avoir été discriminées au cours de leurs entretiens de santé. Cela conduit certaines personnes LGBT à se priver de soins de crainte d’être mal reçues, stigmatisées voire discriminées. « Les pratiques médicales à l’œuvre lors d’un changement de sexe ne respectent, quant à elles, pas la recommandation du Comité des ministres puisque le parcours de soins « protocolaire » contient, notamment, des expertises psychiatriques », note le Défenseur des droits qui « recommande (…) de prendre des mesures afin d’assurer une dépsychiatrisation effective de ces parcours de soins. Le fait que le remboursement des frais médicaux des personnes transgenres ne soit pas toujours effectif complique l’accès des personnes les moins aisées aux traitements hormonaux ou à des opérations pourtant nécessaires pour obtenir le changement d’état civil ». Enfin notent les services du Défenseur des droits : « Aucune mesure n’a été prise pour garantir l’arrêt total des « thérapies de conversion » ou pour veiller à ce que, sauf raison de santé impérative, aucun enfant présentant une variation du développement sexuel ne voit son corps modifié de façon irréversible sans son consentement libre, total et éclairé ».

(1) Décision cadre du Défenseur des droits MLD-MSP-2016-164 du 24 juin 2016
(2) Enquête réalisée pour la Fondation Jean Jaurès et la Dilcrah, publiée en juin 2018 et menée auprès d’un échantillon de 994 personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres, extrait d’un échantillon global de 12 137 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.
(3) Dilcrah, « Stabilité du nombre de crimes et délits anti-LGBT enregistrés par les forces de police et de gendarmerie en 2017 »
(4) Défenseur des droits, Rapport annuel d’activité 2016, pages 21-22
(5) Enquête de l’Agence pour les droits fondamentaux de l’Union européenne auprès de 93 000 personnes LGBT dans l’UE.
(6) Défenseur des droits, Guide Agir pour l’égalité dans l’emploi, 2016

Source: MidiLibre

43 % des porteurs du VIH le cachent à leurs proches. À Montpellier, témoignage de Laurent, diagnostiqué depuis 30 ans, qui ressent toujours le poids des préjugés.

« Quand j’ai appris que j’avais le Sida, j’étais sidéré. » À 25 ans, alors qu’il décide d’effectuer un dépistage sur les infections sexuellement transmissibles (IST), à Montpellier, Laurent découvre qu’il est séropositif. « Je suis resté sous le choc. Je croyais que j’étais tout seul à être atteint. J’ai tout de suite senti le poids de la discrimination et de la stigmatisation. »

Deux ans plus tard, Laurent tombe amoureux, apprend à son partenaire qu’il a le VIH (virus de l’immunodéficience humaine), surmontant ainsi la maladie.

30 ans et persuadé qu’il va mourir

Jusqu’à ses 30 ans, sa famille ne sait rien de son état de santé. Jusqu’au jour où, alors que les symptômes – déficit immunitaire, maladies opportunistes- l’assaillent, il brise le secret et organise une « fête monstre », pour son trentième anniversaire, « persuadé que j’allais mourir. J’ai perdu treize amis en deux ans, un tous les deux mois en moyenne. Forcément, ça plombe. »

Toujours la peur d’être jugé, discriminé, rejeté

Avec l’arrivée des premières trithérapies en 1996, alors que Laurent n’a quasiment plus d’immunité, il se remet à espérer : « J’ai fait le deuil que je n’allais pas mourir. » Architecte d’intérieur à Paris, il doit toutefois se résoudre à arrêter de travailler pour penser à lui. Des voyages au bout du monde, avec un grand ami, le font tenir, dans un corps qui « se dégrade » et dont il « a honte ». Aujourd’hui, Laurent est « séro-indétectable », son risque de transmission est nul. « J’assume et je n’ai pas peur de le dire. Mais on est quand même peu à l’afficher. Les gens ont toujours peur d’être jugés, discriminés, rejetés, même si ça peut paraître irrationnel. »

À 55 ans, il s’est réapproprié son corps. Il est aussi devenu administrateur au sein de l’association Envie, qui accompagne les personnes notamment touchées par le VIH, et a suivi une formation de « patient intervenant en éducation thérapeutique », au CHU de Montpellier. Depuis, il coanime des ateliers avec un soignant et témoigne lors de congrès, à la fac, à l’institut de formation en soins infirmiers. « Les personnes sous traitement depuis au moins six mois et en charge virale indétectable, sans IST, ne sont plus transmissibles du virus », explique-t-il.

« Nous ne sommes plus dangereux »

« Le gros problème, poursuit Laurent, c’est que cette information est mal communiquée auprès du grand public. C’est toujours la même chose : avant, on devait se justifier pour expliquer qu’on était contaminant. Aujourd’hui, on doit se justifier pour expliquer qu’on ne l’est pas. » Autrement dit, rien n’est acquis. « La maladie reste toujours aussi taboue et discriminante car la peur de la transmission est ancrée. C’est insupportable de se cacher en 2018, car nous ne sommes plus dangereux. Le danger vient de ceux qui sont porteurs du virus sans le savoir et sans passer par la case dépistage. Il faut franchir le pas pour réhabiliter et inclure les personnes porteuses du VIH. »

Le point de vue du médecin

Au CeGIDD, centre de dépistage de Montpellier, chaque année 7 000 personnes se font dépister, de façon anonyme et gratuite, pour le VIH.

« On peut être traité le jour même et, au bout de six mois, le virus devient indétectable dans le sang et la personne n’est plus contaminante. Médicalement, c’est une certitude, assure Vincent Tribout, médecin référent du Cegidd. on le sait depuis dix ans, mais les gens ont gardé l’angoisse d’être contaminés, alors qu’elle ne devrait plus exister. la société change plus doucement que les réalités. »
Selon une étude menée par le laboratoire pharmaceutique Gilead Sciences, en partenariat avec l’institut Ipsos, 43 % des personnes vivant avec le virus du VIH cachent toujours leur maladie à leurs proches.

LAURIE ZENON

Source: AIDES.org

Le 4 novembre, le skipper Erik Nigon a pris le large pour la Route du Rhum à bord du voilier « Vers un monde sans sida ». Une façon de s’élancer vers ce monde espéré, mais aussi de le concrétiser, puisqu’à chaque mille marin parcouru par le navigateur, la fondation Axa Atout Cœur versera 1 euro à AIDES.

Première étape pour Erik Nigon et son voilier « Vers un monde sans sida », le baptême du navire a eu lieu dimanche 28 octobre à Saint Malo, en présence de sa marraine, Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine et co-découvreuse du VIH, ainsi que des militants-es de AIDES en Bretagne. Ce sera l’occasion pour le skipper et les militants-es de rappeler la portée de cette course, qui est double.

D’une part il s’agit d’avancer, symboliquement, vers la fin de l’épidémie, et ce au delà des frontières, notamment en rappelant que le virus existe toujours, et que la lutte continue. Mais il est aussi question de lutter concrètement, puisque pour chaque mille marin parcouru par Erik Nigon, la fondation Axa Atout Cœur reversera 1 euro à AIDES pour financer ses actions de prévention, de dépistage et d’accompagnement. Les amateurs et amatrices de voile pourront d’ailleurs suivre l’aventure via la page événement Facebook, où seront postées les avancées et aléas inévitables d’une telle entreprise !

Pour le skipper, il s’agit là d’un engagement de longue date, puisqu’il a embarqué AIDES sur son bateau dès 2005, et ne compte pas s’arrêter en si bonne route : « Cela fait 14 ans que mes bateaux – les voiliers au ruban rouge – portent les couleurs de la lutte contre le sida. Il est essentiel de donner du sens à ce que l’on fait. Le sida reste une épidémie majeure nécessitant la mobilisation de moyens importants et la conscience de chacun pour préserver sa santé et celle de ses partenaires. Je suis là pour rappeler que le risque est toujours là mais que l’on peut arrêter l’épidémie si on en parle et que l’on se mobilise ! »

En attendant le départ de la Route du Rhum dimanche 4 novembre, nous lui souhaitons bon vent !

Coordinateur(rice) – Mécénat, Gestion, Administration

Remplacements congés – Statut cadre

Actions Traitements est une association de patients (loi 1901), agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH/et ou une hépatite et leurs proches. A ce titre, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, des programmes d’éducation thérapeutique (ETP) et différents outils d’information.

Dans le cadre d’un remplacement de congés maternité, Actions Traitements recrute un(e) coordinateur(rice) – CDD de 5 mois.

Missions financements et subventions :

  • Rencontre les financeurs privés et publics en binôme,
  • Rédige les demandes de subventions, les appels d’offres ainsi que les comptes-rendus d’activité et financiers.

Missions budgétaires / comptables / RH :

  • Suivi comptable et budgétaire : enregistrement des factures, comptabilité analytique, suivi de trésorerie
  • Contrôle des contrats et des factures en vue des paiements,
  • Rédige le rapport financier,
  • Prépare la clôture des comptes et l’intervention du commissaire aux comptes,
  • Réalise les recrutements de stagiaires et des volontaires en Service Civique.

Missions institutionnelles :

  • Organise les réunions d’équipe, de bureau, les conseils d’administration et l’Assemblée Générale,
  • Assure la rédaction des comptes-rendus et des procès verbaux en cas d’absence de stagiaire administratif,
  • Prépare les éléments de reporting,
  • Assure les relations avec les bénévoles, les partenaires associatifs, etc.

Profil :

  • Vous avez une formation de niveau Bac + 3 à 5,
  • Vous avez de préférence exercé des fonctions similaires dans une petite association. Débutants acceptés.
  • Vous êtes familier avec les obligations de reporting des bailleurs de fonds,
  • Vous avez une approche opérationnelle de votre activité,
  • Vous êtes reconnu(e) pour votre rigueur et votre sens de l’organisation ainsi que votre autonomie,
  • Votre expression (écrite et orale) est irréprochable et vous maitrisez Excel,
  • Disponible, vous savez faire preuve de flexibilité et savez travailler dans de petites équipes.

Les candidatures des personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale sont les bienvenues.

Contrat : CDD de 5 mois à partir de fin novembre (date à définir selon disponibilités)

Salaire et avantages : 25k€ à 29k€ brut/an en fonction de l’expérience, tickets restaurant 8,90€ (pris en charge à 60%), transports (pris en charge à 50%), mutuelle (prise en charge à 75%).

Lieu : siège de l’association Actions Traitements, 23 rue Duris, Paris 20ème.

Documents à envoyer : CV + Lettre de Motivation à l’attention de Mélanie Jaudon à l’adresse suivante : mjaudon@actions-traitements.org

Source: La Provence

Sidaction lance la 10ème édition de sa campagne « chefs solidaires », organisée du 24 novembre au 1er décembre, journée mondiale de la lutte contre le sida. Une campagne qui invite les personnels de la gastronomie à s’investir dans la sensibilisation et la lutte contre la maladie.

Dans le monde, 35,1millions d’adultes et 1,8 million d’enfants de moins de 15 ans vivent avec le VIH. Près de 30% des personnes porteuses du VIH le seraient sans le savoir.

En France, 150.000 personnes vivent avec le VIH, et 25.000 personnes ignorent qu’elles sont séropositives. En 2017, 6.000 personnes ont découvert leur séropositivité parmi lesquelles 31% de femmes et 11% de jeunes de moins de 25 ans.

L’association de sensibilisation et lutte contre le Sida et le VIH « Sidaction » lance sa nouvelle compagne « chefs solidaires 2018 ». Créée en 2009 à l’initiative de Line Renaud, vice présidente de Sidaction, cette campagne invite les professionnels des métiers de bouche à se mobiliser dans lutte contre le VIH et le sida.

Sidaction invite toutes les personnes issues des métiers de la bouche à mettre en place une action de leur choix pendant un ou plusieurs jours, sur la période du 24 novembre au 1er décembre. Ces actions peuvent être diverses : création d’événements spécifiques, d’un produit ou d’un menu spécial.

Les professionnels de la gastronomie sont ensuite invités à reverser une partie de leurs recettes à l’association sidaction. Ce don pourra ensuite donner lieu à une déduction fiscale.

Le nombre de nouvelles infections chez les 15-24 ans a augmenté de 24% depuis 2007. Cette campagne a également pour vocation de sensibiliser les plus jeunes. Pour cela, l’association met l’accent sur l’éducation et la jeunesse, et invite les CFA et lycées hôteliers à participer.

Sidaction déplore le manque de moyens dans la mise en place d’actions de sensibilisation auprès des jeunes. Dans son communiqué de presse, l’association rappelle par exemple qu’il existe deux autres moyens de se protéger du VIH : le Tasc et la PrEP

La fin de cette campagne sera marquée par la date clé du 1er décembre, la journée internationale de lutte contre le sida.

Source: Univadis

A retenir :

  • Plusieurs mesures ont été prises cette année pour faciliter l’accès au vaccin anti-grippal, notamment le fait que toutes les personnes majeures éligibles à la vaccination peuvent retirer leur vaccin à la pharmacie avec leur bon de prise en charge, sans prescription médicale préalable, qu’elles aient déjà été vaccinées ou non

  • Certaines catégories de personnes éligibles à la vaccination ne reçoivent pas de bon de prise en charge car elles ne sont pas identifiées par l’Assurance Maladie : le pharmacien peut désormais éditer un bon de prise en charge pour ces patients

  • L’expérimentation de la vaccination en officine se poursuit cette année

Pour les personnes particulièrement exposées aux risques de complications de la grippe, le vaccin est pris en charge à 100 %. Ce sont :

  • Les personnes de 65 ans et plus,
  • Les personnes atteintes de certaines maladies chroniques,
  • Les femmes enceintes,
  • Les personnes souffrant d’obésité (IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2),
  • L’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave (dans l’objectif de protection des nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés).

Les personnes concernées reçoivent un bon de prise en charge du vaccin mais certaines catégories de patients éligibles ne sont pas facilement identifiables par l’Assurance Maladie et ne reçoivent pas de bon : ce sont les femmes enceintes, les personnes obèses et l’entourage familial des nourrissons à risque de grippe grave. Dans ce cas, depuis cette année, le pharmacien dispose sur amelipro d’un bon de prise en charge vierge qu’il peut éditer et remettre à ces patients afin qu’ils puissent bénéficier de la gratuité du vaccin. Il est important de noter que cet imprimé de prise en charge ne doit en aucun cas être utilisé en dehors de ces 3 situations. Jusqu’ici, ces bons vierges n’étaient disponibles que pour les médecins et les sages-femmes.

Une autre mesure ayant pour objectif de simplifier le parcours vaccinal a été mise en place cette année : les adultes qui se font vacciner pour la première fois n’ont plus besoin de demander à leur médecin ou à leur sage-femme de prescrire le vaccin (et éventuellement de préciser la réalisation de l’injection par un infirmier) sur le bon de prise en charge qu’ils ont reçu de l’Assurance Maladie. En effet, toutes les personnes majeures éligibles à la vaccination, qu’elles aient déjà été vaccinées précédemment ou non, peuvent retirer leur vaccin à la pharmacie sur présentation de leur bon de prise en charge (que les rubriques réservées au prescripteur soient remplies ou non) et se faire vacciner par le professionnel de leur choix : médecin, infirmier, sage-femme (pour les femmes enceintes et l’entourage du nourrisson). De plus, l’expérimentation de la vaccination anti-grippale en officine a été reconduite dans 4 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Hauts de France) où les pharmaciens peuvent vacciner les personnes majeures, même si elles n’ont jamais reçu le vaccin ou si elles sont enceintes.

Cependant, la prescription préalable du médecin reste nécessaire pour les patients de moins de 18 ans et les personnes majeures présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure.

Source: Seronet

En 2018, le 1er décembre sera la trentième édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Le thème qui a été retenu est « Connais ton statut ».

Depuis 1988, des progrès considérables ont été accomplis dans la riposte au sida, et aujourd’hui trois personnes vivant avec le VIH sur quatre connaissent leur statut sérologique, rappelle l’Onusida. Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir, comme le montre le dernier rapport de cette institution, notamment parvenir à atteindre les personnes vivant avec le VIH qui ne connaissent pas encore leur statut et faire en sorte qu’elles soient orientées vers des services de soins et de prévention de qualité.

Le dépistage du VIH est essentiel pour étendre la couverture du traitement et s’assurer que les personnes vivant avec le VIH puissent mener une vie productive et en bonne santé. Le message est connu : il est vital d’atteindre les objectifs 90-90-90 et de donner aux personnes les moyens de faire les bons choix en termes de prévention du VIH, de manière à ce qu’elles puissent se protéger eux-mêmes et celles et ceux qu’elles aiment. Le prochain 1er décembre mettra donc l’accent sur le dépistage et appellera à la suppression de tous les obstacles à l’accès au dépistage du VIH.

Source: Le Parisien

Créé en 2010, le premier centre de santé sexuelle en France a réalisé près de 10 000 consultations médicales l’an dernier.

Après avoir failli mettre la clé sous la porte il y a quatre ans, « LE 190 », premier centre de santé sexuelle en France créé en 2010, a trouvé ses locaux définitifs au 90, rue Jean-Pierre-Timbaud (XIe) où il vient d’être inauguré. Ce centre de santé privé, associatif et à but non lucratif, est devenu une référence en matière de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST) mais aussi en matière de suivi et d’accompagnement des personnes séropositives.

Au cœur de la région la plus touchée par le VIH, et alors que Paris concentre 20 % des cas de VIH diagnostiqués chaque année en France, LE 190 a réalisé près de 10 000 consultations médicales l’an dernier. Elle assure le suivi de plus de 700 personnes séropositives et propose une offre complète de prévention, de soin et de dépistage du VIH et des IST. LE 190 suit également plus de 700 usagers de la PrEP (traitement préventif contre le VIH), ce qui en fait le deuxième centre de prescription et de dispensation de PrEP en France.

Source: Univadis

Paris, le mercredi 24 octobre 2018 – La Haute autorité de santé (HAS) recommande dans un avis publié hier le dépistage systématique de l’infection à Chlamydia trachomatis.

Cet appel n’est pas inédit. En 2003 déjà, un des ancêtres de la HAS, l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES) avait recommandé une systématisation du dépistage, rappelant la nécessité de ne pas attendre l’apparition de symptômes pour proposer la recherche de l’infection. Cependant, cette préconisation a été imparfaitement suivie, en raison notamment des tests alors majoritairement utilisés qui nécessitaient des prélèvements endo-cervicaux. Mais l’évolution des tests et leur possible réalisation par des sages-femmes et des infirmières a contribué à améliorer l’acceptabilité du dépistage. Ce dernier a été plus fréquent comme l’ont mis en évidence des chiffres publiés récemment signalant une forte augmentation du nombre d’infections à Chlamydia trachomatis recensées (de 77 000 en 2012 à 267 097 en 2016, une progression [on l’espère] en grande partie liée à de meilleures pratiques de dépistage).

Facteurs de risque

Dans ce contexte favorable, la HAS effectue une piqûre de rappel qu’elle espère décisive en faveur du dépistage systématique de l’infection à Chlamydia trachomatis chez les jeunes femmes sexuellement actives de 15 à 25 ans, y compris les femmes enceintes. « En cas de test négatif et de rapports sexuels non protégés avec un nouveau partenaire, le dépistage est répété chaque année. Si le test est positif, un traitement est défini et le dépistage est répété à 3-6 mois » précise la HAS. Elle préconise par ailleurs qu’un « dépistage opportuniste ciblé » soit proposé à toutes personnes présentant des facteurs de risque et aux femmes consultant pour une IVG (sans limite d’âge), les facteurs de risque étant le multipartenariat, le changement de partenaire récent, le diagnostic d’une autre IST, des rapports homosexuels, la prostitution et le fait d’avoir été victime d’un viol.

Promouvoir l’auto-prélèvement La systématisation du dépistage passe (comme toujours) par une plus grande implication des professionnels de santé afin que les tests ne soient pas uniquement réalisés dans les centres spécialisés. La HAS juge également opportun de « promouvoir l’auto-prélèvement (…). Sans pour autant se substituer systématiquement au prélèvement réalisé par un professionnel de santé, l’auto-prélèvement vaginal pour les femmes et urinaire pour les hommes représente une alternative qui doit être proposée dans tous les lieux de dépistage » signale-t-elle. A contrario, les tests de diagnostic rapide pour Chlamydia trachomatis ne sont pas encore considérés comme suffisamment performants.

Enfin, s’appuyant sur les résultats d’une enquête conduite auprès des structures spécialisées, la HAS observe que le manque de financement et de moyens peut être un frein à l’essor du dépistage et insiste donc sur la nécessité de répondre à ces limites. Dans la même perspective, elle propose « d’élargir le remboursement à plusieurs sites de prélèvement, selon les pratiques sexuelles » alors qu’aujourd’hui, seul un site de prélèvement peut être pris en charge. Le suivi de ces différentes recommandations, si l’on assiste à une véritable dynamique, doit permettre d’améliorer la prise en charge des infections et une réduction de la circulation de la bactérie.