Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Source : TRT-5 CHV

Le collectif interassociatif TRT5 CHV a le plaisir de vous inviter à sa journée scientifique 2021Le programme est disponible ici. Nous vous rappelons que cette édition sera 100% virtuelle.

=> Pour s’inscrire : https://bit.ly/3ptF064

=> Pour tout renseignement, merci d’écrire à coordination@trt5.org ou bien appeler au 07 77 07 51 01.

En espérant vous y voir nombreux,

Solidairement,

PROGRAMME – en cours de finalisation

9h45  /  Mot d’accueil

10h00-11h00  /  Au temps du COVID

• L’impact de la Covid, une double peine pour les populations clés – Sandrine FOURNIER, Directrice du pôle financement, Sidaction

• Utilisation des ARV et de la PrEP et recours aux tests VIH en laboratoire en France durant l’épidémie de Covid-19 – Dr Rosemary DRAY-SPIRA, Directrice adjointe du GIS EPI-PHARE (ANSM-Cnam)

• Impact sur la recherche (nouvelles orientations, nouvelle agence) – Pr Yazdan YAZDANPANAH, directeur de l’ANRS-MIE

Modération : Cédric Daniel, Actions Traitements

11h10-12h00  /  VIH, maladies du foie & COVID-19

• VIH & COVID – Dr Antoine CHERET, infectiologue, Hôpital Bicêtre

• Maladies du foie et COVID-19 : liaisons dangereuses – Dr Hélène FONTAINE, hépatologue, Hôpital Cochin

Modération : Mélanie Jaudon, TRT-5 CHV

13h30-14h30  /  Des inégalités sociales aux inégalités de santé

• Les épidémies (VIH, COVID, etc.), révélateurs des inégalités – Caroline IZAMBERT, co-auteure de Pandémopolitique, réinventer la santé en commun, La Découverte (2021)

• Comment repenser notre système de santé – (à venir)

• Quelle place pour la démocratie sanitaire pendant la crise COVID – Nicolas CHARPENTIER, coordinateur lieux de mobilisation, Aides

Modération : Hélène Meunier, Envie

14h40-15h30  /  Et maintenant ?

• Vaccination COVID 19 et infection par le VIH – Odile LAUNAY, responsable du Centre d’investigation clinique en Vaccinologie Cochin Pasteur, Hôpital Cochin

• Leçons de deux épidémies. Relations et interactions dans les recherches sur le VIH et COVID-19 – Yves LEVY, directeur du Vaccine Research Institute (VRI), Hôpital Henri Mondor

Modération : Lucas Vallet, Aides

15h30-15h45  /  Clôture   Hugues Fischer, Act Up-Paris

 

Source : Seronet

La série Pose, produite par Ryan Murphy, se déroule dans la ville de New York entre 1987 et 1997. Elle explore le milieu de la culture ball (1) très fréquenté par les communautés LGBT noires et latinos. L’épidémie de VIH/sida est un thème central de Pose avec trois personnages séropositifs. Retour sur cette série qui, en seulement trois saisons et 25 épisodes, aura marqué l’histoire de la représentation des personnes LGBT et/ou vivant avec le VIH à la télévision.

Une histoire peu racontée

Dès le premier épisode diffusé aux États-Unis, le 3 juin 2018 (2), le décor est planté. Nous sommes en 1987 dans la ville de New York, Damon, jeune danseur noir, est mis à la porte du domicile familial de façon violente par son père après que ce dernier ait découvert son homosexualité. Blanca, une femme trans afro-portoricaine, le croise dans la rue en train de danser et décide de le prendre sous son aile en l’invitant à rejoindre sa « famille », la House of Evangelista. Car oui, plus qu’une troupe de danseurs-ses, les « maisons » dans la scène ballroom sont des foyers pour toutes les personnes qui ont été rejetées de leurs familles. Gays, trans, travailleurs-ses du sexe, etc., tous-tes issus-es des communautés noires et latinos, se retrouvent sous le même toit, dans la même galère, mais aussi avec la même détermination de s’en sortir. Cette famille de cœur vient panser les plaies de ces personnes fragilisées par le double rejet de la société et celui de leur propre famille. Pose raconte la difficulté d’être une minorité dans une minorité et la façon dont ces familles recomposées retrouvent leur dignité et leur fierté, la nuit, dans des clubs confidentiels à travers le voguing et des mises en scènes extravagantes de la scène ballroom. Au même moment, l’épidémie de VIH/sida fait des ravages dans ces communautés particulièrement exposées et va devenir le thème secondaire le plus marquant de la série. Une menace permanente dans la vie de ces jeunes qui débordent de vie et de rêves. En choisissant de raconter cette chronique, Ryan Murphy donne un énorme coup de projecteur sur une histoire peu racontée jusqu’ici dans les fictions grand public.

Du jamais vu !

Le 25 octobre 2017, lorsque le casting de Pose est annoncé à la presse, c’est une onde de choc qui secoue l’industrie de la télévision américaine. Pour la première fois, cinq personnages principaux seront joués par des actrices trans et racisées : MJ Rodriguez, Indya Moore, Dominique Jackson, Hailie Sahar et Angelica Ross. La production annonce qu’elle a recruté le plus gros casting d’acteurs-rices trans de l’histoire et qu’au final 50 personnages trans seront inclus dans la série. Du jamais vu !

Même constat en ce qui concerne les personnages vivant avec le VIH. En janvier 2021, la Glaad (Gay & Lesbian Alliance Against Defamation – une association américaine de veille médiatique œuvrant à dénoncer les discriminations et les attaques à l’encontre des personnes LGBT au sein des médias) publie « Where we are on TV report », son rapport annuel sur la présence des personnages LGBT à la télévision américaine. On apprend qu’en 2020, sur 773 personnages réguliers dans les séries américaines, seuls trois étaient séropositifs et tous issus de la même série : Pose. Dans son rapport, Glaad exhorte l’industrie de la télévision américaine à remédier à cette sous-représentation des personnes vivant avec le VIH, en ajoutant au moins trois nouveaux personnages réguliers vivant avec le VIH. « Hollywood doit raconter ces histoires qui sont, non seulement divertissantes, mais qui ont aussi la possibilité d’informer et d’éduquer le public », affirme DaShawn Usher, un membre de Glaad. Et d’ajouter : « Alors qu’il y a eu tellement d’avancées sur la prévention et le traitement du VIH, je ne peux pas en dire autant au sujet d’Hollywood et sa façon de raconter ces histoires dans leur diversité ».

Pour Juan Michael Porter II, journaliste chez The Body, un média américain spécialisé dans le VIH, Pose est un outil d’empowerment pour les minorités queer. Il cite des séries populaires comme Will & Grace, The L World, Nip/Tuck ou encore plus récemment It’s a Sin pour démontrer le peu de visibilité des personnages LGBT issus des communautés noires ou latinos. « C’est ce qui a rendu la troisième saison de Pose si déterminante et maintenant qu’elle est terminée, douloureuse. Les spectateurs-rices sont ressortis de cette série avec le sentiment que les personnes noires, latinos et trans avaient enfin la représentation qu’elles méritaient et le tout dans une joie digne des bals les plus décadents » affirme le journaliste.

=> Pour lire la suite de l’article, se rendre sur : Seronet

Source : Onusida

La 48e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP), qui a débuté le 29 juin 2021, a pris fin le 2 juillet.

Dans son allocution d’ouverture, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a informé le CCP sur les progrès réalisés dans les domaines prioritaires sur lesquels elle s’est engagée à se concentrer lors de son premier CCP en décembre 2019 : l’élaboration de la nouvelle stratégie de l’ONUSIDA, la transformation de la culture interne du Secrétariat de l’ONUSIDA, l’augmentation et l’optimisation de l’utilisation des ressources pour le Programme commun et les nouvelles actions prioritaires du programme.

Revenons sur l’adoption récente de la nouvelle Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, Mettre fin au sida et Déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies. Concernant l’aspect Mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030, Mme Byanyima a invité les pays à ne pas oublier le VIH pendant la pandémie de COVID-19.« Le sida n’est pas encore vaincu. Il s’agit d’une des pandémies les plus mortelles de notre époque. Nous avons perdu près de 35 millions de personnes du sida. L’année dernière, il y a eu 1,5 million de nouvelles infections au VIH, toutes évitables, et 690 000 décès, tous soignables », a-t-elle déclaré.

Mme Byanyima a expliqué comment l’ONUSIDA avait réagi rapidement à la pandémie de COVID-19. Elle a indiqué ici qu’environ 70 bureaux nationaux de l’ONUSIDA dans le monde avaient soutenu les plans de riposte à la COVID-19 et s’étaient engagés dans des ripostes rapides à la COVID-19 et au VIH. Elle a également évoqué la manière dont l’ONUSIDA réagit à une série de préoccupations urgentes en matière de droits humains, dont l’élément déclencheur a été la COVID-19 et les confinements qui entravent l’accès aux services de lutte contre le VIH.

Concernant la mise en place d’un lieu de travail sûr, équitable et responsabilisant pour toutes et tous, la Directrice exécutive a énoncé les mesures pratiques qui ont été prises pour atténuer l’impact de la COVID-19 sur le bien-être du personnel, les progrès réalisés sur le Plan d’action de gestion pour un lieu de travail sain, équitable et stimulant pour tout le personnel de l’ONUSIDA, les améliorations du système de justice interne et les avancées de la transition culturelle.

Lors de la réunion du CCP, un certain nombre de domaines importants liés au travail de l’ONUSIDA ont été abordés. Le rapport financier de l’ONUSIDA et les états financiers audités pour 2020 ainsi qu’une mise à jour sur les questions stratégiques de gestion des ressources humaines ont été examinés. Le CCP a reçu pour la première fois un rapport du bureau d’éthique et une réponse de la direction sur les rapports annuels de surveillance organisationnelle, y compris les rapports des auditeurs internes et externes.

Le CCP s’est à nouveau penché sur le thème du cancer du col de l’utérus et du VIH abordé lors de la dernière réunion du CCP et a été informé sur la riposte au VIH pour les populations migrantes et mobiles.

Un avant-projet du Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2022–2026 de l’ONUSIDA a été présenté au CCP lors de la réunion. La version finale de l’UBRAF, qui optimise la cohérence, la coordination et l’impact de la riposte des Nations Unies au VIH en combinant les efforts des coparrainants de l’ONUSIDA et du Secrétariat de 2022 à 2026, sera soumise au CCP lors d’une session spéciale en octobre de cette année.

« Avec les conseils et l’appui du CCP, nous pouvons façonner notre nouvel UBRAF afin d’en faire un cadre solide et pertinent qui nous permettra de mettre en action notre engagement redoublé et notre valeur ajoutée investie dans les actions afin de progresser et d’aider les pays et les communautés et de continuer à faire preuve d’une forte reddition de compte envers le CCP et la communauté plus large de la lutte contre le sida », a déclaré Mme Byanyima.

Mme Byanyima a remercié Meryame Kitir, ministre belge de la Coopération au Développement, pour sa volonté politique et l’annonce d’un nouvel accord pluriannuel en faveur de l’ONUSIDA, qui est un bon exemple d’efforts de donation et qui démontre une véritable solidarité internationale.

John Nkengasong, directeur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, s’est adressé au CCP lorsque le point du leadership dans la riposte au VIH a été abordé.

Le CCP s’est conclu sur le thème de la COVID-19 et du VIH. Le Conseil s’est penché sur l’épidémiologie de ces pandémies concomitantes, sur l’impact de la COVID-19 sur les programmes du VIH et les inégalités, ainsi que sur le rôle vital joué par les communautés pour en atténuer les répercussions et sur la manière de préserver les avances réalisées par la riposte au VIH et de reconstituer une riposte au VIH plus efficace et plus juste.

La réunion était présidée par la Namibie, la Thaïlande a fait office de vice-présidente et les États-Unis d’Amérique de rapporteur. Le rapport destiné au Conseil émanant de la Directrice exécutive de l’ONUSIDA et les décisions du CCP sont à disposition : unaids.org/fr/whoweare/pcb/48.

 

Source : InfoVIH

Cette étude italienne s’est intéressée à la réponse virologique et au profil de résistance de patients multitraités avec ou sans réplication virale à l’initiation de la combinaison DTG/DRV/r non encore recommandée ou recommandée en l’absence d’autre alternative. Les raisons du changement de traitement étaient : la simplification (par la diminution du nombre d’ARV ou de prises), l’intensification (pour augmenter la puissance et la barrière génétique), l’échec virologique ou des problèmes d’intolérance.

Les 130 patients inclus comprenaient 62 (47,7%) patients virémiques et 68 (52,3%) patients contrôlés virologiquement avec principalement des hommes (70,8%) avec un âge médian de

50 (45–55) ans. La majorité des patients virémiques (80,6%) sont passés au DTG/DRV/r suite à un échec virologique alors que les patients contrôlés recevaient la combinaison pour une simplification (64,7%) ou une intensification (26,5%).

Les patients avaient une longue histoire thérapeutique avec une médiane de 9 (4-12) lignes de traitement. La plupart d’entre eux présentaient au moins une mutation de résistance aux INTI (77,5%), aux INNTI (69%), aux IP (35,7%) et aux INI (10,1%). 77,7% (n=101) avaient un virus sensible à la combinaison.

À 12 mois de traitement, la probabilité de réponse virologique chez les 62 patients virémiques étaient de 91,7%, obtenue dans une médiane de 1,9 (1,0–2,9) mois. La réponse virologique était de 80% chez les patients qui recevaient un traitement non totalement actif versus de 93,3% chez ceux qui recevaient un traitement pleinement actif (p = 0,660). Chez les patients contrôlés, les probabilités de rebond virologique à 12 mois et 24 mois après le changement, étaient 4,7et 10,5%, respectivement, avec seulement six rebonds dont le niveau médian était de 266 (104– 142 761) copies/ml. Les patients recevant un traitement non totalement actif avaient une probabilité de rebond virologique de 16,4% versus de 7,3% chez les patients qui recevaient un traitement pleinement actif, p = 0,651. Il n’y avait aucune association significative entre la réponse virologique et la résistance. En revanche, les patients dont la durée du contrôle virologique était inférieure à 6 mois montraient une probabilité de rebond virologique plus élevée par rapport aux autres (37,5% vs 6,7%, p <0,002).  Le profil de résistance a été analysé chez 13 des 27 patients en échec virologique.  Parmi ces 13 patients8 avaient déjà été exposés au RAL ou DTG. Deux patients dont le traitement les virus n’étaient pas complètement sensibles aux traitements dispensés, ont sélectionné des nouvelles mutations de résistance à l’intégrase (Y143C/H/R) pour le premier et à l’intégrase et à la  protéase pour le second ( S147G, N155H et V32I, L33F, I54L).

Commentaires :

Si seuls 8.5% des patients ont reçu DRV BID et 3.5 % DTG BID dans cette étude observationnelle de patients multitraités, les auteurs ne spécifient pas si les échecs sont liés ou non à une sous exposition de la combinaison. C’est dommage.

Source : InfoVIH

Le déficit immunitaire comme étant un facteur de risque dinfection sévère à SARSCoV2 reste controversé. En effet, une immunité cellulaire défectueuse pourrait paradoxalement être protectrice en empêchant la tempête cytokinique observée dans les cas graves de la COVID-19.

Cette étude rétrospective réalisée dans 3 cohortes européennes (Italie, Espagne, Allemagne) de patients infectés par le VIH porte sur 175 patients dont 72% atteints dinfection modérée à SARSCoV2, 28% d’infections sévères et 4% de décès. Le nombre médian de lymphocytes T CD4 était de 663/mm3 et 18 % des patients avaient un taux de lymphocytes T CD4 < 350/mm3. Cependant, 39% des patients avaient un nadir de CD4 < 200/mm3 et 31% avaient eu un évènement définissant le SIDA. A l’exception dun seul patient, tous les patients suivaient un traitement antirétroviral et, pour 94 % d’entre eux, la dernière charge virale documentée était inférieure à 50 copies/ml.

Les patients présentant une COVID-19 sévère avaient un taux de lymphocytes T CD4 + et un nadir de CD4 plus faibles par rapport aux patients présentant une COVID-19 légère à modérée.

Dans l’analyse multivariée, le seul facteur significativement associé à un risque de sévérité de la COVID-19 était un nombre de lymphocytes T CD4 < 350/mm3 (OR de 2,85 (IC95% : 1.26-6.44) (p = 0.01).

Le taux de mortalité a été évalué à 4%. Le seul facteur qui était associé de manière significative au décès était un nadir de lymphocytes T CD4 à moins de 200 /mm3 (OR = 10,11, IC à 95 % : 1,19-86,10, p = 0.03).

Concernant un effet thérapeutique éventuel du traitement antirétroviral, aucune preuve de protection avec le ténofovir ou le darunavir sur la gravité de l’infection à SARSCoV2 n’a été mise en évidence, dans cette étude.

Ainsi, chez les personnes infectées par le VIHle déficit immunitaire pourrait être un facteur de risque dinfection sévère à SARSCoV2, même chez ceux dont la charge virale est bien contrôlée.

Commentaire: Malheureusement cette étude de prend pas en compte les facteurs précis de gravité: âge, diabète, ….. si bien qu’il n’est pas certain que l’imunodépression soit le seul facteur intervenant dans la gravité ni soit prédominant.

Source : Onusida

L’ONUSIDA condamne fermement les attaques contre les activistes et journalistes lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexuels (LGBTI) dans les bureaux de la Tbilisi Pride et à proximité, qui ont contraint l’organisation à annuler des événements autour de la Gay Pride dans la ville. L’ONUSIDA exprime sa solidarité avec toutes les personnes LGBTI en Géorgie.

« La violence choquante subie par les activistes et journalistes LGBTI à Tbilissi est totalement inadmissible », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour protéger les droits humains de la communauté LGBTI, y compris le droit à la liberté d’expression et de rassemblement, et pour amener les responsables des attaques devant la justice. »

Le 1er décembre 2018, Tbilissi a signé la Déclaration de Paris pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030, rejoignant ainsi plus de 300 municipalités dans le cadre de l’initiative Les villes s’engagent, initiée par la maire de Paris et l’ONUSIDA en 2014. L’initiative engage Tbilissi à travailler en étroite collaboration avec les communautés, y compris les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles, afin de promouvoir l’égalité sociale.

Par ailleurs, la nouvelle Stratégie mondiale contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida stipule clairement que la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes LGBTI violent les droits humains, renforcent les inégalités et sont un frein sérieux pour parvenir à l’objectif de mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030. Un élément crucial de la stratégie est de relever les défis auxquels sont confrontées les populations clés (gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleurs et travailleuses du sexe, personnes transsexuelles et toxicomanes) afin que moins de 10 % de leurs membres soient victimes de stigmatisation, de discrimination et de violence d’ici 2025. La stratégie appelle les pays à prendre des mesures immédiates pour réduire les attitudes stigmatisantes et la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, car il s’agit d’un élément critique pour mettre fin au sida d’ici 2030.

 

Source : CNS

Plus de trente ans après sa création en 1989, le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) a souhaité engager une réflexion sur les acquis de la lutte contre le VIH/sida et leur utilité éventuelle en réponse à la crise épidémique présente et aux épidémies à venir. Il publie aujourd’hui un Avis intitulé « La lutte contre le VIH/sida : une démarche, des savoirs et des pratiques pour servir aux enjeux du présent ».

L’expérience de la lutte contre le VIH repose sur des savoirs et des pratiques, promus par un ensemble d’acteurs – chercheurs, soignants, personnes vivant avec le VIH et/ou militants – qui ont prouvé leur efficacité. Cet inventaire montre qu’une démarche éthique, attentive aux principes de respect de la dignité et de l’autonomie des personnes et d’équité dans l’accès aux droits et à la santé à l’échelle nationale et internationale, s’est imposée tout au long de quarante années de mobilisation.

En dépit de ses singularités, l’expérience de la lutte contre le VIH/sida peut aujourd’hui faire école compte tenu de défis communs soulevés par les épidémies, en particulier l’urgence, l’incertitude et l’émotion ainsi que la nécessité de bâtir une réponse éthique, internationale et solidaire. Par le passé, cette expérience de la lutte contre le VIH/sida a bénéficié aux stratégies et actions menées contre les virus des hépatites B et C dans les domaines de la recherche, de la prise en charge et de la réponse internationale.

En regard des enjeux du présent, le CNS émet des préconisations afin de contribuer à répondre à trois défis :

  • Renforcer les droits des personnes, en particulier les plus vulnérables et les personnes en établissements de santé, sociaux et médico-sociaux.
  • Mettre en place une approche globale fondée sur une stratégie ambitieuse de santé publique, notamment dans les domaines de l’information, de la prévention et de l’éducation à la santé.
  • Soutenir les mobilisations collectives pour promouvoir la démocratie en santé, défendre la recherche et amplifier la réponse internationale.

 

Source : La Presse de la Manche

À Cherbourg, l’association VIH’gilance dispose désormais d’un local où elle espère pouvoir dès septembre 2021 accueillir, échanger et représenter les patients victimes du VIH/sida.

« Un autre regard », « une autre approche » : lassociation VIHgilance, fondée en 2018 à Cherbourg-en-Cotentin, peut désormais tout mettre en place pour mener à bien sa mission auprès et avec les personnes victimes du VIH et malades du sida.

Une permanence à partir de septembre

Elle a depuis un mois environ les clés de son nouveau local, mis à disposition par la mairie, rue de l’Ermitage. Sa présidente, Valérie Crocq, espère pouvoir y ouvrir une permanence à compter du mois de septembre.

En tout cas, elle met tout en place actuellement pour être fin prêt le moment venu : demande d’habilitation pour pouvoir réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique (Trod), demande de conventions notamment pour les dépistages et suivis, obtention de subventions, constitution d’un fonds documentaire, etc.

Des « publics cibles »

VIHgilance est avant tout destinée, et c’est ce qui en fait sa spécificité, « aux publics cibles », souligne Valérie Crocq :

« Ce sont les personnes vulnérables et en situation de précarité, c’est la prostitution, la toxicomanie, ce sont les migrants en provenance de pays à forte prévalence du VIH… C’est aujourd’hui, les 50 ans ++, quand on sait qu’en France, 27 % des dépistages sont faits au stade tardif, c’est-à-dire au stade où l’on développe la maladie, le sida. » Valérie Crocq, Présidente de lassociation VIHgilance.

Mieux accompagner

VIHgilance, qui compte actuellement une dizaine de membres, espère faire entendre « plus efficacement encore la voix des patients » et être à leur écoute et dans l’échange avec eux.

Elle souhaite, pour améliorer leur accompagnement, établir une passerelle avec le centre hospitalier public du Cotentin, créer des liens avec les associations en contact avec les publics concernés, faire appel aux compétences de psychologues, kinésithérapeutes, nutritionnistes, diététiciens…

Appel aux bénévoles

VIHgilance espère aussi renforcer son équipe, et fait appel à toute personne motivée pour « agir, aller au plus près de la population », dans une volonté commune « de combattre les idées reçues et les discriminations qui pèsent lourdement sur les épaules des patients ».

Pour contacter Vihgilance : 06 42 99 73 95association.vihgilance@gmail.comet sur Facebook.com : vihgilance

 

Source : Info VIH

Contexte

Chaque année, le nombre de grossesses chez les femmes vivant avec le VIH est de l’ordre de 1,3 million. On sait aujourd’hui que la précocité de l’initiation du traitement antirétroviral est la clé de la prévention de la transmission à l’enfant. Si l’idéal est de dépister et traiter avant la grossesse1, le diagnostic de l’infection est souvent réalisé lors du bilan de la grossesse. Il faut alors initier le traitement le plus précocement possible. Les femmes enceintes étant quasiment systématiquement exclues de tout essai thérapeutique, il est très difficile de savoir quel est le traitement optimal dans ce contexte. Les données dont on dispose sur le dolutégravir nous rendaient prudent sur son utilisation au cours des toutes premières semaines de grossesse du fait d’une majoration du risque d’anomalie de fermeture du tube neural, mais les études récentes ont montré que cet effet, bien que réel, était modeste2. L’essai IMPAACT 2010/VESTED est un des rares essais randomisés évaluant tolérance et efficacité d’une anti-intégrase versus le traitement de référence au cours de la grossesse.

Méthodes et Résultats

Il s’agit d’un essai mené dans 9 pays (industrialisés, intermédiaires ou à ressources limités, allant des USA au Zimbabwe…), avec une initiation de traitement entre la 14ème et la 28ème semaine de grossesse. La randomisation est  1 :1 :1 entre dolutégravir (DTG)/emtricitabine(FTC)/ténofovir alafénamide (TAF) ou DTG/FTC/ténofovir disoproxil (TDF) et efavirenz (EFV)/FTC/TDF. Le critère principal de jugement est une charge virale indétectable (<200 cp/ml)  chez la mère, à la naissance de l’enfant.

La durée d’inclusion a été courte et 643 femmes ont pu être randomisées dans l’un des trois groupes entre janvier 2018 et février 2019. Les femmes pouvaient avoir reçu jusqu’à 14 jours de traitement avant randomisation dans le cadre de la grossesse en cours (ce qui se traduit par une médiane de charge virale basse à l’inclusion, proche de 1000 cp/ml).

Les femmes sous DTG ont une charge virale indétectable à la naissance dans 98% des cas contre 91% de celles qui sont dans le groupe EFV. Les effets secondaires concernant les issues de grossesse (critère composite associant fausse couche, prématurité, retard de croissance > 10% à la naissance) sont légèrement moins fréquents dans le groupe DTG/FTC/TAF que dans les groupes DTG/FTC/TDF ou EFV/FTC/TDF (24 versus 33%, p=0,043). Le nombre de décès néonataux est plus élevé dans le groupe EFV que dans les groupes DTG (5% versus 1% avec le TAF et 2% avec le TDF). Il y a moins d’accouchements prématurés avec l’association DTG/FTC/TAF (6%)  qu’avec l’association EFV/FTC/TDF (12%, p= 0 ,023).

Conclusions et commentaires

L’efficacité des associations à base de DTG est virologiquement supérieure à l’efavirenz sur le critère « charge virale indétectable à l’accouchement », ce qui n’est pas très surprenant compte tenu du fait que la médiane d’initiation de traitement se situe vers la 22ème semaine de grossesse et que la médiane entre randomisation et accouchement est de 17 semaines. Ce qui est plus particulièrement intéressant est que ce surcroit d’efficacité ne se fait pas au détriment du nombre d’évènements indésirables obstétricaux ou fœtaux. Ces éléments viennent conforter la stratégie de l’OMS de proposition d’un traitement à base de DTG après la 8ème semaine de grossesse.

Source : Le Journal du CNRS

Quarante ans après sa découverte, le VIH/sida est devenu une maladie chronique grâce aux trithérapies. Mais il résiste encore à la guérison et le vaccin se fait attendre… Monsef Benkirane, virologue à l’Institut de génétique humaine, fait le point sur les nouveaux enjeux de la recherche.

Quelle est la situation de l’épidémie aujourd’hui dans le monde ?

Monsef Benkirane. La situation est stable, si l’on considère le nombre de personnes séropositives, et ne s’améliore plus depuis quelques années. Aujourd’hui, on considère que 37 millions de personnes sont infectées par le VIH dans le monde, dont un quart le sont sans le savoir. Un effort énorme a été fait au niveau des traitements, notamment en Afrique subsaharienne qui concentre à elle seule 25 millions de cas. Cela permet à 26 millions de personnes sur la planète de recevoir un traitement, soit deux fois plus qu’il y a dix ans. Ce meilleur accès aux traitements a un effet notable sur la mortalité de la maladie : 690 000 personnes sont décédées du VIH/sida en 2020, d’après l’Onusida, alors qu’on comptait encore 1,5 million de victimes par an il y a dix ans. Mais le bilan pourrait être meilleur.

Pourquoi dites-vous que l’on pourrait faire mieux, dès maintenant ?

M. B. Aujourd’hui, nous avons tous les outils pour vraiment sortir de l’épidémie. Nous avons les trithérapies, qui permettent non seulement de garantir aux malades la même espérance de vie qu’une personne non infectée, mais empêchent également ceux-ci de transmettre le VIH à leurs partenaires. Sous traitement, le virus est indétectable dans le sang, ce qui fait des thérapies des outils de prévention à part entière. C’est la fameuse stratégie Tasp – Treatment as prevention – promue depuis dix ans déjà. Ces dernières années ont également vu le développement de la Prep (ou prophylaxie pré-exposition), un traitement pris en préventif destiné aux personnes exposées à un fort risque de s’infecter – comme les travailleurs du sexe, notamment, qui n’ont pas toujours la possibilité d’utiliser le préservatif. Il faut cependant rester attentif, car la Prep à travers la prise de Truvada ne garantit pas une protection à 100 % et ne doit être réservée qu’aux publics les plus exposés.

Grâce aux trithérapies et à la Prep, on pourrait éradiquer totalement l’épidémie en deux générations. Cela n’est malheureusement pas aussi simple, car au-delà de l’accès même au traitement dans certains pays aux ressources limitées, il reste un vrai problème d’adhésion à celui-ci.

Grâce à l’ensemble de ces traitements, seules deux générations seraient nécessaires pour éradiquer totalement l’épidémie si toutes les personnes infectées étaient traitées correctement. Cela n’est malheureusement pas aussi simple, car au-delà de l’accès même au traitement dans les pays à ressources limitées, il reste un vrai problème d’adhésion à celui-ci, en Europe également. L’infection par le VIH reste encore stigmatisante dans un certain nombre de pays, ce qui conduit les personnes à cacher leur séropositivité. Il est donc impossible de s’assurer du suivi correct du traitement tout au long de la vie. Or il suffit de quelques jours à peine pour observer un rebond viral après un arrêt du traitement. C’est pourquoi la priorité pour sortir définitivement de l’épidémie est de trouver un vaccin.

Que vous inspirent les progrès faits par la recherche depuis l’apparition de l’épidémie, au début des années 1980 ?

M. B. Il a fallu quinze années entre l’apparition du premier cas et la mise sur le marché des trithérapies, c’est proprement phénoménal. La recherche a permis de passer d’une infection mortelle que nous ne connaissions pas, à une maladie chronique. Des efforts considérables ont été mis en œuvre tant sur le plan des moyens humains que financiers, c’est vrai, mais il y a plus que cela. La recherche sur le VIH/sida a été extrêmement bien coordonnée. Les agences de recherche, les associations telles que le Sidaction en France, les chercheurs, les cliniciens et surtout les malades, ont avancé main dans la main. C’est une belle entreprise qui aurait dû nous inspirer sur la façon de gérer la crise du Covid-19, abordée de façon désordonnée et sans feuille de route.

Vous soulignez le rôle tout particulier joué par les associations de malades…

M. B. La façon dont s’est organisée la recherche sur le VIH a fait sa force, en grande partie grâce aux associations de malades et aux activistes qui n’ont eu de cesse d’aiguillonner les scientifiques, et continuent de le faire encore aujourd’hui. Ce sont des gens qui se sont intéressés à la science ; il fallait tout leur expliquer, le fonctionnement de l’infection, le mode d’action des médicaments antiviraux… C’est grâce à leur exigence et parce qu’ils n’étaient jamais satisfaits et demandaient une meilleure qualité de vie que nous avons continué à progresser sur les traitements : de vingt comprimés par jour associés à de nombreux effets secondaires, la prise de médicaments est aujourd’hui ramenée à un cachet par jour. Mais cela ne suffit pas : des scientifiques travaillent sur le « long lasting treatment » (le traitement durable) sous la forme d’une injection une fois par mois… et peut-être, bientôt, une fois par an. Nous sommes cependant à un palier de la recherche scientifique aujourd’hui : si nous perfectionnions les traitements existants, nous n’avançons plus sur les traitements qui permettraient de guérir de façon définitive la maladie. Les chercheurs butent sur les cellules réservoirs où le virus se met en dormance.

Où en est-on de la recherche sur ces fameuses cellules-réservoirs que les traitements ne parviennent pas à éradiquer ?

M. B. Nous avançons, mais plus à la vitesse à laquelle nous avions l’habitude de progresser sur le VIH dans les premières années de l’épidémie. La recherche sur les cellules réservoirs est en effet compliquée par la difficulté d’accès et la rareté de ces cellules où le virus se met en veille, à l’abri des traitements et de la réponse immunitaire. Une des avancées de ces dernières années a été de pouvoir quantifier le réservoir effectivement fonctionnel, au travers de nouvelles approches techniques et expérimentales. En cherchant l’ADN viral, nous avons constaté que 90 % des cellules qui contiennent de l’ADN viral sont porteuses d’un ADN défectif qui ne permet pas au virus de se répliquer… Cela signifie que seules 10 % des cellules réservoirs ont un ADN opérationnel et sont le siège d’une réplication effective du virus. C’est ce réservoir « compétent » pour la réplication virale qu’il faudra aller cibler pour empêcher le rebond viral à l’arrêt du traitement.

Sait-on où ces cellules-réservoirs « compétentes » se trouvent ?

M. B. C’est extrêmement difficile de le savoir, vu la rareté du matériel biologique dont nous disposons pour faire nos recherches. Les cellules-réservoirs sont extrêmement peu nombreuses : nous parlons ici d’une cellule par million de lymphocytes T CD4, ces cellules immunitaires qui sont les cibles principales du VIH. De plus, nous travaillons presque exclusivement sur des échantillons de sang prélevé chez les patients, les biopsies donnant accès à des organes majeurs pour la persistance virale étant trop invasives. Or nous soupçonnons que les cellules-réservoirs sont des cellules qui pourraient se retrouver dans des sanctuaires anatomiques difficilement accessibles aux molécules antirétrovirales, comme les organes lymphoïdes secondaires (rate, ganglions lymphatiques, tissus lymphoïdes accumulés dans les muqueuses).

Mon équipe a quant à elle réussi à montrer la présence d’un marqueur de surface qui s’exprime à la surface des cellules infectées par le VIH chez les personnes sous traitement antirétroviral. Par ce biais, nous devrions pouvoir mieux identifier et caractériser ces cellules réservoir. Nous progressons donc à pas comptés.

Où en est-on des recherches sur un futur vaccin contre le VIH/sida ?

M. B. Le vaccin doit être la priorité de la recherche aujourd’hui, car c’est ce qui nous permettra de sortir définitivement de l’épidémie de sida. Plusieurs essais vaccinaux à grande échelle ont échoué ces quinze dernières années, en Thaïlande, et plus récemment en Afrique du Sud… Il faut continuer de se mobiliser.

Nous ne sommes plus dans l’urgence comme dans les années 1980 et 1990. Le moment est venu pour les scientifiques de s’accorder le temps de développer des idées nouvelles et de prendre des risques.

Le problème majeur auquel nous nous heurtons aujourd’hui est que, si les personnes qui contractent le VIH/sida ont une très belle réponse anticorps, celle-ci ne suffit pas à enrayer la propagation du virus dans l’organisme. Ce dernier mute en effet extrêmement vite au fil des cycles de réplication – on parle d’une erreur toutes les mille bases d’ADN à chaque cycle, ce qui est énorme. Cela signifie que le vaccin devra faire mieux que le virus lui-même pour déclencher une réponse immunitaire efficace, en induisant des anticorps neutralisants à très large spectre.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé l’année 2030 comme horizon pour stopper l’épidémie de VIH. Cela vous paraît-il réaliste ?

M. B. C’est un bel objectif, mais on sait que l’on n’y arrivera pas, pour toutes les raisons sociétales et culturelles exposées au début de notre entretien. Pour éradiquer le sida, il va falloir faire un bond énorme dans la recherche vaccinale et la connaissance de notre système immunitaire. Aujourd’hui, les personnes vivant avec le VIH vont bien, nous ne sommes plus dans l’urgence dans laquelle nous étions dans les années 1980 et 1990. C’est pourquoi je pense que le moment est venu pour les scientifiques de s’accorder le temps de développer des idées nouvelles et de prendre des risques. C’est une recherche de plus longue haleine, qui va continuer de demander des efforts et des financements. C’est important d’insister sur ce dernier point, car quand vous discutez avec certains responsables politiques, le VIH ne semble plus être un sujet.