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source : Nicematin

Une question? Besoin d’un dépistage? D’un traitement post exposition au VIH? Le Corevih Paca-Est a lancé, ce samedi matin, « un dispositif d’écoute et d’informations locales pour permettre à chacun-e de maintenir un lien, de gérer sa santé sexuelle et ses outils de prévention pendant l’épidémie de Covid 19 ».

La coordination régionale de la lutte contre l’infection due au VIH a envoyé un communiqué de presse indiquant que ce dispositif « d’information locale, d’écoute et de soutien » se déploie autour d’un ligne téléphonique et d’une page Facebook.

Si vous êtes Prepeurs, c’est à dire une personne séronégative prenant un traitement médicamenteux qui empêche l’infection par le virus du SIDA, ou si vous vivez avec une personne séropositive, vous pouvez appeler le 04.69.96.67.99.

Cette ligne sera joignable sept jours sur sept, de 10 heures à 18 heures.

« Au bout du fil, un-e intervenant-e formé-e répondra aux questions liées aux traitements, à leur disponibilité locale, aux lieux ressources, et sera à l’écoute pour discuter et aider les personnes à assumer la gestion psychologique de l’isolement », ajoute le Corevih.

POUR LES AUTRES, UN FLUX D’INFORMATION

Pour toute autre question pour faire un dépistage du VIH, trouver un traitement post exposition ou un auto-test à Nice et dans les Alpes-Maritimes, obtenir des informations sur le centre de dépistage le plus proche ou obtenir un soutien psychologique, une page Facebook est à votre disposition.

Vous trouverez sur “Objectif sida zéro : Nice et les Alpes Maritimes s’engagent” un flux « d’informations vérifiées, pratiques et aussi complètes que possibles » sur les solutions locales mises en place pour prendre soin de sa santé sexuelle.

Ces informations seront ensuite repartagées par les associations impliquées dans le projet Objectif sida Zéro.

source : univadis 

  • La bithérapie cabotégravir (CAB) – rilpivirine (RPV) à longue durée d’action administrée en intramusculaire (IM) toutes les 8 semaines permet d’atteindre une charge virale indétectable, selon les données de l’étude ATLAS-2M présentées à la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI – 2020) menée par vidéoconférence la semaine dernière.

Pourquoi est-ce important ?

  • La mise à disposition d’un traitement à action prolongée offre des perspectives intéressantes pour améliorer l’adhésion au traitement des personnes VIH, mais les données relatives aux échecs virologiques et à la survenue de résistance nécessitent des investigations.

Cette étude d’extension de l’essai clinique de phase 3b ATLAS-2M a été menée en ouvert durant 48 semaines aux cours desquelles un traitement par CAB 600 mg et RPV 900 mg toutes les 8 semaines a été comparé à celui d’un traitement toutes les 4 semaines (mêmes posologies) chez des adultes VIH infectés par le VIH déjà traités.Résultats clés

  • Au total, l’étude a rassemblé 1.045 participants (391 de l’étude initiale sous régime toutes les 4 semaines, et 654 toutes les 8 semaines, dont 73% d’hommes, 29% de sujets non caucasiens).
  • À 48 semaines, 94,3% et 93,0% des participants respectivement randomisés dans les groupes 8 semaines et 4 semaines ont présenté une suppression virologique été viralement supprimés, un résultat confirmant statistiquement la non-infériorité du régime 8 semaines (différence ajustée 0,8% [0,6 à 2,2]).
  • Un échec virologique était rapporté chez respectivement chez 6 et 2 patients des groupes 8 semaines et 4 semaines. Les 6 patients ayant présenté un échec virologique avaient des marqueurs de résistance à la RPV, et 5 à une résistance à l’inhibiteur de l’intégrase. Dans le groupe 8 semaines, 1 participant présentait une mutation associée à l’intégrase contre aucune dans le groupe 4 semaines.
  • L’étude a été financée par ViiV Healthcare.
  • Des analyses prenant en compte les facteurs de confusion (sexe, indice de masse corporelle notamment) sont nécessaires, et l’analyse des mutations de résistance initiales est manquante.

Le principe des injections à action prolongée est «clairement une option alternative très intéressante » pour les personnes qui sont bien contrôlés avec leur traitement actuel, a déclaré Laura Waters, présidente de la British HIV Association dans une interview accordée à Medscape. « Mais, il est trop tôt, à la fois en termes d’analyse des données et en termes de durée de suivi des participants pour transposer ces résultats en pratique clinique« , a-t-elle ajouté.

Overton ET, et al. Cabotegravir+rilpivirine every 2 months is noninferior to monthly: ATLAS-2M study. Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI) 2020: Abstract OA-34. Presented March 9, 2020.

 

source : univadis 

  • Un traitement de 6 semaines par sofosbuvir-velpatasvir semble être inférieur à une durée de 12 semaines dans le traitement d’une co-infection aiguë par le virus de l’hépatite C (VHC), selon des travaux présentés la semaine dernière dans le cadre de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI – 2020).

Pourquoi est-ce important?

  • Il s’agit du premier essai clinique randomisé visant à déterminer si une durée plus courte du traitement par antiviraux d’action directe (AAD) était efficace contre le VHC, afin de réduire la durée de traitement et de suivi ainsi que les coûts associés à la prise en charge.

Il s’agissait d’une étude de non-infériorité de phase 4, randomisée, menée en ouvert, et ayant comparé 6 semaines (court) et 12 semaines (standard) de traitement par sofosbuvir-velpatasvir parmi dans le traitement de l’infection aiguë par le VHC chez les sujets adultes co-infectés ou non par le VIH.Résultats clés

  • La cohorte était constituée de 185 patients (98% hommes, 72% VIH+, âge médian 43 ans,
  • 65% de VHC génotype 1, charge virale médiane de base = 5,6 log10 UI/mL et 38% de réinfections).
  • A l’issue du traitement, le taux de rechute était de 9,7% (n=93) contre 2% (n=99) dans les groupes de traitement court ou standard, respectivement. La charge virale de base médiane était de 6,4 log10 UI/mL.
  • L’adhésion avait été > 95% chez tous les patients sauf 1 dans le groupe traité 12 semaines.
  • Dans le groupe traitement court, 18,3% (n=17) étaient en échec thérapeutique (dont 2 décès, 3 réinfections, 3 perdus de vue, 9 rechutes) dans les 12 semaines suivant la fin du traitement. Ces valeurs étaient respectivement de 8% (n=8) échecs thérapeutiques (2 réinfections, 2 perdus de vue, 2 rechutes et aucun décès) dans le groupe traitement standard.
  • Après avoir exclu les patients pour lesquels la nature de l’échec virologique n’était pas connue, l’ARN viral était indétectable dans 98% et 89% des cas dans les groupes 12 semaines et 6 semaines respectivement.
  • L’étude a été interrompue en raison de son inefficacité. Elle avait été financée par le National Institutes of Health.

Selon le premier auteur de ce travail, le docteur Gail Matthews, professeur à l’Université Kirby de Sydney (Australie),  » 6 semaines de sofosbuvir-velpatasvir apparaissent finalement moins efficaces qu’un traitement de 12 semaines », ajoutant qu’il n’y avait pas eu d’arrêt du traitement et que tous les patients en rechute avaient été traités avec succès par un traitement adapté.

  • Références

Matthews G et al. Inferiority of short duration sofosbuvir-velpatasvir for recent HCV (REACT study). Conference on Retroviruses & Opportunistic Infections (CROI – 2020), Abstract 121.

source : gouvernement.fr

En application de l’état d’urgence sanitaire, les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d’être munis d’une attestation pour :

  • Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail ou déplacements professionnels ne pouvant être différés.
  • Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité[1] dans des établissements dont les activités demeurent autorisées.
  • Consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés  ; soin des patients atteints d’une affection de longue durée.
  • Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants.
  • Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie.
  • Convocation judiciaire ou administrative.
  • Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative

[1] Y compris les acquisitions à titre gratuit (distribution de denrées alimentaires…) et les déplacements liés à la perception de prestations sociales et au retrait d’espèce

Les deux documents nécessaires pour circuler sont disponibles :

  • l’attestation individuelle, à télécharger au format PDF (73 ko), au format DOC (16 ko), au format TXT (1 ko) ou à reproduire sur papier libre. Elle doit être remplie pour chaque déplacement non professionnel ;
  • l’attestation de l’employeur, au format PDF (227 ko), au format DOC (18 ko) ou au format TXT (2 ko). Elle est valable pendant toute la durée des mesures de confinement et n’a donc pas à être renouvelée tous les jours.

Les infractions à ces règles seront sanctionnées d’une amende de 135 euros avec une possible majoration à 375 euros et 1 500 euros en cas de récidive. En cas de doute sur ces restrictions de déplacement, vous pouvez consulter les questions / réponses en cliquant ici.

Attention à vos données personnelles, n’utilisez pas de support numérique pour vos attestations. Seuls le document officiel  du ministère de l’Intérieur ou une attestation sur l’honneur sur papier libre peuvent être utilisés comme justificatifs

 

source : femina 

Bien que les femmes aient plus de risques de contracter le VIH que les hommes, la recherche les a longtemps négligées. Il est temps de lever le voile sur la séropositivité au féminin.

On a pu penser, un temps, que l’anatomie des femmes les rendait moins sensibles au virus. C’est tout le contraire. D’ailleurs, elles représentent un tiers des nouvelles contaminations par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) chaque année en France. Et les plus âgées ne sont pas plus à l’abri que les jeunes : 44 % des femmes vivant avec le VIH ont plus de 50 ans. Faute de prévention effcace. « La meilleure façon de se protéger aujourd’hui reste le préservatif, quel que soit l’âge », rappelle Marina Karmochkine, médecin immunologiste à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris. « Ce sont parfois des mères ou des grands-mères qui ont été mariées des années et se retrouvent contaminées à l’heure de refaire leur vie », alerte Catherine Kapusta-Palmer, coordinatrice du programme femmes et VIH/sida du Planning familial. Au-delà de la honte, ces femmes éprouvent un immense sentiment de culpabilité et redoutent d’être discriminées ou rejetées. Confrontées à la solitude, avec un risque de dépression plus fréquent que chez les hommes, elles vivent souvent dans le secret. « Elles se sentent souillées et ont davantage de diffcultés à annoncer leur maladie à leur entourage que les hommes. Dans l’imaginaire collectif, le virus reste toujours attaché à la mort et au tabou de la sexualité », analyse Marina Karmochkine.

Une anatomie plus sensible à la contamination

Sur un plan physiologique, les femmes ont plus de risques d’être infectées par un homme que l’inverse. En effet, « les muqueuses vaginales, très vascularisées, sont plus sensibles à la contamination. A cela s’ajoute une concentration du virus plus élevée dans le sperme que dans les sécrétions vaginales. A noter aussi que, chez les femmes ménopausées, une diminution de la lubrification et l’amincissement de la paroi du vagin peuvent favoriser des déchirures et augmentent le risque », note l’immunologiste. Mais la vulnérabilité féminine face au VIH s’explique aussi par des diffcultés relationnelles au sein du couple. La prévention est souvent un sujet tabou. Ainsi, les femmes ne sont pas toujours en mesure d’exiger que leur partenaire utilise un préservatif, surtout s’il refuse. Le préservatif féminin, lui, « reste cher, mal connu, pas disponible dans toutes les pharmacies. Nombre d’entre elles sont réticentes à l’utiliser, de peur de heurter leur compagnon », note Catherine Kapusta-Palmer. Par ailleurs, le VIH frappe souvent les femmes qui cumulent les diffcultés. Statistiquement, on les retrouve davantage dans des situations sociales, économiques et affectives fragiles. Deux tiers des malades infectées par le VIH en France sont des migrantes originaires d’Afrique subsaharienne. Parmi elles, près de la moitié a été contaminée dans les deux ans après leur arrivée en France. De soi-disant protecteurs abusent de leur fragilité sociale en exigeant un rapport sexuel en contrepartie d’un toit ou d’une aide financière.

Grâce aux trithérapies, elles ne sont plus contagieuses

Sans traitement, le virus s’attaque au système immunitaire avec apparition de maladies opportunistes graves. Mais, depuis l’avènement des trithérapies en 1996, si le VIH n’est pas éradiqué, il peut être contrôlé. Les nouveaux traitements améliorent considérablement la santé et la vie des patients qui restent cependant infectés à vie. D’ailleurs, dans la plupart des pays occidentaux, la majorité des personnes vivant avec le VIH ne développeront jamais le sida, le stade le plus avancé de l’infection, à condition d’être dépistées à temps. De maladie mortelle, l’infection par le VIH est devenue une maladie chronique. Dorénavant, une femme dépistée à temps, qui prend bien ses médicaments, voit sa charge virale devenir indétectable dans le sang. Et lorsque cette charge virale reste imperceptible plus de six mois, un couple stable peut alors avoir des rapports sexuels sans préservatif et sans contaminer le partenaire.

Devenir maman, c’est possible

Dans ce contexte, la conception d’un enfant de façon traditionnelle peut être envisagée, la trithérapie empêchant la transmission du virus de la mère à l’enfant. Si apprendre sa séropositivité reste diffcile à « digérer », cela n’empêche plus d’avoir des enfants. « Au tout début de l’épidémie, quand une femme séropositive était enceinte, on lui proposait un avortement ! » rappelle le Dr Karmochkine. Jasmine, 26 ans, contaminée in utero, a grandi avec le virus. Avoir un bébé sans lui transmettre la maladie, relevait pour elle de l’impensable ! Et pourtant, accompagnée par une équipe médicale spécialisée, elle a mis au monde des enfants en parfaite santé. Les accouchements se font même aujourd’hui par voie basse, et non plus nécessairement par césarienne. Des précautions s’imposent néanmoins : l’allaitement n’est pas recommandé pour éviter tout risque de transmission. Et afin de s’assurer que l’enfant n’a développé aucune toxicité après l’exposition in utero à la trithérapie, il est suivi par un pédiatre spécialisé jusqu’à l’âge de 2 ans. « Quand j’ai su que je pouvais fonder une famille, ça m’a donné des ailes », témoigne Jasmine. Mille cinq cents mamans contaminées par le VIH donnent ainsi la vie chaque année en France. Seule une trentaine d’enfants naissent séropositifs, souvent en raison d’un dépistage trop tardif de la mère.

Évaluation des traitements : la parité s’est fait attendre

Au début de l’épidémie, dans les années 80 et 90, la majorité des traitements étaient testés sur des hommes. Les femmes étaient sous-représentées dans les essais cliniques. « Calquées sur la physiologie masculine, les premières trithérapies modifiaient la répartition des graisses (lipodystrophie) : le ventre grossissait, la taille disparaissait, les jambes maigrissaient. La thérapie entraînait des problèmes gynécologiques et cardiaques précoces », apprend-on par le programme femmes et VIH/sida du Planning familial. Heureusement, les choses commencent à évoluer ! En matière de réponse aux traitements, les spécificités féminines sont davantage prises en compte. Avec les derniers médicaments mis sur le marché, les différences de tolérance selon les sexes ont tendance à s’estomper.

Entretien avec Florence Thune, directrice générale de sidaction

Comment avez-vous découvert votre séropositivité ?
C’était après ma rupture avec mon conjoint. J’avais décidé de faire le test, car j’avais des doutes sur sa fidélité. Et, surtout, on n’avait pas toujours utilisé le préservatif. Nous n’avions pas non plus effectué un test de dépistage comme nous aurions dû le faire. J’avais 30 ans à l’époque, nous étions en 1997. C’étaient les débuts de la trithérapie, mais j’avais peu d’informations sur les nouveaux traitements. Je n’y connaissais rien. Le monde s’est écroulé… J’ai cru que j’allais mourir.

Quelles ont été les répercussions sur votre vie de femme ?
Elles ont été énormes. L’idée de pouvoir contaminer quelqu’un m’était insupportable. J’avais une peur terrible de transmettre le VIH. Je n’osais pas annoncer mon statut sérologique à un homme. Et, pendant dix ans, j’ai été incapable d’avoir une vie sexuelle. Aujourd’hui, je suis en couple depuis douze ans, mais il m’a fallu des années pour dénouer mes blocages.

Quels messages souhaiteriez-vous transmettre ?
De l’espoir, d’abord. Aujourd’hui encore, l’annonce de la séropositivité est vécue comme un drame absolu. Je veux dire à ces femmes que leur vie peut non seulement continuer grâce aux traitements quotidiens, qu’elles peuvent tomber amoureuses, avoir une sexualité et des enfants. A l’heure actuelle, on peut être en couple sans transmettre le VIH à son partenaire, c’est extraordinaire ! Mais il ne faut pas baisser la vigilance. Le préservatif reste le seul moyen de se protéger. Je pense aux seniors qui ont tendance à l’oublier. Certes, on peut vivre avec le VIH, mais rester séronégatif, c’est quand même mieux ! Enfin, j’invite celles qui le peuvent à témoigner pour briser les tabous. Le regard porté sur les personnes séropositives doit changer. Trop nombreuses sont celles qui vivent dans l’isolement.

Obtenir de l’aide : n’hésitez pas à contacter l’association Les petits bonheurs (lespetitsbonheurs.org) pour tout soutien d’ordre médical, social ou psychologique.

source : ansm

Dans le contexte du COVID-19, l’ANSM rappelle aux patients et aux professionnels de santé qu’en cas de douleur et/ou fièvre, l’utilisation du paracétamol est à privilégier en respectant les règles de bon usage. L’ANSM alerte sur la nécessité de ne pas prescrire, ni délivrer, ni stocker inutilement les médicaments à base de paracétamol.

Afin de garantir leur disponibilité, à partir du 18 mars 2020, les pharmaciens pourront délivrer sans ordonnance 1 seule boite de paracétamol (500 mg ou 1g) par patient ne présentant aucun symptôme, ou 2 boites (500 mg ou 1g) en cas de symptômes (douleurs et/ou fièvre).  La vente sur Internet des médicaments à base de paracétamol, d’ibuprofène et d’aspirine est suspendue.

Rappel des règles de bon usage des médicaments contre la fièvre

En cas de douleur et/ou fièvre, notamment dans un contexte d’infection, l’ANSM appelle les patients et les professionnels de santé à privilégier l’utilisation du paracétamol. En effet, les anti-inflammatoires (dont l’ibuprofène) peuvent masquer une infection et potentiellement avoir un effet aggravant dans certaines situations. Si vous êtes actuellement traité par anti-inflammatoires ou par corticoïdes, n’arrêtez pas votre traitement et rapprochez-vous de votre médecin si nécessaire.

Utilisé à bon escient, le paracétamol est un médicament sûr et efficace. Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas : la mauvaise utilisation du paracétamol est la 1ère  cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France. Le terme surdosage s’entend par l’utilisation d’un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté.

Source : Quotidien du pharmacien

Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, un arrêté publié ce jour (15 mars 2020) au « Journal officiel » autorise les pharmaciens à renouveler les traitements des patients chroniques après expiration de l’ordonnance. Cette décision fait suite à une demande des syndicats de la profession.

Lutte contre la propagation du Covid-19 oblige, les patients chroniques ne devront plus passer par la case « médecin » quand leur ordonnance sera expirée. Comme le précise l’article 6 de l’arrêté du 14 mars publié aujourd’hui au « Journal officiel », cette autorisation est accordée à titre exceptionnel, lorsque la durée de validité d’une ordonnance renouvelable est expirée et afin d’éviter toute interruption de traitement préjudiciable à la santé du patient.

Les pharmaciens seront tenus de dispenser dans le cadre de la posologie initialement prévue, le nombre de boîtes par ligne d’ordonnance pour assurer la poursuite du traitement jusqu’au 31 mai 2020. Les médicaments stupéfiants ou assimilés sont exclus.

Les médicaments dispensés en application des dispositions du présent article sont pris en charge par les organismes d’assurance-maladie, dans les conditions du droit commun, sous réserve que ces médicaments soient inscrits sur la liste des spécialités remboursables.

Dès le début de l’épidémie du Covid-19, les syndicats de pharmaciens avaient interpellé les services de l’État en proposant cette option afin de désengorger les cabinets médicaux et d’éviter une contamination à ces patients âgés et/ou vulnérables.

Source : Infirmiers.com

Droit de réponse suite à la publication de l’article « J’ai fait un AES et c’est une véritable angoisse pour moi le VIH! » ! paru en septembre dernier sur infirmiers.com Julien, infirmier, militant associatif, et Philippe, personne vivant avec le VIH, nous livrent leurs points de vue respectifs souhaitant de concert « mettre un terme à la sérophobie » qui sévit « par pure ignorance ».

Pour Julien : « si nous restons dans la peur, les patients aussi y resteront et c’est peut- être le plus grave »

Il y a quelques temps, j’ai eu la triste surprise de lire cet article qui partait de l’interrogation d’une étudiante victime d’un AES avec une personne séropositive au VIH. J’ai découvert alors un article qui mélangeait information factuelle sur la prise en charge d’un accident d’exposition au sang, propos de forum (plus proches de la spéculation que d’une affirmation fondée sur des faits scientifiques), et jugement de valeur (emploi par une professionnelle de santé du mot cochonnerie).

Je suis infirmier, je suis militant associatif sur les questions de prévention en santé sexuelle. J’ai été membre du COREVIH Arc-Alpin et je travaille sur plusieurs projets concernant le VIH. Quand je lis ce genre de propos, je m’interroge non pas sur la peur des soignants, car avoir peur est légitime (surtout quand on ne connaît pas l’objet de la peur en question), mais sur la capacité que nous avons à nous former sur une question aussi capitale que celle du VIH, surtout en 2020. Quand je lis les commentaires présents dans l’article, j’ai non seulement l’impression d’être dans une salle de pause à la fin des années 1980 dans un service d’infectiologie, mais j’appréhende notre capacité à prendre en charge correctement des personnes vivant avec le VIH tant les représentations sur ce sujet sont fortes. Qu’on laisse une personne du forum s’exprimer dans l’article pour parler du VIH est une bonne chose, mais qu’elle commence sa phrase par « j’avais vu dans des docs santé » ne suffit pas à étayer un propos et n’est pas digne des enjeux de la profession.

Que les choses soient claires : je ne remets en aucun cas en question la procédure d’AES qui est et doit rester systématique. C’est une mesure de protection des soignants et, quelle que soit la nature de l’accident ou le statut sérologique probable, supposé ou réel du patient, elle doit rester la règle. Je parlerai ici de ce qui ne devrait plus être une méconnaissance ou une zone d’ombre pour les soignants concernant le VIH.

Par ce droit de réponse je ne prétends pas rétablir une vérité générale et inaliénable mais partager des faits fondés sur des preuves scientifiques, et la réalité de ce qu’est être une personne vivant avec le VIH aujourd’hui en France.

La première information, et la plus importante de toute à mon sens, est qu’une personne séropositive au VIH sous traitement ne peut pas transmettre le virus. Pour être précis, le VIH ne peut pas être transmis tant que la charge virale reste au-dessous de 200 copies/ml de sang (c’est-à-dire jusqu’à un seuil quatre fois supérieur à celui utilisé en France pour définir une charge virale dite indétectable). En dessous de 200 copies/ml de sang, le VIH est intransmissible, même en cas d’AES.

On peut citer en exemple l’essai Partner2, une étude composée d’une cohorte de 783 couples séro-différents (ce qui signifie qu’une des personnes était séropositive au VIH, l’autre séronégative) publié en mai 2019 dans The Lancet. Cette étude montre que sur 75 000 rapports sexuels non protégés, il n’ y a eu aucune contamination entre les personnes vivant avec le VIH sous traitement et leur partenaire. La personne qui vit avec le VIH protège donc les autres personnes grâce à son traitement, c’est ce que l’on appelle le TASP en santé publique, c’est à dire le Treatment As Prevention.

En France, 97% des personnes qui bénéficient d’un traitement antirétroviral sont dans ce cas de figure : elle ne peuvent plus transmettre le virus. Les 3% qui restent, ce sont les personnes qui viennent de découvrir leur séropositivité et qui commencent le traitement (chaque année dans notre pays ce sont entre 6000 et 6500 personnes qui découvrent leur séropositivité). Une fois le traitement mis en place, ce n’est qu’une question de semaines avant que leur charge virale ne soit assez basse pour leur permettre de ne plus transmettre le virus. Les traitements sont de plus en plus efficaces, de plus en plus souples à mettre en place et de moins en moins contraignants.  Aujourd’hui les échecs thérapeutiques sont rares, et les innovations nombreuses : allègement des traitements sans effets secondaires quotidiens, nouveau schéma de prise qui permettent de prendre les comprimés seulement 4 jours sur 7 et dans un futur proche, très proche, il sera proposé de prendre son traitement par injection retard, se libérant ainsi d’une prise quotidienne.

Vivre avec le VIH aujourd’hui en France, c’est vivre une vie comme n’importe qui, comme vous, comme moi. L’un des enjeux majeurs est la discrimination et la stigmatisation envers ces personnes du simple fait de leur statut sérologique. On appelle ça la sérophobie. Ces personnes le vivent au sein de leurs rencontres affectives, amicales, professionnelles, administratives, mais aussi dans le milieu de la santé, où elles se retrouvent parfois confrontées à des soignant(e) qui ne les prennent pas en soin de la même manière que d’autres patients.

Il est inadmissible de laisser des soignants sans connaissances claires et précises sur le VIH, car ce manque d’information entretiendra la stigmatisation des personnes concernées. Si nous restons dans la peur, les patient(e)s aussi y resteront et c’est peut être le plus grave. Plus la peur restera dans les esprits, plus l’appréhension au dépistage sera forte. Il faut définitivement dire stop, en tant que professionnel, aux informations imprécises ou fausses, aux discours moralisateurs qui risquent à tout moment d’être diffusés dans les écoles, les collèges, les lycées lors de séquences de prévention dont beaucoup d’infirmier(e)s et d’étudiant(e)s s’occupent. Il est urgent de désamorcer les idées reçues et de regarder vers l’avenir. La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons nous réjouir, en tant que soignant et personne concernée du fait que, collectivement, nous sommes en capacité de réussir à construire un monde sans SIDA.

Si vivre avec le VIH est aujourd’hui un défi en passe d’être relevé, si un monde sans SIDA se profile d’ici quelques décennies, il reste que le vivre ensemble avec le VIH reste un défi de taille, et le soigner ensemble avec le VIH encore plus.

Pour Philippe, « la plupart du temps, la sérophobie s’exprime par pure ignorance »

De mon point de vue de personne vivant avec le VIH (depuis 11 ans), la peur du VIH exprimée par des soignants est incompréhensible et choquante. Parce qu’elle traduit en réalité une peur déraisonnée des personnes séropositives. Par définition, de celles qui sont diagnostiquées : ces patients pour lesquels on met (encore !) une pastille rouge ou un gros « + » sur le dossier…

C’est bien de cette peur dont parlent les commentaires dans cet article publié sur Infirmiers.com. Pas de celle du VIH.

Si un soignant a peur du VIH, il peut donc être pleinement rassuré face à un patient séropositif sous traitement : le TasP (Treatment as Prevention) est bien la protection la plus efficace, à ce jour, pour éviter toute transmission du VIH. S’il est tout de même angoissé, il peut tout simplement demander à son patient de le renseigner sur sa charge virale. La personne séropositive sera heureuse de lui répondre et de le rassurer. L’intransmissibilité du VIH est une réalité dont toutes les personnes qui vivent avec le VIH peuvent être fières : les séropositifs protègent les séronégatifs avec leur traitement. C’est bien grâce au TasP (et donc aux personnes séropositives diagnostiquées) que l’on peut raisonnablement envisager la fin de la pandémie dans quelques années. Un sujet dont on peut parler avec le sourire, détendu, apaisé.

Si un soignant a peur du VIH c’est, au contraire, avec tous les autres patients a priori séronégatifs qu’il devrait être attentif. On estime en effet qu’il y a encore en France environ 20 000 personnes séropositives sans le savoir, faute de dépistage. Précisément celles pour lesquelles il n’y a aucune pastille rouge sur le dossier. Par définition, ces personnes non diagnostiquées ne sont pas sous traitement. Elles peuvent donc transmettre le VIH, d’autant que leur charge virale peut être très élevée. Curieusement, je n’ai jamais entendu aucun soignant tenir ce raisonnement. C’est pourtant son seul risque réel de contracter le VIH aujourd’hui.

Dans les commentaires lus sur cet article, ce n’est pas la peur du VIH qui s’exprime, mais bien la peur des personnes séropositives diagnostiquées, celles-là même qui les protègent. Une peur totalement déraisonnée, sans aucun fondement scientifique et médical. En réalité, c’est une phobie. Elle porte un nom : la sérophobie, c’est-à-dire la peur, le rejet, la stigmatisation des personnes séropositives, sans aucune justification. La plupart du temps, la sérophobie s’exprime par pure ignorance.

Les personnes séropositives sont habituées à ces discriminations. Elles les vivent quotidiennement. Mais quand la sérophobie vient des soignants, elle n’est pas acceptable : les professionnels de santé ont la possibilité, et le devoir (professionnel), de se former, à tout le moins de s’informer. S’il y a bien un endroit où la sérophobie n’a pas sa place, c’est dans le milieu médical et soignant. Un patient séropositif devrait s’y sentir protégé et bien traité, dans tous les sens du terme. Il ne devrait pas craindre d’y être agressé par des mots, des gestes, des comportements, qui ne peuvent s’expliquer que par une phobie. Quand on est soignant, on est bien placé pour savoir que le VIH est un virus comme les autres. Dans le cas d’un AES, ce n’est certainement pas celui qu’un soignant a le plus de risque de contracter.

Peut-être qu’il est temps que chacun se questionne sur ses représentations du VIH, de la vie avec le VIH, et des personnes vivant avec le VIH. S’informer sur leurs réalités d’aujourd’hui est certainement le meilleur moyen de combattre cette peur mal identifiée. Quand on fait l’effort d’actualiser ses connaissances sur le VIH, on ne peut plus en avoir peur. Et tout le monde respire mieux.

Je peux témoigner de la réalité de la vie avec le VIH. Être séropositif, en France en 2020, c’est vivre comme tout le monde, en bonne santé, et avec la même espérance de vie que les personnes séronégatives, et en les protégeant de toute transmission du VIH. Grâce à un traitement très efficace, sans effet secondaire et très peu contraignant : un seul petit comprimé par jour. C’est pouvoir avoir des enfants (et des petits-enfants) sans aucun risque de leur transmettre le VIH. En Nouvelle-Zélande, un homme séropositif peut désormais donner son sperme. C’est peut-être un jour sauver une vie, par un don de rein, par exemple, comme cela se pratique déjà dans certains pays, comme aux Etats-Unis. C’est certainement aimer et être aimé, être heureux et rendre heureux, et refuser de se cacher, de baisser la tête, ou d’avoir honte. On ne l’a pas bien cherché. On n’a évidemment rien fait de mal ! Et on ne va pas passer le restant de notre vie à être réduit à un virus totalement contrôlé. Et il est grand temps que tout le monde s’en réjouisse et en témoigne.

Julien Martinez, infirmier, militant associatif@Martinez_J_blog : therapeutiqueactive.wordpress.com

Philippe, personne vivant avec le VIH@Philippe_Hemeblog : https://vihvant.home.blog

Source : Seronet.info

Une plateforme Sida info service en Guyane

Selon l’Observatoire régional de la santé (ORS) de Guyane, le taux de VIH est de 74 cas pour 100 000 habitants-es en Guyane, contre 5 pour 100 000 dans l’Hexagone. Il est aussi de 34 cas pour 100 000 habitants-es en Guadeloupe, et de 21 en Martinique. La Guyane compte aussi le plus fort taux de découvertes de séropositivité : 896 cas pour un million d’habitants-es en 2018. Ces données confirment que la Guyane est le département français le plus touché par le VIH. C’est ce département qui va accueillir, dès le second semestre 2020, une plateforme Sida Info service. Celle-ci permettra d’élargir les horaires d’écoute pour l’ensemble des Outre-mer, sept jours sur sept, de 8 heures à 23 heures (heure de Guyane). C’est ce qu’ont annoncé (25 janvier) Sida Info Service et la ministre des Outre-mer Annick Girardin. La mise en place de cette plateforme en Guyane, vise à améliorer la prévention du VIH dans les territoires ultramarins particulièrement touchés par la maladie.

Cette plateforme Sida info service va voir le jour au second semestre 2020.

« À l’heure où l’État renforce les politiques publiques de prévention contre le VIH, la création de cette plateforme est indispensable », a déclaré Annick Girardin, lors de la signature d’une convention à Paris, soulignant que « les taux de séropositivité en outre-mer sont alarmants : la Guyane est encore le département où le taux est le plus élevé de France, il continue de grimper en Guadeloupe ». La ministre avait promis, le 1er décembre dernier, lors de la journée internationale de lutte contre le VIH, de signer cette convention, d’un montant de 150 000 euros sur trois ans, « pour adapter les outils de Sida Info Service aux réalités ultramarines ». Comme le rappelle un récent Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France, le VIH reste l’une des principales causes de mortalité prématurée en Guyane. La part des infections diagnostiquées à un stade très avancé reste stable, malgré les efforts de dépistage. Autres problématiques constatées sur ce territoire : un nombre « significatif » de perdus-es de vue.

Source : Actions-Traitements.org

Nous recrutons trois stagiaires dans trois domaines d’activité différents !

ACTIONS TRAITEMENTS est une association de loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose des outils d’information (brochures, dépliants, affiches, site Internet), une permanence téléphonique, des ateliers d’information mensuels, un colloque annuel, un programme d’Education Thérapeutique (ETP) et est présente sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Youtube).

Les détails administratifs, valables pour les trois stages proposés, sont précisés en bas de page après les trois annonces.

1. Stagiaire assistant.e communication et événementiel

Le/la stagiaire participe à la mise en place de différents projets dans le domaine de l’édition, du numérique, de la communication et de l’événementiel. Il ou elle fait partie intégrante de l’équipe et travaille en lien avec les deux chargé.e.s de mission.

Les missions principales sont les suivantes :

  • Déploiement de la stratégie de communication, essentiellement digitale, avec le responsable du projet : gestion des contenus et mise à jour des actualités sur notre site internet et nos réseaux sociaux.
  • Evénementiel : soutien de le ou la responsable du projet pour l’organisation et la logistique des ateliers mensuels, la participation aux congrès et salons professionnels.
  • Participation à la réalisation des outils de communication interne : newsletter et campagnes d’information  emailing.
  • Refonte éditoriale du site internet de l’association : mise en ligne des nouveaux contenus, relecture et vérification, optimisation du référencement.
  • Appui à la diffusion de nos outils : gestion des commandes, gestion de la base de données, suivi statistique et optimisation de la diffusion

Il ou elle participe activement à la vie de l’association, comme les réunions d’équipe hebdomadaires ou les événements externes. 

Profil :

  • De formation supérieure en Licence ou Master : communication, sciences humaines, journalisme, E.S.S. ou tout autre domaine connexe.
  • Intérêt pour les enjeux liés à la santé (lutte contre le VIH/sida) et l’accompagnement des personnes.
  • Utilisation avancée des réseaux sociaux
  • Connaissance des outils informatiques : Suite office (Word, PowerPoint, Excel) ; CMS (WordPress) est un plus.
  • Bonnes capacités rédactionnelles et esprit de synthèse.
  • Vous êtes rigoureux.se, organisé.e, débrouillard.e et avez de bonnes capacités d’adaptation, notamment dans une très petite structure.

 

2. Stagiaire assistant.e prospection, diffusion et base de données

Objectifs et missions : En relation avec l’équipe salariée, le/la stagiaire participe à la mise en œuvre des projets de l’association, en particulier sur le volet diffusion et gestion de base de données.

Missions principales :

Extension de l’annuaire géolocalisé des professionnels de santé séro-friendly :

  • Rechercher des Bases De Données existantes de professionnels de santé « VIH friendly » : prospection numérique et téléphonique
  • Consulter des partenaires associatifs et institutionnels pour enrichir la base
  • Croiser toutes ces données avec notre base et la mettre à jour
  • Prioriser par spécialités et dans certaines régions en particulier.

Base de Données Actions Traitements :

  • Nettoyer, harmoniser et mettre à jour les coordonnées des contacts
  • Créer un modèle qui facilite le suivi de la promotion de nos ateliers

Diffusion et promotion des programmes d’accompagnement de l’association :

  • Rechercher, identifier et cartographier les associations de lutte contre le VIH en Île-de-France, quelles que soient leurs activités : information, soutien, accompagnement, prévention.
  • Participer à la réalisation d’un document de présentation de nos programmes d’accompagnement.
  • Diffuser le document réalisé à l’ensemble des partenaires franciliens : associations, centres de santé, services hospitaliers, institutions.

Par ailleurs, le/la stagiaire participe activement à la vie de l’association : réunions d’équipe, tâches administratives, logistiques, etc.

Profil : formations & expériences : Bac +2 minimum, licence ou master en communication, école de commerce, dans l’E.S.S. ou tout domaine connexe.

Ayant un intérêt pour les enjeux liés à la santé (dans la lutte contre le VIH/sida) et à l’accompagnement des personnes concernées et/ou une expérience associative.

Vous êtes rigoureux-se, organisé-e, débrouillard-e, avec de bonnes capacités d’adaptation notamment dans une très petite structure. Très bonne expression écrite et orale.

Compétences : maîtrise des outils informatiques : Suite office (Excel, Word et power point), la connaissance de Filemaker Pro ou tout autre logiciel de bases de données fortement est appréciée

3. Stagiaire assistant.e gestion d’association (administration et mécénat)

Mission : En relation avec le coordinateur, le/la stagiaire participe à l’organisation de la vie associative et à sa bonne gestion.

  1. – Participe aux opérations administratives et de gestion au quotidien
  2. – Prend en charge la mise à jour des tableaux de reporting
  3. – Participe à la constitution de dossiers de subventions
  4. – Organise les réunions d’instance (CA et AG) et en rédige les comptes-rendus (CA, AG, réunions d’équipe hebdomadaires)
  5. – Réalise des présentations à destination des partenaires
  6. – Réalise des recherches documentaires

Profil : Formations & expériences : Formation supérieure en Licence, Master (1 ou 2) de management des associations ou autre domaine connexe. Maîtrise des outils informatiques : Suite office (Excel, Word et power point)

Qualités : Rigoureux(se), organisé(e), polyvalent(e), dynamique. Goût pour les chiffres, bon niveau rédactionnel. Expérience associative et/ou intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida appréciés.

INFORMATIONS ADMINISTRATIVES concernant les trois propositions de stage

Contrat  : Convention de stage obligatoire

Durée : stages de 3 à 4 mois, à temps plein de préférence, à compter du mois d’avril / mai selon l’évolution du contexte actuel.

Rémunération : Indemnités de 577,50 €/mois net + tickets restaurant 8,90 € (pris en charge à 50 %), transports (pris en charge à 50 % sur justificatif)

Disponibilité : Avril ou mai 2020 (selon l’évolution du contexte actuel)

Lieu : Siège de l’association Actions Traitements, 23 rue Duris, Paris 20ème.

Documents à envoyer : CV et lettre de motivation, par mail uniquement, à l’attention de Cédric DANIEL  cdaniel@actions-traitements.org