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Source: non-stop-people.com

Clap de fin pour la 21e édition du festival « Solidays ». La billetterie de l’évènement a affiché complet pour ce week-end du 21 au 23 juin. C’est un bilan très positif pour les organisateurs et célébrités qui y ont participé !

À l’occasion des « Solidays », festival de musique qui s’est déroulé du 21 au 23 juin, 228 000 personnes ont dansé et chanté sur la pelouse de l’Hippodrome de Longchamp. C’est donc 16 000 entrées de plus que l’an dernier. Mc Solaar, parrain de l’évènement avait annoncé une 21e édition plus incroyable que les précédentes et le pari a été tenu ! Au-delà de l’évènement musical, « Solidays » ce sont aussi plus de 25 millions de fonds récoltés pour vaincre le sida en 20 ans d’existence, 2200 programmes soutenus dans 42 pays et 2800 km de préservatifs distribués. Entre les nombreux concerts proposés, les visiteurs ont été sensibilisés à la lutte contre le virus grâce à des stands associatifs.

Au micro de Non Stop PeopleClaudia Tagbo, marraine de l’évènement en 2018, a expliqué ce « record d’entrées ». Pour la comédienne,  » les gens sont présents (…) C’est génial ! Ça veut dire » qu’ils ont « vraiment conscience de la solidarité ».

ANGÈLE ET NTM TRÈS ATTENDUS

Pour récolter un maximum de fonds pour la recherche contre le VIH, les organisateurs avaient une fois de plus prévu une programmation d’artistes très connus. Au programme : Macklemore, J. Balvin, Dadju, Angèle et le retour du groupe NTM. Ces derniers étaient les artistes les plus attendus. Le créateur de l’association « Solidarité Sida » ne regrette pas son choix de tête d’affiche. « Angèle, c’est fou ce qu’elle draine, il y a tellement de gens qui veulent la voir ». Preuve en est, sur son compte Instagram, l’interprète de Balance ton quoi a posté un cliché de sa prestation devant une marrée humaine. En légende, elle a écrit : « LA MIF CETAIT LE FEUUUUUUU ON ÉTAIT VRAIMENT BEAUCOUP GENRE 50 000 ALORS MERCI ».

Source : clicano.re

Une association réunionnaise est lauréate du programme « Positive Action Community Grants de ViiV France ». Programme qui finance des projets qui luttent contre le VIH/Sida.

Il s’agit de l’association Asetis qui est basée à Saint-Pierre. La structure a été distinguée pour son projet de « Bus prévention », qui permet la réalisation de TROD dans les zones isolées du Sud de l’île.

La candidature d’Asetis a été retenue par un comité indépendant d’experts scientifiques, comme celle de huit autres associations nationales. Elles se verront proposer des financements pour mener à bien leurs objectifs.

L’appel à projets, le quatrième du nom, a été lancé le 1er décembre 2018 par le laboratoire ViiV Healthcare. Il était exclusivement orienté sur l’amélioration du dépistage en France. Ainsi, le laboratoire souhaite : « s’associer aux initiatives qui ont lieu à l’échelle nationale, afin de tenir les engagements internationaux qui visent à l’horizon 2020 à ce que 90 % des personnes infectées par le VIH connaissent leur statut sérologique », précise l’établissement.

Source : libération.fr

 

Le mouvement des Sœurs de la perpétuelle indulgence fête ses 40 ans. «Libération» a rencontré la fondatrice de la branche française, sœur Rita du Calvaire-de-Marie-Madeleine-Car-Elle-Aussi-A-Beaucoup-Souffert.

 

Une cornette à pointes, un teint de porcelaine rehaussé de faux cils vertigineux et d’improbables noms de baptême : quand elles arrivent en ville, les Sœurs de la perpétuelle indulgence passent rarement inaperçues. Tant mieux, puisque «faire le trottoir», s’inviter dans les bars et les boîtes de nuit, dans les manifs aux côtés des gays, des trans, des prostituées, et récemment des banlieusards (pour la Pride de banlieue, en Seine-Saint-Denis), c’est le sacerdoce de ces nonnes déjantées. Depuis sa naissance à San Francisco en 1979, ce mouvement militant radical revendique sa «follie», lutte contre les injustices à l’encontre des personnes LGBT+ et contribue à la prévention sur le VIH et les infections sexuellement transmissibles.Tout en se marrant aux éclats, car autant prendre l’adversité par-dessus la jambe et ne pas virer clown triste.

En 1991, lorsque la branche française des Sœurs voit le jour à Paris, l’épidémie de sida décime la communauté gay. Près de trente ans plus tard, l’infection est considérée comme une maladie chronique avec laquelle il est possible de vivre, les gays et les lesbiennes peuvent se marier. Et les Sœurs sont toujours là. Peu nombreuses (il existe 84 couvents dans le monde, dont 9 en France regroupant quelques dizaines de missionnaires fardées), elles continuent de renouveler leurs vœux dès que l’occasion se présente. Ce début de printemps en est une, avec plus d’une trentaine de marches des fiertés dans l’Hexagone, héritières des émeutes de Stonewall qui, en réponse à un raid policier, embrasèrent le quartier de Greenwich Village, à New York, les 28 et 29 juin 1969, et donnèrent naissance aux premières organisations de défense des droits LGBT+. A la veille de cet anniversaire, pour célébrer les 40 ans des Sœurs de la perpétuelle indulgence, le Point G (le Centre de ressources sur le genre) de la bibliothèque municipale de Lyon a accueilli le 8 juin une conférence sous le haut patronage de sœur Rita du Calvaire-de-Marie-Madeleine-Car-Elle-Aussi-A-Beaucoup-Souffert, mère «fondeuse» (fondatrice) et «archimère générale» des couvents de France. Sous la robe bleue à paillettes de la matriarche, on trouve Jean-Yves Le Talec, 61 ans, sociologue à l’université Toulouse Jean-Jaurès, spécialiste des cultures de sexualité et des mobilisations collectives sur le genre et la santé. Coauteur d’un guide théorique et pratique intitulé la Promotion de la santé au prisme du genre (Presses de l’Ecole des hautes études en santé publique, 2019), il a répondu aux questions de Libération.

Quels sont les vœux formulés par les Sœurs de la perpétuelle indulgence ?

Elles font le serment de promouvoir la joie universelle et d’expier la honte et la culpabilité liées à «l’infamie» de l’homosexualité. Elles s’appuient sur des piliers : l’éloge de la différence, la spiritualité, l’humour «camp» [qui moque les conventions sociales, notamment de genre et de sexualité, ndlr], l’activisme politique situationniste, le devoir de mémoire et le soin apporté à la communauté. Au sens large, car il s’agit de porter la bonne parole pas seulement auprès des gays et des folles, mais aussi des filles, des hétéros, des trans.

Le mouvement fête ses 40 ans, la branche française approche les 30 ans. Comment expliquer cette longévité ?

Il y a une part de mystère. L’habit, la cornette font toujours le même effet dans les rues. La création des Sœurs n’est pas liée au sida. Même si l’épidémie nous a terriblement occupées pendant plus de quinze ans, on garde notre raison d’être des folles radicales. Cela tient également à l’organisation des Sœurs : c’est une anarchie bien tempérée. Il y a l’idée de ne pas fonctionner comme les groupes mainstream, d’essayer de trouver un consensus, d’avoir conscience des rapports de domination, même si ceux qu’on essaie de voir cachent souvent ceux que l’on ne voit pas. Il n’y a aucun lien institutionnel entre les couvents, pas de chef au niveau international. La seule chose qui réunit les 84 associations existantes, ce sont les vœux, auxquels chaque groupe doit adhérer, mais surtout interpréter.

Face aux réacs en tous genres, les Sœurs semblent appelées à une forme d’éternité…

On a du travail et on a l’impression d’en avoir plus que dans les années 90. Cela dit, les conservatismes et les réactionnaires, qu’ils soient religieux ou non, étaient déjà là. Ils sont beaucoup sortis du bois avec «la Manif pour tous», avec Fillon, et aujourd’hui ils font plus de bruit, essaient de prendre une place politique. Mais ça ne marche pas si bien, la gamelle de Wauquiez en témoigne.

Le dernier rapport de SOS Homophobie témoigne d’une «année noire» pour les personnes LGBT+ en 2018, avec une hausse de 15% des agressions par rapport à l’année précédente…

Cette augmentation est très inquiétante, mais il y avait sans doute énormément de sous-déclarations avant, un phénomène que SOS Homophobie essaie d’évaluer. Il y a bien sûr une recrudescence réelle des agressions physiques. Mais il s’agit avant tout de rapports de genre, d’enjeux de masculinité avant d’être des enjeux de sexualité. Les agresseurs sont en majorité des hommes dominant d’autres hommes, pédés, trans, qui ne sont pas dans une masculinité hégémonique comme ils «devraient» l’être. Ces agresseurs peuvent aussi s’en prendre à des lesbiennes, mais là, on est dans des rapports de violence homme-femme plus «classiques». Bien que le mariage pour tous soit passé, ils continuent à se lâcher dans la rue, en fin de nuit, en manif. Ça a pu se produire pendant les gilets jaunes, venant de quelques hommes dominés économiquement et socialement qui défendent le pré carré de leur masculinité.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’agresseur de Julia Boyer, une femme trans, à six mois de prison ferme. C’est une reconnaissance officielle inédite de la transphobie. Or les trans se sentent parfois discriminés au sein de la communauté gay elle-même…

Oui, cette reconnaissance institutionnelle, juridique est très importante, c’est un jalon. La transphobie existe aussi de longue date dans le milieu gay, qui peut être sexiste, transphobe, lesbophobe. L’éducation est également nécessaire à l’intérieur de la communauté. Les trans et les Sœurs ont toujours été copines, même si la plupart d’entre nous sont des hommes cisgenres. Je trouve courageux le mouvement trans contemporain qui, en se battant pour la dépathologisation, est dans la position des gays des années 70. Leurs forces vives ne sont pas costaudes, mais ils et elles se battent.

Le VIH est aujourd’hui considéré comme une maladie chronique. Comment continuer à faire de la prévention ?

En rappelant que l’épidémie de sida n’est pas encore sous contrôle d’un point de vue épidémiologique, qu’elle est toujours en expansion en France, avec 6 000 nouveaux cas par an, touchant principalement des hommes gays. Et qu’elle est explosive en Guyane et en Guadeloupe. Aux outils de prévention comportementale qu’on utilise depuis longtemps se sont ajoutés les outils de prévention biomédicale, dont la prep [prophylaxie pré-exposition, un traitement destiné aux personnes non contaminées]. Cette combinaison est compliquée à faire comprendre aux gens, non parce qu’ils sont idiots mais parce que c’est complexe à maîtriser. Et il y a un absent terrible : le médecin généraliste, qui ne gère pas, soit parce que ça l’embête, soit parce qu’il n’est pas formé ou qu’il n’a pas le temps.

Beaucoup de lesbiennes passent également sous le radar de la médecine…

C’est un effet des rapports de genre. Elles sont invisibilisées, parfois mal accueillies et manquent souvent de dépistage, de suivi gynécologique, de mammographie, alors qu’il s’agit d’enjeux de santé publique.

L’adoption du mariage pour tous devrait pourtant normaliser le quotidien des LGBT+ ?

Le mariage, on l’a eu de haute lutte. Merci François Hollande. On lui a tellement tapé dessus mais au moins, il l’a fait. Alors il l’a mal fait, il a traîné, il aurait pu court-circuiter la Manif pour tous. Et c’était le pataquès au sein du Parti socialiste, où il y avait une résistance interne teintée d’homophobie. Le mariage est un acquis qui ne suscite aucune des catastrophes annoncées, ce qui énerve les réactionnaires. La PMA et la GPA fédèrent-elles la communauté LGBT+ ? Sur la PMA, il y a un consensus autour d’un droit des femmes, mariées ou non, hétéros ou lesbiennes. Même si, de mon point de vue, les mecs gays ne se mobilisent pas assez sur le sujet. Ça va finalement arriver [la PMA pour toutes sera discutée au Parlement en septembre] car Macron a besoin de se prévaloir d’un bilan sociétal. En revanche, d’un point de vue militant, il n’y a pas d’accord sur la GPA, en particulier avec nombre de féministes, qui y voient une exploitation et une marchandisation du corps des femmes. Ce conflit potentiel avec les hommes gays, pour qui la GPA est un moyen de devenir parents, représente une brèche ouverte pour les antis. D’autant que les désaccords sont pluriels : le questionnement des rapports de filiation engendre un débat juridique, mais aussi philosophique et politique.

Quel vœu faites-vous pour l’avenir ?

Celui des Sœurs que je préfère : la mission de sainte hilarité. En nous voyant dans la rue, les gens s’arrêtent avec la banane. Les Sœurs font rire, et rire fait du bien. Les réacs, les populistes manquent cruellement d’humour. Or l’humour guérit.

Source : seronet.info

Fin avril, le laboratoire pharmaceutique ViiV Healthcare a indiqué avoir déposé un dossier d’approbation pour deux nouveaux médicaments (dont une bithérapie injectable) anti-VIH auprès de la Food and Drug Administration (FDA, l’agence américaine du médicament).

Pour le premier, il s’agit d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché de la bithérapie injectable en une injection par mois à base de cabotégravir (anti-intégrase, produit par ViiV Healthcare) et de rilpivirine (un non-nucléoside, produit par Janssen) pour traiter l’infection VIH-1 chez les adultes ayant une charge virale indétectable et ne présentant pas de résistance au cabotégravir ou à la rilpivirine.

Cette demande se fonde sur les résultats d’études de phase III : Atlas (Antiretroviral therapy as long-acting suppression) et Flair (First long-acting injectable regimen), conduites chez plus de 1 100 personnes dans seize pays et dont les résultats montrent que l’association de cabotégravir et de rilpivirine injectée une fois par mois est aussi efficace, à la semaine 48 de l’étude, pour maintenir durablement la suppression virologique comparé à une trithérapie recommandée en une prise par jour par voie orale.

Croi/Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections.

Les résultats de ces études ont été présentés en mars dernier lors de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (Croi/Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections) de 2019.

« Le schéma injectable mensuel à longue durée d’action de cabotégravir et de rilpivirine permettrait d’espacer d’un mois la prise du traitement des patients vivant avec le VIH, tout en maintenant une efficacité et une tolérance comparables à celles de la trithérapie actuellement recommandée, prise tous les jours par voie orale », explique Deborah Waterhouse, PDG de ViiV Healthcare, dans le communiqué du laboratoire pharmaceutique.

« Les données des études Atlas et Flair confirment l’efficacité et la tolérance de cette bithérapie expérimentale. 85 % des participants à l’étude ont indiqué la préférer à leur ancienne thérapie quotidienne par voie orale, il semble donc que cette option soit la bienvenue. Si l’injection mensuelle de cabotégravir et de rilpivirine est approuvée, les personnes prendront leur traitement 12 fois par an et non plus 365 jours sur 365 », explique de son côté John C Pottage, Jr., directeur médical et scientifique de ViiV Healthcare.

Reste à savoir à quel prix sera négociée cette innovation dont parle le laboratoire.

Les deux fabricants ViiV Healthcare et Janssen prévoient de déposer dans les prochains mois des demandes d’approbation réglementaire de la bithérapie de cabotégravir et de rilpivirine auprès de l’Agence Européenne des médicaments (EMA), de Santé Canada et d’autres agences au niveau international. La seconde demande concerne une formulation en comprimé par voie orale de cabotégravir qui serait utilisée en phase d’induction (démarrage du traitement) avec le comprimé par voie orale de rilpivirine une fois par jour déjà approuvé (commercialisé par Janssen sous la marque Edurant).

Source : seronet.info

La tuberculose est une maladie qui peut être évitée et guérie. Et pourtant elle tue encore… et beaucoup.

Elle occupe ainsi la première place des maladies infectieuses mortelles dans le monde et provoque près de 4 400 décès chaque jour !

Principale cause de mortalité

Elle reste la principale cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH dans le monde : elle est responsable d’un tiers des décès dus au sida. Bien sûr, des progrès en matière de prévention et de traitement ont été réalisés ces dernières années.

Cela a permis des progrès : le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH, qui s’élevait en 2005 à 600 000 décès, a chuté de moitié pour tomber à 300 000 décès en 2017.

Un engagement dans la fin du sida

Rappelons que les pays signataires de la Déclaration politique des Nations Unies pour mettre fin au sida de 2016 se sont engagés à réduire de 75 % le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH, d’ici 2020.

Cinq pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire ont atteint ou dépassé cet objectif en 2017. Dix-huit autres pays ont diminué de plus de moitié le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et sont bien partis pour atteindre l’objectif d’ici la fin de l’année 2020, à condition que le déploiement des services soit maintenu, rappelle l’Onusida.

Cependant, les estimations révèlent aussi que la plupart des pays ne sont pas en bonne voie, et que les décès augmentent dans certaines régions et certains pays.

Source : libération.fr

L’assurance maladie a présenté, ce mercredi, une cartographie médicalisée des dépenses de santé. Avec en filigrane la question des prix qui explosent pour certains médicaments.

La Sécu, dit volontiers le cliché, manque parfois de cœur. En tout cas, elle ne manque pas de chiffres, surtout lorsqu’elle se sert de sa gigantesque base de données. Ce mercredi, elle les a présentés une cartographie des dépenses de santé, avec un focus sur trois pathologies.

D’abord, un rappel : le poids massif des maladies chroniques. En 2017, ce sont en effet près de 20 millions d’assurés qui ont recours «à des soins liés à la prise en charge d’une pathologie spécifique, très souvent chronique, ou en raison de la prise d’un traitement médicamenteux spécifique au long cours».

Les maladies mentales engendrent les dépenses les plus élevées avec plus de 20 milliards d’euros, suivies par les cancers et les pathologies cardioneurovasculaires qui tournent autour de 14 milliards. Entre 2012 et 2017, confirme l’assurance maladie, l’augmentation des dépenses est essentiellement liée au vieillissement de la population qui entraîne un nombre plus élevé de personnes soignées, mais aussi à des traitements plus chers dans le cas de certaines pathologies comme le cancer.

Forte hausse pour le cancer du poumon

Les chiffres sont impressionnants : «En 2017, 1 188 500 patients ont été pris en charge pour un cancer en phase active de traitement.» C’est un nombre en augmentation constante depuis 2012. «En 2017, les dépenses en lien avec ces cancers en phase active représentent 14 milliards d’euros, soit 10% de toutes les dépenses», note l’assurance maladie qui a fait un focus particulier sur le cancer du poumon, celui-ci coûtant globalement 1,6 milliard d’euros en 2017, soit 20 050 euros en moyenne par an et par patient. «Ce cancer est caractérisé par une forte augmentation de la dépense», note la Sécu. Avec une hausse de 461 millions d’euros entre 2012 et 2017, soit plus de 40,5%. Dont 233 millions d’euros entre 2016 et 2017. «Cette dernière hausse s’explique en très grande partie par l’arrivée de nouveaux traitements», insiste la Sécu. Sachant qu’on parle là de données de 2017, or ces nouveaux traitements se sont diffusés massivement depuis.

Baisse côté VIH, pas forcément rassurante

Globalement, les dépenses engendrées par la prise en charge du VIH ont légèrement baissé. «En 2017, 131 800 personnes ont bénéficié d’une prise en charge pour un traitement de l’infection par le VIH», pour un coût de 1,3 milliard en 2017, soit un peu moins de 10 000 euros en moyenne par patient et par an. Dont 85% sont consacrés aux médicaments. «En termes d’évolution, la dépense moyenne par patient a baissé depuis 2012, précise la Sécu, où elle était en moyenne de 11 000 euros. Ceci résulte notamment d’une baisse importante de la dépense des médicaments, à la suite de baisses des prix et à l’arrivée de génériques.»

Au passage, l’assurance maladie note qu’entre 2012 et 2017 le nombre de patients concernés a augmenté de 16 800. Pendant la même période, il y a eu plus du double de nouvelles contaminations, ce qui veut dire qu’au moins la moitié de ces nouveaux patients ne sont pas traités. Or une personne séropositive bien traitée n’est plus contaminante. On comprend dès lors qu’en France les contaminations se poursuivent à un haut niveau.

Le diabète gagne du terrain

«En 2017, 3,2 millions de personnes ont été traitées en France pour un diabète. On observe que les hommes sont plus souvent concernés que les femmes et que le pourcentage de personnes diabétiques est le plus élevé dans les régions du nord et de l’est comme dans les territoires ultramarins». La dépense correspondant à ces prises en charge est de 7 milliards d’euros, soit une dépense annuelle moyenne de 2 160 euros par patient. «Les dépenses ont augmenté en moyenne de 2,5 % par an entre 2012 et 2017, essentiellement en raison de la croissance du nombre de patients.»

Autant de chiffres et de tendances qui, comme le mentionnait le professeur Olivier Lyon-Caen, médecin-conseil de l’assurance maladie, devraient «permettre de mieux définir des priorités de santé publique».

Source: anrs.fr

Tout récemment, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) est revenue sur la stratégie du shock and kill : une stratégie thérapeutique qui vise à activer les réservoirs du VIH, pour mieux les éliminer.

Comme le rappelle l’agence scientifique, si le « VIH persiste dans l’organisme malgré les traitements, c’est que le virus reste présent mais inactif dans une très faible fraction des cellules immunitaires qu’il infecte, en particulier les lymphocytes T CD4 ».

Il échappe ainsi à la surveillance du système immunitaire et aux traitements antirétroviraux qui n’agissent que sur un virus qui se multiplie.

C’est à ce problème que s’intéressent les chercheurs-ses Georges Bismuth et Marianne Mangeney de l’Institut Cochin (Inserm UMR U1016, CNRS UMR8104, université Paris Descartes). Ils ont récemment publié (1er mai 2019, dans la revue Plos Pathogens un article sur leurs recherches.

« Dans cette étude, ils montrent que l’inhibition pharmacologique d’un régulateur de l’expression de nombreux gènes dans les lymphocytes T (appelé Foxo1) est capable de réactiver le VIH dans ces cellules, avec l’espoir de disposer ainsi d’une nouvelle stratégie thérapeutique, dite de shock and kill, visant à éradiquer le virus.

Voilà comment cela se passe.

Lors d’une infection par le VIH, celui-ci se multiplie dans les cellules immunitaires, notamment les lymphocytes T CD4, entrainant le plus souvent leur destruction, rappelle l’ANRS.

Mais, dans un très faible pourcentage de cellules infectées, le virus reste dormant, intégré dans le génome de la cellule hôte.

Ces cellules infectées par le virus dit « en latence » sont mal reconnues par le système immunitaire et constituent un réservoir de virus inaccessible aux traitements anti-rétroviraux. Elles sont responsables du rebond de la maladie dès que l’on stoppe le traitement anti-VIH, ce qui fait de leur élimination un enjeu majeur de la recherche.

Une stratégie thérapeutique

Dans une étude parue le 1er mai, soutenue par l’ANRS et menée à l’initiative de Marianne Mangeney et Georges Bismuth de l’Institut Cochin, il a été montré in vitro qu’un régulateur clé des lymphocytes T appelé Foxo1 (un facteur de transcription, c’est-à-dire un composant cellulaire qui active l’expression de gènes) contrôle cet état de latence et que l’inhibition de ce régulateur par un composé pharmacologique spécifique réactive le VIH-1 dans ces réservoirs.

Ces résultats ont été confirmés ex vivo dans des lymphocytes T de macaques infectés par le SIV (l’équivalent chez le singe du VIH) sous traitement antirétroviral (issus de la cohorte ANRS Sivart).

L’emploi de cette molécule, utilisée seule ou en association avec d’autres agents pharmacologiques dans le contexte d’une stratégie dite de shock and kill consistant à réveiller le virus afin de l’éradiquer, ouvre ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques pour l’élimination des réservoirs du VIH-1.

Source : telerama.fr

En 2017, ils étaient près de 37 millions dans le monde à vivre avec le VIH, dont 172 700 en France. Si, dans les pays occidentaux, on ne meurt plus du sida, le virus continue à se répandre malgré les moyens de prévention. Focus sur ce virus en cinq podcast.

En 2016 en France, 6003 personnes découvraient leur séropositivité, selon l’ONU. Un chiffre qui, l’année suivante, augmentait de 7 %. Les principales victimes du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida ? De nombreuses minorités, parmi lesquelles les travailleurs du sexe, les migrants, les homosexuels, les femmes… Par défaut d’information ou par manque d’accès à des moyens préventifs, par habitude de céder à la pression masculine ou par insouciance, les rapports à risques se multiplient. Entre fausses croyances, préjugés tenaces et banalisation des risques, retour en sons et sans tabous sur l’une des maladies les plus intimes.

Une maladie politique

Au micro de Clémence Hacquart, Fred Bladou s’emballe avec véhémence : « Le sida touche les exclus, les vulnérables, les précaires, les pédés, les Noirs, les toxs, ceux qui n’ont pas de droits. C’est une maladie politique qui donne furieusement envie de s’indigner. » Pour Magma, cette figure du militantisme revient sur sa contamination en 1986. On le dit condamné, il « arrête tout et brûle la vie ». Autour de lui c’est l’hécatombe, il voit le corps de ses amis se détériorer, le « cancer gay » les emporter. Dix ans plus tard, quand il déclare le stade sida, les premiers traitements apparaissent. Il doit prendre vingt-six cachets par jour, mais il va vivre. Lui qui ne s’était projeté ni sentimentalement ni professionnellement se retrouve « comme un ado qu’on propulse à 35 ans en lui disant : “Tu fais quoi ?” » L’homme raconte comment « on réapprend à vivre quand on a accepté la mort ». Année après année, le combat des militants et des chercheurs permet des avancées scientifiques afin de mieux vivre avec le virus. Mais « ce n’est pas facile, et il faut le dire. Il ne faut pas banaliser les choses en disant “c’est un cachet par jour”. C’est un cachet par jour, mais pas de prêt immobilier. C’est un cachet par jour, mais des gens vont te dire qu’ils ne coucheront jamais avec toi ou qu’ils ne t’épouseront jamais parce que tu es séropositif », rappelle-t-il, lucide. Un témoignage poignant sur l’histoire du sida.

Se souvenir de l’hécatombe

« Un jour, il viendra, le médicament miracle, il faut y croire », espère une soignante confrontée en 1992 aux malades du sida. Dix ans après l’apparition du VIH, en plein cœur de l’épidémie, Ludovic Sellier recueille alors pour Grand angle, sur France Culture, la parole des soignants qui font face à la maladie. L’humanité de ces médecins, infirmières, aide-soignants ou kinés transperce les ondes. Malgré les craintes qui les assaillent – comme la peur des comportements violents de ceux qui se droguent –, leur investissement est inconditionnel. Ils admirent les patients qui gardent « toujours espoir ». Mais eux savent « comment ça se passe » : à l’aube des années 1990, être au stade sida était synonyme de mort. Leur ton n’est jamais accusateur : « on ne peut pas les rejeter, ça peut arriver à tout le monde », témoigne une praticienne. Un documentaire difficile, sensible et sans voyeurisme qui permet de se souvenir de la réalité des sidéens à l’aube de notre siècle.

Des adolescents face au virus

C’était en 2007, ils venaient d’avoir 18 ans. Pourtant Anne-Laure, Alexandre, Florine et les autres impressionnent par leur maturité et leur sagacité. Atteints du VIH depuis la naissance (transmission par les parents) ou suite à des rapports (pas toujours consentis) non protégés, ils cohabitent depuis plusieurs années avec le virus. De la difficulté à aborder, même en famille, « ce qu’ [’ils ont] dans le sang » à leur vie intime, en passant par les traitements qu’ils ont du mal à supporter, ils évoquent sans fausse pudeur leur quotidien au micro de Julie et Jean-Philippe Navarre. Dans ce documentaire de France Culture, ils racontent comment ils sont parvenus à apprivoiser la maladie « comme un ami qu’on traîne comme un boulet ».Pourtant, sans cesse, on leur renvoie qu’ils sont responsables de leur sort. « C’est pour beaucoup la maladie de la honte. Ce sont des préjugés, mais nous aussi on le vit comme ça », avoue Florine avant de conclure sur une note d’espoir : « Je vais vivre longtemps. »

Ça n’arrive pas qu’aux autres

« Je ne suis pas une victime, le risque je l’ai pris », déclare Fred, 37 ans, infecté par le VIH il y a dix ans. Pour Garçons, il narre son histoire à Antoine. Comment, lui, jeune homme bien informé, a-t-il pu être contaminé ? En 2009, Fred sort d’une rupture, est vulnérable. Il accepte un rapport non protégé. Trois mois plus tard, il apprend son nouveau statut sérologique. Il se liquéfie, se sent « sale ». Après avoir encaissé des réactions violentes d’hommes qui se refusaient à lui par sérophobie, et fait deux ans plus tard son « coming out séropo », il décide de se relever, de « transformer son épreuve en quelque chose de positif ». En 2011, il s’engage dans l’association de lutte contre le sida Aides, où il fait de la prévention, informe sur les nouveaux moyens de protection. « On s’engage pour soi et pour les autres : on devient militant. La maladie n’est plus un fardeau mais une part de l’identité et une force qui permet d’aller de l’avant, voire d’aller mieux. On voudrait dire au monde qu’on est fiers parce qu’il est hors de question de vivre dans la honte. » Un récit plein d’émotion et d’enthousiasme.

Progrès scientifiques et avancées médicales

C’était en 1983, Françoise Barré-Sinoussi participait à la découverte du virus responsable du sida : le VIH. Vingt-cinq ans plus tard, en 2008, la chercheuse reçoit un prix Nobel. Pour célébrer en 2018 le dixième anniversaire de la plus grande des reconnaissances scientifiques, Nicolas Martin recevait la chercheuse dans La Méthode scientifique. L’occasion de revenir à l’antenne de France Culture sur les particularités de ce rétrovirus, mais également sur les avancées médicales de ces quarante dernières années. De l’état d’urgence de 1983 à la mise en place des premiers traitements à l’AZT, en 1989, en passant par la création d’Aides ou les « actions fortes d’Act-up dont on voit les résultats », elle retrace l’histoire de cette épidémie. Aujourd’hui, la trithérapie normalise la vie des patients, permettant même quelques rares cas de rémission. Mais alors que la maladie est loin d’être éradiquée, les premières résistances aux traitements apparaissent en Afrique ou en Asie. Un dialogue aussi captivant que pédagogique.

 

Source : univadis.fr

L’inobservance au traitement antirétroviral des jeunes adultes infectés par le VIH à la naissance ou durant l’enfance favoriserait le vieillissement prématuré de l’immunité selon une étude française parue dans le journal AIDS .

Celle-ci s’est en effet intéressée à différents marqueurs et effecteurs immunitaires mesurés chez de jeunes adultes de 18-25 ans infectés par le VIH par voie verticale ou pendant l’enfance regroupés dans la cohorte multicentrique ANRS COVERTE CO19. Ces données ont été comparées à celles issues de sujets infectés à l’âge adulte (25-55 ans) ou à une population plus âgée mais non infectée (65-70 ans).

Une réserve immunitaire diminuée

Ce travail montre ainsi que les adultes infectés durant l’enfance présentent un nombre réduit de progéniteurs hématopoïétiques CD34+ et de lymphocytes matures. Ils présentent aussi un rapport CD4/CD8 et un nombre de lymphocytes B (CD21+) et NK (CD56+CD3-) d’autant plus diminué que le taux de LT CD4 est faible. Cette observation est le signe d’une lymphopénie générale comparable à celle observée chez des adultes infectés plus tardivement, ou à l’immunosénescence observée dans une population âgée non infectée.

L’observance déterminante chez les jeunes

On sait que chez les sujets infectés par le VIH, la diminution du nombre de lymphocytes CD4+ n’est pas le seul évènement immunitaire délétère. En effet, on note aussi un épuisement progressif de la lymphopoïèse. Préserver cette dernière pourrait limiter le vieillissement immunitaire prématuré que l’on observe chez les patients VIH. Chez l’enfant, on pourrait donc s’attendre à ce qu’un traitement antirétroviral efficace et rapidement mis en place puisse contrecarrer l’impact du virus sur les ‘réserves’ immunitaires, le nombre et la capacité de régénération des précurseurs des lymphocytes étant élevés dans l’enfance. Or, dans ce travail, il apparaît que l’infection VIH non contrôlée par un traitement incorrectement suivi influence différents éléments immunitaires d’intérêt pour le maintien de la lymphopoïèse à long terme. L’observance est donc, a fortiori chez l’enfant et le jeune adulte, un élément déterminant à optimiser.

Messages principaux

  • La cohorte COVERTE CO19 montre que les jeunes adultes infectés par le VIH à la naissance ou durant l’enfance présentent un nombre réduit de progéniteurs hématopoïétiques CD34+ et de lymphocytes matures.
  • La sénescence de l’immunité de ces patients serait liée à une réplication virale non contrôlée.
  • L’observance semble un élément crucial pour le devenir immunitaire du patient pédiatrique et du jeune adulte.

Source: laquotidiendumedecin.fr

La PrEP (prophylaxie pré-exposition) et le dépistage du VIH font l’objet de nouvelles recommandations américaines dans un même numéro du « JAMA ».

Dans un premier article, l’US Preventive Services Task Force (USPSTF, un panel d’experts indépendants) recommande aux médecins de proposer la PreP aux personnes à risque élevé d’être infectées par le VIH.

Dans un second article, elle préconise le dépistage de toutes les personnes âgées de 15 à 65 ans et des personnes plus jeunes ou plus âgées à risque élevé. L’USPSTF recommande également le dépistage des femmes enceintes.

Ces trois recommandations sont de niveau A, c’est-à-dire que l’USPSTF estime qu’il est hautement probable que ces recommandations apportent un « bénéfice net substantiel ».

Un bénéfice chez les personnes à risque

En analysant les avantages et les risques de la PrEP, l’USPSTF a mis en évidence des « preuves convaincantes » de son efficacité à réduire le risque d’infection chez les personnes à risque, pour peu qu’elles y adhèrent.

Ces personnes à risque ont été définies avec précision. Il s’agit notamment d’individus en couple avec un partenaire sexuel sérodiscordant, d’hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes ayant une mauvaise utilisation du préservatif ou ayant eu une infection sexuellement transmissible (IST, syphilis, gonorrhée ou chlamydia) au cours des 6 derniers mois, de personnes qui s’injectent des drogues et qui partagent leur matériel d’injection…

En dépit de quelques légers effets indésirables

Notamment aux niveaux rénal et gastro-intestinal, « l’USPSTF conclut avec une grande certitude que le traitement à base de fumarate de ténofovir disoproxil par voie orale procuré par la PrEP réduit considérablement le risque d’infection au VIH chez les personnes à risque élevé ». À noter que le traitement oral quotidien associant fumarate de ténofovir disoproxil et emtricitabine est la seule formulation de PrEP actuellement approuvée par la Food and Drug Administration (FDA).

L’USPSTF rappelle que la PrEP ne protège que contre le VIH et que le préservatif reste le seul moyen de protection contre l’ensemble des IST : « La PrEP devrait être envisagée comme une option permettant de réduire le risque d’infection au VIH chez les personnes qui utilisent les préservatifs de manière incohérente, tout en continuant d’encourager et de soutenir l’utilisation systématique du préservatif. » Il recommande par ailleurs que la PrEP soit accompagnée de conseils afin de limiter les comportements à risque.

Une réduction de la transmission materno-fœtale

Alors qu’aux États-Unis, environ 15 % des personnes séropositives ne connaissaient pas leur statut VIH, l’USPSTF a étudié les nouvelles données concernant le dépistage afin de mettre à jour ses recommandations de 2013.

En plus de confirmer la fiabilité des tests HIV, l’USPSTF confirme l’importance du dépistage, qui permet la mise en place d’un traitement précoce et donc de limiter à la fois la survenue d’événements indésirables pour le patient, mais aussi la transmission à des partenaires non infectés.

Le dépistage des femmes enceintes est également un enjeu majeur. Alors que le VIH peut être transmis de la mère à l’enfant pendant la grossesse, le travail, l’accouchement et l’allaitement, l’USPSTF montre l’intérêt du dépistage des femmes enceintes infectées par le VIH pour réduire le risque de transmission mère-enfant.

Comme pour la PrEP, l’USPSTF conclut « avec une grande certitude que le bénéfice net du dépistage de l’infection par le VIH chez les adolescents, les adultes et les femmes enceintes est considérable ».

Aux États-Unis, plus de 38 000 nouveaux cas d’infection au VIH ont été diagnostiqués en 2017 ; 81 % sont des hommes.