Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Source : afrique.le360.ma

Réunies le 2 juillet dernier à Niamey, capitale du Niger, en marge du 12ème Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) les 15 organisations la société civile (OSV) d’Afrique francophone, dont trois du Cameroun (Impact Santé Afrique, l’Institut pour la Recherche, le développement socioéconomique et la communication-IRESCO et Public Health International Consulting Centre-PHICC-, ont interpellé les leaders africains sur la nécessité d’accroître les fonds nationaux alloués à la santé.

« Si rien n’est fait maintenant dans le sens de l’augmentation considérable des investissements domestiques pour la santé, nous perdrons bientôt toute véritable opportunité de mettre fin aux épidémies, compromettant ainsi l’avoir de notre continent. La population croît très rapidement. L’augmentation des investissements doit suivre le rythme de la croissance démographique. Si nous voulons ne serait-ce que maintenir les niveaux actuels de couverture sanitaire. », affirment ainsi les membres de l’OSC, dans une déclaration conjointe, publiée en prélude au Sommet de l’UA, tenu cinq jours plus tard, soit le 7 juillet dernier dans la capitale nigérienne.

La Déclaration de Niamey

Dans ce document, qu’ils ont signé, les membres de l’OSC rappellent que l’Afrique demeure confrontée aux menaces les plus graves pour la santé publique de ses différents citoyens. Malgré les progrès enregistrés dans ce domaine.
Pour preuve, en 2019, l’Afrique représente à elle-seule, 24% de la charge mondiale de morbidité en santé. Alors que seulement 16% de la population mondiale vit sur son sol.
Par ailleurs, 70% des personnes vivant avec le VIH-Sida se trouvent sur le continent qui enregistre également le plus grand taux de décès dus au paludisme (93%) et le taux de mortalité le plus élevé des enfants de moins de 5 ans.

A cela, il faut ajouter les systèmes de santé faibles et largement sous-financés. En plus de la mobilisation des ressources intérieures trop lente pour permettre a l’Afrique de respecter ses engagements et répondre aux besoins des communautés.

Citoyens « en bonne santé »

« Il est donc impératif pour les pays africains d’augmenter considérablement leurs budgets annuels alloués à la santé dès à présent », plaident les OSC. Ils rappellent aux Etats africains les engagements pris dans le cadre de l’Agenda 2063, la Déclaration d’abus de 2001 et de 2013. Ainsi que la Déclaration d’Addis-Abeba de 2019.

Ces différents engagements ont respectivement consisté à parvenir à une Afrique qui abrite des « citoyens en bonne santé et bien nourris », à allouer 15% du budgets nationaux à la santé, à mettre fin aux épidémies de VIH-sida, de la tuberculose et du paludisme en Afrique d’ici à 2030, d’augmenter les investissements de la santé et d’accélérer la mise en place d’une couverture sanitaire universelle.

La Déclaration de Niamey exhorte, par ailleurs, chaque Etat membre de l’UA à contribuer au succès de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tubeculose. Prévue en octobre prochain à Lyon, France.

« Ceci témoignerait de la volonté de nos dirigeants à positionner les pays africains au rang d’acteurs non négligeables de la solidarité mondiale pour la santé. Une solidarité dont la survie et le bien-être de leurs populations restant en grande partie tributaires », soutiennent les signataires de cette déclaration.

 

Source : egora.fr

Un rapport de la Cour des comptes, qui vient d’être publié, alerte sur le fait que l’épidémie liée au VIH est « toujours active et mal circonscrite ». La commission des Affaires sociales du Sénat, à l’initiative de cette étude, évoque plusieurs pistes concrètes pour « une prévention décomplexée », telles qu’un accès plus large et gratuit aux outils de dépistage, et une extension de la primo-prescription de la PrEP par les médecins de ville et aux mineurs.

 

La prévention et la prise en charge du VIH

Dans la synthèse de son rapport consacré à « la prévention et la prise en charge du VIH », de la Cour des Comptes publié le 9 juillet. Il est souligné que les constats épidémiologiques ont peu changé ces dernières années et « l’épidémie est toujours active ». Ce texte demandé par la commission des Affaires sociales du Sénat, rappelle ainsi qu’en 2016, 172 700 personnes vivaient avec le virus en France, dont 141 275 étaient prises en charge. Cela fait donc encore 31 425 personnes contaminées qui sont éloignées de toute prise en charge, dont 24 000 ignorent leur statut.

Cette « épidémie cachée » serait responsable de 60% des nouvelles infections, affirment les auteurs de ce texte, dont la rapporteure au Sénat est Corinne Imbert (Charente – Maritime, rattachée Les Républicains). En conséquence, les nouvelles contaminations ne baissent pas depuis 10 ans. Estimées à 6 424 en 2017, dont près d’un tiers à un stade avancé et 15 % au stade du Sida. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentent près de 44 % des nouvelles découvertes en 2016. Les migrants originaires d’Afrique subsaharienne sont aussi particulièrement concernés. Sur le plan géographique, la région parisienne et la Guyane, sont les plus touchés suivi par la région Provence-Alpes Côte d’Azur.

Le poids sanitaire de l’infection au VIH

Le poids sanitaire de l’infection au VIH reste donc lourd. Auquel s’ajoute un poids financier, que la Cour des comptes évalue à 1,6 milliard d’euros en 2016, dont 1,5 pour l’Assurance maladie.

Dans ce contexte de stagnation, pourra-t-on atteindre les objectifs nationaux et internationaux ? La France s’est en effet positionnée de façon encore plus ambitieuse que l’Onusida. En fixant à 95% (90 pour l’Onusida), le triple objectif du taux de personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut, de personnes infectées dépistées recevant un traitement antirétroviral, et de personnes traitées ayant une charge virale indétectable. Pour la Cour des comptes, « le premier objectif n’est manifestement pas atteint (avec un taux de l’ordre de 85 %), la situation du deuxième objectif est ambiguë, et le troisième objectif semble atteint ».

PrEP : primo-prescription pour les médecins de ville

La question du dépistage et de la prévention reste donc majeure. « Pour atteindre les objectifs ambitieux qui sont fixés, la politique de prévention doit être repensée et amplifiée, en particulier auprès des jeunes », affirment les auteurs du rapport. Pour cela, il apparait donc nécessaire de diffuser plus largement les traitements préventifs et prophylaxie préexposition (PrEP). La commission des Affaires sociales propose d’étendre la primo-prescription de la PrEP aux mineurs, et d’autoriser la médecine de ville et la médecine scolaire et universitaire à la prescrire. De même, les médecins de ville et les officines pourraient délivrer les premières prises du traitement post-exposition (TPE)…

La télémédecine pourrait aussi être mise à contribution, notamment au niveau des centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic et des centres et associations habilités pour la délivrance de la PrEP et du TPE.

Rembourser les sérologies sans prescriptions médicale

Les auteurs du rapport souhaitent par ailleurs renforcer le dépistage, qui « reste encore lacunaire et ne représente que 10 % des dépenses consacrées au VIH en 2016 ». Ainsi, malgré des recommandations prônant un dépistage, en population générale, au moins une fois dans la vie, et régulier pour les populations à risques, « il n’y a eu en 2017 que 5,6 millions de sérologies réalisées, 55 770 tests rapides d’orientation diagnostique et 73 000 autotests vendus », précisent les auteurs.

Ils proposent donc d’autoriser le remboursement par l’assurance maladie des sérologies en laboratoire de ville sans prescription médicale, et de faciliter la diffusion des autotests et des Trod en officines et dans les centres, associations et service de santé scolaire et universitaire, en favorisant leur gratuité. Un dépistage opportuniste doit aussi être envisagé en population générale. Dans cette idée, la commission des Affaires sociales propose une alerte « dépistage » tous les 5 ans via le dossier médical partagé et l’espace numérique de santé pour tous, et d’expérimenter la notification anonyme et gratuite des partenaires de personnes positives à la recherche d’une infection sexuellement transmissible, sur le modèle québécois. Elle se montre aussi en faveur de l’expérimentation d’un « pass santé sexuelle » pour les jeunes de moins de 25 ans et les populations à risque ouvrant droit à un accès gratuit et permanent aux préservatifs et outils de dépistage.

Faire baisser le prix des antirétroviraux

Enfin, pour garantir une prise en charge efficace, il faut mettre en œuvre « un plan ambitieux de baisse des prix des antirétroviraux » en réévaluant l’ensemble des traitements  de cette classe, et en augmentant la part des génériques. La recherche doit aussi être encouragée.

Source : seronet.info

Le code pénal colombien criminalisait la transmission du VIH et de l’hépatite B. Tout récemment, la Cour constitutionnelle de Colombie a annulé cet article. Dans un communiqué (13 juin), l’Onusida salue cette décision.

« Une criminalisation extrêmement large de la transmission du VIH est, en effet, inefficace, discriminatoire et ne soutient pas les efforts de prévention contre les nouvelles infections au VIH », souligne l’institution onusienne.

Droits individuels et objectifs publiques

« Il est impossible d’atteindre les objectifs de santé publique si l’on prive certaines personnes de leurs droits individuels. La décision de la Cour constitutionnelle de Colombie est une étape concrète en vue de garantir que la loi soutient la riposte au VIH au lieu de l’entraver », a déclaré Gunilla Carlsson, directrice exécutive adjointe de l’Onusida. L’institution explique qu’elle « continuera de plaider en faveur d’un cadre légal protecteur et du retrait des lois, réglementations et pratiques punitives, ainsi que contre la stigmatisation et la discrimination qui empêchent une riposte contre le VIH d’être efficace. »

Dans son avis, la Cour constitutionnelle colombienne a reconnu que la loi violait les principes de l’égalité et de la non-discrimination, car elle s’appliquait uniquement aux personnes vivant avec le VIH, les stigmatisait et limitait leurs droits. Elle a déterminé que la loi créait une différence de traitement non raisonnable et que, par conséquent, cela constituait une forme de discrimination.

Des juridictions criminalisantes

La Cour a, par ailleurs, établi que de telles lois enfreignaient les droits sexuels des personnes vivant avec le VIH et étaient inefficaces pour atteindre les objectifs de santé publique.

Neuf juridictions d’Amérique centrale et du Sud ainsi que 77 pays sur les autres continents criminalisent toujours la non-divulgation, l’exposition et la transmission du VIH. L’Onusida avait déposé une intervention devant la Cour constitutionnelle de Colombie, en amont de son avis, en indiquant qu’aucune donnée ne justifiait l’application large de la loi pénale relative à la transmission du VIH dans la prévention contre la transmission du VIH.

En 2018, l’Onusida, l’International association of providers of aids care et la Société internationale du sida (IAS) avaient réuni un panel de scientifiques qui a élaboré l’Expert Consensus Statement on the Science of HIV in the Context of Criminal Law, la déclaration consensuelle d’experts-es sur la science du VIH dans le contexte du Code pénal. Ce texte enjoint aux systèmes juridiques pénaux de veiller à ce que la science documente l’application de la loi dans les affaires criminelles liées au VIH.

 

Source : vihtest.paris

Zéro nouvelle infection par le VIH à partir de 2030, c’est l’objectif que s’est fixé Paris.  Une nouvelle offre de dépistage du VIH sans frais et sans ordonnance est disponible à Paris du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020, dans tous les laboratoires d’analyses médicales. N’hésitez plus et faites le test !

Qu’est-ce que VIH Test ?

VIH Test, c’est une nouvelle offre de dépistage du VIH sans frais et sans ordonnance dans tous les laboratoires de Paris et des Alpes maritimes, sur simple demande et sans rendez-vous. Vous pouvez demander VIH Test dans tous les laboratoires d’analyses médicales de Paris, du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020.
Le test réalisé par votre biologiste est un test classique sur prise de sang parfaitement fiable.
Votre carte vitale ou un numéro de sécurité sociale [y compris pour les bénéficiaires de l’aide médicale de l’État (AME)] vous sera demandé. Le test est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Vous n’avez rien à payer ni à avancer au laboratoire.

Si vous n’avez pas de couverture maladie ou si vous voulez faire le test anonymement, précisez-le : une solution vous sera proposée.

Faites le test du VIH !

Le VIH est le virus responsable du sida. Il se transmet par le sang et les relations sexuelles. La seule façon de savoir si on est infecté·e par le VIH est de faire le test. C’est conseillé si vous ne l’avez jamais fait.

Certains événements sont de bonnes occasions de faire le test :

  • commencer ou arrêter une relation amoureuse
  • décider de ne plus utiliser de préservatif
  • revenir d’un voyage durant lequel vous avez eu des relations occasionnelles
  • avoir le projet de concevoir un enfant
  • penser que l’on a été exposé au virus
  • avoir une IST (infection sexuellement transmissible)
  • avoir des symptômes grippaux en dehors des périodes d’épidémies de grippe

Il peut être nécessaire de répéter le test régulièrement :

  • au moins une fois par an si vous avez des partenaires occasionnel·le·s
  • tous les trois mois si vous n’utilisez pas systématiquement de préservatifs avec vos partenaires occasionnel·le·s
  • tous les trois mois si vous êtes un homme et avez des rapports sexuels avec d’autres hommes

Source: corevih-sud.org

Vendredi 28 juin 2019, tous les COREVIH de France – Comités de coordination régionale de la lutte contre le VIH et les IST – ont envoyé une lettre commune au Président de la République Française.

En amont de la 6ème conférence de reconstitution trisannuelle du Fonds Mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme qui se tiendra à Lyon, le 10 octobre 2019, tous les COREVIH de France alertent le Président Emmanuel Macron.

En pièce-jointe et en ligne

« Président.e.s et Vice-Président.e.s des Comités régionaux de lutte contre le VIH et les IST (COREVIH), souhaitent que cette conférence soit l’occasion de montrer l’engagement fort de la France et plus largement des pays donateurs, dans la lutte contre le VIH, le paludisme, la tuberculose dans le monde. »

http://www.corevihest.fr/ckfinder/userfiles/files/Evenements/Fds%20Mdl%20lettre%20Pdts-VPdts%20COREVIH%20finale.pdf)

Les Présidents et Vice-Présidents des COREVIH demandent unanimement au Président de la République :

  1. D’augmenter significativement la contribution de la France au Fonds de reconstitution ;
  2. D’exercer son leadership de pays hôte pour que la conférence de reconstitution soit un succès et récole plus de 14 milliards de dollars pour prévenir, dépister et traiter le VIH, le paludisme et la tuberculose dans le monde.

Source : ViesPositives.org

Comment le VIH influence le parcours de vie des personnes concernées ? Comment la séropositivité réorganise leurs projets et modes de vie et leur identité ? Enquête à destination des personnes séropositives.

 
Aidez nous à mieux le comprendre en répondant ou en diffusant cette enquête sur l’« Expériences de vie des personnes séropositives », organisée par Les Séropotes avec le concours d’une vingtaine d’associations impliquées dans l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH et/ou dans la lutte contre le VIH/sida : www.ViesPositives.org
 
Cette étude cherche en effet à connaître les parcours et conditions de vie des personnes vivant avec le VIH, en France ou sur un territoire d’outre-mer et à comparer les manières dont la séropositivité réorganise leurs projets et modes de vie, et dans quelle mesure elle transforme leur identité.
 
Ce questionnaire est accessible aux personnes de 18+ ans parlant français, anglais, espagnol, portugais ou arabe. Il est anonyme et confidentiel conformément au Règlement Général sur la Protection des Données, et restera en ligne jusqu’au 31 octobre 2019. Nous projetons d’en présenter quelques éléments autour du 1er décembre 2019, date de la Journée Internationale de Lutte contre le Sida, et le rapport rendu public au printemps 2020.

Les Séropotes, les comités de pilotage interassociatif et scientifique vous remercient par avance de votre participation, et/ou dans la mesure du possible, d’en parler autour de vous !  
 
Roman Krakovsky, président de l’association

Détails de l’enquête

Cette étude proposée par Les Séropotes, association française LGBT+ regroupant des personnes concernées par le VIH, avec l’aide d’une vingtaine d’associations françaises, cherche à connaître les parcours et conditions de vie des personnes séropositives, habitant actuellement en France ou dans un DROM-COM (ex-DOM TOM, territoires français d’outre-mer). Cette étude cherche à comparer les manières dont le VIH réorganise des projets et modes de vie et dans quelle mesure il transforme l’identité des individus.

Ce questionnaire est ouvert aux personnes de 18 ans et plus. Il est anonyme. Pour respecter et protéger votre vie privée, les questionnaires ainsi que la base de données resteront confidentiels, et ne seront accessibles qu’aux personnes habilitées (sociologues, anthropologues, démographes) qui le demanderaient, avec l’accord majoritaire des comités de pilotage associatif et scientifique. Seuls les résultats globaux seront communiqués publiquement dans un rapport et lors d’événements de restitution. Ces données seront conservées 2 ans (jusqu’au 31 octobre 2021). Passé ce délai, aucune donnée ne restera archivée et toutes seront donc détruites.

Répondre au questionnaire demande environ trente minutes. Il porte sur des données « sensibles » dont la santé, l’orientation sexuelle et l’origine raciale ou ethnique. À l’exception des quatre premières questions (pays de naissance, identité de genre, sexe / identité de genre à la naissance, orientation sexuelle), et même si la qualité de l’étude dépend du nombre de réponses obtenues, il n’y a aucune question obligatoire. Vous pouvez aussi interrompre votre saisie à n’importe quel moment et la reprendre plus tard (jusqu’au jeudi 31 octobre 2019). Il vous suffit alors d’enregistrer le questionnaire dans vos favoris, où vous le retrouverez à votre prochaine connexion. Si vous le pouvez, nous vous conseillons d’y répondre en une fois.

Vous pouvez modifier vos réponses en cours de saisie (revenir en arrière), comme vous pouvez le faire après l’avoir terminée et envoyée. Conformément au Règlement Général sur la Protection des Données, vous avez un droit d’accès, de rectification, d’effacement, d’opposition de / à votre participation à l’étude, et ce jusqu’à ce que les données soient détruites. Ce questionnaire étant anonyme, nous retrouverons votre questionnaire grâce au croisement d’un ensemble de données.

En cas de difficulté ou simple question, vous pouvez contacter Guillaume Roucoux (sociologue) à etude@viespositives.org. Il vous répondra dans les plus brefs délais (votre e-mail pouvant révéler votre nom et / ou votre prénom, nous vous assurons que nous n’en ferons aucun usage).

Source: carenews.com

Pour la première fois, Solthis a été sélectionnée pour bénéficier d’une convention programme de l’AFD. Elle vise à renforcer la lutte contre le VIH/sida en Afrique de l’Ouest et le suivi-évaluation des actions mises en œuvre.

Pendant 3 ans, cette Convention Programme va permettre de couvrir les interventions de Solthis plus spécifiquement au Mali, au Sénégal et en Sierra Leone, mais a aussi vocation à renforcer les capacités des équipes de Solthis.

 Les ambitions liées à ce projet

Elle repose sur la conjonction de 3 financements : le financement de l’AFD qui vient s’ajouter au financement d’Unitaid pour le projet ATLAS – Autotest VIH, Libre d’Accéder à la Connaissance de son statut au Mali et au Sénégal et à la subvention de la Mairie de Paris pour la phase 2 du Projet Empower — Empowerment des usagers pour une prise en charge du VIH de qualité en Sierra Leone. 

Solthis se réjouit de cette opportunité de pouvoir associer 3 bailleurs complémentaires pour créer des synergies et un effet de levier dans la mise en œuvre de projets innovants. Pour ensuite, avoir vocation à déclencher un changement à grande échelle comme ATLAS. Le tout en poursuivant son travail de capitalisation et de renforcement de ses capacités internes sur quatre thématiques essentielles. Et ce, pour répondre de manière adaptée et pérenne aux besoins en santé des populations les plus vulnérables :

  • La promotion de la santé et l’empowerment des usager.e.s
  • L’offre de services
  • Le renforcement des relations partenariales et des organisations de la société civile
  • La stratégie de transition et le passage à l’échelle des interventions menées

 Les actions de dépistage

200.000 personnes devraient se voir proposer un autotest de dépistage du VIH/sida au Sénégal et au Mali, dans le cadre du projet ATLAS. 8000 patients de la file active en Sierra Leone bénéficieront d’une offre de soins de meilleure qualité à l’issue du projet, qui appuiera aussi les équipes soignantes des 20 centres de santé ciblés en Sierra Leone dans le cadre du projet Empower. Les membres et salariés des associations locales soutenues au Mali, au Sénégal et en Sierra Leone ainsi que les représentants des autorités sanitaires régionales et nationales de  ces pays bénéficieront également d’un accompagnement et appui technique.

On estime que plus de 230.000 personnes vivant avec le VIH bénéficieront des avancées permises par ce programme. 

Source : afro.who.int

 

Une réunion de haut niveau sur l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (eTME) et la couverture universelle du dépistage et du traitement du VIH pédiatrique en Afrique de l’Ouest et du Centre a été organisée à Dakar, du 16 au 18 Janvier 2019. Cette rencontre, organisée conjointement par l’UNICEF, l’ONUSIDA et l’OMS a connu la participation de Dr Michel Sidibé, Secrétaire Exécutif de l’ONUSIDA, de Dr Ngashi Ndongo, Directeur régional Adjoint de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et de Dr. Matshidiso MOETI, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Il a été également noté la participation des autorités gouvernementales du Sénégal, des Ministres de la santé du Cap-Vert, du Bénin et de la Gambie, ainsi que du Directeur de la Commission nationale du sida du Nigéria et du Secrétaire Permanent de la Santé du Burkina Faso.

« En marche vers l’élimination de la transmission mère enfant Naître sans VIH, un droit pour tous »

Une action de lutte

Cette réunion de haut niveau, organisée à mi-parcours d’un vaste programme qui a découlé de l’Appel à l’action de Dakar de 2015 et qui visait l’accélération de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et l’accès universel au traitement pédiatrique du VIH d’ici 2020, a été une occasion pour les décideurs clés de la lutte contre le VIH du niveau global, régional et national, de faire le bilan des progrès réalisés, partager les meilleures pratiques et les leçons apprises ; de réfléchir sur les nouveaux défis de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et du dépistage ainsi que du traitement pédiatrique.

L’occasion a été saisie par les acteurs clés de la lutte contre le VIH pour faire un plaidoyer à l’endroit des gouvernements en vue d’un soutien technique et financier pour accélérer la mise en œuvre des interventions afin d’atteindre les cibles de 2020 et celles de 2030 fixées par les objectifs de développement durable.

La transmission génétique

Dr MOETI a déclaré au cours de cette rencontre, que l’Afrique de l’Ouest et du Centre porte le plus lourd fardeau de la transmission mère-enfant du VIH, avec des taux les plus élevés au monde, soit 20 % ou plus. En effet, 25% d’enfants vivent avec le VIH et 38% des cas d’infection par le VIH sont enregistrés chez les nouveau-nés et les enfants. La Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique a affirmé que l’augmentation de la couverture du traitement antirétroviral est passée de 25% à 40% dans la région. Elle a noté que, malgré les progrès accomplis, la couverture du traitement du VIH est restée faible en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le diagnostic et le traitement des enfants séropositifs constituent ainsi, un défi majeur. Selon elle, seulement 1 enfant sur 4 a accès au traitement, ce qui est inacceptable. La couverture en ARV des femmes enceintes n’était que de 48 % en 2017.

Le Dr MOETI a enfin souligné l’importance de la couverture maladie universelle qui devrait permettre d’augmenter le nombre de personnes qui bénéficie du traitement aux antirétroviraux. Elle a lancé un appel aux pays à s’engager dans la décentralisation des services du niveau urbain et rural, et permettre aux prestataires de santé de participer au dépistage des malades et de leur proposer également le traitement. L’OMS s’est engagée à contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux en matière de VIH pour atteindre la cible 90 – 90 – 90.

Les stratégies horizon 2020

Les travaux se sont poursuivis au cours de ces trois jours autour des discussions sur les stratégies novatrices à mettre en œuvre dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à l’horizon 2020 pour l’eTME, le dépistage et le traitement pédiatrique.

Les participants issus des bureaux de pays de l’OMS de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont, en marge de la réunion de haut niveau, saisi l’opportunité pour amorcer des pistes de réflexions sur une cible non négligeable que constituent les populations clé. Il s’agissait de trouver une réponse adéquate à l’offre de service pour ces populations au niveau décentralisé, ainsi que leur intégration dans les services de routine. Les questions liées à la collecte des données pour les populations clé, la législation, la disponibilité de documents normatifs pour encadrer la prise en charge, ainsi que les voies et moyens pour combler les gaps existants en matière de dépistage ont également été discutés. L’OMS compte appuyer les pays dans le suivi des recommandations formulées lors des échanges.

Source : afriquepanorama.com

L’augmentation torrentielle des cas des personnes atteintes du VIH à Madagascar devient très préoccupante ces derniers mois. Les médecins et docteurs spécialisés dans ce domaine lancent un appel alarmant.

Autrement dit, le nombre de personnes sidéennes augmente de jour en jour, soit 15 cas confirmés en un mois.

Selon les données de bases du PNUD

Les dernières statistiques enregistrées (2018) montraient que 0,3% de la population malgache porte le virus du SIDA. Notamment, sur 300 personnes dépistées par mois, 3 à 4 personnes sont dépistées séropositives dans la ville d’Antananarivo. Par ailleurs, ces derniers mois, un centre de santé a enregistré 15 cas en un mois. Et, 60% des victimes sont particulièrement des personnes mariées.

L’infection du VIH à Madagascar

Le VIH, ou virus de l’immunodéficience humaine est un type de virus qui peut causer une maladie appelée SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). L’infection au VIH atteint le système immunitaire, c’est-à-dire les défenses naturelles du corps contre la maladie. Si elle n’est pas traitée, de graves maladies peuvent survenir. Des infections normalement anodines, comme une grippe ou une bronchite, peuvent s’aggraver, devenir très difficiles à traiter ou même entraîner le décès. De plus, le risque de cancer est aussi accru.

Pour Madagascar, plus de 35 000 personnes sont considérées comme porteuses du virus Sida et 60% d’entre eux ne savent même pas qu’ils portent le virus. Le Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) incite tout le monde à effectuer un dépistage

 

Source : vih.org

Lancée en mai 2017, l’étude ANRS Prévenir souhaite améliorer l’offre de prophylaxie pré-exposition (PrEP) en Île-de-France. En plus d’évaluer l’impact de cette stratégie de prévention sur l’épidémie du VIH /sida.

En mai 2019, deux ans après son lancement donc, l’étude ANRS Prévenir a atteint son objectif d’inclure plus de 3000 volontaires (3057 exactement), tous séronégatifs, fortement exposés face au VIH .

De premiers résultats encourageants.

Portant sur 1435 volontaires, ils avaient déjà été présentés lors de la 22e conférence internationale sur le VIH/Sida (AIDS 2018). A l’époque, aucune infection n’était à déplorer dans la cohorte. Parmi ces premiers participants, 44% prenaient la PrEP quotidiennement et 53% à la demande. Ces résultats précoces confirmaient ainsi l’efficacité sur le terrain et la bonne tolérance de la PrEP, en particulier à la demande.

De nouveaux résultats.

Ils devraient être communiqués à la fin du mois de juillet lors de la Xe conférence internationale IAS sur la science du HIV, à Mexico city. L’étude ANRS Prévenir doit permettre de valider définitivement le schéma de Prep à la demande initialement testé dans l’essai ANRS Ipergay, et qui est maintenant inclus dans la plupart des recommandations internationales pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

Promue par l’Agence nationale de recherche sur le Sida et les hépatites (ANRS), Prévenir est menée par le professeur Jean-Michel Molina (Hôpital Saint-Louis, AP-HP ), Dominique Costagliola (Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique), docteur Jade Ghosn (Hôpital Bichat, AP-HP) et Daniela Rojas Castro (Association AIDES – Coalition PLUS).