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VIH hépatites toxicomanes

Source : ONUSIDA

VIENNE/GENÈVE, le 14 mars 2024—Lors de la 67e session de la Commission des stupéfiants des Nations Unies à Vienne, l’ONUSIDA a appelé à étendre de toute urgence les services pour prévenir les nouvelles infections au VIH et à l’hépatite virale chez les consommateurs et consommatrices de drogues. Dans son message vidéo adressé aux délégués et déléguées, la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a félicité certains pays pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre de programmes basés sur des données probantes, mais a appelé à des actions plus audacieuses.

« Les leaders rassemblés ici peuvent prendre des décisions capables de sauver et de transformer des vies, de lutter contre l’exclusion sociale et de protéger la santé publique de tous et toutes. En tant que leaders, vous pouvez tenir l’engagement partagé de mettre fin au sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030, à condition que toutes les personnes puissent bénéficier des services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins du VIH dont elles ont besoin. Pour mettre fin au sida, nous devons nous assurer que personne n’est exclu », a déclaré Mme Byanyima.

Depuis la déclaration ministérielle de 2019 de la Commission des Nations Unies sur les stupéfiants (CND), des progrès ont été accomplis dans le rééquilibrage en faveur de la santé publique des politiques en matière de drogues. Plusieurs pays sont passés à une approche de la consommation de drogues prenant davantage en compte la santé publique, et certains, comme le Ghana, ont dépénalisé toute forme de consommation personnelle de drogues. L’ONUSIDA soutient le Brésil qui implique les femmes transgenres dans la programmation de la réduction des risques.

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VIH dépistage tardif

Source : VIH.ORG

Le dépistage tardif a encore un impact négatif sur la survie des personnes vivant avec le VIH, confirme une étude française présentée à la CROI, et ce, en dépit des avancées thérapeutiques. Le dépistage tardif reste élevé en France: entre 2002 et 2016, près de 29% des personnes se présentent à l’hôpital avec une infection avancée.

Une étude1 souligne une nouvelle fois l’importance du diagnostic précoce, pour diminuer le fardeau de l’infection à VIH et améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées. Sophie Grabar, médecin de santé publique à l’Inserm et à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Sorbonne université) est revenue lors d’un point presse de l’ANRS-MIE le 14 mars sur un travail présenté à la CROI 2024, qui explorait l’impact sur la mortalité d’une prise en charge tardive des personnes atteintes par le VIH entre 2002 et 2016 (.pdf du poster). Si des travaux ont déjà souligné l’impact délétère de la prise en charge tardive sur la survie des PvVIH cette nouvelle étude visait à évaluer l’impact des thérapeutiques, par exemple les inhibiteurs d’intégrase introduits en 2014.

Les chercheurs ont analysé les données de la cohorte hospitalière ANRS-CO4 (FHDH). Ont été incluses 64 400 personnes, nouvellement prises en charge pour une infection VIH-1 entre 2002 et 2016, et ayant bénéficié au moins d’un suivi avant le 31 décembre 2021. Parmi elles, 28,4% étaient prises en charge à un stade avancé, (- de 200 CD4 ou une pathologie classant-sida); 20% étaient à un stade intermédiaire (entre 200 et 350 CD4) et 51% à un stade précoce, défini par soit une primo-infection soit +350 CD4.

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30 ans Maison de Gardanne

Source : KOMITID

Soulager la douleur physique, apporter la sérénité psychique, améliorer la qualité de vie, accompagner tout au long du chemin et le plus tôt possible : c’est ce qui guide le personnel en soins palliatifs.

«  Des années de bonus », c’est le temps de vie que Soizic Carbonnel, 72 ans, atteinte du VIH, estime avoir gagné depuis qu’elle fréquente “La Maison” et son patio verdoyant, une structure pionnière des soins palliatifs en France, près de Marseille.

Une fois par semaine, la dame aux boucles grises vient se ressourcer à La Maison de Gardanne, lieu alternatif qui dans le sud de la France accueille les personnes atteintes de maladie incurable, dont le temps est compté ou qui n’espèrent pas de guérison.

L’ancienne coiffeuse amputée d’une jambe y trouve depuis une quinzaine d’années le réconfort et l’humanité qui lui manquent dans l’appartement insalubre où elle habite seule. « J’étais arrivée à un stade où je ne mangeais plus, je me laissais mourir », raconte-elle.

Fréquenter ce lieu, où l’on peut échanger des paroles, des attentions, s’évader dans des ateliers de danse ou de peinture, « m’a fait grandir dans ma tête et assumer ma maladie. (…) C’est important, quand on est malade, d’être entouré comme ça. »

Tout est fait pour ça dans cet établissement créé il y a 30 ans pour accueillir les malades atteints du sida livrés à eux-mêmes, à une époque où les traitements n’étaient toujours pas efficaces pour empêcher la progression inexorable de la maladie.

Ici, ni interminables couloirs froids ni blouses blanches, ni rythme effréné d’un service hospitalier. Un coin bibliothèque décoré de tableaux et de sculptures, un salon cheminée avec canapé moelleux et fleurs séchées, un piano à queue blanc dans l’entrée.

Malades et personnel médical, pas toujours distinguables les uns des autres, y cohabitent une journée, quelques semaines, des années, parfois jusqu’à la fin.

« C’est un peu un entre-deux entre l’hôpital et la maison parce qu’on reste quand même un établissement de santé où on fait beaucoup de choses médicalisées mais on essaye de le cacher au maximum », explique le médecin Julie Deleuze-Dordron.

Tous les traitements médicaux peuvent être dispensés, hors chimiothérapies nécessitant une préparation hospitalière, mais « l’idée c’est que les gens ne se sentent pas à l’hôpital »..

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UE objectifs ONUSIDA

Source : AIDES

L’Union européenne loin d’atteindre les objectifs de l’Onusida

Le compte n’y est pas. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a publié (21 février 2024) un dossier sur l’avancement des États membres de l’UE (Union européenne) et de l’EEE (Espace économique européen) dans la réalisation des objectifs de l’Onusida 2030. Si l’objectif de la cascade des trois 95 (voir plus bas) fixé pour 2025 semble atteignable. L’objectif global de mettre fin à l’épidémie de VIH en 2030 (zéro nouvelle infection) semble de plus en plus illusoire…

En bonne voie pour les objectifs de 2025…

Le document de 15 pages offre une mise à jour sur les progrès en matière de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, du nombre de nouvelles infections par le VIH, des décès liés au sida et de la stigmatisation/discrimination liées au VIH dans l’Union européenne et l’Espace économique européen. Ce dossier repose en grande partie sur les données collectées entre février et août 2023 par l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) pour suivre la mise en œuvre de la Déclaration de Dublin de 2004.

En ce qui concerne la prévention, bien que la disponibilité et l’adoption de la Prep aient augmenté dans toute la région, neuf pays en Europe n’ont toujours pas élaboré de directives sur la Prep. Dans les pays où la Prep est disponible, il y a encore des améliorations possibles dans le nombre de personnes y ayant accès et l’équité hommes/femmes dans son déploiement.

En ce qui concerne l’incidence (les nouveaux diagnostics), malgré les avancées dans la prévention du VIH et l’accessibilité accrue aux services de prévention, tels que la Prep, le nombre estimé de nouvelles infections par le VIH dans l’UE/EEE reste élevé. En 2022, environ 18 000 personnes y ont été nouvellement infectées par le VIH. Bien que cela représente une diminution de 34 % du nombre annuel estimé de nouvelles infections par le VIH depuis 2010, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour réduire davantage ce nombre et mettre la région sur la bonne voie pour atteindre l’objectif d’une réduction de 75 % des nouvelles infections par le VIH d’ici 2025.

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personnes âgées VIH

Source : Catie

La recherche a montré que les traitements contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR) réduisent efficacement la quantité de virus dans le sang des personnes atteintes. Une charge virale inhibée entraîne une amélioration de la santé à long terme. Les données d’études prévoient de plus en plus que de nombreuses personnes séropositives sous TAR vivront jusqu’à un âge très avancé, pourvu qu’elles utilisent le traitement comme il se doit.

Bon nombre de ces études ont souligné particulièrement la baisse spectaculaire du nombre d’infections et de cancers liés au sida qui s’est produite dans les pays à revenu élevé depuis l’introduction du TAR en 1996. Cependant, comme les personnes séropositives vivent plus longtemps de nos jours grâce au TAR, elles sont sujettes aux mêmes problèmes de santé que les personnes âgées qui n’ont pas le VIH. Ces problèmes incluent la démence liée à l’âge, telle que celle associée à la maladie d’Alzheimer, ainsi que d’autres types de démence, comme celle causée par un apport sanguin insuffisant au cerveau (problème lié typiquement à une maladie cardiovasculaire).

Selon des scientifiques aux États-Unis, près de 40 % des personnes séropositives vivant dans ce pays avaient 55 ans ou plus en 2019. La proportion de personnes séropositives ayant plus de 70 ou de 80 ans va s’accroître au fil du temps. Cependant, au fur et à mesure que ces personnes atteindront une longévité à peu près normale, leur risque de démence liée à l’âge augmentera.

Étude de l’Université Harvard

Une équipe de recherche située principalement à l’Université Harvard a effectué une simulation informatique pour déterminer les conséquences du vieillissement chez des personnes séropositives et des personnes séronégatives. L’équipe s’est concentrée en particulier sur le risque de démence liée à l’âge. Elle s’est servie de données et de méthodes validées lors d’études antérieures.

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Covid-19 vaccination

Source : CNRS

Dans le cadre du projet Icovac-France, un rapport accessible à tous fait le point des recherches menées sur les aspects humains et sociaux de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.

Par son ampleur et son urgence, la pandémie de Covid-19 a été l’une des plus grandes crises sanitaires de l’histoire française récente, constituant un véritable tournant sur le plan scientifique, avec une accélération considérable sur le front de la recherche. Une accélération qui n’a pas seulement concerné la recherche médicale mais aussi les sciences humaines et sociales (SHS), tant la pandémie a bouleversé la vie des Françaises et des Français et a investi les champs institutionnel, politique et médiatique. En outre, la campagne de vaccination initiée fin 2020 – la plus grande campagne de vaccination que la France ait jamais connue – a constitué un véritable événement social collectif chargé de sens. 

Il n’est alors pas surprenant que plusieurs disciplines des SHS (sociologie, sciences politiques, anthropologie, économie, philosophie, sciences de l’information et de la communication, sciences sociales computationnelles…) aient mobilisé leurs ressources pour étudier le sujet complexe que constituent les aspects humains et sociaux de la vaccination dans l’ère post-Covid, donnant lieu à un foisonnement de publications sans précédent. Toutefois, ce foisonnement se fait au risque d’une fragmentation des données et de la création de bulles thématiques limitant la circulation des résultats et des analyses, entravant par là le développement d’une véritable interdisciplinarité et d’un dialogue au sein même des communautés de recherche. 

Pour y voir plus clair dans la jungle des publications

C’est dans ce contexte que paraît la première édition du rapport « La recherche sur les aspects humains et sociaux de la vaccination en France depuis le Covid-19(link is external) », rédigé par Jeremy K. Ward, sociologue et chargé de recherche à l’Inserm1, avec le soutien de plusieurs scientifiques, en même temps qu’est lancé le réseau SHS Vaccination France(link is external), les deux s’intégrant dans le cadre du projet Icovac-France(link is external). Celui-ci est destiné à suivre et documenter dans les prochaines années les enjeux vaccinaux autour du Covid-19 et à étudier l’impact de cette crise sur les rapports ordinaires aux vaccins et les controverses vaccinales. 

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AT PREP

Communiqué – Paris, le 12 avril 2024.

C’est le 12 avril 2023 que l’association Actions Traitements a lancé la nouvelle version d’AT-PREP. L’appli gratuite (sur les stores Apple et Google) est destinée à faciliter la vie des personnes qui prennent la PrEP, le traitement qui protège d’une infection par le VIH. Qu’en pensent ses utilisateurs ou utilisatrices, et comment cet outil s’inscrit dans la stratégie de l’association pour participer à la démocratisation de la connaissance et de l’utilisation de la PrEP par les personnes concernées ?

Pour Ilaria « C’est important d’avoir une application qui regroupe plusieurs thématiques de santé ». M’hamed va encore plus loin en affirmant « Utiliser une appli de suivi de santé me permet de prendre soin de ma santé physique et mentale ». Tous les deux parlent d’AT-PREP, l’application de santé sexuelle mise à disposition il y a tout juste un an en avril 2023. Un an après le lancement de cette toute nouvelle version d’AT-PREP (la première version datait de fin 2017), ACTIONS TRAITEMENTS a donné la parole à des utilisateurs et utilisatrices d’AT-PREP, ainsi qu’à une médecin généraliste travaillant en centre de santé sexuelle, afin qu’il et elles témoignent de leur utilisation de cet outil et de ce que cela leur apporte au quotidien. Alors que la PrEP, outil de prévention contre le VIH, peine à s’installer dans les habitudes de prévention, ACTIONS TRAITEMENTS fait le pari que son application peut, à son niveau, participer à la démocratisation de la PrEP en France.

Diffusion limitée de la PrEP en France

Petit retour en arrière. La PrEP est disponible en France et prise en charge à 100% par la Sécurité sociale depuis 2016. Cela fait donc huit ans que ce traitement préventif, qui permet de se protéger efficacement d’une infection par le VIH, peut être prescrit à toute personne qui estime en avoir besoin, quels que soient son orientation sexuelle, ses pratiques, son genre, etc. Or, d’après les chiffres présentés par le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare en décembre 2023, on estime qu’un peu plus de 52 000 personnes utilisaient la PrEP au premier semestre 2023. Ce chiffre pourrait être considéré comme encourageant, mais pour nous c’est un échec, en termes de santé publique.

Explication. Historiquement, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) représentent un des groupes les plus exposés au risque de contracter le VIH. Cela tombe bien car ce sont eux, dans la foulée de l’essai ANRS Ipergay, qui se sont très majoritairement saisi de la PrEP. Pourtant, on estime qu’il faudrait au moins que 150 000 d’entre eux prennent la PrEP pour avoir un réel effet sur l’épidémie de VIH. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas nous satisfaire de quelques 52 000 utilisateurs et utilisatrices de la PrEP en France, alors que chaque année plus de 5 000 personnes découvrent leur séropositivité au VIH.

Certes, 52 000 personnes prenant la PrEP, cela représente 10 000 de plus qu’au premier semestre 2022. Mais derrière cette évolution positive se cachent des données qui montrent qu’on peut faire beaucoup mieux, quant à l’utilisation de la PrEP en France. Il y a, certes, quelques données positives qui montre que le PrEP commence enfin à s’étendre à d’autres publics. Mais, si on note une accélération de l’utilisation de la PrEP par les femmes, elles ne représentent toujours que 4% des personnes prenant la PrEP au premier semestre 2023. On note aussi que la PrEP est de plus en plus utilisée en régions, zones rurales et dans des petites villes de moins de 10 000 habitants. Mais ces évolutions sont encore limitées et on peut raisonnablement considérer que ce moyen de prévention reste très majoritairement implanté chez des hommes gays, urbains, intégrés, résidant en Île-de-France ou dans une grande métropole.

De plus, alors qu’ils et elles font partie des publics les plus exposés au VIH, les femmes nées à l’étranger ainsi que les HSH nés à l’étranger ont toujours beaucoup de mal à accéder à la PrEP. C’est là un autre signe de cet échec collectif : le fait que, comme d’habitude, les personnes traditionnellement éloignées du soin et de la prévention n’ont pas accès à la PrEP : notamment les femmes et les HSH d’origine étrangère !

Des outils de promotion d’AT-PREP pour informer sur la PrEP

Est-ce présomptueux d’imaginer que l’appli AT-PrEP va résoudre le manque de diversité (de genre et d’origine notamment) parmi les utilisateurs et utilisatrices de PrEP ? Sans doute un peu. Mais les efforts déployés pour faire en sorte que l’appli AT-RrEP soit utilisée par le plus grand nombre de personnes, sont autant d’occasions pour communiquer sur la PrEP en général. Au-delà des presque 3 500 téléchargements de l’application, ACTIONS TRAITEMENTS a diffusé plusieurs milliers d’outils depuis avril 2023, pour faire la promotion d’AT-PREP. 20 000 flyers de présentation d’AT-PREP ont été diffusés par le réseau de l’ENIPSE, dans les lieux de convivialité LGBTQI+ (bars, clubs, cafés, saunas, etc.) et plus de 3 000 ont été commandés par nos partenaires associatifs ainsi que par des CeGIDD de toute la France. Ce sont donc 23 000 outils présentés aux publics de ces différents lieux, qui participent à la diffusion de la connaissance sur la PrEP.

En complément, un flyer expliquant spécifiquement l’intérêt de la PrEP pour les femmes a été diffusé à plus de 2 700 exemplaires. Nos infocartes sur le « Truvada et ses génériques en PrEP » ont été diffusées a plus de 5 500 exemplaires à ce jour. Traduite en anglais et en espagnol, cette infocarte a également pour objectif de toucher des publics non francophones, qui peuvent aussi être concernés par la PrEP. Enfin, ce sont plus de 600 affiches de présentation d’AT-PrEP qui ont été diffusées partout en France.

Sans volonté politique, pas de fin de l’épidémie de VIH-sida

Les associations, comme l’ensemble des acteurs et actrices de la lutte contre le VIH, ne répéteront jamais assez qu’il faut avant tout une volonté politique forte, afin de tout mettre en œuvre pour mettre fin à l’épidémie VIH-sida. Nous formulons le vœu que des campagnes régulières et massives d’information soient remises au goût du jour, en matière de prévention du VIH, et que la PrEP soit intégrée à toutes ces campagnes, quelle que soit la structure émettrice et quel que soit le public visé. C’est en intégrant systématiquement la PrEP dans le panel des outils de prévention du VIH, que tous les publics qui peuvent en bénéficier y accèderont. Cela signifie qu’il faut en faire la promotion, au même titre que les préservatifs, le TPE, les dépistages réguliers ou le matériel de réduction des risques pour les usager·ère·s de drogues. Sans oublier, évidemment de rappeler (ou marteler) que les personnes séropositives sous traitement ne transmettent pas le VIH car elles ont une charge virale indétectable !

De plus, il est nécessaire de rappeler aux médecins généralistes, qui peuvent aussi prescrire la PrEP depuis juin 2021, qu’ils et elles ont un rôle primordial concernant la santé sexuelle de leur patient·e·s et qu’ils ou elles peuvent se former à la prescription de la PrEP avec Formaprep.org, site d’information co-créé par la Société Française de Lutte contre le Sida (SFLS) et des associations comme ACTIONS TRAITEMENTS. Il est également nécessaire de rappeler que tous les CeGIDD disposent de budgets spécifiques afin de prescrire la PrEP chez des personnes particulièrement exposées qui ne disposent pas d’une prise en charge. Enfin, nous rappelons que l’école, le collège et le lycée doivent mettre en place, comme l’exige la loi de 2001, des sessions régulières d’information à la sexualité, qui sont autant d’occasions pour sensibiliser tou·te·s les jeunes sur leur santé sexuelle, et donc les IST et leurs modes de prévention… dont la PrEP pour le VIH.

Des témoignages et des outils d’info

Rendez-vous sur nos réseaux sociaux du 13 au 20 avril, pour retrouver chaque jour un extrait des témoignages vidéo d’Ilaria et M’hamed qui utilisent l’appli AT-PREP pour des raisons très différentes, ainsi que l’intervention de la Dre Vanessa Viomesnil qui intervient en centre de santé sexuelle à Paris dans quartier de la Goutte d’or.

En complément, voici les principales actions déployées par Actions Traitements pour diffuser l’information sur la PrEP et faire la promotion de l’application AT-PREP :

  • Pour en savoir plus sur AT-PREP, cliquez ici ;
  • pour Téléchargez gratuitement l’appli sur l’AppStore ou le PlayStore.
  • Les infocartes « Truvada et ses génériques en PrEP » en français, espagnol et anglais, sont à commander gratuitement sur le site d’Actions Traitements.
  • Le flyer PrEP / femmes répond aux principales questions que les femmes peuvent se poser quant à son utilisation. Disponible gratuitement sur le site web d’Actions Traitements, il sera bientôt traduit en espagnol et en anglais.
  • L’interview vidéo de la Dre Vanessa Viomesnil (centre de santé sexuelle de la Ville de Paris et maison médicale de la Madone, Paris 18e), revient sur l’intérêt de la PrEP pour les femmes (YouTube).
  • L’interview vidéo du Dr Thomas Huleux, co-président de la SFLS, fait le point sur la PrEP, les publics auxquels elle s’adresse et les modalités de prescription (YouTube).
  • Enfin, la vidéo pédagogique « Prévention diversifiée face au VIH : zoom sur la PrEP » permet de faire le point sur l’ensemble des outils de prévention existant face au VIH (YouTube).
  • Enfin, la ligne d’écoute et d’information d’Actions Traitements répond, entre autres, à toutes les questions sur la PrEP :

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Contact presse : Cédric DANIEL – cdaniel@actions-traitements.org – 06 21 50 25 42

À propos d’Actions Traitements : association créée en 1991 à l’initiative des personnes vivant avec le VIH. L’association, agréée pour représenter les malades et les usagers du système de santé, a pour but d’informer, accompagner, soutenir et défendre les droits des personnes vivant avec l’infection à VIH, les virus de l’hépatite, les pathologies associées et les infections sexuellement transmissibles. Membre co-fondateur du collectif interassociatif TRT-5 CHV, qui rassemble 14 associations de lutte contre le VIH, les IST et les hépatites virales.

Sidaction 2024

Source : Sidaction

Ensemble contre le Sida ! Trente ans déjà depuis 1994. Trente ans depuis la première mobilisation des médias contre le VIH. Trente ans depuis le premier Sidaction.

La lutte est toujours d’actualité et France Inter soutient encore et toujours le Sidaction.

Cela fait 30 ans que le Sidaction existe. Trente ans que les équipes du Sidaction nous informe et nous sensibilise.

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Animateurs et journalistes n’ont eu de cesse d’agir au côté du Sidaction. Lever des fonds pour soutenir la recherche est primordiale. Il est aussi important d’accompagner les associations de lutte contre le Sida et les personnes vivant avec le VIH.

Mobilisez toutes et tous à travers un espace médiatique, c’est aller à la rencontre de toutes et tous. Le Sidaction est là pour continuer la lutte avec un nouveau rendez-vous les 22, 23 et 24 mars 2024 pour un nouveau week-end de mobilisation unique.

Ce temps médiatique reste nécessaire pour parler du VIH/sida et contrer les idées reçues et les fausses informations qui circulent encore beaucoup trop dans notre société.

Trois jours de mobilisation pour soutenir les personnes vivant avec le VIH et combattre les discriminations qu’elles subissent toujours en 2024.

Trois jours de collecte de fonds pour financer la recherche scientifique et espérer, un jour, un monde sans sida.

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maladies cardiovasculaires VIH

Source : CATIE

La grande accessibilité des traitements d’association contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR) a donné lieu à une baisse spectaculaire de la mortalité liée aux complications du VIH. Pour cette raison, les scientifiques prévoient de plus en plus que de nombreuses personnes sous TAR vivront jusqu’à un âge très avancé. Il reste que certaines personnes séropositives continueront de mourir prématurément. Afin d’étudier les décès de ce genre, une équipe de recherche suisse a effectué une analyse de données se rapportant à 1 630 personnes décédées entre 2005 et 2022.

Chose peu surprenante, l’équipe de recherche a découvert que le nombre de décès attribuables au VIH et à des causes hépatiques avait baissé au cours de la période à l’étude. En revanche, les décès liés à d’autres causes, telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires, sont devenus plus nombreux. Les scientifiques suisses souhaitent la tenue d’études sur la prévention et la prise en charge du cancer et des maladies cardiovasculaires chez les personnes séropositives afin qu’il soit possible de minimiser leur risque de mourir prématurément.

Détails de l’étude

L’équipe de recherche s’est concentrée sur 1 630 personnes séropositives décédées; à la naissance, le sexe masculin avait été assigné à 76 % d’entre elles, et le sexe féminin à 24 % d’entre elles.

Mortalité globale

Au cours de la période en question dans cette étude, l’âge auquel les décès sont survenus a augmenté, passant de 45 ans entre 2005 et 2007 à 61 ans entre 2020 et 2022. Chez les personnes qui s’injectaient des drogues, la proportion de décès est passée de 46 % entre 2005 et 2007 à 23 % entre 2020 et 2022. En revanche, la proportion de décès est passée de 23 % entre 2005 et 2007 à 39 % entre 2020 et 2022 chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (hommes gbHARSAH).

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Hausse franchise santé

Source : AIDES

Hausse des franchises : la santé va coûter cher en 2024 !

L’actualité sociale autour de la santé est marquée ces dernières semaines par des annonces de hausses. Hausse des franchises, des participations, des complémentaires et certainement prochainement des consultations des généralistes. La rédaction de Remaides fait le point. 

Hausse des franchises, des participations, des complémentaires

Dans un communiqué du 26 janvierFrance Assos Santé (FAS) s’alarme d’une hausse du coût de la santé en 2024, conséquence de différentes hausses décidées par le gouvernement ou les mutuelles. FAS critique fortement cette dérive et pointe la responsabilité du gouvernement. « Alors que les associations d’usagers et les professionnels de santé se sont insurgés contre la hausse des franchises médicales et des participations forfaitaires, le gouvernement a décidé de les doubler en 2024. Cette décision intervient sans consultation des représentants des usagers, lesquels seront pourtant directement impactés, et avec un projet de décret déjà rédigé », tacle FAS. Le collectif rappelle que les « participations forfaitaires ont été créées en 2004 » et les « franchises en 2008 », dans un « esprit de responsabilisation citoyenne des usagers, et pour rappeler que la santé n’est pas gratuite – même finalité pour le forfait « urgences » instauré en 2021 ». Ces participations, pour lesquelles un simple décret ou arrêté suffit à faire évoluer le montant, sont des leviers très simples à activer pour trouver des économies, quand bien même mettraient-elles à mal le principe même de la socialisation de la santé choisi comme modèle de protection sociale, où chacun cotise selon ses revenus pour recevoir les soins dont il a besoin, analyse et dénonce France Assos Santé. Le collectif s’indigne notamment « des déclarations qui tendent à faire passer les usagers pour des personnes irresponsables, voire des enfants gâtés qui demandent que tout soit gratuit ». « D’abord, rappelons que les médicaments et les soins sont prescrits : il s’agit d’un acte médical, et non pas d’un loisir pour les usagers. Ce sont les prescripteurs qui peuvent maîtriser leurs prescriptions, pas les usagers ! ».

FAS démonte aussi un autre argument du gouvernement : « la santé est loin d’être gratuite pour les usagers ». « La communication selon laquelle les restes à charge seraient les plus faibles en France cache une réalité bien plus complexe ». Dans son communiqué, en fait d’ailleurs la démonstration. Ainsi, « les restes à charge calculés après remboursement de l’Assurance maladie obligatoire et complémentaire ne tiennent pas compte de la cotisation à ladite complémentaire. Or celle-ci peut représenter des sommes très élevées pour certaines catégories de personnes, en particulier les personnes âgées et celles exclues des contrats collectifs, qui doivent payer intégralement leurs cotisations pour des contrats non négociés, globalement moins protecteurs. Le juste calcul devrait donc prendre en compte ces cotisations dans l’ensemble des pays, notamment avec la hausse des cotisations de cette année, tout en distinguant les différentes catégories de personnes ». Autre élément : « Le reste à charge moyen ne reflète pas la réalité individuelle des personnes, car celui-ci est très inégalitaire en France. Les sujets âgés et les personnes malades et en situation de handicap accusent les restes à charge les plus élevés ». Par ailleurs, « la totalité des restes à charge ne sont pas du tout repérés par les comptes officiels. Il s’agit de l’ensemble des frais pas du tout remboursés, et qui pèsent sur le budget des personnes malades ou en situation de handicap : produits d’hygiène indispensables pour les soins, petit matériel médical, produits dermatologiques, frais de transports non remboursés, parkings payants dans les hôpitaux, frais d’hébergements en cas d’hospitalisation d’un proche, soins de supports, etc. Selon une étude réalisée par FAS, en 2019, portant sur 351 personnes malades, aidantes ou en situation de handicap, ceux-ci s’élèvent en moyenne à 1 000 € par an, qui viennent s’ajouter aux autres restes à charge. Parmi les personnes sondées, 70 % déclaraient avoir déjà renoncé à des soins du fait de ces restes à charge. » Enfin, il est « bon de rappeler que l’Assurance maladie est financée à 37 % par les cotisations sociales et à 55 % par les contributions sociales diverses, impôt et CSG. Concernant le financement global des régimes de base de la Sécurité sociale plus largement, il est constitué à 54,4 % par les entreprises et à 45,6 % par les ménages ». Et FAS d’ironiser : « Bref, on vous rassure : les usagers ont parfaitement conscience que la santé à un coût, et il pèse bien sur leur budget ! ».

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