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Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le ministère de la Santé pour représenter les usagers du système de santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, des programmes d’accompagnement (ligne d’écoute, ETP) et différents outils d’information (brochures, dépliants, site Internet).

Mission du stage

En relation avec la coordinatrice, le/la stagiaire participe à l’organisation de la vie associative et à sa bonne gestion.

1. Participe aux opérations administratives et de gestion au quotidien

2. Prend en charge la mise à jour des tableaux de reporting

3. Participe à la constitution de dossiers de subventions

4. Organise les réunions d’instance (CA et AG) et en rédige les comptes-rendus (CA, AG, réunions d’équipe hebdomadaires)

5. Réalise des présentations à destination des partenaires

6. Réalise des recherches documentaires

Profil recherché

Formations & expériences : Formation supérieure en Licence, Master (1 ou 2) de management des associations ou autre domaine connexe.

Maîtrise des outils informatiques : Suite office (Excel, Word et power point)

Qualités : Rigoureux(se), organisé(e), polyvalent(e), dynamique. Goût pour les chiffres, bon niveau rédactionnel. Expérience associative et/ou intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida appréciés.

Durée du stage : Convention de stage de 3 mois – Début de stage : début octobre (à négocier)

Rémunération : Indemnités légales de stage + tickets restaurant 8,90 € (pris en charge à 60 %), transports (pris en charge à 50 %), 2j de congés par mois.

Candidature : Envoyer CV + Lettre de Motivation par mail uniquement à Julia Charbonnier : jcharbonnier@actions-traitements.org

Source : TRT-5 CHV

Communiqué de presse – 11 septembre 2020

La constitution de stocks de sécurité, destinés à prévenir les pénuries de médicaments, demande de longue de date des associations de patients, a fait l’objet d’un article dans la Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2020 votée en décembre 2019. Près d’1 an plus tard le décret obligeant les industriels à constituer ces stocks de sécurité n’est toujours pas publié.

Le TRT-5 CHV, Collectif qui rassemble 14 acteurs associatifs de la lutte contre le VIH, les hépatites virales, les IST et les pathologies associées, a été, dès 2010, pionnier dans la lutte contre les pénuries de médicaments. Depuis, cette situation s’est largement aggravée, allant jusqu’à doubler entre 2012 et 20161, touchant de nombreuses classes de médicaments et déstabilisant notre système de soin. L’indisponibilité d’un médicament peut avoir un impact délétère sur la santé des patients (perte de chance, effets indésirables…) et devenir un véritable problème de santé publique2.

Inefficacité dans la lutte contre les pénuries de médicaments

Malgré de multiples échanges avec les autorités sur le contenu de ce décret, nous constatons que les dispositions retenues après arbitrage gouvernemental sont inapplicables et inefficaces dans la lutte contre les pénuries de médicaments. La possibilité de constitution de stocks de sécurité de 4 mois initialement prévue par la loi pour les Médicaments à Intérêt Thérapeutique Majeur (MITM) est réduite à une obligation de 2 mois, avec possibilité de révision à la hausse pour certains médicaments qui feraient partie d’une liste évolutive. Ces dispositions sont inacceptables :

– 2 mois sont INSUFFISANTS quand on sait que les ruptures durent en moyenne plus de 3 mois pour les médicaments et 6 mois pour les vaccins3.

– Pour inscrire un médicament dans la liste d’exception, les patients et leurs associations devront en prouver le caractère essentiel et les risques de rupture. Il est intolérable de faire porter aux patients la charge de rassembler les preuves qui permettront la sécurisation de l’accès de leur traitement. Combien seront en capacité de retracer l’historique des ruptures ? à même de prouver les tensions d’approvisionnement, signes avant-coureurs de ruptures ?

Mépris de l’intérêt général ?

Comment expliquer que ce qui pouvait être considéré comme du bon sens avant la crise COVID soit remis en cause aujourd’hui ? Alors que se multiplient les annonces de dotation et mesures en faveur de l’industrie, parmi lesquelles les annonces présidentielles du 28 août dernier, comment interpréter un tel revirement au mépris de l’intérêt général si ce n’est comme une nouvelle concession à l’industrie pharmaceutique ?

Dans le contexte actuel, où les questions de santé et de sécurité sanitaire sont au cœur des préoccupations de tous, ce choix envoie un signal d’alerte pour la santé des usagers. Nous exigeons qu’une obligation de constitution de stocks de sécurité équivalent à 4 mois de couverture des besoins pour les MITM soit introduite dans le décret.

Contact presse : Coordination TRT-5 CHV -07 77 07 51 01 / 06 46 10 09 51

1 https://www.acadpharm.org/dos_public/2018_06_20_AnP_RAPPORT_INDISPONIBILITE_MED_VF1.pdf
2 Les anti-infectieux, dont les vaccins, figurent parmi les classes les plus touchées par les ruptures. De même pour les traitements en oncologie, antibiothérapie et anesthésie-réanimation, http://www.senat.fr/rap/r17-737/r17-7371.pdf
3 https://www.senat.fr/rap/r17-737/r17-737-syn.pdf

Source : Université Lyon 2

QUEL EST LE BUT DE CETTE RECHERCHE ? L’enquête ACOVIH est une recherche qui vise à appréhender le vécu des personnes vivant avec le VIH dans le contexte de la crise du Covid-19. Elle se déroule dans le cadre d’un partenariat entre une équipe de recherche en psychologie sociale (Laboratoire GRePS) de l’Université Lumière Lyon 2, l’Association AIDES et la Coalition Internationale PLUS.

A QUI S’ADRESSE LA RECHERCHE ?

Aux personnes :

  • vivant avec le VIH,
  • âgées de 18 ans et plus,
  • résidentes en France (Métropole & Outre-mer).

 

COMMENT VA SE DÉROULER CETTE RECHERCHE?

Les données récoltées ne permettront pas de vous identifier et feront l’objet d’un traitement global. Répondre à ce questionnaire vous prendra environ 15 minutes.

Attention, si vous cliquez sur « sortir et effacer le questionnaire » (bouton en haut à droite), toutes les données précédemment saisies seront définitivement effacées.

Il est important que vous répondiez à toutes les questions. Certaines vous paraîtront peut-être redondantes ou difficiles. Sachez qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses et qu’elles demeureront totalement confidentielles.

En cliquant sur SUIVANT, vous confirmez que les conditions de votre participation à cette recherche sont claires pour vous et que vous acceptez volontairement de participer à cette enquête.

Votre avis nous est précieux !

 

COMMENT ACCÉDER AUX RÉSULTATS DE LA RECHERCHE ?

Les résultats globaux de cette recherche seront mis à disposition sur les sites internet des structures partenaires de l’enquête.

 

MENTIONS LÉGALES

L’étude est réalisée sous la direction scientifique de la Pr. Marie Préau (GRePS), Dr David Michels (AIDES) et Dr Daniela Rojas Castro (Coalition Plus).  Les données collectées ne sont pas identifiantes; aucune adresse électronique (mail ou IP) n’est stockée et ne peut êtrereliée à vos réponses; cela signifie qu’il ne sera jamais possible de vous identifier à part du questionnaire. Seule l’équipe de recherche aura accès aux données et elles seront détruites à l’issue de la recherche (incluant le temps de publication). Enfin, ces données feront l’objet d’un traitement global afin de garantir la confidentialité des participants.

Cette étude sera réalisée en conformité avec les dispositions du Réglement UE 2016/679 du 27 avril 2016 (Réglemen général de protection des données – RGPD) et de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée, relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel. Elle satisfait aux conditions de la méthodologie de référence 004 (MR-004) définie par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). pour la mise en oeuvre des recherches n’impliquant pas la personne humaine, des études et évaluations dans le domaine de la santé.

Les informations ne feront pas l’objet d’un traitement ultérieur et seront conservées pour une durée une année. L’Université Lyon 2 est responsable du traitement. Conformément aux articles 48 et suivants de la Loi Informatique et Libertés, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de limitation, d’opposition et d’effacement au traitement de données auprès du délégué à la protection des données (dpo@univ-lyon2.fr). L’exercice de ce droit entraîne l’arrêt de la participation à l’étude. Pour exercer ce droit veillez renseigner le code qui vous sera demandé d’être créé à la page suivante. Pensez à le garder précieusement. Le code de la santé publique garantit de plus aux personnes ayant subi un préjudice du fait de la participation à l’étude, une indemnisation.  Les résultats de cette étude seront publiés et présentés lors de congrès, en aucun cas votre identité ne pourra être reconnue.

Le projet de cette étude a reçu un avis favorable du CEEI/IRB de l’Inserm (IRB00003888) le 07/07/2020.

Si vous souhaitez joindre l’équipe de recherche : contact.acovih@univ-lyon2.fr  

Il y a 120 questions dans ce questionnaire.
Ce questionnaire est anonyme.
L’enregistrement de vos réponses à ce questionnaire ne contient aucune information permettant de vous identifier, à moins que l’une des questions ne vous le demande explicitement.Si vous avez utilisé un code pour accéder à ce questionnaire, soyez assuré qu’aucune information concernant ce code ne peut être enregistrée avec vos réponses. Il est géré sur une base séparée où il sera uniquement indiqué que vous avez (ou non) finalisé ce questionnaire. Il n’existe pas de moyen pour faire correspondre votre code à vos réponses sur ce questionnaire.

Source : Le Comité des Familles

Patient acteur, patient ressource, patient expert : on les a appelés de différentes manières. Nous pouvons aussi les appeler les pairs, ces femmes et hommes qui sont atteints de la même pathologie des femmes et hommes qui soutiennent dans leurs parcours de soin. Quel que soit leur nom, il est fondamental le rôle qu’ils ont dans la prise en change des patients et les bénéfices que leurs actions apportent.

Jean-Marc Bithoun est un bénévole qui gère la ligne d’écoute de l’association Actions Traitements.

Merci à Jean-Marc pour cette belle éclaircie sur le rôle du patient acteur dans sa globalité.

Il existe aussi le soutien qui peut venir lorsqu’on se trouve dans une situation très particulière de sa vie : la grossesse. Notre association, le Comité des familles, depuis plusieurs années s’est spécialisée dans le soutien des femmes séropositives qui ont un projet de grossesse ou qui découvrent la pathologie pendant ce moment de la vie. Sofi est l’une de nos Grandes Soeurs.

Pour terminer ce panorama sur les possibilités de soin qui s’ouvrent grâce au support des patients acteurs, ne pouvez pas manquer le point de vue du médecin. Le Dr Véronique Tirard-Fleury est un médecin engagé et depuis le développement de cette forme de soutien entre pairs accompagne et favorise cette démarche.

ACTIONS TRAITEMENTS est une association de loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose différents outils d’information (brochures, dépliants, affiches, site Internet), une permanence téléphonique, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, un programme d’éducation thérapeutique (ETP) et est présente sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Youtube).

Objectifs et missions :

Le/la stagiaire participe à la mise en place de différents projets dans le domaine de l’édition, du numérique, de la communication et de l’événementiel. Il ou elle fait partie intégrante de l’équipe et travaille en lien avec les deux chargé.e.s de mission.

Les principales missions principales sont les suivantes :

  • Déploiement de la stratégie de communication, essentiellement digitale, avec le responsable du projet : gestion des contenus et mise à jour des actualités sur notre site internet et nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube).
  • Événementiel : soutien de la responsable du projet pour l’organisation et la logistique des ateliers mensuels, la participation aux congrès et salons professionnels.
  • Participation à la réalisation des outils de communication interne (newsletter des adhérents) et de campagnes de communication / information sur nos outils et programmes d’accompagnement auprès des patients, des professionnels de santé et de nos partenaires institutionnels.
  • Refonte éditoriale du site internet de l’association : mise en ligne des nouveaux contenus, relecture et vérification, optimisation du référencement naturel.
  • Appui à la diffusion de nos outils : gestion des commandes, gestion de la base de données, suivi statistique et optimisation de la diffusion

Le/la stagiaire participe activement à la vie de l’association, comme les réunions d’équipe hebdomadaires ou les événements externes.

Profil :

  • De formation supérieure en Licence ou Master : communication, sciences humaines, journalisme, E.S.S. ou tout autre domaine connexe.
  • Ayant un intérêt pour les enjeux liés à la santé (dans la lutte contre le VIH/sida) et à l’accompagnement des personnes concernées.
  • Utilisation avancée des réseaux sociaux
  • Connaissance des outils informatiques :
    • Suite office (Word, PowerPoint, Excel).
    • CMS (WordPress) est un plus.
    • Graphisme : maîtrise de InDesign, Photoshop, Illustrator vivement appréciée.
  • Bonnes capacités rédactionnelles et esprit de synthèse.
  • Vous êtes rigoureux.se, organisé.e, polyvalent.e et avez de bonnes capacités d’adaptation, notamment dans une très petite structure.

Contrat :

Stage (convention obligatoire) de 3 mois à 6 mois, de préférence à temps plein, à partir de septembre – octobre 2020.

Indemnités et avantages :

Indemnités légales de stage soit 600,60 € par mois, tickets restaurant de 8,90 € (pris en charge à 60 % par l’association), transports (pris en charge à 50 % sur justificatif)

Disponibilité : à partir du 7 septembre 2020

Lieu : siège de l’association : Actions Traitements, 23 rue Duris, Paris 20ème.

Documents à envoyer : CV et lettre de motivation, à l’attention Cédric DANIEL.

Contact : cdaniel@actions-traitements.org

Date de fin de validité de l’annonce : 31/08/2020

Source : SERONET.info

En mars dernier, c’était la « Croi » (Conférence on Retroviruses and Opportunistic Infections), la conférence scientifique sur le VIH, qui était annulée. En avril, c’était au tour de la plus importante et grande conférence mondiale sur le VIH de subir les conséquences de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et d’annoncer l’annulation de l’événement en présentiel pour une édition 2020 numérique. Seronet fait le point sur cet événement qui se déroule du 6 au 10 juillet… en virtuel.

Chaque été, tous les deux ans, a lieu la conférence mondiale sur le VIH. Aids 2020, organisée par l’IAS (International Aids Society, créée en 1988) se déroule, cette année, aux États-Unis. La conférence devait être accueillie par les villes de San Francisco et Oakland. En mars 2018,  quand l’IAS avait annoncé le pays hôte, le choix avait été contesté par des activistes du monde entier, tant le bilan de Trump plaidait contre les États-Unis.

Un bilan déjà lourd : interdiction de servir l’armée en tant que personnes trans ou personnes vivant avec le VIH, expulsions et séparations des familles de migrants-es, politiques stigmatisantes sur le travail du sexe, volonté de se désengager financièrement de la lutte contre le sida, politique discriminatoire d’obtention de visas ciblant des pays arabes (cela avait largement perturbé les invitations et venues de scientifiques à la Croi, par exemple). « Terroriser les migrants, séparations forcées, répression des travailleurs du sexe, guerre contre les usagers de drogues, frontières fermées, le mur, violences policières, violences racistes fondées sur la suprématie blanche. Voici l’Amérique de Trump », listaient, remontés-es et critiques, les activistes de la lutte contre le sida dans un communiqué publié le 26 juillet 2018, lors de la précédente conférence mondiale sur le sida à Amsterdam.

un pays où les personnes les plus vulnérables sont en danger

Comme le rappelait alors Seronet, citant l’activiste Cecilia Chung du Centre juridique des personnes trans (Transgender law center) : « Le contexte actuel rend quasiment impossible pour les travailleuses-eurs du sexe, les personnes usagères de drogues et les personnes venant de pays à majorité musulmane, voire les activistes LGBT avec des casiers judiciaires de se rendre aux États-Unis. Ces personnes sont les principales victimes et laissées pour compte de l’épidémie. Pour celles et ceux qui pourront entrer, nous ne pouvons pas garantir leur sécurité à la Conférence ». La tension était telle que le projet d’une contre conférence avait été lancé. Il s’agissait de proposer une tribune à celles et ceux qui ne trouvaient pas leur place dans l’Amérique voulue par Trump et la classique conférence mondiale. Cette conférence aura finalement été annulée, y compris en virtuel. Du côté de l’IAS, à Amsterdam, on avait, malgré les nombreuses critiques et protestations, maintenu ce choix américain. « Concernant le débat sur la prochaine conférence et son implantation aux États-Unis, il y a les partisans de la maintenir pour influer de l’intérieur sur les problèmes qui se posent dans le pays dans ce domaine et ceux qui ne veulent pas que la conférence se déroule dans un pays où les personnes les plus vulnérables sont en danger », résumait parfaitement Michel Kazatchkine, envoyé spécial de l’Onusida.

Comme on l’imagine, c’est la prudence qui a guidé les organisateurs-rices de cette édition 2020… pour le choix du virtuel. D’autant que le thème de cette conférence est la résilience, un concept souvent évoqué dans le contexte actuel. Ils-elles ont préféré jouer la carte de la sûreté sanitaire. En avril dernier, un communiqué des organisateurs-rices avait expliqué : « En particulier, nous sommes parfaitement conscients du fait qu’il n’existe pas encore de données suffisantes sur la question de savoir si les personnes vivant avec le VIH sont plus susceptibles à la Covid-19 ou plus susceptibles de développer une maladie grave. Par conséquent, nous avons une obligation spéciale de réduire tout risque potentiel pour la communauté ». C’est la première fois dans son histoire, que la Conférence mondiale contre le VIH/sida (Aids 2020) est virtuelle. Elle ne pourra donc être suivie qu’en ligne et sur les réseaux sociaux, ce qui impactera sans aucun doute sa diffusion et le public qu’elle atteint habituellement.

23e conférence sur le VIH sous le signe de la Covid-19

Comme toujours, cette 23e conférence voit grand avec un programme particulièrement copieux. Des sessions plénières permettront de revenir sur les 40 ans d’épidémie de VIH et de traiter des facteurs sociaux dans la lutte contre le VIH. Il sera aussi question de Prep, de Tasp, de l’objectifs 90-90-90 (à l’horizon 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique ; 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH dépistées reçoivent un traitement antirétroviral durable ; 90 % des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée), des IST, de l’impact de la Covid-19 sur la lutte mondiale contre les grands pandémies (VIH, tuberculose, paludisme), du cure et des avancées thérapeutiques. On devrait avoir de nouvelles données sur les traitements à libération prolongée en injectables et les stratégies d’allègement.

Pour majeure qu’elle soit, cette conférence n’est pas celle des scoops sur les avancées thérapeutiques, souvent réservées à la Croi, mais elle compte son lot de surprises. Un des grands intérêts est de mettre en avant les résultats des recherches en sciences sociales, de valoriser les thématiques concernant les populations clefs et les axes de plaidoyer globaux (comme les financements, l’accès universel aux traitements, le prix des traitements, etc.). Cette conférence associera des retransmissions en direct et des sessions consultables à la demande.

Comme à chaque fois, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) sera présente et animera cinq sessions. En ouverture, François Dabis, directeur de l’ANRS, est intervenu (30 juin) dans le cadre d’une pré-conférence.

De son côté, Seronet suivra cette conférence et vous proposera des comptes rendus réguliers.

Source : TRT-5 CHV

Lancés le 25 mai 2020, les travaux du Ségur de la Santé doivent aboutir à « des solutions fortes » pour « bâtir les fondations d’un système de santé encore plus moderne, plus résilient, plus innovant, plus souple et plus à l’écoute de ses professionnels, des usagers et des territoires ». Dans son discours introductif, le Premier Ministre voulait « remettre le patient au centre des systèmes de soins »

Devant un tel enjeu, alors que le Ségur de la Santé s’achève, nos associations s’étonnent de leur mise à l’écart de la réflexion qui a pourtant réuni quantité d’acteurs publics et privés. En tant qu’acteurs du système de santé, nos associations ont pourtant été particulièrement actives dans cette période difficile de crise sanitaire. Elles ont montré leur indispensable rôle d’information, de prévention, d’accès et d’accompagnement dans le soin, notamment auprès des plus vulnérables. La pandémie a mis en évidence, et montre encore, la corrélation entre les conditions de vie et l’exposition au virus, et sa prise en charge. S’il fallait une nouvelle preuve de l’importance des déterminants sociaux (revenus, logement, éducation, …) dans les déterminants de santé, la voici. Qui mieux que nos associations de lutte contre le VIH et les hépatites connait le lien entre vulnérabilité et contamination ? entre vulnérabilité et inégalités d’accès au soin ? Qui est mieux armé que nos associations, fortes de leur expérience de terrain, pour mener le combat pour prévenir, soigner, accompagner au-delà des inégalités ? Malgré cela nous sommes aujourd’hui exclus de la réflexion pour un accès à la santé plus juste et égalitaire.

Au-delà du choix restreint des acteurs, nous nous étonnons également des modalités mises en place :

  • un calendrier serré entre une sortie de crise qui dure et l’été qui  approche, à un moment où soignants, patients et associations sortent exsangues de près de 3 mois de mobilisation dans l’urgence ;
  • une réflexion menée autour d’axes imposés, hospitalo-centrés, excluant dans leur formulation tout questionnement sur les dimensions sociales et les politiques  de santé publique, notamment en matière de prévention.

Nous nous élevons contre ce choix de la précipitation, et de la verticalité fait au détriment d’un travail de concertation, propice à une réflexion globale sur la réforme nécessaire et urgente de notre système de santé.

Nos associations, mécontentes de cette situation, ont décidé d’apporter leurs idées et propositions à cette concertation nationale. Nous en appelons à Monsieur le Premier Ministre afin que nos contributions indépendantes reçoivent toute l’attention qu’elles méritent et que soit mise en place une véritable « agora » réunissant l’ensemble des acteurs et des actrices de notre système de santé.

Nous exigeons que le contenu de cette concertation soit élargi à d’autres sujets concernant la gouvernance de la Sécurité Sociale et son financement, la révision des politiques du médicament et des produits de santé et les moyens humains et financiers nécessaires pour améliorer et/ou maintenir une qualité de prise en charge égale pour tous et toutes sur l’ensemble du territoire national.

Nous demandons que le Gouvernement examine toutes les solutions permettant de bâtir un système de santé plus équitable et véritablement au service de ses usagers.

Contact presse : Coordination TRT-5 CHV -07 77 07 51 01 / 06 46 10 09 51

Actions Traitements recrute deux volontaires en service civique pour le mois de septembre.

L’association

Actions Traitements est une association de patients agréée qui aide, accompagne, soutient et défend les droits des personnes qui vivent avec le VIH depuis plus de 25 ans. Pour ce faire, nous menons des activités d’accompagnement destinées aux patients mais aussi à ceux qui les accompagnent (partenaires, famille, professionnels de santé, associatifs) : ligne d’écoute, rencontres mensuelles, programme d’éducation thérapeutique, …

Par ailleurs, nous produisons des outils de médiation médicale et d’information thérapeutiques sur différents supports (papier, applications, outils numérique) ayant pour but d’accompagnement les personnes vers une meilleure connaissance de la maladie et une plus grande autonomie dans sa prise en charge.

Missions

Les volontaires travaillent en binôme. Ils auront pour mission de :

  • Participer à l’organisation, la conception et l’animation des activités autour du 1erdécembre et la journée de la lutte contre le Sida : tenue de stand, mise en place d’animations ludiques avec nos partenaires associatifs et hospitaliers ayant pour but d’informer sur le VIH, notamment en adressant les stéréotypes et préjugés qui entourent la maladie.
  • Visite dans les hôpitaux franciliens et associations de lutte contre le VIH, mise en place de permanence pour les patients dans les hôpitaux franciliens dans le but d’orienter les personnes vers AT.  Soutien et promotion des actions et outils d’Actions Traitements auprès des professionnels de santé et partenaires associatifs.
  • Participation à la vie de l’association.

Conditions

Contrat de service civique

Date de de la mission : à partir du 14 septembre 2020 (à négocier)

Durée : 8 mois

Emploi du temps: 24 h/semaine

Documents à envoyer :

CV + LM à l’attention de Julia Charbonnier à l’adresse suivante :  jcharbonnier@actions-traitements.org

Source : Libération

Après l’annulation du week-end de mobilisation annuel en avril, le Sidaction appelle à une grande mobilisation jeudi pour soutenir la lutte contre le VIH fortement fragilisée par la crise sanitaire.

Tribune. La lutte contre le sida est en danger. Ceci n’est pas un simple slogan de campagne pour collecter plus de dons. C’est une réalité. Une réalité qui se traduit, en France et dans le monde, par la suspension de projets de recherche et d’actions de prévention, par des retards de dépistage ou d’entrée dans les soins, par des interruptions de traitement dans certains cas et par une plus grande fragilité psychologique et socio-économique de personnes contaminées par le VIH ou très fortement exposées à ce risque.

Le 17 juin, le Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme a publié les résultats d’une enquête menée dans 106 pays dans le monde : 85% des programmes VIH y ont rapporté des perturbations dans la délivrance de leurs services, que ce soit en termes de prévention, d’accès au dépistage, ou d’accès aux traitements. Le mois précédent, l’OMS évoquait déjà un risque de 500 000 morts supplémentaires du sida en Afrique Subsaharienne, dues aux problèmes d’accès au dépistage de certaines pathologies, dont le VIH et la tuberculose, et aux traitements qui y sont liés.

70 associations de lutte contre le sida soutenues par Sidaction

Les acteurs de la lutte contre le sida, dans le monde entier, ont mobilisé leur énergie, leur savoir-faire et leur expérience, au plus près des populations, pour lutter contre le coronavirus. En France, les équipes des 70 associations soutenues par Sidaction se sont battues sans relâche pour que les personnes qu’elles suivent au quotidien survivent à cette crise. Je n’emploie pas ce terme de survie à la légère. Tous les acteurs et actrices de la solidarité et du social, qui auraient bien mérité eux et elles aussi quelques applaudissements, savent à quel point l’épidémie de Covid-19 et ses conséquences ont eu des impacts psychologiques et socio-économiques dévastateurs sur les publics les plus précaires, vivant avec le VIH ou non. Et nous n’avons pas fini d’en constater les effets.

De jour comme de nuit, les associations ont tenté de répondre aux multiples besoins émergents : prévention auprès des personnes séropositives les plus à risque, notamment celles qui souffrent d’autres pathologies chroniques comme le diabète, distribution de kits alimentaires ou de kits d’hygiène, soutien à des familles entières confinées dans des chambres d’hôtel, logement d’urgence pour des personnes séropositives à la rue, appui psychologique à celles replongeant dans la peur irrationnelle d’un nouveau virus, identification de solutions face à des situations désespérées…

Deux cas de suicides depuis le déconfinement

Et des situations désespérées, il y en a eu… Comment ne pas mentionner celles vécues par les travailleuses du sexe, privées brutalement de tout revenu, pour lesquelles il a fallu se battre collectivement pour tenter d’obtenir des aides de l’Etat restées largement insuffisantes au regard des besoins… Combien se sont demandées, et se demandent encore, comment elles nourriront leur famille ou paieront leur loyer dans les mois à venir… Depuis le déconfinement, deux cas de suicide nous ont été rapportés. Je le répète, je n’emploie pas le mot de «survie» à la légère.

Et comme si l’impact sanitaire de la crise n’était pas suffisant pour mettre la lutte contre le sida en danger, le 16 mars, pour la première fois depuis 1994, nous avons dû prendre la difficile décision d’annuler le «Sidaction 2020», notre grand week-end médiatique de collecte qui nous permet de rassembler chaque année plus de 4 millions de promesses de dons.

Ces dons qui s’ajoutent à ceux collectés tout au long de l’année nous permettent de financer des projets de recherche scientifique sur le VIH ainsi que les actions de toutes ces associations qui se sont, elles aussi, jointes aux efforts contre cette épidémie de Covid-19.

Grande précarité

Si nous ne parvenons pas à compenser cette perte dans les mois à venir, c’est toute cette diversité d’actions extrêmement efficaces en termes de prévention et d’accès au dépistage, de proximité et d’accompagnement de personnes vivant avec le VIH et en grande précarité qui sera menacée d’arrêt dès 2021. Ce sont des dizaines de projets de recherche qui devront s’interrompre ou qui ne démarreront pas.

La lutte contre le sida est en danger. Elle ne devrait pas l’être après toutes ces années de combat et de grandes victoires contre ce virus, qui continue pourtant de tuer plus de 700 000 personnes par an dans le monde. Ce jeudi, et au-delà, en soutenant Sidaction et tous les acteurs de la lutte contre le sida, vous nous permettrez de rester mobilisés et de continuer à lutter, ensemble, contre le sida.

Florence Thune directrice générale de Sidaction

Source : anrs.fr

Madame, Monsieur, Cher(e) collègue,

L’ANRS publie ce jour son rapport d’activité 2019 accessible dès à présent sur notre site web que je suis très heureux de pouvoir partager avec vous.

Aujourd’hui, nous mesurons combien la structuration en réseau de la recherche scientifique facilite la génération d’hypothèses, leur exploration et la production de nouvelles preuves, avec et pour les communautés. Ce principe fondateur de l’ANRS s’avère totalement d’actualité depuis que la pandémie de Covid19 balaye le monde et la France et il restera plus que jamais valable pour la recherche de l’après Covid19.

J’écrivais en février dernier, dans mon éditorial,  « La fin du sida » ne se décrète pas, et l’heure n’est donc pas à l’inventaire. D’abord parce que la fin de cette pandémie VIH/Sida nécessitera encore des efforts soutenus notamment en matière de recherche fondamentale et translationnelle… ». On pourrait bien sûr dire aujourd’hui la même chose du Covid-19.

Il y a trois mois, j’écrivais, toujours en ouverture de notre rapport d’activité 2019, « Les nombreuses problématiques de santé mondiale actuelles constituent un enjeu de recherche à part entière pour la France ». J’entrevoyais que l’expertise de l’agence était une force potentielle pour les nouvelles recherches qui s’avéreraient ainsi nécessaires tant en France que dans les pays à ressources limitées. Trois mois plus tard, je peux témoigner du plein engagement de nos équipes dans la phase de recherche particulièrement intense que nous vivons sur le Covid19, problématique de santé mondiale s’il en est.

Souhaitons que les mois à venir nous permettent de poser les bases d’une structuration plus marquée encore de la recherche française sur les pathologies émergentes, garantissant sa performance scientifique et son utilité pour la santé publique en toutes circonstances.

Pr François Dabis
Directeur de l’ANRS