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Source : pressafrik.com

Au Sénégal, le taux de prévalence du VIH Sida a augmenté chez les homosexuels. C’est ce qu’a révélé la directrice de l’Institut de Santé et Développement, (Ised), le Professeur (Pr) Anta Tall Dia, qui informe que les chiffres sont passés de 18 à 20 %.

« Il existe des populations clés qui sont plus vulnérables face au VIH Sida. Si on prend les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, on constate que les chiffres sont alarmants », déplore la directrice de l’Ised de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Chiffres alarmants au Sénégal pour l’épidémie de VIH sida

Le Pr Anta Tall Dia informe que le taux de prévalence est passé de 18 à 20%. «Nous avons constaté que l’utilisation du condom a augmenté. C’est un peu paradoxal. C’est pourquoi l’on se pose la question de savoir si nous avons réellement pris les bonnes mesures puisque l’élément qui est sensé diminuer cette pandémie a augmenté».

La directrice de l’Ised s’est prononcé en marge de l’atelier de partage des résultats de la première année de mise en ouvre du projet d’évaluation prospective du pays (EPP).

Source : vih.org

Londres, le 29 avril 2019 – ViiVHealthcare a déposé un dossier d’approbation de nouveaux médicaments (New Drug Application, NDA) auprès de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, en vue d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché de la bithérapie injectable en une injection par mois à base de cabotégravir (ViiV Healthcare) et de rilpivirine (Janssen) pour traiter l’infection VIH-1 chez les adultes en suppression virologique ne présentant pas de résistance au cabotégravir ou à la rilpivirine.

La soumission s’appuie sur les résultats des études pivot de phase III ATLAS (Antiretroviral Therapy as Long-Acting Suppression) et FLAIR (First Long-Acting Injectable Regimen), menées chez plus de 1 100 patients dans 16 pays et dont les résultats montrent que l’association de cabotégravir et de rilpivirine injectée une fois par mois est aussi efficace, à la semaine 48 de l’étude, pour maintenir la suppression virologique comparé à une trithérapie recommandée en une prise en une fois par jour par voie orale. Ces résultats ont été présentés en mars lors de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections) de 2019.

Ils en parlent :

Deborah Waterhouse, PDG de ViiV Healthcare, a indiqué: «Le schéma injectable mensuel à longue durée d’action de cabotégravir et de rilpivirine permettrait d’espacer d’un mois la prise du traitement des patients vivant avec le VIH, tout en maintenant une efficacité et une tolérance comparables à celles de la trithérapie actuellement recommandée, prise tous les jours par voie orale. Chez ViiV Healthcare, nous sommes fiers d’être à l’origine de cette innovation dans le traitement du VIH et nous nous réjouissons de collaborer avec la FDA pour proposer cette nouvelle option thérapeutique aux personnes vivant avec le VIH aux États-Unis.»

John C Pottage, Jr., directeur médical et scientifique de ViiV Healthcare, a expliqué: «Nous nous concentrons sur le développement de nouveaux traitements innovants dans la prise en charge du VIH, notamment avec des traitements injectables à longue durée d’action, pour proposer aux personnes vivant avec le VIH d’autres options thérapeutiques dans la prise en charge du virus. » Les données des études ATLAS et FLAIR confirment l’efficacité et la tolérance de cette bithérapie expérimentale. 85 % des participants à l’étude ont indiqué la préférer à leur ancienne thérapie quotidienne par voie orale, il semble donc que cette option soit la bienvenue. Si l’injection mensuelle de cabotégravir et de rilpivirine est approuvée, les personnes prendront leur traitement 12 fois par an et non plus 365 jours sur 365.»

Première thérapie injectable longue durée

ViiV Healthcare et Janssen prévoient de déposer dans les prochains mois des demandes d’approbation réglementaire de la bithérapie de cabotégravir et de rilpivirine auprès de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA), de Santé Canada et d’autres agences au niveau international.

Dans le cadre du dossier de soumission réglementaire à la FDA, ViiV Healthcare a déposé une deuxième NDA pour une formulation en comprimé par voie orale de cabotégravir qui serait utilisée en phase d’induction avec le comprimé par voie orale de rilpivirine une fois par jour déjà approuvé (commercialisé par Janssen sous la marque EDURANT®).

Les études ATLAS et FLAIR font partie du programme d’essais cliniques novateurs sur les bithérapies mené par ViiV Healthcare.

Source : liberation.fr

Face à l’escalade incontrôlable des prix due à un système opaque, un collectif d’associations appelle le gouvernement français à s’engager en faveur de la résolution «transparence», qui montrerait la voie à suivre pour des Etats plus forts face au dictat des laboratoires, présentée à l’Assemblée générale de la santé de l’OMS du 20 au 28 mai à Genève.

Tribune. Les médicaments, les plus innovants soient-ils, ne sont efficaces que s’ils sont accessibles. Pourtant, y compris dans les pays les plus riches, le prix des nouveaux médicaments contre des pathologies graves devient une barrière à leur accès. Il est de plus en plus fréquent de voir des médicaments arriver sur les marchés avec des prix atteignant plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros par patient·e, comme c’est le cas des derniers traitements anticancéreux. Ces prix menacent l’accès aux soins pour tou·te·s et mettent la pérennité des systèmes de santé solidaires en danger.

Rationnement

Au Royaume-Uni, au-delà de 30 000 livres (environ 34 000 euros) par année de vie gagnée, les traitements ne sont pas pris en charge par le système de santé. En France, un rationnement inédit a été organisé sur les traitements contre l’hépatite C entre 2014 et 2017, parce que notre système de santé ne pouvait pas rembourser toutes les personnes qui en avaient besoin. En France encore, des traitements contre différents cancers font l’objet de barrières administratives à la prescription, en raison de leurs prix. En France toujours, l’accès à certains traitements est retardé parce que les industriels du médicament exigent de l’Etat des prix insoutenables pour les finances publiques. Plus généralement, le budget dédié à l’achat de médicaments pèse sur les finances publiques, au détriment d’autres postes de dépenses, comme l’investissement dans les infrastructures et les ressources humaines en santé.

Opacité

L’escalade des prix est incontrôlable du fait de l’absence de transparence des chaînes de développement, fabrication et commercialisation des médicaments. Aujourd’hui, il est impossible de savoir où a été fabriqué un médicament, à quel coût, combien d’argent public a été investi dans la recherche et le développement, ou combien l’assurance maladie le paye réellement. Alors que les médicaments doivent être considérés comme des biens publics, essentiels à la survie et à la bonne santé des populations, sur le marché pharmaceutique, l’opacité reste pourtant la norme.

Des négociations à huis clos sont supposées ménager des marges de négociations aux Etats. Dans les faits, ces derniers négocient les uns contre les autres, les yeux bandés, quand les entreprises du médicament sont les seules à disposer d’une vision globale. L’absence de transparence empêche tout contrôle démocratique. A la fin, ce sont les citoyen·ne·s, les personnes malades, qui en payent les conséquences.

Résolution

A l’inverse, les vertus de la transparence ne sont plus à démontrer. Connaître les montants réels investis en recherche et développement (R&D), notamment les ressources publiques via de nombreux mécanismes (financement direct, recherche publique, crédit d’impôts, partenariat public-privé, etc.), ainsi que les coûts engagés par l’industrie dans les activités de recherche est nécessaire à une négociation équitable.

En France, la société civile et des institutions à l’image du Conseil économique, social et environnemental (CESE) demandent également plus de transparence et la fin de la confiscation de la politique du médicament par quelques personnes publiques et privées, dont les décisions affectent l’ensemble de notre système de santé. A l’échelle internationale aussi, des institutions comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) émettent des critiques par rapport à un marché excessivement opaque et proposent plus de transparence à tous les niveaux.

Les Etats signataires

Le sujet sera au cœur d’une résolution présentée à l’Assemblée générale de la santé de l’OMS à Genève du 20 au 28 mai. Actuellement cosignée par neuf pays européens, africains, asiatiques et sud-américains, cette résolution – si elle est adoptée par les Etats membres de l’OMS – marquerait une avancée majeure sur le plan éthique et démocratique. Son adoption pourrait avoir un impact décisif sur l’accès aux produits de santé pour tou·te·s, dans des systèmes de santé pérennes. Une lettre ouverte signée par plus de 100 organisations non gouvernementales et expert·e·s en santé présent·e·s sur tous les continents appelle d’ailleurs les Etats à la soutenir.

Le gouvernement français a annoncé dimanche après-midi un soutien à la résolution par la voix de Stéphanie Seydoux, ambassadrice pour la santé mondiale. Nous saluons cette déclaration. Madame la ministre Buzyn, monsieur le ministre Le Drian, monsieur le Premier ministre Philippe, monsieur le Président Macron, nous vous appelons à engager la France sans réserve ni ambiguïté en faveur de cette résolution et à faire valoir le rôle de régulateur de l’Etat. La diplomatie française doit défendre l’intérêt général, l’accès à la santé pour tou·te·s plutôt que les profits de certain·e·s, et donc soutenir publiquement et sans réserve ce principe démocratique essentiel qu’est la transparence dans le domaine de la santé.

Liste des signataires : Françoise Barré-Sinoussi prix Nobel de physiologie et de médecine 2008, Marc-Antoine Bartoli président d’Act Up-Paris, Aurélien Beaucamp président de l’association AIDES, Alain-Michel Ceretti président de France Assos Santé, Dr. Philippe de Botton président de Médecins du Monde France, Axelle Ebode comité de coordination UAEM Europe, Gaëlle Krikorian directrice des politiques, campagne d’accès aux médicaments essentiels à Médecins Sans Frontières, Pauline Londeix Act Up-Basel, présidente, Suisse/France, Bruno Rivalan directeur exécutif adjoint, action santé mondiale, Florence Thune directrice générale de Sidaction.

Source : franceinter.fr

 

Le Défenseur des droits vient de produire un nouveau rapport (« Des droits fragilisés, des protections à renforcer ») 3 ans après le premier sur la question. Il dresse ce bilan après une forte augmentation des réclamations qui lui sont adressées en matière de défense des droits des personnes malades étrangères.

Les titres de séjour délivrés

Jacques Toubon commence par battre en brèche une idée reçue :  « non, le système de santé français n’est pas à l’origine d’un ‘appel d’air' ». Les statistiques et chiffres officiels vont à l’encontre de cela. Sur 225 500 titres de séjour délivrés à l’issue d’une première demande en 2018, 4310 l’ont été pour raisons médicales : c’est moins de 2%. Et sur ces chiffres, moins d’1 % des dossiers présentés aux médecins de l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) pour obtenir un titre de séjour pour soins, sont concernés par la fraude.

Système de protection

Et pourtant, cette perception persiste. Et elle rend _ »plus difficile l’exercice légitime des droits des personnes malades étrangères » selon le rapport du Défenseur des droits. Il souligne au passage un effet pervers de la réforme de l’assurance maladie instaurant la « Protection universelle maladie » (la Puma) en 2015. Elle a conduit à « un recul imprévu »_ des droits pour de nombreux étrangers en situation régulière : contrôle de la régularité du séjour « plus restrictifs qu’auparavant », difficultés d’affiliation pour les étrangers récemment installés en France.

Les étrangers en situation irrégulière eux, demeurent exclus du système de protection universelle. L’AME – l’aide médicale d’Etat – fait l’objet d’attaques régulières quand bien même elle protège moins. Jacques Toubon la qualifie de dispositif dérogatoire, coûteux et favorisant des pratiques discriminatoires avec des « refus de soins » illégaux mais souvent justifiés « par le surcoût administratif voire financier » pour les médecins. « La prise en charge des frais de santé de toute personne résidant sur le territoire s’impose » dit le rapport, « tant au regard du respect des droits fondamentaux que d’un point de vue épidémiologique. Elle est un enjeu majeur de santé publique. »

Enjeu majeur de santé publique

Jacques Toubon relève des « difficultés accrues » des étrangers malades à obtenir un titre de séjour pour se faire soigner, depuis qu’une réforme, il y a 3 ans, a conduit à une « baisse drastique des avis médicaux favorables au maintien sur le territoire »« L’accès au séjour des personnes porteuses du VIH notamment, demeure préoccupant« , note le Défenseur. L’AME a un _ »enjeu majeur de santé publique »_, et le Défenseur des droits met en garde contre le risque de réserver à certains un « accès résiduel » aux soins : la prise en charge tardive d’une personne non soignée « sera plus lourde qu’une prise en charge précoce », rappelle-t-il.

« Nous avons eu écho de plusieurs cas de personnes gravement malades et qui ont été renvoyées », regrette Nicolas Klausser de la Cimade. « Notamment des personnes qui souffraient de sclérose en plaques, avec un traitement lourd auquel elles n’ont plus accès dans leur pays. » Des avis défavorables sont aussi rendus à l’encontre de personnes porteuses du virus VIH. Les médecins de l’OFII – Office français de l’Immigration et de l’Intégration – ont remplacé ceux des ARS – les agences régionales de santé – dans la délivrance des titres de séjours pour soin. Et ils ont manifestement une interprétation plus restrictive des conditions de santé nécessaires, estime pudiquement la CIMADE. Chiffres à l’appui : le taux d’avis favorables au séjour baisse à 54%, contre 77% en 2016.

Source : unaids.org

IDAHOT 2019 : L’ONUSIDA appelle les pays à abroger les lois discriminatoires et à adopter des lois qui protègent les individus contre la discrimination.

Les lois discriminatoires plongent les populations clés dans la clandestinité, hors de portée des services sanitaires et sociaux essentiels.

GENÈVE, 16 mai 2019 — Déclaration à la presse

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT) qui a lieu le 17 mai, l’ONUSIDA lance un appel à tous les pays pour qu’ils abrogent les lois discriminatoires à l’encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI).

La stigmatisation envers les populations clés (hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, professionnel(le)s du sexe, personnes transgenres, consommateurs de drogues injectables, détenus et autres personnes incarcérées) est renforcée par la législation pénale, qui alimente à son tour la violence, l’exploitation et le climat de peur, compromettant ainsi les efforts pour rendre les services anti-VIH accessibles à ceux qui en ont besoin.

« Nous avons tous l’obligation morale et légale d’abroger les lois discriminatoires et d’adopter des lois qui protègent les individus contre la discrimination », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l’ONUSIDA par intérim. « Pour pouvoir en finir avec l’épidémie de sida, nous allons avoir besoin de protection contre la violence, de justice et d’égalité pour tous. »

Plus de 65 pays pénalisent les relations entre personnes de même sexe.

Dont huit qui imposent la peine de mort. À l’échelle mondiale, les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont environ 28 fois plus susceptibles de contracter le VIH que la population générale, et beaucoup moins enclins à recourir aux services anti-VIH. En 2017, les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont représenté 18 % des nouvelles infections à VIH dans le monde.

« Il est absolument capital de créer un monde dans lequel toutes les personnes pourront accéder aux services sociaux et de santé dont elles ont besoin, à l’abri de toute menace de violence et de discrimination. La couverture santé universelle doit atteindre tout le monde : les minorités sexuelles et de genre ont le même droit à la santé que n’importe qui d’autre », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.

Les personnes transgenres, dont on estime qu’elles représentent 0,1 à 1,1 % de la population mondiale, sont souvent confrontées à la stigmatisation, à la discrimination et au rejet social dans leurs foyers et leurs communautés. Discrimination, violence et criminalisation sont autant de raisons qui empêchent les personnes transgenres d’accéder aux services anti-VIH dont elles ont besoin pour rester en bonne santé. On estime que les femmes transgenres sont 13 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les autres adultes en âge de procréer et que 16,5 % des femmes transgenres vivent avec le VIH.

« La justice et la protection pour tous sont des éléments fondamentaux pour avancer sur l’Agenda 2030 pour le développement durable et les Objectifs de développement durable. Adopter et faire appliquer des lois et des politiques non discriminatoires, abroger les lois répressives et assurer l’accès à la justice pour tous sont autant de mesures essentielles à prendre pour respecter l’engagement de ne laisser personne pour compte », a déclaré Achim Steiner, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement.

ONUSIDA

L’ONUSIDA rejoint le Secrétaire général des Nations Unies et le Haut-Commissaire aux droits de l’homme dans cet appel pour la fin de la criminalisation des personnes LGBTI, leur protection contre la violence et la discrimination et leur total accès aux services de santé et autres services sociaux.

L’IDAHOT, journée hommage à la diversité sexuelle et de genre dans le monde entier, est célébrée chaque année le 17 mai.

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Source: Seronet.info

 

Le directeur médical du 190, centre de santé sexuelle parisien à destination des hommes gays, est formel : il faut aussi faire la révolution du dépistage des IST. Plus complet, mieux ciblé et surtout beaucoup plus régulier. Selon le docteur Michel Ohayon, les nouvelles méthodes de détection doivent changer la donne de la prévention, en s’appuyant sur la Prep, un outil majeur contre le VIH mais aussi les autres infections sexuellement transmissibles. Avec son franc-parler habituel, il confie sa vision pour les prochaines années, à partir des constats de ses consultations parisiennes.

On parle beaucoup aujourd’hui de la stagnation de l’épidémie de VIH, mais également d’une hausse des autres infections sexuellement transmissibles. Qu’observez-vous au 190 ?

Michel Ohayon s’exprime :

La stagnation concernant le VIH est là depuis plusieurs années ; ce n’est plus une surprise. Les chiffres globaux pour la France ne sont pas mauvais en tant que tels, mais pas de bonne qualité. Les sous-déclarations sont encore trop importantes et la méthode de recueil des données pour les cliniciens, dématérialisée, demeure un vrai casse-tête, notamment ici au 190. Les chiffres de 2017 ne surprennent personne. Je ne m’attendais pas à un impact de la Prep sur les cas de VIH pour cette année-ci ; nous savions que 2016 et 2017 seraient deux années « blanches » à ce niveau. Au 190, on ne voit pas de différences avec ces tendances globales en 2017, mais, en revanche, elles sont frappantes pour 2018, en termes de baisse du nombre de contaminations au VIH.

Pour les autres IST, c’est une autre histoire.

Plusieurs phénomènes parallèles se produisent. Le premier qu’on constate depuis longtemps, bien avant la Prep, c’est quelqu’un qui rentre dans un suivi régulier de sa santé sexuelle, avec un dépistage des IST en cohérence avec son activité sexuelle : peu souvent si peu de partenaires, plus souvent si de nombreux partenaires. Nous allons voir une répétition des IST qui va se tarir avec le temps. Cela ne date pas d’hier, mais cela continue à se démontrer : rentrer dans un système répétitif de dépistage des IST a un impact sur leur raréfaction. Deuxième chose, il y a des IST qui progressent et d’autres pas. La dynamique épidémiologique de ces dernières n’est pas la même en fonction de l’activité sexuelle. Celle qui y est la plus sensible, c’est le gonocoque. Avec une incubation très courte, cette IST est le reflet immédiat de la vie sexuelle. J’ai regardé les statistiques du gonocoque pour 2018, et leur nombre est en forte augmentation. La grande « explosion » concernant cette IST date de 2014 dans nos chiffres, à la suite du développement, les années précédentes, des techniques de dépistage et de leur amélioration, dont Le 190 est grandement à l’origine. Nous avons alors dépisté des cas qu’on ne voyait pas avant et qu’on ne traitait donc pas. Si on regarde les chiffres 2017de Santé publique France, ces derniers nous disent que toutes les IST augmentent sauf la syphilis, alors que c’était l’inverse avant. Il y a une explication très simple : les personnes vivant ou non avec le VIH étaient dépistées pour la syphilis, car c’était un test sérologique sanguin, alors que les autres dépistages des IST n’étaient pas faits, car le dépistage urinaire ou local ne s’est développé à grande échelle que depuis très peu de temps. La montée visible d’une augmentation de quasiment toutes les IST (hors syphilis) est grandement due à ce changement de stratégie de dépistage.

Concernant la syphilis.

Celle-ci est repartie à la hausse lorsque les traitements de cette dernière sont venus à manquer. Les deux pénuries, dont une encore au début de l’année 2018 ont tout de suite été suivies d’une hausse des cas constatés au 190. Autre constat important, dans le milieu gay que nous observons au 190, c’est que les IST ne sont pas qu’une question de nombre de partenaires ou de forte activité sexuelle, mais aussi liées au circuit sexuel dans lequel évolue la personne. Depuis cinq ans, les IST ont beaucoup « changé de camp ». Avant je disais que pour choper une IST, c’était simple ; il suffisait d’aller dans des bordels. Aujourd’hui, c’est là où je vous conseillerais d’aller si vous voulez les éviter ! Actuellement, les personnes qui fréquentent ce genre d’établissements n’ont quasiment pas d’IST. Pourquoi ? Parce que ce ne sont plus les mêmes personnes qui s’y trouvent. En ce moment, c’est dans les soirées chemsex (1) qu’il y a la majorité des cas d’IST. Les critères associés aux IST sont ces soirées et les pratiques qui vont avec. Par exemple, la recrudescence des cas d’hépatite C au dernier semestre 2018, elle concerne les clusters (2) de chemsexeurs. Cela bouge en ce moment. Il n’y a pas un milieu gay uniforme, mais une série de micro-espaces dans lesquels les personnes évoluent, micro-espaces qui restent souvent assez étanches. C’est ce phénomène qui nous a surpris. C’est ainsi que nous expliquons au 190, avant l’arrivée de la Prep, la forte baisse des nouvelles contaminations au VIH. Nous pensons que les usagers du centre baisent entre eux. Et donc, de par le suivi, les dépistages réguliers, la mise sous traitement en cas de diagnostic positif, les traitements pour « casser » les IST et donc les portes d’entrée, tout cela a eu un impact plus important qu’ailleurs.

Au 190, vous avez entrepris une action de détection précoce et systématique de toutes les IST. Avez-vous constaté un impact concret sur le nombre d’IST, de récidives chez les personnes que vous suivez régulièrement ?

Certainement ! Même si les personnes qui se dépistent le plus (c’est-à-dire tous les trois mois) sont les prepeurs. Il y aura toujours des gens qui se dépisteront moins d’une fois par an. C’est une forme de butée incompressible. La majorité des nouveaux cas de VIH s’explique par un recours trop faible au dépistage. Pour les IST, on en dépistera toujours, car nous avons un turn-over régulier chez nos patients. Mais chez les personnes qui entrent dans cette répétition des tests, au bout d’un moment, ces dernières n’ont plus d’IST. Un véritable assèchement des cas d’IST, je le prévois pour dans deux ans. Cela fait un peu Nostradamus ! On commence à voir l’impact de la Prep sur le VIH, mais il ne peut pas être aussi important sur les autres IST, ce n’est pas possible. Comme on le sait, le traitement préventif (Prep) n’est directement efficace que contre le VIH. À partir de là, c’est la détection des IST chez les prepeurs et l’extension de cette détection globale et régulière chez les personnes qui ne sont pas sous Prep, les séropositifs-ves au VIH notamment, qui permettra d’atteindre cet objectif ; ce qui est en train de se faire. C’est encore loin d’être parfait, mais c’est beaucoup mieux qu’avant. On voit notamment arriver beaucoup plus souvent des patients qui viennent faire un test car un partenaire sexuel leur a confié avoir contracté une IST. Cette notification est beaucoup plus régulière d’après mes constatations. Nous traitons d’emblée, avec ou sans symptômes. Ce que les personnes acceptent alors que ce n’était pas le cas avant. Une nouvelle culture de santé, un nouveau rapport au dépistage est en train de se créer. Mais c’est plus long et je pense que c’est pour cela que d’ici deux ans, on verra l’impact de cette stratégie dans les chiffres globaux.

Quelles stratégies ou politiques de dépistage recommanderiez-vous afin de juguler le nombre d’IST, hors VIH ?

Il y a pas mal de choses à faire. D’abord, en terminer avec l’approche syndromique, qui reste le dogme en vénéréologie [spécialité médicale qui prend en charge les maladies vénériennes, ancien nom des IST, ndlr] à peu près partout. C’est-à-dire l’orientation du dépistage fondée sur les symptômes. Au 190, si nous devions nous fonder là-dessus, nous ne trouverions pas grand-chose, voire rien du tout. Deuxièmement, il est assez bizarre de voir, aujourd’hui encore, à quel point le dépistage, tel qu’il se réalise dans la vraie vie, se calque sur une normalisation absolue de la sexualité. En gros : les gens n’auraient une sexualité qu’avec leurs seuls organes génitaux, c’est tout ! Dès lors, on ne cherche pas ailleurs, symptôme ou non d’ailleurs. Alors que pourtant, c’est « jackpot » à chaque fois pour nous ! Il faut être proactif. Ce qui doit déterminer le dépistage, chez les hommes comme les femmes, c’est l’activité sexuelle et le nombre de partenaires, mais pas le fait d’avoir cliniquement quelque chose de visible. D’ailleurs, toute partie de son corps avec laquelle on fait du sexe peut être porteuse d’une IST, et il faut le faire savoir. Après, évidemment se pose la question de l’universalisme du dépistage. Nous avons un dispositif, très insuffisant, mais qui a le mérite d’exister, c’est celui des Cegidd (centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH et les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles).

… leur vocation était de cibler les populations exposées, mais ce n’est pas ce qu’ils font concrètement, pour la plupart.

Ils font du dépistage majoritairement pour une population assez peu concernée par le VIH et les IST, ne font que très peu de Prep et donc, au regard de l’épidémie, ne font pas grand-chose. Ce n’est pas facile certes, car cela signifie qu’il faut écarter de ce dispositif une grande majorité des personnes qui y vont aujourd’hui. Nous commençons nous-mêmes à nous poser la question. Depuis notre déménagement, nous voyons arriver des hommes et femmes, jeunes et hétérosexuelles, qui n’ont pas réellement leur place dans un centre communautaire pour les gays et bisexuels comme le nôtre. Nous ne sommes pas habitués. Nous les recevons, mais nous allons devoir dire non. Car pendant ce temps-là, c’est un temps que nous ne consacrons pas à des gens bien plus exposés et concernés. C’est compliqué évidemment, car on nous rétorque que les jeunes sont également vulnérables. La santé sexuelle, en tant que telle, n’a pas beaucoup de place dans la prise en charge globale des citoyens. La santé ambulatoire est en train de mourir en France, faute de médecins généralistes disponibles sur ces questions. Même Paris devient un désert médical ! Et ce n’est pas avec le prix actuel de la consultation que cela peut s’arranger. Les médecins ne peuvent faire que de l’abattage. Il y a vraiment des choses à inventer, en termes de formation comme de prise en charge, car ce qu’on a mis en place est insuffisant pour mettre un terme aux IST.

Source : LeFigaro.fr

La France doit accroître sa contribution au Fonds mondial qui finance la lutte contre le VIH, a estimé aujourd’hui le Conseil National du Sida (CNS), parmi «quatre recommandations aux pouvoirs publics» avant le G7 santé prévu la semaine prochaine à Paris. Alors que les progrès de la lutte contre le sida «marquent le pas», le gouvernement doit «favoriser la hausse des ressources du Fonds mondial en élevant la contribution française et en suscitant de nouveaux financements», estime l’organe consultatif officiel.

La France accueillera le 10 octobre, à Lyon, la conférence triennale de reconstitution des fonds de cette organisation internationale consacrée au combat contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a estimé en février que l’objectif du Fonds de récolter 14 milliards de dollars pour la période 2020-2022 contre 12,2 milliards lors de la précédente réunion des donateurs représentait «un défi». En contrepartie de l’augmentation de sa contribution, la France doit «obtenir du Fonds mondial des précisions sur son argumentaire d’investissement», ajoute le Conseil national du sida et des hépatites virales dans son avis.

Le Fonds devrait par exemple préciser les ressources allouées à chacun des axes de sa stratégie, pour «mieux appréhender» l’impact de ses actions, estime le CNS.

Troisième recommandation adressée par le CNS : la France doit «obtenir des engagements d’évolution du Fonds mondial».

Parmi les évolutions suggérées, le CNS juge que le Fonds mondial devrait «favoriser une approche plus transversale, intégrée et coordonnée» et envisager «un élargissement souple et modulable de son périmètre» à d’autres maladies.

Enfin, pour «renforcer son positionnement» dans le domaine de la santé mondiale, la France doit également «davantage affirmer ses priorités» en matière de lutte contre le VIH lors des prochains rendez-vous internationaux sur le sujet, suggère-t-il. Elle doit notamment pousser pour une meilleure coordination des politiques des différents pays, en particulier au niveau européen. La France, qui a pris la présidence tournante du G7 en avril, accueillera les 16 et 17 mai une réunion des ministres de la Santé de ce «Club des Sept», qui se penchera sur les inégalités d’accès aux soins et l’efficacité des systèmes de santé, mais aussi sur l’objectif d’éliminer d’ici 2030 les pandémies de sida, de tuberculose et de paludisme.

Source : Seronet.info

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé (3 mai) la désignation de Donald Kaberuka en tant que président et de Lady Roslyn Morauta en tant que vice-présidente de son Conseil d’administration.

De 2005 à 2015, Donald Kaberuka a occupé la fonction de président de la Banque africaine de développement et de son conseil d’administration. Il avait auparavant été ministre des Finances du Rwanda, de 1997 à 2005. « Le Fonds mondial est un partenariat extraordinaire, qui a changé la destinée de l’humanité au cours des vingt dernières années », a déclaré Donald Kaberuka. « Il est temps désormais de faire face aux problématiques émergentes et de pérenniser les acquis. Je me réjouis de travailler avec le Conseil d’administration et l’équipe du Fonds mondial pour aller plus loin. Éradiquer ces trois épidémies est le combat de notre temps, et le Fonds mondial a prouvé que la victoire est possible », indique-til dans un communiqué du Fonds mondial.

Lady Roslyn Morauta est une partenaire de longue date du Fonds mondial.

Elle a été présidente de l’Instance de coordination nationale de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Alors qu’elle était Première Dame de Papouasie-Nouvelle-Guinée, elle a vigoureusement défendu la santé, les programmes de lutte contre le VIH et les questions liées au genre, précise le communiqué du Fonds mondial. « Le Fonds mondial peut apporter un soutien extraordinaire, et je sais d’expérience la différence que cela peut faire », a-t-elle indiqué. Ils ont été élus pour un mandat de deux ans qui prend effet le 16 mai 2019. En 2019, le Fonds mondial entend récolter au moins 14 milliards de dollars pour son sixième cycle de reconstitution des ressources. Ces fonds contribueront à sauver 16 millions de vies, à réduire de moitié les taux de mortalité imputables au VIH, à la tuberculose et au paludisme, et à construire des systèmes de santé plus solides d’ici 2023, indique le Fonds mondial. La France accueillera la sixième Conférence de reconstitution du Fonds mondial à Lyon, le 10 octobre 2019.

 

Source : ansm.sante.fr

Face aux enjeux des ruptures de stock et aux risques d’introduction de médicaments falsifiés dans le circuit légal, l’ANSM a poursuivi en 2018 ses actions vis-à-vis des grossistes-répartiteurs. Les inspections, conduites par les Agences Régionales de Santé (ARS) en lien avec l’ANSM, ont mis en évidence qu’il existe encore des grossistes-répartiteurs qui ne remplissent pas leurs obligations de service public.

En 2018, l’ANSM a ainsi prononcé 5 injonctions et 5 sanctions financières à l’encontre de ces grossistes-répartiteurs, dits « short-liners », pour un montant total de 480 500 €.

Les grossistes-répartiteurs réalisent les opérations

D’achat, de vente, de stockage et de distribution de médicaments et disposent d’autorisations délivrées par l’ANSM pour ces activités. Le code de la santé publique leur impose des obligations de service public. C’est sur ce point que certains grossistes-répartiteurs font défaut et sont désignés comme étant des »short liners ».

Attirés par la rentabilité du marché, notamment par le biais des exportations parallèles, les « short-liners » développent leur activité sans respecter tout ou partie de leurs obligations, en particulier de disposer d’une collection suffisante de médicaments, ce qui nécessite des capacités de stockage adéquates, et d’être en mesure de livrer les officines dans les 24 heures. Ces obligations entraînent un coût non négligeable dans le fonctionnement des grossistes-répartiteurs mais sont indispensables à l’approvisionnement approprié et continu des patients en France.

Cette problématique est essentielle et va au-delà de la question d’équité entre les acteurs de ce marché.

Elle peut favoriser l’introduction des médicaments falsifiés dans la chaîne légale de distribution, compliquer la traçabilité et entraîner un asséchement du marché car certains « short-liners » achètent des médicaments à moindre coût en France pour les revendre dans d’autres pays européens.

En complément des suites administratives et des sanctions financières, l’ANSM, en lien avec les ARS, recourt également à un certain nombre d’actions tels qu’une vigilance renforcée sur la qualité et la complétude des dossiers soumis dans le cadre de la demande d’ouverture d’un grossiste-répartiteur et la systématisation d’une inspection sur site durant l’année suivant l’ouverture effective au cours de laquelle est vérifiée notamment la mise en œuvre des engagements pris par le pharmacien responsable au moment de la demande.

 

Source : Univadis.fr

Grâce à l’amélioration de l’efficacité et de l’accès aux traitements, l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) vieillissantes est aujourd’hui voisine de celles des personnes non infectées. Pour autant, la prévalence de la fragilité chez les PVVIH serait a minima de 5% à 50 ans, alors que ce chiffre est habituellement retrouvé à l’âge de 65 ans dans une population non infectée.

Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissementvient de publier un article rappelant les concepts et enjeux liés à la question de la fragilité et spécifiques aux PVVIH. Celui-ci rappelle les deux principaux modèles retenus : vieillissement accéléré par accumulation de déficits (modèle de Rockwood) ou syndrome médical relatif à un phénotype spécifique (modèle de Fried) qui est prédictible à partir de la présence de 3 de 5 marqueurs (force, endurance, activité physique, vitesse de marche, évolution pondérale). Sur cette base, les PVVIH entreraient dans la fragilité plus précocement que le reste de la population, avec 5% de fragilité et 50% de pré-fragilité à l’âge de 50 ans.

De nombreuses études se sont penchées sur les associations existant entre l’infection VIH et la fragilité, et sont rappelées dans l’article : ancienneté de l’infection, taux de CD4, durée du traitement antirétroviral, mais aussi présence de certaines comorbidités comme la co-infection VHC ou la dépression, ou encore variation de l’IMC ou statut socio-économique. Dans des cohortes aux larges effectifs, l’association à la présence de douleur ou de marqueurs pro-inflammatoires a aussi été décrite.

In fine ...

Si l’exposition des PVVIH au risque de fragilité précoce semble incontestable, les études décrivant sa prévention restent rares. Des travaux ont par exemple décrit l’intérêt d’un programme régulier d’exercices physiques supervisés sur l’amélioration de la composition corporelle, mais aucun n’a permis de montrer pour l’heure que certaines interventions permettaient de retarder plus globalement l’apparition des marqueurs de fragilité. Ce déficit d’information est sans doute actuellement le principal frein à l’intégration du repérage systématique du risque de fragilité parmi les PVVIH.