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Un homme ayant l'air fatigué

Source: scidev.net

Armelle Nyobe, spécialiste en communication, souligne le travail qu’il reste à faire pour supprimer la stigmatisation, source de stress et de dépression, dont continuent de souffrir les personnes souffrant de certaines maladies, à l’instar du VIH/Sida et de la COVID-19.

La santé mentale est un droit fondamental de tout être humain. C’est aussi un aspect essentiel du développement personnel, communautaire et socioéconomique. Selon l’OMS« la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Plus largement, la santé mentale est constitutive de la santé en général et du bien-être sur lesquels reposent nos capacités individuelles et collectives à prendre des décisions éclairées, à nouer des relations saines et à bâtir un monde dans lequel nous sommes constamment appelés à vivre.

L’article complet à lire sur : scidev.net

lesbiennes et sida

Source: seronet.info

La Déferlante est une revue trimestrielle consacrée aux féminismes et au genre. Créée et dirigée par des femmes, elle donne la parole aux femmes et aux minorités de genre et met en lumière leurs vécus et leurs combats. Dans le numéro 5 (mars 2022), la journaliste et documentariste ouvertement lesbienne Clémence Allezard (France Culture) consacre une enquête à la question des lesbiennes dans la lutte contre le sida et particulièrement pendant la période 1981-1996, « Les années sida » avant l’arrivée des trithérapies. Entretien.

Pourquoi avoir choisi de traiter le sujet des lesbiennes dans la lutte contre le sida et pourquoi aujourd’hui ?

Clémence Allezard : Alors, pour être tout à fait honnête, il ne s’agit pas de mon idée. Je ne peux pas répondre pour la Déferlante. Je pense que cela a trait avec la mise en lumière, sous l’impulsion d’Alice Coffin notamment, dans son livre Le génie lesbien [Grasset, septembre 2020, ndlr], de l’engagement des lesbiennes sur le front de multiples luttes. Et cela sans que l’histoire, l’historiographie dominante mais parfois aussi minoritaire, qu’il s’agisse du mouvement homosexuel ou féministe, ne les nomment. En ce qui me concerne, ce sujet m’intéressait car, pour moi, ces activistes lesbiennes n’étaient pas invisibles, au contraire ! Quand j’ai commencé à m’intéresser aux luttes et à l’histoire lesbiennes, et à m’impliquer dans le mouvement LGBT, j’ai très vite rencontré Gwen Fauchois (ex vice-présidente Act Up-Paris), et Elisabeth Lebovici (historienne et critique d’art), et je savais qu’elles avaient été toutes deux à Act Up-Paris, et de mon point de vue (comme quoi ça compte) elles n’étaient pas invisibles, et pas vraiment « invisibilisées ». En revanche, les années sida, si, complètement. Je ne connaissais rien jusqu’à il y a peu ; là aussi Gwen et Elisabeth ont joué un rôle primordial dans mon apprentissage. Se confronter à cette histoire, pour moi, gouine née en 1990, c’est d’abord être dans un état de sidération complet. C’est imaginer enterrer mes copains pédés, c’est-à-dire mes meilleurs amis, c’est-à-dire ma famille choisie, c’est terrifiant. C’est aussi se demander : « J’aurais fait quoi, moi » ? Même si cette interrogation est probablement vaine ; elle m’habite.

Alors, quand Emmanuel Macron déclare en mars 2020, que nous connaissons « la pire crise sanitaire depuis un siècle », je suis furieuse. Cet « oubli » d’une histoire collective, hétéros compris, est une erreur historique majeure et lourde de sens. C’est une négation énorme de notre histoire, communautaire, évidemment, absolument cruciale puisque de tout évidence c’est un trauma collectif, une histoire qui a profondément marqué les existences des survivants, activistes ou non, qui a bouleversé, transformé le militantisme — ce qui a été expérimenté, pensé dans l’urgence de ces années-là et la recomposition de mots d’ordre tel que le Pacs, le mariage etc. — et « l’identité » gay.  Outre le fait que cette épidémie, bien sûr, n’est pas finie. Évidemment, la spécificité des années sida, c’est que ce sont principalement les pédés, les toxicos et les Noirs qui sont touchés. Bref, nous avons l’habitude, malheureusement, de ces occultations, mais j’étais très en colère. Cette invitation à enquêter faite par La Déferlante est venue à point nommé pour me permettre de faire quelque chose de cette colère et de poursuivre mon travail, dont une large partie est précisément consacrée à déconstruire l’historiographie dominante depuis un point de vue minoritaire, en l’occurrence lesbien. C’était aussi l’occasion de raconter des solidarités intra-communautaires, ce qui m’enthousiasmait aussi particulièrement, car notre histoire est faite de conflictualités, de tensions, de luttes intestines ; mais j’avais aussi envie de comprendre comment ces complicités-là s’étaient nouées. La convergence des luttes ne se décrète pas, elle se pratique. Elle s’est apparemment pratiquée pendant ces années-là : comment, pourquoi ? Raconter ces solidarités, en informer notre présent. Je crois qu’on en a besoin !

Qu’avez-vous découvert de plus marquant lors de cette enquête ?

La suite de l’interview à lire sur seronet.info

kit prenoxad complet

Source: ansm.sante.fr

Information destinée aux médecins impliqués en addictologie (ville et hôpital), aux psychiatres, aux centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) et/ou un centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD), aux médecins exerçant dans des centres de pris en charge de la douleur.

Les Laboratoires Ethypharm ont procédé, en accord avec l’ANSM, au rappel du lot 0130205 de la spécialité Prenoxad 0,91 mg/ml (naloxone), solution injectable en seringue préremplie (Exp: 31/08/2023) auprès des officines, grossistes et hôpitaux. Ce rappel fait suite à la détection de l’absence des deux aiguilles dans quelques kits de Prenoxad  0,91 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie. Un nouveau lot conforme est d’ores et déjà disponible chez le dépositaire.

Pour rappel, Prenoxad peut être délivré avec ou sans prescription médicale.

En complément du rappel du lot concerné, il vous est demandé de vérifier votre stock et de contacter les professionnels de santé, structures spécialisées et/ou les patients ayant récemment reçus du Prenoxad.

Ces derniers doivent vérifier le numéro de lot de leur kit de Prenoxad 0,91 mg/ml. S’ils ont reçu un kit du lot 0130205, ils sont invités à rapporter leur kit non utilisé à l’officine ou dans les services ayant délivré le kit pour vérifier avec le pharmacien la présence des deux aiguilles dans le kit.

  • Si le kit est complet, il est restitué à l’utilisateur.
  • S’il manque les aiguilles, le pharmacien procède à l’échange du produit.
rhabdomyolyse

Source: Medscape

Un patient âgé de 53 ans s’était présenté à l’hôpital se plaignant d’une paralysie progressive et douloureuse des extrémités depuis quatre jours. Une infection par le VIH était connue depuis 2008 ; depuis environ un an, il recevait donc du darunavir, du cobicistat, de l’emtricitabine et du ténofovir alafénamide, selon le Dr Elisa Intert et coll. (Hambourg, Allemagne) qui rapportent cas clinique. [1]

En avril 2020, l’homme a été victime d’un infarctus du myocarde non-ST ; un traitement par atorvastatine a été instauré en prévention secondaire après une angioplastie percutanée. 

Afin d’éviter des interactions dangereuses, il convient, dans le cas d’un traitement indiqué par statine, d’utiliser si possible des préparations indépendantes du CYP3A4 et de tenir compte des comorbidités, conseillent le auteurs. En cas d’intolérance aux statines, il convient d’envisager d’autres hypolipémiants, tels que les inhibiteurs de PCSK9, l’acide bempédoïque ou les agents thérapeutiques à base de siRNA. 

Vous pouvez lire le reste de l’article ici: Medscape

sida sénégal

Source : Le Quotidien

L’horizon 2030 pour l’éradication de la maladie du Sida au Sénégal pourrait être compromis à cause du taux de prévalence encore élevé chez les «Msm» et les travailleuses du sexe, respectivement de 27,6% et de 5,6%. Pour l’atteinte des objectifs, les interventions doivent être orientées vers ces populations.

Par Justin GOMIS – Partout à travers le monde, le Sénégal est cité en exemple avec un taux de prévalence du Vih/Sida très faible, de l’ordre de 0,3%. Mais, ces statistiques ne reflètent pas la réalité à tous les niveaux de la population. Il reste encore très élevé chez les «Men sex men» (Msm) et les travailleuses du sexe (Ts). Ce qui risque de compromettre l’ambition d’éradiquer la pandémie d’ici 2030. «Il est très élevé au niveau de ces populations. Pour ce qui est des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, le taux de prévalence est de 27,6%. Et chez les travailleuses du sexe, il est de 5,6%», a révélé Cheikh Oumar Guèye. D’après le Conseiller technique à Fhi 360 de la Zone sud, «ces populations sont des passerelles, autrement dit, ce sont des gens qui viennent des populations». A l’en croire, il y a des mariés parmi ces Msm et les clients des travailleuses du sexe. Maintenant que faut-il faire pour agir de façon efficace par rapport à cette couche de personnes ? «On doit adresser les interventions à l’endroit de ces populations», indique Cheikh Oumar Guèye, qui a participé aux Journées scientifiques sur le Sida qui ont pris fin ce jeudi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. «Nous voulons qu’à l’horizon 2030, il n’y ait plus d’infection liée au Vih», précise le Conseiller technique de Fhi 360 pour la Zone sud. Il pense qu’«il faudra régler ce problème avec ces populations pour espérer avoir un taux de prévalence relativement bas».

Il faut savoir que Fhi 360 met en œuvre la composante Vih/Sida et tuberculose (Tb) du Programme santé de l’Usaid, à travers un appui technique et financier aux axes stratégiques du ministère de la Santé. Selon le projet, son objectif est l’amélioration de la qualité de la prise en charge médicale et sociale chez les personnes vivant avec le Vih, afin d’atteindre l’objectif national des 3/90. Même si elle intervient à Dakar, Kaolack, Thiès et Saint-Louis, Fhi 360 concentre son appui au Sud, notamment à Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, qui ont des taux de séroprévalence encore élevés.
justin@lequotidien.sn

allaitement et vih

Source : TRT-5 CHV

Les consignes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont claires : émises dès 2009 et confortées en 2016 et 2021, l’OMS recommande aux mères vivant avec le VIH un allaitement exclusif, pendant les 12 premiers mois de l’enfant, dans les contextes de prise en charge permettant l’accès au traitement antirétroviral et un accompagnement à l’observance[i].

Ces recommandations ne répondent plus seulement à une réalité matérielle de difficulté d’accès à l’eau potable ou à du lait artificiel de qualité dans les pays à ressource limitées, mais sont la reconnaissance :

        – de l’efficacité du traitement antirétroviral dans la protection de la transmission mère-enfant[ii] du VIH,

        –  des nombreux bénéfices de l’allaitement au sein pour la santé du nouveau-né, comme pour celle de la mère[iii].

Cependant, dans la majorité des pays à ressources élevées, dans lesquels le lait maternisé est facilement disponible, l’allaitement maternel était jusqu’à récemment déconseillé, voire proscrit. Dans la plupart des recommandations européennes, l’allaitement artificiel reste toujours la seule prévention totalement efficace de la transmission postnatale du VIH.

En effet, si le concept Indétectable = Intransmissible (I=I) ou Traitement as prévention (TasP)[iv] est aujourd’hui largement admis pour la transmission du VIH par voie sexuelle, notamment grâce aux enquêtes PARTNERS[v]qui montrent une absence de transmission du VIH au sein des couples sérodifférents avec une charge virale indétectable confirmée, beaucoup reste à faire pour mieux comprendre les mécanismes de la transmission du virus par le lait.

Quels sont les risques de transmission du VIH par l’allaitement maternel ?

Le fait que l’indétectabilité de la charge virale réduit significativement le risque de transmission mère-enfant, y compris pendant l’allaitement, fait consensus dans la communauté scientifique. Néanmoins, interrogés sur les risques de transmission du VIH par l’allaitement maternel, les experts font part d’inquiétudes fondées sur 2 hypothèses :

        – une transmission de virus libre : car les risques d’exposition par allaitement diffèrent de l’exposition par voie sexuelle :

                    – la présence de virus libre dans le lait maternel représente une possible exposition en moyenne 8 fois par jour durant plusieurs mois, soit une quantité de vecteur viral bien supérieure à celle retrouvée dans les sécrétions génitales lors d’un rapport sexuel ;

                    – le fait que la vulnérabilité de la muqueuse digestive du nouveau-né n’est pas comparable à celle de la muqueuse ano-vaginale.

      – une transmission par des cellules infectées présentes dans le lait maternel, qui seraient moins sensibles aux antirétroviraux pris par la mère, et donc potentiellement la présence d’ADN viral intégré, qui pourrait induire une contamination malgré une charge virale indétectable.

Cependant, ces hypothèses restent encore aujourd’hui à valider scientifiquement et actuellement, il n’y a pas de données publiées qui permettent de connaitre le risque de transmission lorsque la mère est en succès virologique car il n’y a pas de grandes cohortes incluant des mères ayant une charge virale constamment indétectable.

Que dit la recherche ?

La littérature fait référence à 3 cas de transmission postpartum (après l’accouchement) qui pourraient être attribués à l’allaitement alors que la charge virale de la mère est contrôlée au moment de la découverte de la séropositivité de son enfant. Les 2 études citées se sont déroulées dans des pays du Sud à ressources limitées[vi] :

 – L’étude PROMOTE[vii] décrit un cas de transmission attribué à l’allaitement, détecté à la 56ème semaine de vie de l’enfant alors que la charge virale de la mère était contrôlée (seuil de détection à 400 copies/ml). A noter que dans ce cas, le traitement avait été initié pour la maman à la 23ème semaine de grossesse et que sa charge virale restait détectable lors de l’accouchement (30 800 copies/ml) et à 8 semaines post-partum ((4 270 copies/ml). L’allaitement a duré 12 mois. La séropositivité de l’enfant a donc été découverte après le sevrage.

–  L’étude IMPAACT PROMISE[viii], relate 2 cas de transmission alors que la charge virale de la mère est indétectable (inférieure à 40 copies/ml) : « Dans un cas, cette charge virale est encore discrètement détectable quelques semaines avant la transmission à l’enfant ; dans l’autre cas, la charge virale était constamment indétectable. Il reste très difficile de savoir à quel moment ces transmissions ont réellement eu lieu. Notons cependant que dans les 2 cas, la charge virale de la mère n’était pas indétectable à l’accouchement, ce qui laisse aussi la place à une transmission per-partum détectée tardivement du fait du passage des antiviraux dans le lait maternel. »

Et cette même étude de conclure : « Compte tenu de l’effectif de l’étude, on peut dire que ces évènements de transmission sont exceptionnels quand la charge virale reste indétectable pendant toute la période d’allaitement, mais que l’on ne peut pas démontrer le U=U [I=I ndlr] de l’allaitement pour l’instant, compte tenu des 2 cas de transmission rapportés. (…). »

Pour une transposition des résultats de cette étude dans le contexte européen, cela nous permet au moins dans un premier temps de pouvoir annoncer un ordre de grandeur du risque maximal pour les femmes souhaitant allaiter : le risque est inférieur à 2/1220. On peut penser que les femmes ayant eu une charge virale indétectable pendant toute la grossesse (ce qui est le plus souvent le cas en Europe mais pas dans l’étude) et pendant l’allaitement ont un risque estimé de 0,16% soit  inférieur à celui qui a été mesuré ici .

Ces résultats, qui plaident en faveur d’un risque résiduel de transmission en cas de charge virale indétectable de la mère, posent néanmoins la question de l’effet protecteur des antirétroviraux dans le lait maternel (qui retarderait la détection du virus chez l’enfant) et ne permettent pas d’exclure une transmission pendant la grossesse ou l’accouchement.

Parallèlement, une méta-analyse de données américaines et africaines, présentée à la conférence de la CROI 2022, montre un lien clair entre surmortalité et allaitement chez les enfants séronégatifs à la naissance et nés de mères séropositives[ix].

Comment les recommandations actuelles interprètent-elles ces données ?

Ces dernières années, les directives européennes[x], allemandes-autrichiennes[xi], suisses[xii], australiennes[xiii] se sont enchainées pour recommander que les femmes vivant avec le VIH souhaitant allaiter soient soutenues dans leur choix et bénéficient d’un suivi clinique et biologique renforcé pour elles-mêmes et pour leur enfant. Ces recommandations soulignent l’importance d’un « scénario optimal » nécessaire à la mise en place de l’allaitement (indétectabilité (CV < 50 copies/ml) pendant toute la grossesse, stricte  observance, suivi médical régulier) et s’accompagnent de règles claires sur les modalités de l’allaitement (arrêt de l’allaitement en cas d’infections (mastite, muguet, etc.), durée conseillée de 6 mois, sans excéder les 12 mois, sevrage progressif dès l’âge de la diversification alimentaire,  allaitement mixte maternel/artificiel déconseillé, etc.).

Cette nouvelle position témoigne d’une volonté claire, dans l’attente de nouvelles données fiables et validées, de reconnaitre la capacité de la mère (ou des parents) à faire un choix éclairé pour sa santé et celle de son enfant. En France, à l’heure où les recommandations sont en cours d’actualisation, nous espérons une position semblable de la part de nos experts.

Un besoin de données supplémentaires

S’il n’a pas été reporté de toxicité chez l’enfant allaité par une femme sous traitement antirétroviral, les pistes de recherche pour mieux comprendre le risque de transmission du VIH par l’allaitement sont nombreuses[xiv] : liens entre charge virale dans le sang, dans le lait et transmission du VIH (étude ANRS actuellement en cours en Zambie), meilleure connaissance des réservoirs viraux, possibilité de transmission de cellules infectées présentes dans le lait maternel, PrEP chez le nouveau-né, etc. Des recherches sont également nécessaires pour définir la fréquence du suivi biologique du couple mère-enfant, connaitre les risques associés à l’allaitement mixte qui favoriserait les risques d’infection, informer le choix de la durée de l’allaitement, etc.

Découvrez la fin de l'article et la bibliographie complète sur le site : TRT-5 CHV

Signataires :

Collectif TRT-5 CHV (Act Up Paris, Act Up Sud-Ouest, Acceptess-T, Actif Santé, Actions Traitements, Aides, Arcat, Asud, Comité des familles, Dessine-moi un mouton, Nova Dona, Hépatites/Sida Info Service, Sol En Si)
COREVIH Arc Alpin
Ikambéré
Réseau Santé Marseille Sud
Uraca-Basiliade

EXPOSITION ÉPIDÉMIES

Source : Sciences et Avenir

Aux Archives Nationales à Paris, l’exposition « Face aux épidémies » présente documents officiels et tableaux, parchemins et publicités pour témoigner de la réponse sociale à l’irruption de fléaux sanitaires nouveaux. Nombre d’éléments entrent en résonance avec la crise du Covid-19.

L’immense dessin d’un squelette, tenant un baluchon dans une main, soulevant son chapeau de l’autre, s’étire sur toute la volée de marches menant au premier étage des Archives Nationales, à Paris. Cette illustration accompagnait à l’origine la chanson de 1884 « V’là l’choléra qu’arrive » d’Aristide Bruant, qui évoquait avec humour noir l’imminence d’une épidémie de choléra (« V’là l’choléra qu’arrive/ D’une rive à l’autre/ Tout le monde en crèv’ra« ).

La maladie ne se montra finalement pas mais l’illustration est une impressionnante entrée en matière à l’exposition « Face aux épidémies, de la peste noire à nos jours » dont Sciences et Avenir est partenaire, et qui ouvre ce 12 octobre pour quatre mois.

Réponse sociale, individuelle ou collective

Le sujet est traité non pas sous l’angle de la recherche médicale ou de l’histoire des épidémies. De la peste noire qui ravagea l’Europe au milieu du 14e siècle au Sida dans les années 1980, en passant par la variole, la fièvre jaune, le choléra ou la grippe espagnole, le parcours met en avant la réponse sociale, individuelle ou collective, face à l’irruption d’un mal nouveau et inconnu, contre lequel il n’existe, par définition, aucune parade sur le moment. « Comment on s’en sort, comment on combat en fonction des savoirs de chaque époque et de la manière dont on perçoit la chose, et à chaque époque, quels sont les moyens et la manière dont on parvient à se sortir d’un épisode douloureux », résume Lucile Douchin, chargée d’études documentaires au département de l’éducation, de la culture et des affaires sociales aux Archives nationales, et l’une des trois commissaires de l’exposition.

C’est donc une exposition d’archives, où se succèdent, selon les moments, tableaux, chants sacrés, fresques, placards préfectoraux, photographies, anciennes publicités, documents administratifs, courriers… « Tous les supports sont concernés, cela va du parchemin, pour les périodes plus anciennes, jusqu’aux films de cinéma, continue la commissaire. Mais nous avons aussi des objets provenant de musées, relevant de l’histoire de l’art, de la littérature, et quelques objets scientifiques issus essentiellement du musée Pasteur. »

La polémique du « cancer gay »

Sous une vitrine, un registre de notaire de 1606 est présenté ouvert pour montrer une note manuscrite indiquant qu’il s’apprête à fermer son étude pour fuir la peste. Plus loin, le journal intime d’un instituteur de la Marne raconte l’épidémie de grippe espagnole de 1918-1919. En fin d’exposition, une « Une » polémique du quotidien Libération en mars 1983 titre « L’épidémie de cancer gay » à propos du Sida.

Dans son habillage de noir et de vert, la scénographie se veut uniforme pour éviter toute hiérarchie entre ces différentes époques, tout jugement d’une période par une autre où les connaissances scientifiques seraient plus avancées. « Le visiteur est positionné au même niveau de connaissance qu’à l’endroit où il est dans l’exposition », insiste Lucile Douchin.

Le contexte de la peste noire est ainsi marqué par l’omniprésence du religieux et du rôle d’une transcendance, dans les discours, dans les représentations, dans les interprétations relatives au fléau. « Aux 18e, 19e siècles, au moment de la variole et du choléra, on voit l’action des hygiénistes, note Anne Rasmussen, historienne de la santé publique et de la médecine à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Les maladies ne sont plus seulement considérées comme des fléaux divins mais aussi comme le fruit d’un environnement délétère : les miasmes, les lieux insalubres, sans que l’on parle encore de causalité microbienne. »

Des liens avec les années Covid

Le projet de cette exposition a été initié en 2018. Mais l’irruption de la crise sanitaire actuelle et sa série de mesures (confinement, pass sanitaire, fermeture de lieux publics…) a orienté le travail de manière à établir des liens entre le passé et les années Covid. « Au fur et à mesure de notre dépouillement des archives, on s’est rendu compte que si les sociétés et les perceptions sont différentes, des réactions se retrouvent à toutes les périodes. S’enfuir devant la peste nous a beaucoup parlé en 2020, quand les Parisiens sont partis dans des maisons en province », se souvient Vanessa Szollosi, conservatrice au département de l’Éducation, de la culture et des affaires sociales aux Archives nationales.

Découvrez la fin de l'article sur le site : Sciences et Avenir
femmes hpv

Source : Univadis

Les femmes enceintes qui vivent avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) étaient plus susceptibles d’être infectées par le virus du papillome humain (VPH ou HPV en anglais) que les femmes enceintes sans VIH, d’après une revue systématique et une méta-analyse récentes publiées dans la revue Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes par Wolters Kluwer.

« Une prévalence élevée du VPH (HPV) a été documentée chez les femmes vivant avec le VIH [FVVIH] enceintes. Celle-ci était supérieure à la prévalence observée chez les femmes enceintes sans VIH », écrivent Elisabeth McClymont, PhD, de l’Université de Colombie-Britannique (University of British Columbia) à Vancouver, au Canada, et ses collègues.

Leurs résultats couvrent deux des principaux objectifs mondiaux de santé publique : éliminer le cancer du col de l’utérus et améliorer les résultats de santé des nouveau-nés.

« Nos résultats indiquant une prévalence élevée d’infection par le VPH (HPV) pendant la grossesse chez les FVVIH, en particulier des types de VPH hautement oncogènes, soulignent la nécessité d’un dépistage et d’une vaccination contre le VPH (HPV) chez les FVVIH », ajoutent-ils. « Les FVVIH constituent une population clé pour la prévention du VPH et des issues indésirables de la grossesse. »

De nouvelles données probantes suggèrent que l’infection par le VPH (HPV) pendant la grossesse pourrait être associée à des issues indésirables de la grossesse. Bien que les FVVIH présentent un taux plus élevé d’infection par le VPH (HPV) et d’issues indésirables de la grossesse, aucune revue antérieure n’a évalué l’infection par le VPH pendant la grossesse chez les FVVIH, expliquent les auteurs.

Une étude d’études

Elisabeth McClymont et ses collègues ont effectué des recherches dans les bases de données de recherche médicale standards jusqu’au 18 janvier 2022, afin de déterminer la prévalence du VPH combinée et spécifique au type ainsi que les issues de grossesse associées chez les FVVIH enceintes, y compris chez les comparateurs disponibles dans les études incluant des femmes sans VIH.

Ils ont effectué des analyses des sous-groupes selon les amorces de PCR utilisées pour détecter le type de VPH et selon la région (Afrique, Amériques, Asie et Europe).

Leur analyse de 10 études décrivant la prévalence du VPH chez 1 594 FVVIH enceintes a révélé les conclusions suivantes :

  • La prévalence combinée du VPH chez les FVVIH enceintes était de 75,5 % (intervalle : 23–98 %).
  • La prévalence combinée du VPH chez les femmes enceintes sans VIH était de 48,1 % (5 études).
  • Les FVVIH enceintes présentaient un risque 54 % plus élevé d’être positives au VPH que les femmes enceintes sans VIH.
  • Le VPH16 était le type de VPH le plus fréquemment détecté chez les FVVIH enceintes, suivi du VPH52.

Les experts recommandent vivement le dépistage du VPH et du cancer du col de l’utérus chez les FVVIH

« Le VPH (HPV) est un virus courant qui peut entraîner une dysplasie cervicale et un cancer du col de l’utérus », avertit la Dre Clara Paik, de l’hôpital Davis Health de l’Université de Californie (UC Davis Health) à Sacramento, qui n’a pas participé à l’étude.

Découvrez la fin de l'article sur le site : Univadis
MONKEYPOX ET VIH

Source : SERONET

En mai dernier, déboule une nouvelle épidémie : le Monkeypox. Rapidement, les cas se développent en Europe, dont la France. Après celle de la Covid-19, cette nouvelle épidémie suscite interrogations et craintes, notamment parce qu’elle ravive, par certains côtés, les souvenirs des débuts de la pandémie de VIH ; tout spécialement parce que la très grande majorité des cas surviennent chez les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH). Que se passe-t-il aujourd’hui pour les PVVIH exposées ou infectées par le Monkeypox ? Quelles sont les recommandations de réduction des risques et de vaccination ?

Tout démarre en mai dernier. Un premier cas humain de Monkeypox (variole du singe) est signalé en dehors d’Afrique ; continent où la maladie est endémique dans plusieurs pays, à l’ouest et au centre. C’est une première. Ce premier cas au Royaume-Uni est très rapidement suivi d’autres, principalement en Europe (Espagne, Allemagne, France, Pays-Bas, Portugal, Belgique, etc.) et aux États-Unis. En date du 24 septembre 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comptabilisait au total dans le monde plus de 64 728 cas, confirmés par tests, dans 105 pays ; le continent européen comptabilisant plus de 38 % des cas. Au niveau mondial, 26 décès ont été enregistrés, aucun en France. Le premier cas français de Monkeypox est diagnostiqué en mai 2022. En date du 11 octobre, Santé publique France (SpF), l’organisme officiel qui recense les cas, indiquait 4 064 cas confirmés en France.

La région Île-de-France concentre le plus grand nombre de cas (2 482, soit 61,0 %), suivie de l’Occitanie (312 cas), de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (275 cas) et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (267 cas) ; 21 cas résident à l’étranger. La très grande majorité des cas confirmés adultes recensés à ce jour sont de sexe masculin et 102 cas de plus de 15 ans (2,5 %) sont de sexe féminin. La proportion de cas féminins a augmenté jusqu’à la trente-sixième semaine de l’épidémie où elle atteignait 13,6 % puis a diminué jusqu’en  semaine 39 (avec 7,5 % des cas confirmés). Parmi les cas confirmés pour lesquels l’information est disponible, 91 (2,2 %) ont été hospitalisés du fait de leur infection par le virus Monkeypox ; cette proportion reste stable dans le temps. Les données actualisées montrent que le pic de contaminations a eu lieu fin juin/début juillet et que le nombre de cas confirmés a diminué depuis. Il faut néanmoins rester prudent car l’amélioration des connaissances sur la maladie peut diminuer le recours aux soins des populations les mieux informées. Plusieurs autres pays, notamment en Europe, observent des tendances similaires du nombre de nouveaux cas déclarés au cours des 3 derniers mois.

L’épidémie actuelle qui s’est développée hors du continent africain concerne principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH). Selon les statistiques des pays, entre 95 % et 99 % des cas de Monkeypox sont diagnostiqués chez les HSH. En France, le pourcentage avoisine 97 %.

Va-t-on vers une fin de l’épidémie ?

Le 5 octobre, le JIM (Journal International de Médecine) publie un article se demandant si l’on assiste au « clap de fin » de l’épidémie de Monkeypox. Sa réponse se veut prudente. Le Pr Dominique Baudon (membre du Haut conseil de la santé publique et auteur de l’article) y explique que ces deux derniers mois, on observe une « nette diminution » des cas dans la plupart des pays. L’OMS constate que cette baisse atteint en moyenne 20 % des cas dans les pays hors Afrique, et même 50 % dans certains États américains. En France, la baisse est là, elle-aussi. Santé publique France (SpF) indique que, selon des données actualisées, le pic de contaminations s’est produit fin juin/début juillet ; depuis, le nombre de cas confirmés a diminué. « Il faut néanmoins rester prudent car l’amélioration des connaissances sur la maladie peut diminuer le recours aux soins des populations les mieux informées, explique SpF. Plusieurs autres pays, notamment en Europe, observent des tendances similaires du nombre de nouveaux cas déclarés au cours des trois derniers mois ».

Comment expliquer cette baisse ?

Plusieurs facteurs ont joué et jouent encore. En France, l’épidémie a principalement concerné un groupe : les HSH qui se sont rapidement mobilisés et organisés pour faire face, soit dans des collectifs nouveaux comme le Collectif Monkeypox, soit au sein de réseaux spontanés d’entraide, soit dans des associations ou collectifs de lutte contre le sida (Act Up-Paris, les Séropotes, TRT-5 CHV, AIDES) ou LGBT+. Ils-elles ont fait pression auprès des pouvoirs publics pour organiser une réponse à la fois rapide et opérante. Autres éléments clefs : l’existence d’un vaccin de troisième génération contre la variole humaine également efficace contre le Monkeypox, même si l’accès à la vaccination a été difficile durant les premières semaines ; la stratégie d’isolement (bien qu’elle ait été souvent très mal vécue par les personnes concernées et mal accompagnée par les autorités de santé) ; la diffusion soutenue de messages de prévention à destination des personnes les plus exposées. Le fait que la maladie a peu concerné les enfants et les femmes, même si certains-es ont été touchés-es, a évidemment joué. Enfin, les modes de transmission de la maladie ont permis une diffusion moindre de celle-ci. Le virus nécessite, en effet, pour sa transmission des contacts étroits et prolongés, peau à peau, avec les lésions cutanées occasionnées par le virus. Le virus n’est pas aussi contagieux que la Covid-19. De plus, la maladie touche surtout des personnes n’ayant jamais été vaccinées contre la variole humaine. En France, une partie conséquente de la population a été vaccinée jusqu’à l’année 84, même si cette vaccination n’était plus obligatoire depuis 1979.

41 % de PVVIH, mais pas plus de formes sévères

À l’instar de ce qui s’est passé avec la Covid-19, la question s’est rapidement posé des conséquences du Monkeypox lorsqu’on vit avec le VIH. Dans un article publié sur le site aidsmap le 31 août, on apprend qu’une proportion élevée de personnes qui ont contracté le Monkeypox vivent avec le VIH (26 % d’après une analyse au Royaume-Uni, 37 % d’après une autre analyse du Centre européen de prévention et contrôle des maladies et 41 % d’après les données du CDC américain). Une récente analyse internationale portant sur plus de 500 personnes infectées par le Monkeypox, publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM), fait également état de 41 % de personnes vivant avec le VIH.

Par ailleurs, parmi les personnes séronégatives qui ont contracté le Monkeypox, on trouve également une grande majorité de personnes sous Prep ou prépeurs-ses (79 % dans l’analyse britannique et 57 % dans l’analyse internationale publiée dans le NEJM). Comment expliquer une telle proportion de PVVIH ? Plusieurs pistes sont évoquées par les experts-es. Tout d’abord, le taux de prévalence du VIH parmi les HSH qui est plus important que dans la population générale. En gardant en tête que plus de 97 % des personnes infectées par le Monkeypox sont des HSH multipartenaires, il n’est donc pas surprenant de retrouver un nombre conséquent de PVVIH et de prépeurs. Par ailleurs, les PVVIH ont plus tendance à se faire dépister et à consulter des professionnels-les de santé spécialisés-es en santé sexuelle et maladies infectieuses que la population générale. D’autres avancent l’hypothèse que le préservatif (dont l’intérêt est cependant très limité pour se protéger du Monkeypox) ne serait pas utilisé de façon systématique chez les personnes sous Tasp et sous Prep multipartenaires. La bonne nouvelle est que les PVVIH qui ont contracté le Monkeypox n’ont pas développé de formes plus sévères que les personnes séronégatives. Dans l’étude internationale publiée dans le NEJM, il apparait que 95 % des PVVIH qui ont contracté le Monkeypox étaient sous traitement VIH efficace avec une charge virale indétectable et un taux moyen de CD4 à 680/mm3.

Mêmes conclusions dans une autre étude espagnole : « Nous n’avons pas observé de différences dans les caractéristiques cliniques, y compris le nombre de lésions ou la période d’incubation, entre les patients séropositifs au VIH et les autres », ont conclu les chercheurs-ses. Les experts-es se veulent donc rassurants-es quant à l’impact du Monkeypox sur la santé des PVVIH sous traitement efficace, mais alertent sur la nécessité de vacciner et soutenir les PVVIH qui n’ont pas accès à un traitement VIH efficace particulièrement dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires. Les formes sévères se sont développées chez les PVVIH avec des CD4 à moins de 200/mm3.

Que se passe-t-il en France ?

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Source : RFI

La République centrafricaine vient de se doter d’une nouvelle loi sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Elle a été adoptée le 6 octobre à l’unanimité par les députés de l’Assemblée nationale. Les associations demandaient de longue date une révision de la loi de 2006. Elles ont donc salué ce texte comme une avancée, car il élargit les moyens de prévention et pénalise les discriminations contre les personnes séropositives. 

Parmi les avancées permises par la loi, l’âge de dépistage est abaissé de 18 à 12 ans, ce qui permettra à des jeunes encore mineurs de faire des tests, et si nécessaire, d’entrer dans un parcours de soins.

Autre progrès salué par les associations : les pratiques discriminatoires pourront faire l’objet de poursuites pénales. Bienvenu Gazalima, coordonnateur national du réseau des personnes vivant avec le Vih/Sida, s’en félicite, car les stigmatisations sont fréquentes, en premier lieu de la part du personnel soignant : « La majorité de ceux qui refusent de prendre les médicaments, c’est dû à ce phénomène. Donc cette loi est pour nous une réponse à ce phénomène de stigmatisation. Ceux qui vont à l’hôpital, leur voix ne sont pas respectées. Une personne qui va à l’hôpital avec le VIH doit être bien aspectée au sein de la structure sanitaire. C’est la première réponse à la lutte. S’ils ne sont pas bien acceptés, ils vont arrêter de prendre les médicaments et les conséquences seront néfastes. »

L’Onusida a recensé 58 000 séropositifs en Centrafrique en 2021. Ils ont presque tous accès aux traitements antirétroviraux. Néanmoins, le nombre réel serait de 71 à 100 000, en incluant les personnes qui ne savent pas qu’elles sont infectées. C’est deux fois moins qu’il y a 20 ans.

La lutte contre la maladie progresse donc, mais les croyances traditionnelles et religieuses, et l’insécurité dans certaines régions, freinent encore la prise en charge de tous les malades.

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