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Grève laboratoires

Source: Cerballiance

En raison d’un mouvement de mobilisation de l’ensemble du secteur de la biologie médicale contre un projet gouvernemental de baisse drastique des financements de la biologie du quotidien, et parce que le gouvernement refuse de négocier, nous vous informons qu’il a été décidé de suspendre totalement l’activité de nos laboratoires pendant trois jours reconductibles à compter du 14 novembre 2022

Nous ne pouvons pas prendre le risque de fragiliser la biologie médicale alors qu’elle a déjà fourni des efforts considérables : 5,2 milliards d’économies pour la Sécurité Sociale en 10 ans ! Une profession représentant à peine 2 % des dépenses de santé ne peut tout simplement pas supporter de porter à elle seule 20 % des économies demandées sur le projet de la Sécurité Sociale.

La suite de l’appel à la grève sur le site officiel de Cerballiance

pénurie médicament

Source: lequotidiendupharmacien.fr

Depuis plusieurs mois, les industriels, et tout particulièrement les fournisseurs de génériques, alertent les autorités françaises et européennes des risques que fait courir l’inflation sur la production de médicaments. La hausse des coûts (de l’énergie, des transports, des matières premières) pourrait conduire à la mise à l’arrêt de certains sites, tandis que d’autres craignent des pertes irrémédiables de produits consécutives à d’éventuels délestages, le tout à l’aune des ruptures de médicaments qui n’ont cessé de s’aggraver ces dix dernières années.

Les signalements des ruptures et risques de ruptures d’approvisionnement de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) atteignent des sommets. Leur nombre est passé de 44 en 2008 à 2 160 en 2021 après des hausses spectaculaires en 2018 (871), 2019 (1 504) et 2020 (2 446). Et cela ne va pas en s’arrangeant, souligne l’Académie nationale de pharmacie, qui pointe les 3 278 signalements enregistrés pour les neuf premiers mois de l’année 2022. Les données collectées par le GERS Data vont dans le même sens : le nombre de références en rupture pendant au moins une semaine est passé de 6,5 % en janvier 2022 à 12,5 % en août dernier.

Au comptoir, les difficultés ne sont que plus nombreuses. Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) tire le signal d’alarme depuis plusieurs semaines. Alors qu’il évoquait une moyenne de 90 médicaments en rupture début octobre, il estime désormais qu’il y a en permanence « plus de 100 manquants » dans son officine. Et dans toutes les classes thérapeutiques. Pierre-Olivier Variot énumère ainsi « paracétamol pédiatrique, anticancéreux, antidiabétiques, antihypertenseurs… ». L’ANSM confirme : « Le nombre important de ruptures de stock de MITM n’est pas un phénomène limité au territoire national. Il s’exprime à l’identique à l’échelle européenne et internationale. Toutes les classes de médicaments sont concernées par les ruptures de stock ou tensions d’approvisionnement, mais trois classes parmi les MITM sont plus particulièrement exposées : les anti-infectieux, les médicaments du système nerveux et les médicaments du système cardiovasculaire. »

Gérer les ruptures

Les prescripteurs le savent et tentent de s’adapter. Des confrères voient de plus en plus d’ordonnances mentionnant plusieurs propositions de médicaments, justement pour permettre au pharmacien de délivrer un traitement malgré les ruptures de stock qui peuvent ne pas être les mêmes d’une semaine à l’autre. Dans tous les cas, les pharmaciens ne s’économisent pas pour trouver des solutions : dépannage entre pharmacies, sollicitation de plusieurs grossistes, appel aux laboratoires concernés et, en dernier recours, appel au prescripteur. Selon la dernière enquête du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE) présentée début 2022, les équipes officinales passent en moyenne 5,1 heures par semaine à gérer les ruptures de stock.

Les causes multifactorielles de ces pénuries sont bien identifiées, rappelle l’ANSM : « Capacité de production insuffisante, difficultés survenues lors de la fabrication des matières premières ou des produits finis, défauts de qualité sur les médicaments, décisions prises par l’ANSM ou d’autres agences partenaires (FDA, etc.) de suspendre l’activité d’un établissement, fabricant ou exploitant, à la suite d’inspections qui remettent en cause la qualité des médicaments… » Mais les plans anti-rupture qui se succèdent depuis une dizaine d’années n’ont pas résorbé le problème. Pire, de nouvelles menaces pèsent sur l’approvisionnement : la guerre en Ukraine et la crise énergétique. En mai dernier, l’association française des fabricants de génériques, le GEMME, alertait sur « les grandes difficultés auxquelles ses membres ont à faire face : hausse des coûts des matières premières (principes actifs, intermédiaire chimique, packaging…) et de l’énergie ». Une situation « d’autant plus problématique que les tensions internationales en cours laissent présager une accélération ainsi qu’une installation durable de l’environnement inflationniste actuel ». Un avertissement qui ne se limite pas à la France

Une situation insoutenable

L’organisation Medicines for Europe, représentant les génériqueurs au niveau européen, s’est fendue d’une lettre ouverte le 27 septembre dernier à l’intention des ministres européens de l’énergie et de la santé, ainsi qu’aux commissaires européens de l’énergie, de la santé, du marché intérieur et de l’économie. Les génériques, « qui représentent 70 % des médicaments dispensés en Europe », font l’objet, depuis 10 ans, d’une stricte régulation du prix et de mesures d’austérité budgétaire mettant les fabricants dans une « situation insoutenable ». Ces derniers font désormais face, en raison de la crise du Covid-19 et de la guerre en Ukraine, à une inflation générale de plus de 9 % et à une hausse des coûts sans précédent sur les matières premières (+50 à +160 %), les transports (jusqu’à +500 %) et les prix de l’énergie.

« Les prix du gaz et de l’électricité ont atteint des niveaux records en 2022 à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine et certains producteurs de médicaments risquent de subir des rationnements en gaz ou de ne pas être capables de poursuivre leur activité de fabrication », prévient Elisabeth Stampa, présidente de Medecines for Europe. En effet, des fabricants font état d’une facture d’électricité multipliée par dix ! À cela s’ajoute la menace de délestages énergétiques pour faire face à une éventuelle interruption des approvisionnements de gaz russe et, en France, à une baisse inédite de la production d’électricité nucléaire, ce qui pourrait conduire à des pertes irréversibles de lots de médicaments. Medicines for Europe appelle donc la Commission européenne et les États membres de l’Union européenne à travailler main dans la main pour trouver des solutions et ainsi « garantir l’accès et la disponibilité des médicaments ».

Les médicaments matures pénalisés

(…)

La suite de l’article disponible ici : lequotidiendupharmacien.fr

vie affective sexuelle

Source : seronet.info

Le 13 octobre dernier, l’association Actions Traitements organisait son colloque scientifique annuel en présentiel. Au programme, un enjeu de grande importance pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) : la vie affective et sexuelle. Seronet était présent et revient sur quelques moments forts de cette journée.

Séropo, super héros ?

Intervenant de la journée, le Dr Michel Ohayon, directeur médical du 190 (centre de santé sexuelle LGBT à Paris), fait une présentation sur la vie sexuelle des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et la place du VIH dans cette communauté. Celui qui se définit lui-même comme un « observateur » plutôt qu’un chercheur, déroule une hypothèse volontairement provocatrice, mais très intéressante. Et si, de nos jours, les hommes gays ou bisexuels séropositifs étaient des super héros ? L’infectiologue et sexologue suit des HSH séronégatifs et séropositifs depuis plus de 30 ans. De ses observations, il a développé un concept qu’il explique lors de sa présentation et dans un article publié dans la revue Sexologies en 2019. Selon lui, le VIH exerce « une place centrale, quasiment fondatrice dans la sexualité des gays depuis plus de 40 ans. Pas un seul gay ne vit pas dans l’obsession du VIH ».

Partant de ce constat, Michel Ohayon explique que « le séropo  peut avoir des rapports sexuels sans craindre d’être contaminé par le VIH, puisque c’est déjà fait ». Mieux encore, son traitement rend sa charge virale indétectable et il peut devenir « l’amant idéal » puisqu’avec lui, l’absence de transmission est garantie. En s’affranchissant de la peur du sida dans un groupe profondément marqué par cette peur, le séropo développe un « super pouvoir » et c’est en cela qu’il devient un « super héros ». Pour illustrer sa théorie, le médecin cite une anecdote d’un de ses patients qui, suite à la découverte de sa séropositivité, lui a rapporté la réaction de son partenaire sexuel régulier qui est séronégatif : « T’as de la chance, maintenant tu peux faire ce que tu veux ».

Revers de la médaille, en devenant indétectables, les personnes vivant avec le VIH acquièrent le « pouvoir de se rendre invisibles, sérologiquement, socialement, sexuellement », affirme Michel Ohayon. Dans la revue Sexologies, le médecin illustre la problématique de cette « cape d’invisibilité » et la sérophobie persistante dans le milieu gay : « Vous êtes indétectables, vous pouvez faire ce que vous voulez ; circulez et laissez-nous vivre entre nous, laissez-nous croire en l’illusion d’un monde sans sida, n’incarnez pas notre peur, soyez absent et, surtout, démerdez-vous », semble dire une partie de la minorité à l’autre. Le médecin revient également sur le terme bareback qui correspondant à une réalité dans les années 90 (principalement des organisations sexuelles entre PVVIH qui ne voulaient ou pouvaient plus utiliser de préservatifs) mais qui n’a plus aucun sens en 2022 à l’ère de la Prep et de U = U. Il rappelle, par ailleurs, que la « sur contamination » est un « fantasme » longtemps brandi pour faire peur aux PVVIH qui voulaient abandonner le préservatif. Le fondateur du 190 souligne que ce qui revient le plus souvent dans ses consultations avec ses patients gays et séropositifs, c’est avant tout la peur « maladive » et parfois « irrationnelle » de transmettre le VIH quitte pour certains à renoncer à une vie sexuelle. Le médecin termine sa présentation sur la nécessité d’avoir un discours de prévention adapté à la réalité. Qui pratique la fellation avec préservatif ou l’anulingus/cunilingus avec une digue dentaire demande Michel Ohayon ? L’injonction à utiliser l’ensemble des outils de protection n’est pas efficace. Mieux vaut inciter les personnes qui ont plusieurs partenaires à se faire dépister tous les trois mois. Car oui, on trouve plus d’IST mais c’est surtout car on les cherche plus ironise Michel Ohayon. Une présentation qui fait du bien.

L’article complet ici seronet.info

lettre ouverte

INQUIÉTUDE ET COLÈRE !

Nous ne pouvons pas laisser l’Assemblée Nationale confier la co-présidence d’un groupe d’études sur le sida à un parti d’extrême droite sérophobe.

Madame la Présidente de l’Assemblée Nationale,

Depuis hier soir (mercredi 9 novembre 2022) l’association Actions Traitements est inquiète et en colère, à l’instar des acteurs et actrices de la lutte contre le VIH-sida. Dans une liste d’attribution des groupes d’études de l’Assemblée Nationale, circulant sur les réseaux sociaux, il apparaît que le parti d’extrême droite Rassemblement National (anciennement Front National) briguerait, entre autres, la présidence du groupe d’études sur le sida de l’institution que vous présidez.

Actions Traitements est une association de patients agréée, créée en 1991, par et pour des personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale. À ce titre, elle informe, accompagne, soutient et défend les droits des personnes concernées ainsi que les personnes exposées à ces virus. L’association mène également des actions de terrain et de plaidoyer afin de lutter contre les discriminations. Elle s’adresse à des personnes vulnérables en raison de leur statut sérologique (VIH ou hépatite), ainsi qu’aux personnes les plus exposées, qui cumulent d’autres facteurs de vulnérabilité comme l’orientation sexuelle (personne LGBTQI+), leur genre, leur origine, leur statut social, leur activité (travail du sexe) ou leurs pratiques (usage de drogues).

En tant qu’association historique de la lutte contre le VIH, les hépatites et les pathologies associées, Actions Traitements souhaite alerter la présidence de l’Assemblée Nationale quant à la gravité que représenterait l’accession d’un ou d’une élu.e du RN à la présidence du groupe d’études sur le sida, si cette éventualité venait à être confirmée par le Bureau de l’assemblée lors de la réunion d’attribution des co-présidences prévue, d’après nos informations, pendant la semaine du 14 novembre 2022.

Le Front National (FN), devenu récemment Rassemblement National (RN), s’est toujours illustré comme un parti foncièrement sérophobe, opposé aux droits des minorités et prompt à stigmatiser les personnes vivant avec le VIH, ainsi que celles exposées au risque de contracter ce virus. C’est d’autant plus vrai quand ces personnes sont d’origine étrangère, LGBTQI+, usagers.ères de drogues, travailleurs.euses du sexe, etc.

De nombreux éléments confirment la sérophobie du RN / FN par le passé :

  • Les propos immondes de l’ancien président et fondateur du FN (devenu RN), prononcés en 1987 sur le plateau de l’émission L’heure de vérité : « le sidaïque est une espèce de lépreux… ».
  • Dans une de ses affiches de campagne datant de 1990, le FN comparait le Parti Socialiste au SIDA à travers l’acronyme : « Socialisme, Immigration, Drogues, Affairisme ».
  • Dans un tract de campagne en 1993, Marine Lepen, ancienne présidente du RN, rendait les socialistes responsables des « 500 000 séropositifs en France », chiffre faux puisqu’il n’y en a jamais eu plus de 200 000 d’après les estimations les plus hautes.
  • Encore en 2016, des cadres du FN critiquaient une campagne de prévention de Santé publique France ciblant les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, qui restent particulièrement exposés au VIH encore aujourd’hui.

Nous avons bien pris note du communiqué que vous avez publié Mercredi 9 novembre concernant la procédure d’attribution de la présidence du groupe sur l’antisémitisme. Nous attendons de votre part la même vigilance quant à celle du groupe d’études sur le sida. Le simple fait que cette possibilité existe, même si ce n’est qu’une énième provocation du RN, suffit à nous inquiéter au plus haut point. Car c’est un véritable coup porté à celles et ceux qui se battent contre le VIH-sida ou à la mémoire des 38 millions de personnes mort-e-s des suites du sida à travers le monde, depuis le début de l’épidémie.

Alors que les victoires obtenues en quarante ans de lutte ont été mises à mal par la crise sanitaire liée à la Covid-19 ces trois dernières années, nous voulons croire que le groupe d’études sur le sida de l’Assemblée Nationale a un rôle à jouer, avec les acteurs et actrices de cette lutte, dans la mise en place de solutions qui permettront d’envisager la fin de l’épidémie d’ici à l’horizon 2030, tel que fixé par l’OMS et ONUsida. Tous les acteurs, y compris ce groupe d’études, doivent travailler de concert afin de poursuivre l’effort de recherche, déployer de nouvelles actions, favoriser l’accès aux soins et à la prévention pour les personnes qui en ont besoin.

Nous sommes convaincu.e.s que vous avez bien conscience que la présidence de ce groupe d’études sur le sida exige un engagement sincère et une cohérence entre les valeurs incarnées par les personnes et le respect envers celles et ceux qui sont concernées ou exposées.

À ce titre, nous ferons preuve de la plus grande vigilance quant aux décisions qui doivent être prises dans les prochains jours ou prochaines semaines.

Nous restons à votre disposition pour vous rencontrer et évoquer ces sujets, si cela vous semble opportun et nous nous joindrons à toute initiative menée par d’autres associations de la lutte contre le VIH, en lien avec le sujet qui nous anime aujourd’hui.

Bien respectueusement

Franck Desbordes,

Président d’Actions Traitements

vih pédiatrique sénégal

Source: sudquotidien.sn

Au Sénégal, le dolutégravir (Dtg), molécule utilisée comme traitement contre le VIH de première et de deuxième intention pour toutes les populations, y compris les femmes enceintes et celles en âge de procréer est disponible dans le pays. La forme pédiatrique a été testée dans plusieurs régions dont celles du centre comme Kaolack et Fatick. Un traitement qui a été accepté chez les enfants à cause de ses gouts parfumés en fraise ou d’autres saveurs. Toutefois, sa généralisation n’est pas encore effective sur toute l’étendue du pays.

Sur la base de nouvelles données probantes sur les avantages et les risques sur le traitement du Vih Sida, l’Organisation mondiale de la Santé a recommandé d’utiliser de préférence le dolutégravir (Dtg). Dans une de ses rencontres, l’organisation mondiale de la santé a laissé entendre que le Dtg est un médicament plus efficace, plus facile à prendre et qui engendre moins d’effets secondaires que les autres médicaments actuellement utilisés.

Selon SudQuotidien, l’OMS a estimé aussi que ledit médicament présente également une barrière génétique élevée au développement d’une pharmaco résistance. «En 2019, 12 des 18 pays inclus dans une enquête menée par l’oms ont signalé des niveaux de pharmaco-résistance avant traitement dépassant le seuil recommandé de 10%. Toutes les constatations ci-dessus ont conduit à la décision de mettre à jour les lignes directrices de 2019», a-t-elle renseigné.

Et de poursuivre, «en 2019, 82 pays à revenu faible et intermédiaire ont indiqué avoir amorcé une transition vers des schémas thérapeutiques à base de Dtg contre le VIH. Ces nouvelles recommandations mises à jour visent à aider davantage de pays à améliorer leurs politiques de lutte contre le VIH».

Découvrez la suite de l’article sur le site : sudquotidien.sn

monkeypox vih

Source: univadis.fr

À retenir

  • Les Centres de prévention et de contrôle des maladies des États-Unis (Centers for disease control and prevention, CDC) rapportent des manifestations particulièrement graves de la variole du singe chez les hommes d’origine ethnique noire atteints du VIH/SIDA qui sont immunodéprimés.

Pourquoi est-ce important ?

  • Envisagez un traitement précoce à l’aide des traitements disponibles/recommandés pour les patients à risque de forme grave de la variole du singe, en particulier pour les personnes atteintes du VIH et notamment celles atteintes du SIDA.
  • Incitez les patients à risque à se faire dépister pour le VIH et à recevoir les soins du VIH.

Principaux résultats

  • Les CDC ont effectué une consultation clinique pour 57 patients hospitalisés présentant des manifestations graves de la variole du singe, dont un tiers (30 % ; n = 17/57) ayant reçu des soins en unité de soins intensifs (USI).
    • 95 % des patients (n = 54/57) étaient des hommes ; 82 % des patients (n = 47/57) vivaient avec le VIH et la plupart ne recevaient pas de traitement antirétroviral pour contrôler la maladie.
  • Tous les patients présentaient des manifestations dermatologiques graves, et une majorité d’entre eux (n = 39/57) présentaient des lésions graves au niveau des muqueuses. Les autres manifestations affectaient les poumons, les yeux, le cerveau et/ou la moelle épinière.
  • La plupart des patients (93 % ; n = 53/57) ont reçu du técovirimat par voie orale ou intraveineuse (65 % ; n = 37/57).
  • La variole du singe a été identifiée comme étant la cause ou une cause contributive du décès dans 5 cas sur 12 ; 6 cas sont encore en cours d’investigation ; dans 1 cas, la variole du singe n’était pas impliquée.

Découvrez la fin de l’article sur Univadis

doxycycline

Source: vih.org

Une nouvelle étude concernant l’utilisation de doxycycline en post-exposition est suspendue à la demande du Comité indépendant et ce, pour une bonne raison: la très grande efficacité de l’utilisation d’antibiotiques en prophylaxie sur la réduction du risque de contracter des IST.

Le concept de prophylaxie post-exposition (PEP) avait été évalué pour la première fois dans l’essai ANRS IPERGAY, au cours duquel l’utilisation de doxycycline dans les 72h après les rapports sexuels a montré une réduction d’environ 70% du risque d’infection à chlamydia et de syphilis. D’autre part, un certain nombre d’études ont rapporté ces dernières années que les personnes vaccinées par le vaccin Bexsero® contre le méningocoque B pouvaient voir leur risque d’infection à gonocoque réduit d’environ 30% (3).

Découvrez la suite de l’article sur vih.org

vih tabac

Source: JIM.fr

L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est associée à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire (MCV), et les addictions diverses n’arrangent rien. Le tabagisme et la consommation excessive d’alcool sont deux exemples éloquents dans un tel contexte. Les épisodes itératifs de beuveries intempestives qui s’apparentent ou correspondent stricto sensu au « binge drinking» ne sont pas recommandables, quel que soit le contexte, mais encore moins chez les patients infectés par le VIH.

Près de 13 000 sujets infectés par le VIH

Le risque de maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) semble dépendre de l’addition de comportements à haut risque : c’est du moins ce que suggèrent les résultats d’une étude transversale dans laquelle ont été inclus 12 957 patients atteints d’une telle infection, recrutés au sein du réseau étatsunien CNICS (AIDS Research Network of Integrated Clinical Systems) entre janvier 2009 et décembre 2018.

C’est le modèle des risques proportionnels de Cox qui a été choisi pour traiter les données et évaluer des associations entre le risque de MTEV et la consommation d’alcool en intensité comme en fréquence d’une part, et le tabagisme chronique exprimé en nombre de paquets-années (NPA) d’autre part. Un ajustement statistique a pris en compte les variables démographiques et cliniques pertinentes.

Un risque accru quand on cumule les comportements à risque

Au terme d’un suivi médian de 3,6 années, 213 cas de MTEV ont été dénombrés. Dans un tiers des cas, une consommation excessive d’alcool était avérée et, dans 40 % des cas, il existait un tabagisme actif. Chez les fumeurs actifs ou anciens, le risque de MTEV était majoré de 44 % comparativement aux non-fumeurs, le hazard ratio (HR) étant estimé à 1,44 (respectivement IC 95% : 1,02-2,03 et 0,99-2,07).

Par ailleurs le NPA total était associé au risque de MTEV de manière dose-dépendante, le HR étant estimé à 1,10 pour 5 paquets-années (IC 95 % : 1,03-1,18). Il en a été de même pour la fréquence de consommation excessive d’alcool, et c’est là que peuvent intervenir les séances cumulées de binge drinking : chaque semaine d’alcoolisation excessive a majoré le risque thrombotique de 30 %, de manière tout aussi dose-dépendante (HR: 1,30 pour 7 jours/mois, IC 95 % : 1,11-1,52). La fréquence et la sévérité de la consommation d’alcool n’ont pas en revanche influé sur ce risque.

Ainsi, en cas d’infection par le VIH, le tabagisme chronique augmente le risque de MTEV de manière dose-dépendante et il en va de même pour l’alcoolisation excessive, le nombre de journées (ou de soirées) consacrées à cette addiction pesant lourd dans la balance. Il aurait été intéressant de mesurer le risque associé à la combinaison de ces facteurs, mais il n’est pas interdit d’évoquer une synergie d’action particulièrement délétère.

Dr Philippe Tellier

Référence

Luu B, Ruderman S, Nance R, et al. Tobacco smoking and binge alcohol use are associated with incident venous thromboembolism in an HIV cohort. HIV Med. 2022 Nov;23(10):1051-1060. doi: 10.1111/hiv.13309. Epub 2022 Mar 28. PMID: 35343038; PMCID: PMC9515244.

côte d'ivoire vih

Source: afriksoir.net

Selon les statistiques du programme de lutte contre le Sida ( le PNLS), la Côte-d’Ivoire a enregistré plus de 8000 décès de personnes vivant avec le VIH-SIDA,et plus de 5000 nouvelles infections du virus en 2021, a révélé le Dr Fulgence Ebonou du PNLS le jeudi 21 octobre 2022,à Abidjan dans la commune de Cocody. Cette situation est en parti du aux restriction lors de la crise du COVID-19 qui ont diminué l’accès aux services de prévention de dépistage du VIH.

L’article complet est à lire ici : afriksoir.net

parloir d'une prison en Louisiane

Sources: seronet.info

Depuis 2011, pas moins de 176 personnes ont eu à faire avec la justice de l’État de Louisiane dans le cadre de poursuites judiciaires concernant le VIH, selon un rapport du Williams Institute de l’École de droit de l’UCLA. Ces affaires (non-divulgation du statut sérologique aux partenaires, exposition à un risque de transmission du VIH, transmission effective, etc.) concernent de manière disproportionnée les hommes, tout particulièrement les hommes noirs.

En Louisiane, les hommes noirs représentent 15 % de la population de l’État, 44 % des personnes vivant avec le VIH et 91 % des personnes arrêtées dans le cadre d’affaires concernant le VIH. La Louisiane possède dans son arsenal juridique une loi sur le VIH, qui permet de sanctionner une personne qui connaissant son statut sérologique positif au VIH expose intentionnellement une autre personne à un risque d’infection lors de rapports sexuels. Une exposition intentionnelle expose à une peine de 10 ans de prison ; une personne condamnée est enregistrée dans le fichier des délinquants-es sexuels-les pour une durée d’au moins 15 ans. Entre 2011 et 2022, les frais d’incarcération et de détention pour « HIV crimes » se sont montés à 6,5 millions de dollars en Louisiane. Les données du Williams Institute indiquent que les personnes noires — tout spécialement les hommes — constituent la majorité des personnes suspectées et arrêtées pour « HIV crimes » en Louisiane. 

La suite de l’article et les source de cette enquête disponible ici: seronet.info