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Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le ministère de la Santé. Elle informe, soutient,accompagne et défend les droits des personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale et ceux qui les accompagnent depuis plus de 25 ans. Pour ce faire, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un programme d’éducation thérapeutique (ETP) et développe différents outils d’information thérapeutique (brochures, dépliants, site Internet, applications pour smartphones).

Au sein d’un petite structure associative, vous aurez pour mission :

  • d’assurer la qualité de l’accompagnement des personnes accueillies, notamment dans le cadre du notre programme d’Education Thérapeutique du patient (ETP),
  • de réaliser des outils d’information et de médiation à destination des personnes qui vivent avec le VIH et/ou une hépatite, des personnes exposées à ces mêmes virus et ceux qui les accompagnent.

 

Pour ce faire, vous devrez :

  1. Avec l’appui du médecin coordinateur ETP, coordonner le programme d’Education Thérapeutique du Patient, à Actions Traitements et hors-les-murs :
  • animer une équipe composée de patients-intervenants bénévoles et d’intervenants professionnels (médecin, pharmacien, médiateur…),
  • gérer les relations avec les partenaires associatifs,
  • caler les rendez-vous et assurer les relances téléphoniques, gérer l’agenda des intervenants,
  • recevoir individuellement les personnes, évaluer leur besoins et faire le suivi de leur parcours,
  • préparer les déroulés de séances, animer les ateliers collectifs,
  • assurer la mise à jour de la base de données, préparer les éléments pour le reporting.

  1. Assurer le bon déroulement des temps d’accueil des personnes :
  • organiser les ateliers de gestion des émotions par la méditation : gestion de la logistique, inscriptions, suivi et bilan,
  • organiser les rencontres mensuelles en soirée : animer le comité de pilotage, établir le programme semestriel et en assurer sa diffusion, identifier les intervenants et organiser leur venue, animation des soirées.
  • organiser les permanences avec la psychologue : prendre les rdvs et assurer les relances, faire les bilans trimestriels et assurer le lien avec le programme ETP.

  1. Organiser la journée scientifique annuelle de l’association :
  • gestion logistique de l’événement : réservation de la salle, inscriptions des participants, coordonner leur venue et prise en charge,
  • animation du comité de pilotage, mobilisation des intervenants,
  • gérer la communication autour de l’événement,
  • assurer le bon déroulement de la journée, réaliser le bilan de l’événement.

  1. Coordonner des projets ponctuels éditoriaux et numériques :
  • coordination des comités de pilotage, rédaction de fiches-projet et cahiers des charges,
  • suivi de prestataires,
  • relecture et correction, validation scientifique,
  • impression et diffusion

  1. Missions transversales
  • Collaborer à la diffusion et promotion de nos outils auprès de nos partenaires.
  • Participer à la vie de l’association.

Profil recherché :

  • Vous avez une formation de niveau Bac + 3 à 5 en santé publique, gestion de projet et/ou en médiation santé, dans le secteur sanitaire et social ou avez une expérience pertinente dans le domaine.
  • Bonne connaissance des enjeux liés au VIH/Sida et/ou des associations de patients.
  • Dans l’idéal, vous êtes formé-e à l’Education Thérapeutique du Patient, ou avez une expérience significative en accompagnement individuel et collectif
  • Votre expression (écrite et orale) est irréprochable.
  • Vous maitrisez la méthodologie de gestion de projet, vous êtes capable d’identifier les besoins du terrain et d’être force de proposition pour y répondre.
  • Vous êtes capable d’animer de petites équipes composées de personnes aux profils divers (bénévoles, prestataires, stagiaires, volontaires, …)
  • Vous maitrisez les outils bureautiques. Connaissance appréciée de FileMaker Pro et d’InDesign et/ou Photoshop.

 

Qualités :

Vous êtes rigoureux(se), débrouillard(e), dynamique et autonome. Vous avez de bonnes capacités d’adaptation et un intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida et les questions de santé sexuelle. Vous disposez également de qualités relationnelles avérées (écoute, pédagogie,esprit d’équipe, …)

Contrat :Poste à pourvoir immédiatement.

Salaire et avantages :

  • Salaire : 26 000 € – 29 000 / an selon profil et expérience.
  • Tickets restaurant 8,90 € (pris en charge à 60 %), Transports (pris en charge à 50 %), Mutuelle (prise en charge à 75 %)
  • 38,5h du lundi au vendredi. Disponibilité ponctuelle à prévoir en soirée et le weekend. 1,66 RTT par mois.

Lieu :siège de l’association Actions Traitements, 23 rue Duris, Paris 20ème.

Documents à envoyer : CV et lettre de motivation personnalisée pour l’offre, à l’attention de Mélanie JAUDONà l’adresse suivante :mjaudon@actions-traitements.org

Date de fin de validité de l’annonce :

01/10/2019

Actions Traitements recrute deux volontaires en service civique pour le mois de septembre.

L’association

Actions Traitements est une association de patients agréée qui aide, accompagne, soutient et défend les droits des personnes qui vivent avec le VIH depuis plus de 25 ans. Pour ce faire, nous menons des activités d’accompagnement destinées aux patients mais aussi à ceux qui les accompagnent (partenaires, famille, professionnels de santé, associatifs) : ligne d’écoute, rencontres mensuelles, programme d’éducation thérapeutique, …
Par ailleurs, nous produisons des outils de médiation médicale et d’information thérapeutiques sur différents supports (papier, applications, outils numérique) ayant pour but d’accompagnement les personnes vers une meilleure connaissance de la maladie et une plus grande autonomie dans sa prise en charge.

Missions

Les volontaires travaillent en binôme. Ils auront pour mission de :

– Participer à l’organisation, la conception et l’animation des activités autour du 1er décembre et la journée de la lutte contre le Sida : tenue de stand, mise en place d’animations ludiques avec nos partenaires associatifs et hospitaliers ayant pour but d’informer sur le VIH, notamment en adressant les stéréotypes et préjugés qui entourent la maladie.

– Visite dans les hôpitaux franciliens et associations de lutte contre le VIH, mise en place de permanence pour les patients dans les hôpitaux franciliens dans le but d’orienter les personnes vers AT.  Soutien et promotion des actions et outils d’Actions Traitements auprès des professionnels de santé et partenaires associatifs.

– Participation à la vie de l’association.

Conditions

Date de de la mission: à partir du 16 septembre 2019 (à négocier)

Durée: 8 mois

Emploi du temps: 24 h/semaine

mjaudon@actions-traitements.org

Actions Traitements recrute : un-e stagiaire – Assistant-e chef de Projet en Communication + web + événementiel

ACTIONS TRAITEMENTS est une associationde loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose différents outils d’information (brochures, dépliants, affiches, site Internet), une permanence téléphonique, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, un programme d’éducation thérapeutique (ETP) et est présente sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Youtube).

Objectifs et missions :

Le/la stagiaire participe à la mise en place de différents projets dans le domaine de l’édition, du numérique, de la communication et de l’événementiel. Il ou elle fait partie intégrante de l’équipe et travaille en lien avec les deux chefs de projets.

Les principales missions principales sont les suivantes :

  • Déploiement de la stratégie de communication, essentiellement digitale, avec le responsable du projet : cadrage, gestion des contenus et mise à jour des actualités sur notre site internet et nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin, YouTube)
  • Evénementiel : soutien de la responsable du projet pour l’organisation de notre colloque annuel (invitations), la logistique des ateliers mensuels, la participation aux congrès et salons professionnels…
  • Participation à la réalisation des outils de communication interne : rédaction de la newsletter et réalisation de campagnes d’information – emailing
  • Refonte éditoriale du site internet de l’association : mise en ligne des nouveaux contenus, relecture et vérification, optimisation pour le référencement sur les moteurs de recherche.
  • Appui à la diffusion de nos outils : gestion des commandes, gestion de la base de données, suivi statistique et optimisation de la diffusion

Il ou elle participe activement à la vie de l’association, comme les réunions d’équipe hebdomadaires ou des événements externes.

 

Profil :

  • De formation supérieure en Licence ou Master : communication, sciences humaines, école de commerce, journalisme, E.S.S. ou tout autre domaine connexe.
  • Ayant un intérêt pour les enjeux liés à la santé (dans la lutte contre le VIH/sida) et à l’accompagnement des personnes concernées.
  • Utilisation avancée desréseauxsociaux
  • Connaissance des outils informatiques : Suite office (Word, PowerPoint, Excel) ; CMS (WordPress) est un plus.
  • Vous possédez de bonnes capacités rédactionnelles et avez l’esprit de synthèse.
  • Vous êtes rigoureux (se), organisé(e), débrouillard(e), dynamique et avez de bonnes capacités d’adaptation, notamment dans une très petite structure.

Contrat :

Stage (convention obligatoire) de 3 mois minimum à 6 mois maximum (à temps plein de préférence). Début le 9 septembre 2019.

Indemnités et avantages :

577,50 €, tickets restaurant (pris en charge à 50 %), transports (pris en charge à 50 %)

 

Disponibilité :

A partir du 9 ou 16 septembre 2019

 

Lieu :

Siège de l’association : Actions Traitements, 23 rue Duris, Paris 20ème.

 

Documents à envoyer :

CV et lettre de motivation, à l’attention de Sehade Mahammedi : smahammedi@actions-traitements.org

 

Date de fin de validité de l’annonce :

11/10/2019

 

Source : catie.ca

Une étude menée aux États-Unis révèle que le VIH a une plus grande probabilité d’être transmis lorsqu’une personne n’a pas reçu de diagnostic. 80 % des transmissions proviennent de personnes non diagnostiquées ou ne recevant pas de soins pour le VIH. L’étude met en évidence la nécessité du dépistage et de l’arrimage à un traitement et à des soins.

Aux E-U, en 2015, parmi les 1,1 million de personnes vivant avec l’infection au VIH, 15 % n’étaient pas diagnostiquées, 37 % ne recevaient pas de soins et 49 % n’avaient pas de charge virale supprimée. Ces taux sont comparables aux estimations canadiennes de 2018, soit 14 % de personnes non diagnostiquées, 30 % de personnes non soignées et 37 % de personnes sans suppression virale parmi une population estimée de 63 110 personnes séropositives.

Le diagnostic précoce du VIH et l’obtention rapide de soins et d’un traitement sont importants, autant pour la santé de la personne séropositive que pour la prévention de la transmission. Les personnes qui maintiennent une charge virale indétectable peuvent vivre longtemps en bonne santé et ne transmettent pas le VIH à leurs partenaires sexuels.

Lors d’une étude récente menée aux États-Unis, on a examiné les taux de transmission correspondant aux différentes étapes du continuum des soins. Les taux diminuaient à mesure que les gens avançaient dans le continuum, et les plus hauts taux de transmission se produisaient chez les personnes qui ignoraient leur statut VIH.

Détails de l’étude

Les chercheurs ont utilisé une approche de modélisation et des données de surveillance nationales pour estimer les taux de transmission lors des différentes étapes du continuum des soins en 2016.

Le modèle incluait 23 000 personnes représentant les 1,1 million de personnes vivant avec le VIH aux États-Unis.

Les groupes suivants ont été inclus dans l’étude :

  • hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH)
  • personnes qui s’injectent des drogues
  • hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes qui s’injectent des drogues
  • hommes et femmes hétérosexuels

Résultats

Selon les estimations, le taux de transmission du VIH était de 3,5 nouvelles infections par 100 années-personnes en 2016, ce qui reflète un déclin par rapport au taux de 4,5 par 100 années-personnes en 2010. Cette baisse correspond à une augmentation de la suppression virale parmi les personnes séropositives au cours de cette période.

Selon le modèle, environ 80 % des transmissions du VIH avaient comme source des personnes séropositives non diagnostiquées ou non soignées. Elles étaient réparties, comme suit :

  • 4 % des nouvelles infections par le VIH avaient comme source des personnes ayant l’infection aiguë au VIH, mais ignorant leur statut
  • 34 % des nouvelles infections par le VIH avaient comme source des personnes ayant l’infection au VIH non aiguë, mais ignorant leur statut
  • 43 % des nouvelles infections par le VIH avaient comme source des personnes connaissant leur statut, mais non soignées

Les autres 20 % des transmissions du VIH avaient comme source des personnes recevant des soins dont la charge virale n’était pas supprimée.

Le modèle de 2016 a permis de constater que les taux de nouvelles infections par le VIH (par 100 années-personnes) ont diminué le long du continuum des soins comme suit :

  • 16,1 par 100 années-personnes parmi les personnes ayant l’infection aiguë, mais ignorant leur infection
  • 8,4 par 100 années-personnes parmi les personnes ayant l’infection non aiguë, mais ignorant leur infection
  • 6,6 par 100 années-personnes parmi les personnes au courant de leur infection au VIH, mais ne recevant pas de soins
  • 6,1 par 100 années-personnes parmi les personnes recevant des soins pour le VIH, mais n’ayant pas de suppression virale
  • 0 par 100 années-personnes parmi les personnes recevant des antirétroviraux et ayant la charge virale supprimée

Les nouvelles transmissions du VIH avaient comme source les populations suivantes dans les proportions indiquées :

  • 73 % parmi les HARSAH
  • 10 % parmi les personnes qui s’injectaient des drogues
  • 5 % parmi les HARSAH qui s’injectaient des drogues
  • 12 % parmi les hétérosexuels

Les taux de transmission les plus élevés étaient ceux des personnes âgées de 13 à 24 ans (5,1 par 100 années-personnes), mais le plus haut pourcentage de transmissions (29 %) était celui des personnes âgées de 55 ans et plus en raison de la taille de cette population.

Implications pour les fournisseurs de services

Il faut aborder le problème de la transmission du VIH lors de chaque étape du continuum des soins, en commençant par le dépistage. Il faut mettre en œuvre une variété d’approches de dépistage afin de rejoindre les personnes non diagnostiquées et d’identifier toutes les personnes atteintes du VIH peu de temps après l’infection. Une fois le diagnostic posé, il est important d’assurer rapidement l’arrimage aux soins et la rétention en soins, afin que les patients puissent atteindre et maintenir une charge virale indétectable. Les obstacles aux soins et à l’observance doivent être surmontés afin de s’assurer que les patients continuent de recevoir des soins et qu’ils maintiennent une charge virale supprimée au fil du temps. Enfin, la sensibilisation du public à l’importance de la suppression virale pourrait aider à réduire la stigmatisation et à améliorer les résultats pour la santé.

Source: doctissimo.fr

Le VIH transmis par un baiser ou une piqûre de moustique ? Une enquête menée par HEYME, alliance de 7 mutuelles, révèlent d’inquiétants résultats concernant la santé des étudiants et leur manque d’information notamment concernant les idées reçues sur la transmission du VIH / SIDA.

En 1994, l’actrice Clémentine Célarié avait fait le buzz en embrassant Patrice Janiaud, un homme séropositif sur le plateau du Sidaction afin de montrer que le SIDA ne s’attrape pas avec un simple baiser. 24 ans après, il serait peut-être bon de recommencer, car les idées reçues sur la maladie perdurent encore. Une étude menée par HEYME, alliance de 7 mutuelles révèle que 19% des étudiants pensent que le virus du SIDA/VIH peut se transmettre par une piqûre de moustique, 17% en étant simplement en contact avec une personne séropositive, 12% un simple baiser avec une personne malade, 6% en buvant dans son verre et 3% en lui serrant la main.

44% des étudiants seulement utilisent un préservatif

Des idées reçues principalement véhiculées à cause d’un manque d’informations. Pourtant cela ne semblent pas inquiéter les étudiants plus que ça, car le sondage nous apprend également que paradoxalement, seul 44% d’entre-eux ont répondu utiliser un préservatif à chaque rapport. Plus inquiétant encore, 1 étudiant sur 2 seulement se ferait dépister à chaque changement de partenaire. Pour 70% d’entre-eux, le recours au préservatif sert principalement à éviter une grossesse et se protéger des MST.

Il serait peut être bon pour les jeunes de l’Hexagone de réviser le sujet car la protection est le principal moyen d’éviter d’être contaminé. Les relations sexuelles non protégés étant le principal facteurs de risque, contrairement aux baisers, piqûres de moustiques qui ne le sont pas. Un autre facteur contaminant dangereux : l’échange de seringues ou de pailles dans le cadre d’usage de drogue, la muqueuse nasale étant facilement abîmée, elles peut saigner.

Source : ansm.sante.fr

VACCINS ANTI-HEPATITE B  : Remise à disposition/Rupture d’approvisionnement

DCI : Antigène de surface de l’hépatite B recombinant

Indications de ces vaccins anti-VHB

  •  ENGERIX B 20 microgrammes/1 ml, suspension injectable en seringue préremplie

 

  • HBVAXPRO 10 microgrammes, suspension injectable en seringue préremplie

Prévention de l’infection provoquée par le virus de l’hépatite B chez l’Adulte (à partir de 16 ans).

La vaccination contre l’hépatite virale B est recommandée pour les sujets qui présentent un risque d’exposition au virus de l’hépatite B

  • HBVAXPRO 40 microgrammes, suspension injectable

Prévention de l’infection provoquée par le virus de l’hépatite B chez les adultes dialysés ou en attente de dialyse.
Ces vaccins doivent être administrés conformément aux recommandations officielles.

Laboratoire exploitant

GlaxoSmithKline et Msd Vaccins

Observations particulières

  • ENGERIX B 20 microgrammes/1 ml, suspension injectable en seringue préremplie

Remise à disposition normale à compter du 6 mai 2019.

Lettre du laboratoire GSK en date du 24 mai 2019 à destination des professionnels de santé (24/06/2019)  (221 ko).

  • HBVAXPRO 10 microgrammes, suspension injectable en seringue préremplie

 

  • HBVAXPRO 40 microgrammes, suspension injectable

Rupture de stock sur les marchés de ville et hospitalier
Date de remise à disposition normale indéterminée

Source : catie.ca

Retrouvez la Newsletter de Catie, la source canadienne de renseignements sur le VIH et l’hépatite C. Parue en fin juin, elle offre des informations sur deux thématiques : la Prévention du VIH et la Recherche sur la guérison du VIH

 

Truvada contre Descovy pour la prévention du VIH

Truvada — nom de marque d’un comprimé contenant les médicaments anti-VIH ténofovir DF (TDF) et emtricitabine (FTC) — est très efficace pour réduire le risque de contracter le VIH. Le ténofovir DF est toutefois associé à un risque accru de lésions rénales et d’amincissement osseux. Son fabricant, Gilead Sciences, a mis au point une nouvelle formulation du médicament appelée ténofovir alafénamide (TAF). Descovy est le nom de marque d’un médicament contenant à la fois TAF et FTC. Il est approuvé au Canada dans le cadre des combinaisons de traitements contre l’infection au VIH. Lors d’une étude d’envergure ayant comparé Truvada et Descovy pour la PrEP (essai Discover), les résultats provisoires après 96 semaines ont révélé que les deux régimes avaient généralement une efficacité semblable quant à la réduction du risque d’infection par le VIH. Dans le langage technique, on parle de « non infériorité » d’un régime face à l’autre. Les deux régimes ont été bien tolérés, mais les analyses de l’innocuité ont révélé une nette différence en faveur de Descovy.

Retour sur les corécepteurs du VIH et leur rôle dans la recherche sur la guérison

Il y a environ 10 ans, le monde s’est étonné d’apprendre qu’une personne vivant avec le VIH en avait guéri. L’homme en question, Timothy Brown, (surnommé également le patient de Berlin) avait été traité pour un cancer potentiellement mortel à l’aide de deux greffes de cellules souches, de cycles de chimiothérapie et de radiothérapie intensives et d’interventions visant la suppression de son système immunitaire. Les greffes avaient comme source un donneur porteur d’une mutation génétique rare appelée delta-32. Les cellules immunitaires des personnes porteuses de cette mutation n’ont pas de récepteur CCR5, soit un des corécepteurs dont le VIH a besoin pour infecter une cellule. L’absence de ce corécepteur rend les cellules résistantes à l’infection par la majorité des souches du VIH. Cet article porte un regard sur les récepteurs et les corécepteurs dont le VIH a besoin pour infecter des cellules. Il sert ainsi de contexte à d’autres articles de ce numéro de TraitementActualités.

Le patient de Londres sera-t-il guéri du VIH?

Un homme séropositif de Londres, en Angleterre, a reçu une série de traitements pour un cancer potentiellement mortel, y compris une chimiothérapie complexe et une greffe de cellules souches provenant d’un donneur porteur de la mutation génétique rare delta-32. L’homme en question est maintenant en rémission par rapport au cancer et au VIH. Les médecins n’ont toutefois pas déclaré le patient de Londres guéri du VIH ; en théorie, il est possible que quelques cellules infectées par le VIH se trouvent encore dans les régions profondes de son corps (tels les ganglions lymphatiques ou le cerveau). Les chercheurs devront effectuer des évaluations pendant plusieurs années encore avant qu’ils se sentent assez confiants pour déclarer l’homme guéri.

Le patient souvent oublié de Düsseldorf

Des chercheurs de Düsseldorf, en Allemagne, ont rendu compte des résultats provisoires obtenus auprès d’un patient dont l’infection au VIH était entrée en rémission à la suite d’une greffe de moelle osseuse provenant d’un donneur porteur de la mutation génétique rare delta-32. Le patient de Düsseldorf ne prend plus aucun médicament anti-VIH depuis novembre 2018 et demeure sous surveillance médicale. Jusqu’à présent, aucune trace de VIH n’a été détectée et son système immunitaire est en bonne santé.

Au-delà des patients de Berlin, de Londres et de Düsseldorf

Les résultats obtenus auprès des patients de Londres et de Düsseldorf, sans oublier le cas célèbre du patient de Berlin, suscitent beaucoup d’enthousiasme. Si l’on continue de ne déceler aucune trace de VIH dans les échantillons de sang et de tissus des patients pendant plusieurs années encore, il est possible que les deux hommes soient déclarés guéris, ce qui ferait un total de trois patients guéris du VIH. De nombreuses autres tentatives de guérir des personnes séropositives à l’aide de greffes de cellules souches porteuses de la mutation rare delta-32 n’ont pas réussi. Il n’empêche que d’autres expériences sur la transplantation de cellules souches ont été menées ou se poursuivent, et leurs résultats seront disponibles au cours des cinq prochaines années.

L’unique cas du singe de Miami suscite l’espoir de réussir le transfert des gènes

Des chercheurs ont mis au point un groupe de superanticorps appelés « anticorps neutralisants à large spectre » (bNAb) qui sont très efficaces lorsqu’ils sont utilisés en combinaison contre le VIH dans les expériences in vitro. Plusieurs de ces anticorps font maintenant l’objet d’essais cliniques. Ils sont habituellement administrés par perfusion intraveineuse à intervalles réguliers. Les chercheurs mettent toutefois à l’épreuve d’autres manières d’administrer les bNAb aux humains, telles que le transfert des gènes. Cette méthode consiste à transférer des gènes aux patients afin qu’ils puissent fabriquer des bNAb eux-mêmes. Une fois les gènes installés, on espère que la personne sera capable de fabriquer des bNAb de façon continue. Des chercheurs de Miami ont mené une expérience sur le transfert de gènes sur des singes infectés par le VISH (virus de l’immunodéficience simienne-humaine), un virus hybride étroitement apparenté au VIH. Ce virus cause une maladie semblable au sida chez des singes vulnérables. L’un des singes en question (surnommé le « singe de Miami ») continue d’avoir une charge virale indétectable trois ans après le transfert de gènes de superanticorps. Ces résultats annoncent une approche potentielle en vertu de laquelle des humains pourraient subir des transferts de gènes de superanticorps susceptibles de s’attaquer au VIH. Cela servirait à protéger les personnes séronégatives et à traiter les personnes séropositives, de sorte qu’elles soient peut-être libérées de la nécessité de prendre des médicaments anti-VIH.

Source : rtbf.be

Le géant pharmaceutique Johnson & Johnson va tester, plus tard cette année, un vaccin expérimental contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), qui provoque le sida. Il n’en existe encore aucun pour le moment.

Le vaccin expérimental de J&J devrait fournir une protection contre diverses souches du VIH. La société y travaille depuis quinze ans et y a investi des centaines de millions de dollars. Les résultats du test sont attendus à partir de 2023.

Environ 1,1 million de personnes vivent avec le virus aux États-Unis et deux millions en Europe. Celui-ci attaque le système immunitaire, de sorte que quelqu’un infecté tombe rapidement malade. Si le VIH n’est pas traité, cette personne peut alors contracter le sida. Environ un million de personnes meurent de cette maladie chaque année dans le monde.

L’entreprise pharmaceutique mène également un essai clinique, en phase 2, pour une version différente du vaccin en Afrique. Le médicament a ainsi été administré à environ 2.600 femmes dans cinq pays. Les premiers résultats sont attendus en 2021, indique Johnson & Johnson.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut réduire le nombre de décès liés au VIH dans le monde à moins d’un demi-million par an et un vaccin pourrait jouer un rôle important à cet égard. Mais la mutation rapide du virus complique la protection préventive.

Plusieurs sociétés pharmaceutiques développent également des médicaments pour prévenir le sida chez les patients atteints du virus. Ces personnes doivent prendre des comprimés tous les jours, un traitement coûteux et intensif. Des recherches sont également en cours sur un traitement qui ne nécessite une injection qu’une fois par mois.

Source : jim.fr

L’US Preventive Services Task Force (USPSTF) a, dans un récent rapport, voulu synthétiser les nouvelles preuves de l’efficacité de la PrEP, les effets sur la mortalité, le rôle fondamental de l’adhésion au traitement préventif ainsi que sur la validité des méthodes pouvant permettre d’identifier les candidats potentiels à la PrEP.

La prophylaxie pré-exposition (PrEP) anti-VIH consiste en l’utilisation régulière ou non (par exemple avant ou après un rapport sexuel), de médicaments visant à diminuer le risque d’acquisition de l’infection.

C’est, en matière de santé publique, une priorité essentielle.

Une recherche des publications de langue anglaise référencées dans Ovid MEDLINE, Cochrane Library et EMBASE jusqu’en Juin 2018 a donc été effectuée, en poursuivant la surveillance jusqu’au 25 Janvier 2019. Ont été retenus les essais cliniques randomisés contre placebo de monothérapie orale par ténofovir disoproxil fumarate/emtricitabine (seul traitement approuvé par la FDA dans le cadre de la PrEP) ou par ténofovir disoproxil fumarate, alternative possible notamment pour les toxicomanes IV. Ont été aussi sélectionnées les études portant sur les moyens de prédire une infection VIH incidentelle et sur l’adhésion à la Pr-EP. N’étaient concernés que les adultes ou adolescents de plus de 18 ans, à haut risque d’acquisition du VIH. Il a été procédé à une méta-analyse avec calcul des risques relatifs (RR) selon un modèle Densimomon et à effets aléatoires Laird ainsi qu’à plusieurs analyses de sensibilité. Les principaux paramètres analysés ont été le taux d’acquisition du VIH, la mortalité, les effets secondaires, l’adhésion et la validité des tests prédictifs.
La revue systématique inclut 14 essais randomisés (n = 18 837), 8 études observationnelles (n = 3 884) et 7 portant sur la performance des outils diagnostiques (n = 32 279) ; 12, rapportés dans 33 articles, évaluaient l’efficacité d’une Pr-EP immédiate ou retardée vs placebo. Ils ont enrôlé un total de 18 244 participants, de moins de 40 ans d’âge moyen, en excluant les femmes enceintes et les sujets de moins de 18 ans. Le suivi est allé de 4 mois à 4 ans. Tous les participants étaient à haut risque d’infection, soit par contact hétérosexuel (6 essais conduits en Afrique), soit par contact homosexuel ou varié (essais principalement menés aux USA, Canada ou en Europe, soit chez des toxicomanes IV (un seul essai thaïlandais). Les posologies utilisées ont été de 300 mg pour la monothérapie par ténofovir disoproxil fumarate (5 essais) et de 300 mg associés à 200 mg d’emtricitabine (8 essais, sauf un comprenant une association de 245 mg et de 200 mg respectivement). Onze essais traitaient d’une PrEP administrée quotidiennement. Dans tous les essais, sauf un, était prévu aussi l’utilisation gratuite de préservatifs.

Réduction nette du risque d’infection

La PrEP a été associée à une réduction nette du risque d’infection VIH vs placebo ou absence de prophylaxie (11 essais, n = 18 172 participants), le RR étant calculé à 0,46 (intervalle de confiance à 95 % [IC] : 0,33- 0,66), une forte hétérogénéité statistique étant à déplorer avec un I2 à 67 %. La différence absolue de risque (ARD) s’établit à -2,0 % (IC : -2,8 à -1,2). Les résultats sont similaires quel que soit le médicament utilisé en prophylaxie mais l’efficacité était d’autant plus conséquente que l’adhésion était, elle-même, élevée (RR en cas d’adhésion ≥ 70 % à 0,27 ; IC 0,19- 0,38 pour un I2 à 0 %, 6 essais). Il en va de même pour les essais où l’adhésion avait été vérifiée de façon précise par dosages médicamenteux plasmatiques. La PrEP a été efficace quel que soit le groupe à risque considéré, l’âge ou le sexe. Toutefois, l’association PrEP vs placebo (ou pas de prophylaxie) et mortalité n’atteint pas la signification statistique (9 essais, n = 17 744 participants, RR à 0,81 ; IC entre 0,59 et 1,11 ; I2 = 0 %). Aucun essai ne traite de la qualité de vie.
Plusieurs études ont évalué divers instruments « prédictifs » dans la population homosexuelle masculine mais aucune ne concerne les facteurs prédictifs auprès de la population hétérosexuelle US.
Dix études ont porté sur l’adhésion en cas de PrEP dans le cadre des soins primaires (n= 3 177, durée de prévention allant de 6 mois à 2 ans). Dans 3 études observationnelles sur des homosexuels masculins (n = 908 ; âge moyen de 34 à 36 ans), le taux d’adhésion va de 66 à 90 %. Dans 2 autres, elle est moindre, respectivement, de 50 % à 12 semaines et entre 22 et 34 % au bout de 48 semaines. Un essai randomisé, mais sur un faible effectif (n = 179 homosexuels masculins) tend à montrer que l’adhésion était plus forte avec des prises quotidiennes (48 %) qu’avec des prises intermittentes (31 %) ou « événementielles» (17 %). De façon constante, l’efficacité de la PrEP a été d’autant plus manifeste que l’adhésion est élevée.
Il n’apparaît aucune différence significative entre PrEP et placebo quant à la survenue d’effets secondaires notables (12 essais ; n = 18 282 ; RR = 0,93 ; IC : 0,77- 1,12 ; I2 = 56 %).

Des essais et des effets…

On note toutefois que la PrEP a été associée à un risque accru d’effets délétères rénaux, en règle une élévation de la créatinémie de grade 1 ou plus (RR : 1,43 ; IC : 1,18-1,75, I2 = 0 %) et gastro-intestinaux (RR : 1,63 ; IC : 1,26- 2,11 ; I2 = 43 %)). Ces effets iatrogènes sont, le plus souvent, modestes et réversibles. Il n’est retrouvé aucune différence entre PrEP et placebo quant au risque de fractures ou d’infections sexuelles secondaires.
Aucun essai n’a enrôlé de femmes enceintes mais en cas de grossesse débutée avant l’arrêt de la PrEP il n’y a pas eu d’augmentation du risque d’avortement spontané (RR : 1,09 ; IC : 0,75- 1,50 ; I2 = 0 %). Il faut signaler à ce propos que, malgré des données limitées, la FDA a autorisé l’emploi du ténofovir fumarate/emtricitabine durant la grossesse.
Au total, dans les populations à risque accru d’infection VIH, une PrEP est associée à une diminution du risque, diminution toutefois très corrélée au degré d’adhésion à la Pr-EP. Dans les essais où celle-ci dépassait les 70 %, la réduction du risque a été, approximativement, de 75 %.
Des stratégies complémentaires de Pr-EP à la demande ou intermittente pourraient améliorer l’adhésion en gardant la même efficacité. Il est aussi à noter que la FDA a, en 2018, autorisé une PrEP par ténofovir fumarate/ emtricitabine chez les adolescents de 35 kg ou plus.
Les résultats de cette revue de l’USPSTF sont en accord avec ceux d’autres méta-analyses démontrant l’efficacité de la PrEP. Il importe toutefois d’en signaler certaines limites. Les publications avaient une forte hétérogénéité. Il a été difficile d’évaluer l’efficacité de la prévention dans des sous-groupes particuliers. Seuls, les travaux de langue anglaise avaient été retenus. Surtout, les essais concernant les populations hétérosexuelles ont été conduits en Afrique et le seul essai sur les toxicomanes IV en Asie, ce qui limite les conclusions pour les populations US et de pays à niveau de revenus élevés.

En conclusion, chez des adultes à haut risque d’infection VIH, une PrEP orale par ténofovir disoproxil fumarate ou association ténofovir/emtricitabine est associée à une diminution du risque d’infection, comparativement à un placebo ou à l’absence de prophylaxie, bien que son efficacité soit moindre en cas d’adhérence sous optimale.

 

Source : wort.lu

Au Luxembourg, le nombre de personnes nouvellement infectées par le virus d’immunodéficience humaine (VIH) a baissé pour la première fois depuis 2015. 43 cas ont été recensés en 2018 contre 60 en 2017 et 68 en 2016.

C’est peut-être un signe.

L’année dernière marquait la première étape du nouveau plan d’action national VIH 2018-2022. Et, pour la première fois depuis 2013, le nombre de nouveaux cas d’infection au VIH recensés au Luxembourg est en net recul.

Ces chiffres ressortent du rapport d’activité 2018 du Comité de surveillance du SIDA, des hépatites infectieuses et des maladies sexuellement transmissibles qui a été présenté ce jeudi après-midi au ministère de la Santé.

En 2018, 90 nouvelles personnes infectées par le VIH ont été incluses au SNMI (Service National des Maladies Infectieuses ). Depuis 2013, ce chiffre est pour la première fois en baisse par rapport à l’année précédente (101 personnes en 2017). Cette diminution provient notamment d’une diminution des nouvelles infections (43 par rapport à 60 en 2017), chez les hommes mais pas chez les femmes, et en particulier par voie hétérosexuelle (14 par rapport à 31 en 2017) et au sein des usagers de drogue (4 par rapport à 10).

Quel que soit le mode de contamination, la tranche des 26-35 ans est la plus touchée avec 18 cas. Elle est suivie par la tranche d’âge des 36-44 ans et des 45-54 ans, avec neuf cas chacune.

La PrEP,  «outil majeur de prévention»

Une augmentation des nouvelles infections par voie homo ou bisexuelle, avec 21 cas par rapport à 15 en 2017, a été constaté malgré l’implémentation de la PrEP (prophylaxie préexposition) depuis 2017. La majorité des nouvelles infections au sein de ce groupe touche les 26-35 ans (11 sur 21).

«La PrEP au VIH consiste à prendre un comprimé par jour pour éviter une infection lorsque la personne a des rapports/des comportements à haut risque d’attraper le VIH. La PrEP est devenue un outil majeur de prévention en Europe. Elle inclut également l’éducation sur les préservatifs, les vaccinations et les dépistages réguliers pour les IST (infections sexuellement transmissibles», a indiqué la présidente du Comité SIDA, Dr Carole Devaux.

Moins de toxicomanes infectés

Au Luxembourg, 118 personnes sont actuellement sous PrEP avec un âge médian de 37 ans. Cette offre s’adresse surtout aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (97%), une seule femme est sous traitement. Aucune contamination par le VIH n’a été rapportée à ce jour, grâce à un suivi régulier. Le traitement est remboursé par la CNS et dispensé par la pharmacie du Centre Hospitalier de Luxembourg.

Autre bonne nouvelle, la flambée épidémique chez les usagers de drogue par voie intraveineuse semble stoppée. Elle retrouve un niveau identique à celui de 2010 après une croissance exponentielle et un pic en 2016 (21 cas).

«La distribution de quelque 500 seringues à usage unique en 2018 a considérablement freiné le nombre de contaminations», a commenté Etienne Schneider (LSAP), le ministre de la Santé, qui est aussi revenu sur la vente des autotests.

 Se protéger soi-même et les autres

Afin de faciliter l’accès au diagnostic du VIH, le ministre de la Santé a indiqué que des autotests seront vendus prochainement dans les pharmacies, au prix de 25 euros. A l’automne, ils seront également vendus dans les supermarchés. Grâce à ces tests, toute personne pourra procéder à l’autodiagnostic d’une éventuelle infection par le VIH qui remonte à plus de trois mois. Et ce, , en toute discrétion et confidentialité chez elle, en moins d’une demi-heure.

«Le Luxembourg offrira une option complémentaire de dépistage du VIH qui contribue en même temps à supprimer certaines barrières au diagnostic. Une personne qui connaît son statut sérologique peut adapter son comportement en conséquence. Et ainsi se protéger soi-même et les autres», a rappelé Etienne Schneider.

La vente des autotests sera accompagnée d’une fiche informative à tout acheteur en français, allemand, portugais et anglais. Les coordonnées du service HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise pour des informations supplémentaires ou un accompagnement psycho-social, sont indiquées dans la notice d’utilisation du kit de l’autotest et les informations relatives aux autotests seront disponibles sur le site www.aids.lu et www.sante.lu telles que les coordonnées téléphoniques du Service national des maladies infectieuses (SNMI) joignable 24h/24h.