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source : jim

Les vaccins contre les papillomavirus humains ont été incriminés dans le déclenchement de maladies auto-immunes et d’autres affections. Depuis sa commercialisation en août 2018 en France, le vaccin à 9 valences [9vHPV], plus riche en adjuvant à base d’aluminium que celui à 4 valences, suscite à son tour des inquiétudes sur son innocuité. Deux études post-AMM, menées aux USA, bénéficient d’un recul de 3 ans parce que le 9vHPV y a été autorisé en 2014.

La première étude a analysé tous les évènements indésirables [EI] signalés spontanément après une vaccination par le 9vHPV au Vaccine Adverse Event Reporting System [VAERS] des USA de décembre 2014 à décembre 2017 (1).

Pendant la période d’étude, 28 millions de doses de 9vHPV ont été administrées, dont 75 % en même temps qu’un autre vaccin, et 7 244 EI ont été enregistrés dans le VAERS.

Sans préjuger de leur imputabilité, 97,4 % des EI signalés ne présentent aucun caractère de gravité (pas d’hospitalisation / pas de prolongation d’hospitalisation, pas de risque vital, pas de handicap définitif, pas de malformation ni de décès). Il s’agit de réactions au point de piqûre, de syncopes lors de l’injection ou de vertiges et de céphalées peu après elle.

Le taux brut de tous les EI est estimé à 259 par million de doses, celui des EI graves à 7 par million de doses, et celui des syncopes à 26 par million de doses. (Les taux bruts de toutes les autres affections sont < 1 par million de doses).

Pas d’augmentation du risque de maladie neurologique auto-immune, en particulier

Quelques cas d’affections pré-spécifiées ont été rapportés entre le jour de l’injection et 2 ans après l’injection : anaphylaxie (n = 9), syndrome de Guillain-Barré (8), syndrome de tachycardie posturale orthostatique (17), insuffisance ovarienne primaire (3), syndrome douloureux régional complexe (1), et encéphalomyélite aiguë disséminée (2), mais aucun n’a pu être confirmé ou rattaché au 9vHPV.

Sept décès ont aussi été rapportés après le 9vHPV : cinq étaient connus par ouï-dire et n’ont pu être confirmés et pour les deux autres rien ne prouve que le 9vHPV ait causé le décès ou y ait contribué.

Une fouille des données sans idée préconçue (data mining) n’a ramené à la surface que les syncopes et des erreurs d’administration du vaccin (par ex. une administration à un mauvais âge).

La seconde étude a recherché chaque semaine des « signaux statistiques » d’affections pré-spécifiées dans les données agrégées sur le 9vHPV, communiquées aux CDC par six organisations sanitaires des USA d’octobre 2015 à octobre 2017, dans le cadre de la coopération Vaccine Safety Datalink [VSD] (2). Elle a nécessité la constitution de groupes contrôles et l’utilisation d’une méthode séquentielle.

Pendant les 105 semaines de surveillance près de 839 000 doses de 9vHPV ont été administrées.

le vaccin HPV à 9-valences paraît aussi sûr que le vaccin à 4 valences

Aucun signal statistique n’a été identifié pour l’anaphylaxie, le syndrome de Guillain-Barré et la polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique, les convulsions, les accidents vasculaires cérébraux ou la maladie thrombo-embolique. En revanche, des signaux statistiques « inattendus » ont été détectés pour l’appendicite chez des garçons de 9 à 17 ans après une 3e dose de 9vHPV, la pancréatite chez des homme de 18 à 26 ans, et les réactions allergiques chez les filles de 9 à 17 ans et les femmes de 18 à 26 ans après une 2e dose. Tous ces signaux ont été considérés comme des faux-positifs parce que les cas ont pu être rattachés à d’autres causes que la vaccination, n’étaient pas groupés dans le temps ou n’étaient observés que dans une seule analyse.

La conclusion des deux études est que le vaccin HPV à 9-valences paraît aussi sûr que le vaccin à 4 valences. En particulier, il n’augmente pas le risque de maladies neurologiques auto-immunes. La vaccino-vigilance doit bien sûr continuer puisque le plus grand recul après autorisation n’est que de 5 ans.

Dr Jean-Marc Retbi

source: actu.fr

Mise en sommeil depuis 2014, l’association Agir contre le sida reprend vie en Polynésie. Karel Luciani succède à Maire Bopp-Dupont à la tête de l’association.

source : ANSM

VACCINS DE L’HEPATITE A ADULTES: VAQTA 50 U/1 ml ; HAVRIX 1440 U/1 ml ADULTES ; AVAXIM 160 U, suspensions injectables en seringue préremplie : vaccin de l’hépatite A (inactivé,adsorbé) – Tensions d’approvisionnement

 

DCI Virus de l’hépatite A inactivé adsorbé
 Indications

VAQTA 50 U/1 ml

VAQTA 50 U/1 mL est indiqué pour l’immunisation active contre l’infection provoquée par le virus de l’hépatite A. VAQTA 50 U/1 mL est recommandé chez les adultes sains à partir de 18 ans qui ont un risque de contracter ou de propager l’infection, ou qui, en cas d’infection, feraient une maladie menaçant le pronostic vital (par exemple : patients séropositifs vis à vis du VIH ou patients atteints d’hépatite C avec atteinte hépatique diagnostiquée).

VAQTA doit être utilisé sur la base des recommandations officielles.

Pour obtenir une réponse optimale en anticorps, la première dose doit être administrée au moins 2 semaines, de préférence 4 semaines, avant l’exposition attendue au virus de l’hépatite A.

VAQTA ne protège pas contre les hépatites dues à des agents infectieux autres que le virus de l’hépatite A.

HAVRIX 1440 U/1 ml

Ce vaccin est indiqué pour l’immunisation active contre l’infection provoquée par le virus de l’hépatite A chez les adultes de plus de 15 ans.

Le vaccin ne protège pas contre l’infection provoquée par les virus de l’hépatite B, de l’hépatite C, de l‘hépatite E ou par d’autres agents pathogènes connus du foie.

La vaccination contre l’hépatite virale A est recommandée pour les sujets qui présentent un risque d’exposition au virus de l’hépatite A.

Les personnes devant bénéficier de la vaccination sont déterminées en fonction des recommandations officielles.

AVAXIM 160 U

Ce vaccin est indiqué pour l’immunisation active contre l’infection provoquée par le virus de l’hépatite A chez l’adolescent à partir de 16 ans et chez l’adulte.

Ce vaccin doit être administré conformément aux recommandations officielles.

 Laboratoire exploitant MSD Vaccins – GSK – Sanofi Pasteur
 Observations particulières

Reprise d’une distribution normale depuis septembre 2019

En application de la loi de santé publique publiée au Journal Officiel en date du 27 janvier 2016, les dispositions précisées dans les articles L.5121-30 et L.5127-17-3 du Code la Santé Publique sont applicables dont celle portant sur l’interdiction pour les grossistes répartiteurs de vendre en dehors du territoire national ou aux distributeurs en gros à l’exportation.

L’attention est appelée sur la poursuite de cette mesure jusqu’à la remise à disposition normale des spécialités permettant un approvisionnement continu et approprié du marché national.

Lire aussi

 

 

 

 

 

 

source : seronet

L’efficacité de la bithérapie associant les ARV cabotégravir + rilpivirine (CAB/RPV) sous sa forme injectable et à libération prolongée (une injection/4 à 8 semaines) a été démontrée dans les essais Flair (personnes n’ayant jamais pris de traitements anti-VIH) et ATLAS (personnes ayant déjà pris des traitements anti-VIH).

Des résultats ont été présentés récemment concernant les femmes ayant participé à ces deux essais, soit environ 28 % des participants-es, explique un article du docteur Romain Palich pour La lettre de l’infectiologue. À l’inclusion, les participantes avaient 42 ans en moyenne, environ 40 % étaient d’origine africaine ou afro-américaine, 55 % étaient caucasiennes, et 28 % avaient un IMC > 30 kg/m2. À 48 semaines, cinq participantes sur 162 (3,1 %) avaient une charge virale dans le sang supérieure à 50 copies/mL dans le groupe prenant la bithérapie CAB + RPV, contre une participante sur 168 (0,6 %) dans le groupe prenant la trithérapie. Ceci correspondait à cinq échecs virologiques dans le groupe prenant la bithérapie CAB/RPV contre un dans le groupe avec trithérapie.

Parmi les cinq échecs virologiques sous bithérapie CAB/RPV, deux participantes avaient sélectionné des mutations de résistance qui n’existaient pas à l’inclusion dans l’essai, conférant une résistance à la rilpivirine et au cabotégravir. Ces taux d’échecs virologiques étaient similaires à ceux observés chez les hommes. Les dosages dans le sang des deux traitements montraient des concentrations similaires à celles observées chez les patientes en succès thérapeutique. Il n’y avait pas de différence en termes d’effets indésirables, et aucun effet indésirable grave lié à la bithérapie CAB/RPV n’était rapporté chez les participantes, détaille l’article du docteur Palich. Les femmes rapportaient moins de douleurs aux sites d’injection que les hommes (66 contre 82 % chez les hommes). Parmi les femmes ayant répondu aux enquêtes de satisfaction à 44 semaines, 100 % dans l’essai FLAIR et 97 % dans l’essai ATLAS, étaient satisfaites du traitement injectable et souhaitaient le poursuivre. « La bithérapie CAB/RPV semble être une très bonne alternative chez les femmes. Toutefois, les données concernant la grossesse sont presque inexistantes à ce jour, et malheureusement, les données concernant l’évolution du poids sous cabotégravir n’ont pas été présentées », conclut le docteur Palich.

source : seronet 

Fin novembre, l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a publié un communiqué sur la « reprogrammation des défenses immunitaires pour leur permettre de vaincre elles-mêmes le VIH » et certaines stratégies pour aller vers la guérison fonctionnelle du VIH.

« Pour enrayer l’épidémie de VIH d’ici à 2030, il faudra parvenir à éliminer complètement le virus de l’organisme, pour induire une guérison totale ; ou, plus réaliste, empêcher sa prolifération à partir des réservoirs, pour permettre une rémission au cours de laquelle le patient pourrait vivre le plus longtemps possible sans traitement », défend François Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (une agence autonome de l’Inserm). L’idée de reprogrammer les cellules immunitaires pour relever ce défi est née il y a une dizaine d’années quand des médecins allemands de l’hôpital universitaire de la Charité de Berlin ont rapporté le premier cas de guérison fonctionnelle du VIH : celui de l’Américain Timothy Ray Brown, plus connu sous le nom de « patient de Berlin », rappelle l’ANRS. Soigné pour un cancer du sang, une leucémie myéloïde aiguë, ce dernier a eu la chance de recevoir une greffe de moelle osseuse (tissu à l’origine des cellules immunitaires) provenant d’un donneur un peu particulier. Il portait deux copies d’une mutation génétique rare, présente chez moins de 0,5 % de la population, et qui confère… une résistance naturelle à l’infection par le VIH. À savoir : la mutation « delta 32 du gène CCR5 », notée CCR5Δ32. Comme l’explique l’ANRS, normalement, le gène CCR5 (pour « récepteur à C-C chimiokine de type 5 ») permet de fabriquer une molécule du même nom, qui autorise l’ancrage du VIH aux cellules immunitaires qu’il infecte, les lymphocytes T CD4 (ou T4). En cas de mutation CCR5-Δ32, ce « récepteur membranaire » devient non fonctionnel et empêche de facto l’infection des T4. Transmise via la moelle osseuse, cette particularité génétique a permis de rétablir les niveaux de T4 chez le patient de Berlin, qui contrôle depuis le VIH seul, sans traitement, indique l’ANRS.

Le « patient de Londres »:  un deuxième exploit qui ouvre la porte à des traitements futurs

Plus récemment, en mars 2019, l’équipe de Ravindra Gupta de l’University College de Londres a annoncé avoir renouvelé l’exploit chez un deuxième patient, surnommé cette fois, le « patient de Londres » et traité pour un cancer du système lymphatique, un cancer du système lymphatique qui se développe aux dépens de lymphocytes. Problème : la greffe de moelle osseuse provenant de porteurs de la mutation CCR5-Δ32 ne peut pas être utilisée à grande échelle. « Il s’agit d’un traitement lourd qui présente plusieurs risques potentiellement fatals (immunodéficience, rejet de la greffe…). Mais surtout, comme les personnes qui résistent naturellement au VIH sont rares, il n’y aurait tout simplement pas assez de donneurs pour tous les patients séropositifs », explique Nicolas Manel, directeur de recherche Inserm et immunologiste à l’institut Curie de Paris, dans le communiqué de l’ANRS. Pour contourner cet obstacle, certains chercheurs-ses ont donc imaginé réaliser une greffe de cellules… provenant des patients eux-mêmes ! « L’idée est de prélever des cellules immunitaires et/ou des cellules souches sanguines (à l’origine des cellules immunitaires) chez la personne à traiter, de les modifier génétiquement pour les rendre aussi résistantes au VIH que celles des contrôleurs naturels, puis de les réinjecter », explique la professeure Marina Cavazzana, cheffe d’équipe Inserm à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris, et experte de renommée internationale en thérapie génique. Depuis quelques années, la chercheuse prépare un essai clinique qui vise à évaluer l’innocuité, la faisabilité et l’efficacité d’un tel traitement chez cinq patients séropositifs touchés eux aussi par un autre type de lymphome.

Agir sur les CCR5 et les T8 pourrait être une solution

Alors que beaucoup de thérapies géniques anti-VIH testées à ce jour dans le monde misent sur une altération du gène CCR5 pour mimer la mutation CCR5-Δ32, l’équipe française mise sur non pas une, mais deux armes anti-VIH. « Nous avons imaginé introduire dans les cellules du patient une molécule génétique capable de diminuer grandement l’expression du corécepteur CCR5, et une autre qui code pour une protéine appelée C46, capable d’empêcher la fusion du VIH avec les T4. Le but : augmenter les chances de réussite du traitement, sachant que jusqu’ici l’efficacité de la stratégie qui consiste à altérer uniquement CCR5 s’est révélée modeste », détaille la professeure d’hématologie. Les premiers résultats ne devraient pas être disponibles avant trois ans minimum, prévient l’Inserm.
À l’hôpital Bicêtre de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, le professeur d’immunologie Olivier Lambotte et son équipe travaillent sur une autre approche : la « reprogrammation métabolique ». Ici, l’idée est d’« amener les cellules immunitaires à utiliser les ressources énergétiques à leur disposition, de façon aussi efficace que les cellules des contrôleurs naturels du VIH. Cela, afin qu’elles arrivent à résister aussi bien que ces dernières au virus », explique le médecin et chercheur. Cette stratégie a émergé grâce à une récente étude menée en collaboration avec une équipe de l’institut Pasteur de Paris, et publiée en juillet dernier.Lors de ces travaux, les chercheurs-ses ont décelé des caractéristiques cellulaires particulières dans les cellules immunitaires à l’origine de l’étonnante capacité des contrôleurs naturels du VIH à supprimer la multiplication du virus sans traitement : les lymphocytes T CD8 (T8). L’analyse de l’expression des gènes dans ces cellules a révélé que, pour réaliser leurs missions, elles utilisent deux sources d’énergie : le glucose et la dégradation par oxydation des acides gras dans les mitochondries (organite cellulaire qui joue un rôle crucial dans le métabolisme cellulaire en assurant la production d’énergie), ces petites usines énergétiques de nos cellules ; ce qui améliore à la fois leur potentiel de survie et leur capacité à combattre le VIH. En revanche, les cellules des non-contrôleurs ont, elles, une activité mitochondriale limitée et dépendent surtout du glucose. Forts de cette découverte, les chercheurs-ses ont alors stimulé l’activité des mitochondries dans des T8 de non-contrôleurs, via une substance sécrétée par le système immunitaire, l’interleukine 15. Et bingo ! Les T8 ont vu leur activité mitochondriale augmenter. Mis ensuite en contact avec des T4 infectés, ils ont pu détruire ces dernières… comme des T8 de contrôleurs ! « Grâce à ces travaux nous avons ouvert une nouvelle porte, passée inaperçue jusque-là », se réjouit Olivier Lambotte. Reste maintenant à tester cette approche chez l’animal puis chez l’humain. Ce qui devrait nécessiter encore au moins cinq ans, indique l’Inserm.

« De manière générale, les travaux qui visent à reprogrammer les cellules immunitaires n’en sont qu’à leurs balbutiements, commente François Dabis. Cependant, ils sont très prometteurs. » Il est donc à parier que cette recherche fera grandement parler d’elle lors des prochaines années ! », conclut le directeur de l’ANRS.

source : seronet

Depuis quatre ans, plus de 20 000 personnes ont initié un parcours de Prep en France. D’après les données de l’Assurance maladie, il y aurait 15 000 prepeurs-ses sur le territoire. Depuis l’été 2018, l’accélération est notable. Ces chiffres montrent également que la Prep demeure un outil « trusté » par les hommes gays citadins et financièrement protégés. En creux, l’enjeu est de continuer, même chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, d’aller plus loin et de rendre accessible la Prep à tous ceux, et surtout toutes celles, qui en ont besoin.

Attendus, ils l’étaient ! Il fallait (presque) être un maître de la force pour contenir l’impatience de la salle lors de la diffusion de ces données précieuses. Limitées, par leur provenance unique des bases de la Sécurité sociale quant aux remboursements des prescriptions de Truvada et de ses génériques, elles le sont ! Mais utiles, elles le sont assurément. Alors, lorsqu’elles sont arrivées, les militants-es de la lutte contre le sida étaient prêts-es à sabrer le champagne. Dans les faits, pas de surprise, mais une confirmation que le soldat Prep est une première ligne déterminante dans cette guerre contre l’épidémie. Sur le terrain, les prepeurs-ses sont des combattants-es d’une menace qui est loin d’être fantôme. Et la revue des troupes est instructive.

Depuis la RTU (recommandation temporaire d’utilisation) de janvier 2016, on savait que 10 000 personnes avaient utilisé le traitement préventif du VIH au 1er juin 2018. Depuis, on avait l’intuition que l’adhésion à la Prep était grandissante, mais une confirmation empirique manquait cruellement. Un point, un an après, était nécessaire. Surtout, il n’existait aucun moyen de connaître le nombre de personnes qui utilisait toujours l’outil au 30 juin 2019. Et ce maintien dans la Prep est essentiel pour obtenir un impact (quantifiable) de l’outil sur les nouvelles infections au VIH. Cela permet aussi d’avoir une idée du profil de ces utilisateurs-rices pour voir où sont les marges de progression. Grâce aux données SNDS (système national des données de santé) fournies par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), des réponses à ces questions apparaissent enfin. Entre mi-2018 et mi-2019, 9 591 initiations ont eu lieu, ce qui représente 47 % de l’ensemble total des personnes ayant eu au moins une prescription de Prep, soit 20 478 personnes. Pour savoir combien utilisent encore cette prophylaxie, il fallait faire le tri entre initiation (la première prise de Prep) et renouvellement. Au 1er semestre 2019, 15 501 prepeurs-ses étaient en activité d’après le SNDS. Selon l’ANSM : « La grande majorité (80 à 85 %) des utilisateurs renouvellent leur traitement d’un semestre à l’autre, suggérant un bon niveau de maintien de la Prep après son initiation ». Donc, près du double d’utilisateurs-rices depuis les débuts de l’outil, et cela en moins de deux ans, signe d’un véritable virage dans la perception sociale de la Prep… chez les hommes gays et bisexuels du moins. Car ces derniers demeurent ultra-majoritaires, avec 96 % des utilisateurs qui se déclarent comme hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. L’âge moyen est de 36 ans (36 % d’entre eux ont entre 26 et 35 ans). Ils vivent dans un environnement urbain, notamment en Île-de-France (41 %). Un chiffre qui est néanmoins en légère baisse, illustrant une tendance à la diffusion partout sur le territoire.

La Prep reste peu utilisée dans les DOM-TOM

Point problématique, les DOM/TOM, qui ne représentent qu’à peine plus de 1 % des utilisateurs-rices, alors que ces départements et territoires sont parmi ceux où l’épidémie de VIH est la plus dynamique. En termes de lieux de prescription, l’hôpital conserve sa mainmise, avec plus de 88 % des primo-prescriptions. Pour les renouvellements, on atteint 15 % en Cegidd (1) hors-hôpital ; mais, faute d’initiations possibles actuellement en cabinet de ville chez les généralistes, la Prep reste très accolée à des consultations hospitalières. L’ouverture de la primo-prescription aux médecins généralistes est donc très attendue, pour poursuivre la diffusion de la Prep auprès de celles et ceux qui en ont besoin. La Direction générale de la santé y travaille en lien avec les associations, dont AIDES et les sociétés savantes (SFLS, SPILF). Elle devrait être effective en 2020.

L’accélération (au rythme actuel) et le bon maintien apparent de l’utilisation de l’outil ne suffiront pas. Les 15 000 prepeurs-ses d’aujourd’hui paraissent bien peu face aux 40 000 (selon les études, le chiffre varie entre 32 000 et 50 000) hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes estimés à haut risque de contamination. Quant aux autres groupes identifiés, le chemin demeure immense, pour les femmes, les plus jeunes, les personnes précaires (seulement 7 % des prepeurs ont la CMU-C) et les personnes vivant dans les milieux ruraux. D’ailleurs, le chantier contre les délais d’attente (parfois deux mois), tout comme les « déserts de Prep » seront les premiers obstacles à franchir en 2020.

(1) : centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH et les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles.

source : seronet

Récemment, l’Onusida a publié ses dernières statistiques sur l’état de l’épidémie de VIH dans le monde. On y comprend les grandes tendances d’aujourd’hui. On y note les progressions passées ou récentes et les points de tension actuels qui montrent que nous n’en avons pas encore fini avec cette épidémie. Données encourageantes, chiffres dramatiques… Seronet fait le point.

PVVIH dans le monde

En 2018, 37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH ; dont 36,2 millions d’adultes et 1,7 million d’enfants, de moins de 15 ans. Point important : 79 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut VIH. Environ 8,1 millions de personnes ne savaient pas qu’ils vivaient avec le VIH, indique l’Onusida. En 2018, 1,7 million de personnes sont « devenues nouvellement infectées par le VIH ». Cette même année, 770 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida. Depuis le début de l’épidémie, on compte 74,9 millions de personnes infectées par le VIH (en 2018). Au total, sur cette même période : 32 millions de personnes sont décédées de suite de maladies liées au sida.

Accès aux ARV

À la fin de juin 2019, 24,5 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral, rappelons que 37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2018 et qu’elles doivent avoir un traitement anti-VIH pour un bénéfice individuel (rester en meilleure santé plus longtemps et même en vie) et un bénéfice collectif (ne plus transmettre). En 2018, 23,3 millions de personnes vivant avec le VIH avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de 7,7 millions en 2010. En 2018, 62 % de toutes les personnes vivant avec le VIH avaient accès au traitement. Si on détaille : 62 % des adultes de 15 ans et plus vivant avec le VIH ont eu accès au traitement, tout comme 54 % des enfants jusqu’à 14 ans. Concernant les femmes, les données indiquent que 68 % des femmes adultes de 15 ans et plus ont eu accès au traitement, cependant seulement 55 % des hommes adultes de 15 ans et plus y avaient accès. Bon chiffre concernant le risque de transmission de la mère à l’enfant : 82 % des femmes enceintes vivant avec le VIH avaient accès à des médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH à leur bébé en 2018.

Nouvelles infections

Les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 40 % depuis le pic de 1997. En 2018, 1,7 millions de personnes étaient nouvellement infectées par le VIH, contre 2,9 millions en 1997. Depuis 2010, les nouvelles infections à VIH ont diminué d’environ 16 %, passant de 2,1 millions en 2018. Depuis 2010, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont diminué de 41 % : passant de 280 000 en 2010 à 160 000 en 2018.

Les décès liés au sida

Malgré les progrès, l’augmentation du nombre de personnes bénéficiant d’un traitement anti-VIH, des décès se produisent encore, mais ont réduit. Les décès liés au sida ont été réduits de plus de 56 % depuis le pic de 2004. En 2018, 770 000 de personnes sont décédées de maladies liées au sida dans le monde, contre 1,7 million en 2004 et 1,2 million en 2010. Bonne nouvelle : les décès liés au sida ont été réduits de 33 % depuis 2010.

Objectif 90–90–90

En 2018, 79 % vivant avec le VIH connaissaient leur statut. Parmi les personnes qui connaissaient leur statut, 78 % avaient accès au traitement. Des personnes qui avaient accès au traitement 86 % ont vu leur charge virale supprimer.

Données concernant les femmes

Chaque semaine, environ 6 000 jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH. En Afrique subsaharienne, quatre nouvelles infections sur cinq parmi les adolescents-es âgés-es de 15 à 19 ans sont des filles. Les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont deux fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes, même tranche d’âge. Plus d’un tiers (35 %) des femmes dans le monde ont subi des violences physiques ou sexuelles à un moment de leur vie. Dans certaines régions, les femmes victimes de violence sont une fois et demie plus susceptibles d’être infectées par le VIH.

Groupes et populations clés

Les populations clés et leurs partenaires sexuels-les représentent 54 % des nouvelles infections à VIH dans le monde. Plus de 95 % des nouvelles infections à VIH se sont produites en Europe de l’Est, en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Si on détaille encore : 88 % des nouvelles infections se sont produites en Europe de l’Est et centrale et en Amérique ; 78 % des infections en Asie et Pacifique ; 65 % des infections en Amérique Latine ; 64 % des infections en Afrique de l’Est et Afrique Centrale ; 25 % des infections en Afrique de l’Est et du Sud. Le risque de contracter le VIH est 22 fois plus élevé chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ; 22 fois plus élevé chez les personnes qui s’injectent des drogues ; 21 fois plus élevé pour les professionnels-les du sexe et 12 fois plus élevé pour les personnes trans.

Coinfection VIH et tuberculose

La tuberculose reste la principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH dans le monde : cela représente environ un décès sur trois. En 2017, 10 millions de personnes ont contracté la tuberculose, dont 9 % vivaient avec le VIH. Les personnes vivant avec le VIH sans symptômes de tuberculose ont besoin d’un traitement préventif contre la tuberculose. Ce traitement peut avoir pour effet la diminution du risque de développer la tuberculose et la réduction des taux de mortalité par tuberculose/VIH d’environ 40 %, note l’Onusida. Il est estimé que 49 % des personnes vivant avec le VIH et la tuberculose ignorent qu’elles sont co-infectées et par conséquent ne reçoivent pas de soins nécessaires.

Les financements mondiaux

À la fin de 2018, 19 milliards de dollars étaient disponibles pour la lutte contre le sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Environ 56 % du total des ressources consacrées au VIH dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire en 2018 provenaient de sources nationales. L’Onusida estime que 26,2 milliards de dollars seront nécessaires pour la riposte au sida en 2020.

source : HAS

La stratégie de vaccination contre les papillomavirus humains cible aujourd’hui les jeunes femmes et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Or, 10 ans après les premières recommandations, la couverture vaccinale reste très insuffisante au regard des objectifs fixés par le Plan Cancer. Sachant que les hommes sont également infectés par ces virus et les transmettent, la HAS soumet à consultation publique jusqu’au 27 novembre un projet de recommandation en faveur d’une vaccination élargie à tous les garçons de 11 à 14 ans.

La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est aujourd’hui recommandée chez les jeunes filles et jeunes hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) pour prévenir l’apparition de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et des cancers anaux. Associée au dépistage du cancer du col de l’utérus, elle constitue la meilleure stratégie de lutte contre ce cancer qui provoque toujours en France près de 1000 décès par an. Mais les HPV sont également impliqués dans la survenue de cancers qui ne touchent pas uniquement les femmes ou les HSH comme les cancers de la sphère ORL. Ainsi, près de 25 % des cancers provoqués par les HPV surviennent chez les hommes.

Si à ce jour il est recommandé de vacciner les jeunes filles et les HSH, qui continuent d’être les plus affectés par les maladies liées aux papillomavirus, une vaccination élargie à tous les hommes, quelle que soit leur orientation sexuelle, bénéficierait non seulement à leur santé, en les protégeant directement, mais améliorerait aussi la protection des jeunes filles non vaccinées.

La HAS souhaite ainsi recommander une vaccination des garçons de 11 à 14 ans avec un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans. Cette recommandation provisoire est soumise à la consultation publique sur le site de la HAS jusqu’au 27 novembre prochain. L’objectif de cette dernière étape d’élaboration est de recueillir l’avis de tous les acteurs concernés par la politique vaccinale tels que les associations de patients et d’usagers du système de santé, les collèges nationaux professionnels, les sociétés savantes, les institutions publiques, les industriels, etc. Toutes les contributions seront ensuite analysées et discutées par les membres de la commission technique des vaccinations (CTV) qui en tiendront compte pour établir la version finale de la recommandation.

De nombreux arguments scientifiques et éthiques motivent la recommandation de la HAS

Gardasil 9 a démontré sa sécurité et son profil de tolérance est identique chez les garçons et chez les filles. Le vaccin a aussi démontré son efficacité dans la prévention des condylomes génitaux et des lésions précancéreuses et cancéreuses liées aux HPV. Les pays qui ont obtenu une couverture vaccinale élevée, constatent aujourd’hui les bénéfices de la vaccination tant chez les filles vaccinées que chez les garçons indirectement protégés.

Pourtant, en France, plus de dix ans après les premières recommandations, le constat est aujourd’hui préoccupant : seules 24% des jeunes filles se sont faites vacciner selon un schéma complet à 16 ans, ce qui est bien en dessous de l’objectif de 60% fixé à l’horizon 2019 dans le cadre du Plan Cancer. L’un des freins à la vaccination contre les HPV est la difficulté pour les professionnels de santé à faire accepter ce vaccin : d’abord réticents à aborder la question de la sexualité avec des adolescents qui n’ont parfois pas commencé leur vie sexuelle, ils sont aussi confrontés à la méfiance des patients et de leurs familles envers la sécurité des vaccins. Rendre la proposition vaccinale sans considération de genre pourra les aider à aborder la question.

Par ailleurs, il s’agit aussi pour la HAS de considérer plusieurs enjeux éthiques. Premièrement, la vaccination contre les HPV ciblant les filles et les HSH pose des questions d’égalité d’accès à la vaccination vis-à-vis des autres hommes. Ces derniers peuvent être infectés par les HPV, il apparait donc juste de leur proposer le vaccin. Et parce que la santé des femmes concerne également les hommes, l’élargissement de la vaccination contre les HPV aux jeunes garçons responsabiliserait l’ensemble des adolescents à la santé sexuelle face au problème de santé publique que représentent les maladies induites par les HPV. De plus, la stratégie de vaccination actuelle peut engendrer un non-respect de la vie privée et une stigmatisation liée à l’orientation sexuelle. A l’instar de la quinzaine de pays européens qui ont déjà mis en place une vaccination universelle contre les HPV pour les deux sexes, la HAS considère que la vaccination de tous les adolescents favoriserait la vaccination avant le début de leur activité sexuelle et sans distinction des préférences sexuelles.

Au regard de la couverture vaccinale constatée en France, la HAS estime cependant que l’élargissement de la vaccination par Gardasil 9 aux garçons est une condition nécessaire mais pas suffisante pour atteindre l’objectif de protection de la population, estimant que la couverture vaccinale des garçons resterait au mieux similaire à celle des filles sans autre mesure. Cette extension n’aura de sens que si les pouvoirs publics mettent en œuvre une politique vaccinale plus engagée visant à une proposition vaccinale systématique de la part des professionnels de santé et à restaurer de la confiance vis-à-vis de cette vaccination auprès du public et des professionnels de santé, tout en poursuivant les efforts sur le dépistage du cancer du col de l’utérus.

source : france culture

Où en est la recherche sur des vaccins contre le VIH ? Quelles sont les stratégies mises en place dans le développement de vaccin ? Comment le virus infecte-t-il les cellules humaines ? Quelles sont les limitations au développement de thérapies vis à vis du cycle de vie de ce virus ?

Alors que se tenait hier la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le VIH met encore et toujours la recherche à rude épreuve. Malgré la mise au point de traitements qui permettent aux personnes séropositives d’avoir une espérance de vie accrue et de ne plus être contaminantes ou encore le recours à des méthodes préventives de plus en plus efficaces, rien ne permet aujourd’hui de guérir du virus de l’immunodéficience humaine. Si des tests de vaccins commencent à prouver une certaine efficacité sur des souches bien précises du VIH, le combat s’annonce encore âpre contre le virus qui oppose des obstacles de taille à son éradication. La recherche doit donc s’aventurer sur des terrains complexes. Des anticorps neutralisants à la thérapie génique, de nouvelles pistes sont aujourd’hui ouvertes par les chercheurs pour mettre à mal le virus et proposer aux 38 millions de personnes atteintes par le VIH la rémission tant attendue.

VIH : la bataille de l’immunité, c’est le sujet fondamental que nous explorerons tout au long de cette heure bienvenue dans la Méthode scientifique.

Et pour comprendre en quoi consistent cette aventure scientifique en cours qu’est la lutte contre le VIH, nous avons le plaisir de recevoir Olivier Schwartz, directeur scientifique de l’Institut Pasteur et directeur au sein de cet institut de l’Unité : Virus et immunité et Jean-Daniel Lelièvre, médecin et responsable de la recherche clinique au sein du Vaccine Research Institute.

Le reportage du jour

Quels mécanismes métaboliques sont à l’oeuvre dans les cellules réservoirs du #VIH et quels sont les mécanismes cellulaires à l’oeuvre chez les patients contrôleurs du VIH ? Rencontre avec Asier Saez-Cirion, chercheur à l’Institut Pasteur, directeur du groupe « Réservoirs et contrôle viral ». Par Antoine Beauchamp :

Repères

  • A l’échelle mondiale, près de 37 millions de personnes sont contaminées par le VIH. En France, l’année passée, 6.200 nouvelles contaminations ont été comptabilisées. Cela concerne aussi bien les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes que les hommes et femmes contaminés par rapports hétérosexuels, ces derniers représentant plus de la moitié des transmissions. Grâce aux traitements antiviraux, qui permettent de contrôler l’infection, l’espérance de vie des séropositifs rejoint celui des séronégatifs. La combinaison des différents traitements, antiviraux ou préventifs, ne permettent pas encore d’enrayer l’épidémie. Pour cela, des équipes de recherche travaillent sur le développement de vaccins et d’immunothérapie.

 

source : topinfo 24

Pour améliorer la disponibilité et la qualité des soins pour les patients vivant avec le VIH et la tuberculose en province du Nord-Kivu, l’organisation Médecin Sans Frontières, (MSF), estime que le système d’approvisionnement doit devenir plus flexible afin de permettre aux patients de recevoir les traitements dès que possible.

Elle estime pour ce faire que les organismes de coordination provinciaux devraient s’atteler de toute urgence sur les conditions inacceptables des patients et les autorités sanitaires à prendre des mesures concrètes pour améliorer l’accès des patients aux soins de santé.

Dans un point de presse tenu à Goma ce mercredi 18 décembre, cette organisation médicale humanitaire a fait savoir qu’il est urgent d’améliorer la qualité, l’efficacité et la mise en œuvre de la chaine d’approvisionnement afin de garantir que les produits exacts et la quantité de médicaments nécessaires soient fournis en temps voulu aux patients dans le besoin.

Médecin Sans Frontières recommande que des mesures pertinentes soient prises par tous les acteurs concernés pour remédier aux faiblesses de la chaîne d’approvisionnement pour garantir l’accès des patients aux services décentralisés, conviviaux et gratuits de prise en charge du VIH et de la tuberculose afin de renforcer les soins et le traitement en République démocratique du Congo.