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monkeypox

Source: seronet.info

Un changement de nom pour commencer. La variole du singe — Monkeypox en anglais — s’appellera désormais Mpox, y compris dans les autres langues, a annoncé, lundi 28 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les deux noms cohabiteront pendant une période d’un an avant que le terme Monkeypox ne soit abandonné, même s’il pourra toujours être recherché dans le classement international des maladies, a précisé l’OMS. Lorsque la flambée des cas de variole du singe a fait son apparition à partir du printemps 2022 « des propos racistes et stigmatisants en ligne, dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS », poussant un certain nombre de pays et d’individus ou organisations à demander un changement de nom, rappelle l’organisation.

Où en est l’épidémie à l’heure actuelle ? Le nombre de cas positifs recensés chaque jour est désormais quasiment nul en France et en Europe. Au 15 novembre 2022, Santé publique France recensait 4 104 cas confirmés d’infection par le virus MPox en France, soit 7 cas supplémentaires depuis le bilan du 1er novembre. Au niveau mondial, le site Monkeypoxtally recensait 81 107 cas dans 110 pays, dont 55 décès en date du 27 novembre 2022. L’épidémie est-elle en voie d’extinction ? Plusieurs scénarios d’évolution de la situation en France sont explorés dans le deuxième avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), rendu ce 28 novembre, rapporte le Quotidien du Médecin : « Le plus probable » à court terme, a expliqué lors d’un point presse Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur et membre du Covars, est une circulation « à bas bruit » du virus. La chute des cas dans le monde et en France est un élément « encourageant », juge-t-il. La réduction des comportements à risque des populations les plus exposées a « sans doute » joué un rôle « déterminant » dans la décrue rapide de cette épidémie qui « a trouvé une niche » pour se diffuser parmi les hommes ayant des relations homosexuelles (HSH) avec plusieurs partenaires, qui représentent la grande majorité des cas.

Article complet ici: seronet.info

recherche vih

Source: futura-science.com

Une collaboration scientifique entre les États-Unis et l’Australie a permis de découvrir que le VIH laisse des traces permanentes dans les cellules qu’il infecte.

Les scientifiques de l’université George-Washington et leurs collègues australiens ont découvert que le VIH modifie durablement les cellules immunitaires, exposant l’organisme à une inflammation chronique qui ne disparaît pas avec la suppression de l’infection par des médicaments. C’est la protéine Nef qui est à l’origine de ce mécanisme ; celle-ci n’est pas nécessaire à la réplication du virus mais indispensable à sa virulence.

Article complet ici: futura-science.com

sida Patient zéro

Source: lemonde.fr

Le bouleversant documentaire de Laurie Lynd réhabilite la mémoire d’un steward mort du VIH en 1984, accusé à tort d’avoir introduit le virus aux Etats-Unis.

Le Covid-19 vient à point nommé de rappeler que toute pandémie est indissociable de la recherche frénétique, et le plus souvent irrationnelle, d’un coupable. Au début des années 1980, alors que le sida commence à tuer massivement, le coupable idéal a les traits juvéniles et rieurs d’un steward d’Air Canada nommé Gaëtan Dugas, mort du sida en 1984.

Le formidable documentaire que Laurie Lynd consacre à cet homme s’attache moins à prouver qu’il n’a jamais été le patient zéro du VIH – il fut désigné comme tel à la suite d’une erreur de lecture, il était en fait le « patient 57 » au sein d’une étude de groupe – qu’à réhabiliter la mémoire d’un homme et celle d’une époque de recul sans précédent des droits et des libertés des homosexuels.

Pour ce faire, Laurie Lynd a réuni des témoins de premier ordre : aux souvenirs des collègues et amis de Gaëtan s’entremêlent les interventions de médecins, d’infectiologues, de spécialistes du sida, ainsi que les éclairages d’activistes, d’écrivains, de journalistes et d’autres figures importantes de la lutte pour les droits LGBT.

Article à lire ici: lemonde.fr

vih 50 ans

Source: lesactupiennes.fr

Avoir plus de 50 ans et vivre avec le VIH, ce n’est pas une sinécure !

Ce 1er décembre, comme chaque année depuis 1988, a lieu la « Journée Mondiale de Lutte Contre le sida », soit la 34éme. Pour rappel, la 1ère association de lutte contre le sida créée en 1983, “Vaincre le sida », a ouvert la voie à une constellation d’autres associations qui se sont armées pour permettre aux « malades du sida » de l’époque d’exister aux yeux de l’opinion publique et des instances sanitaires. Ces vies valaient moins que d’autres. En effet, à cette époque, faute d’engagement de la part des gouvernements successifs, les « soldats » de la lutte contre le sida ont inventé l’aide aux malades, les soins palliatifs, l’aide au maintien à domicile avec l’intervention des auxiliaires de vie, infirmières, l’hospitalisation à domicile, les appartements de coordination thérapeutique, autant de dispositifs qui permettaient une prise en charge globale, combinant médical, social et santé mentale. 

Parmi ces « malades », nombreuxSES sont venuEs grossir les rangs des cimetières, d’autres sont toujours en vie mais à quel prix ? La normalisation, banalisation, chronicisation du VIH/sida, partant d’une bonne intention, a eu pour effet d’invisibiliser les survivantEs au point de les oublier, en dehors d’une charge virale indétectable, et de faire croire que tout va bien. 

Les ActupienNEs auront comme mot d’ordre en ce 1er décembre :

Avoir plus de 50 ans et vivre avec le VIH, ce n’est pas une sinécure !

Voir les revendications des Actupiennes sur le site : lesactupiennes.fr

VIH PreP

Source: lemonde.fr

Malgré les indéniables batailles remportées par les acteurs de la lutte contre le VIH et le sida ces dernières décennies – en matière de prévention, de dépistage et d’accès aux traitements –, l’épidémie est encore loin d’être éradiquée.

En 2016, la France a autorisé la commercialisation d’un nouveau moyen de prévention : la PrEP. De quoi s’agit-il ? Comment fonctionne ce traitement ? A qui s’adresse-t-il ? Le Monde fait le point.

Qu’est-ce que la PrEP ?

La prophylaxie pré-exposition, abrégée PrEP (de l’anglais pre-exposure prophylaxis), est une pilule préventive « antisida » destinée aux personnes séronégatives très exposées au VIH (virus de l’immunodéficience humaine).

Toutes les études conduites en France et à l’étranger pour évaluer l’efficacité de cet outil de prévention montrent qu’il n’y a eu aucun cas de transmission chez les personnes qui suivaient correctement le traitement, souligne Sida Info Service.

La PrEP est à distinguer du traitement post-exposition, donné en urgence à un séronégatif après une prise de risque élevée afin d’éviter la transmission du virus. Délivré par les services d’urgences des hôpitaux, il doit être débuté au plus tard quarante-huit heures après la prise de risque et dure un mois.

Article complet ici:

lutte contre sida

Source: france24.com

Ces dernières années, la recherche scientifique sur les traitements contre le VIH a connu des avancées importantes, améliorant la vie des patients. Mais le nombre de contaminations reste élevé et aucun vaccin efficace n’a jusqu’ici vu le jour. Point d’étape avec Gilles Pialoux, vice-président de la Société française de lutte contre le sida (SFLS).

Le 1er décembre marque la Journée mondiale de lutte contre le sida, une maladie induite par le VIH, qui affecte plus de 38 millions de personnes dans le monde. Dans un rapport publié mardi, les Nations unies ont alerté sur la progression des contaminations avec 1,5 million de nouvelles infections détectées en 2021 et 650 000 morts.

Malgré d’importants progrès dans le traitement, désormais possible par injection, l’accès au soin demeure très inégal à travers le monde et il n’existe toujours aucun vaccin contre le sida. Depuis la pandémie de Covid-19, un nouvel essai clinique à base d’ARN messager a été lancé, pour savoir si cette technologie peut également protéger contre le VIH.

Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon (AP-HP) et vice-président de la Société française de lutte contre le sida (SFLS), répond aux questions de France 24.

Article complet ici : france24.com

épidémie Grippe

Source : francetvinfo.fr

« La Bretagne et la Normandie sont passées en épidémie », a annoncé l’agence Santé publique France dans un bilan de la semaine écoulée.

L’épidémie de grippe saisonnière est désormais déclarée dans l’Hexagone, ont annoncé les autorités sanitaires, mercredi 30 novembre. « La Bretagne et la Normandie sont passées en épidémie », a annoncé l’agence Santé publique France dans un bilan de la semaine écoulée au 27 novembre. Outre-mer, l’épidémie de grippe frappait déjà la Martinique, Mayotte et la Réunion. D’autres régions sont par ailleurs en phase « pré-épidémique ». C’est le cas d’Auvergne-Rhône-Alpes, du Centre-Val de Loire, du Grand Est, des Hauts-de-France, de l’Île-de-France et de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cela se traduit par une nette hausse des consultations chez le médecin, qui ont bondi de moitié en une semaine, sur l’ensemble de la métropole. Les passages aux urgences pour syndrome grippal ont, eux aussi, augmenté de 50%. Le nombre de cas graves et de décès reste néanmoins limité, avec une vingtaine de patients en réanimation et trois décès, précisent les autorités sanitaires.

traitement VIH

Source: actualite.housseniawriting.com

Une réponse immunitaire qui a probablement évolué pour aider à combattre les infections semble être le mécanisme qui pousse le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans un état latent, se cachant dans les cellules pour éclater à nouveau, rapportent les chercheurs de Duke Health.

Publication le 14 novembre dans la revue Microbiologie naturellel’équipe de recherche fournit de nouvelles informations sur le processus vexant qui rend le VIH particulièrement furtif, mais qui pourrait également jouer un rôle dans d’autres infections virales.

« Le VIH s’est avéré incurable en raison d’un petit nombre de lymphocytes T infectés de manière latente par le VIH qui ne sont pas touchés par les médicaments antiviraux et la réponse immunitaire », a déclaré l’auteur principal Bryan R. Cullen, Ph.D., professeur au département Génétique moléculaire et microbiologie à la Duke University School of Medicine.

« Ces cellules, qui vivent très longtemps, peuvent émerger spontanément de la latence et commencer à produire du VIH même des années après l’infection, nécessitant ainsi l’utilisation à vie d’antirétroviraux », a déclaré Cullen. « L’origine de ces cellules infectées de manière latente est restée inconnue malgré des efforts considérables. »

Les découvertes de Cullen et de ses collègues offrent des informations importantes, pointant vers un complexe protéique appelé SMC5/6, qui est impliqué dans la fonction et la réparation des chromosomes d’une cellule hôte.

Le VIH pénètre dans l’organisme, infecte les lymphocytes T CD4+ du système immunitaire, puis fabrique une molécule d’ADN de la longueur du génome qu’il intègre dans un chromosome de la cellule hôte où il est ensuite copié pour générer des ARN viraux et des protéines.

Si ce soi-disant provirus à ADN est empêché de s’intégrer dans l’ADN de la cellule hôte, par exemple par un médicament qui bloque ce processus, il ne fabrique plus d’ARN ni de protéines viraux et devient inerte. En revanche, les provirus à ADN capables de s’intégrer sont normalement capables de provoquer une infection par le VIH productive.

L’article complet à lire ici actualite.housseniawriting.com

belgique VIH

Source: lesoir.be

Des efforts restent nécessaires dans la lutte contre les infections en termes de prévention et de diagnostic précoce. Le ministre de la Santé dégage 1 million de plus pour le plan VIH.

Après une baisse importante en 2020 liée au covid et aux confinements qui ont restreint les rencontres comme les rendez-vous médicaux, les diagnostics de VIH ont augmenté de 4 % l’année dernière pour atteindre 781 nouvelles contaminations, ressort-il du rapport épidémiologique de l’institut de santé publique Sciensano. Même si l’épidémie de sida s’est ralentie ces dix dernières années, cela signifie tout de même qu’en moyenne, chaque jour, deux personnes environ ont été diagnostiquées séropositives en 2021. Il s’agit à parts égales d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (48 %, une hausse de 9 % par rapport à 2020) et d’hommes et de femmes hétérosexuels (48 %, un chiffre qui se stabilise), tandis que la consommation de drogues par intraveineuse a été rapportée pour 2 % des diagnostics et la transmission périnatale pour 1 %.

« La légère augmentation du nombre de diagnostics VIH nous invite à renforcer l’accès aux services de prévention et de dépistage du VIH. 781 contaminations, ça reste 781 contaminations de trop alors qu’on dispose de toutes les armes pour les éviter », tranche Thierry Martin, directeur de la Plateforme Prévention Sida. « Il faut continuer la prévention combinée au travers des outils existants : l’utilisation du préservatif (masculin ou féminin) pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles, associée à un dépistage précoce répété, qui constitue la pierre angulaire de la lutte contre l’épidémie, et l’accès aux traitements. » C’est dans cet esprit que la Plateforme Prévention Sida s’engage également auprès des plus vulnérables (les travailleurs du sexe, les personnes en provenance de pays où le virus circule activement ou les usagers de drogues) pour faciliter l’accès à un dépistage gratuit et rapide, mais aussi aux traitements pré-exposition (ou PrEP).

Article complet ici : lesoir.be

fin du sida

Source : VIH.org

La plénière inaugurale du congrès annuel de la Société française de lutte contre le sida (SFLS) était consacrée aux inégalités en santé liées au genre.

La session «Au-delà des frontières de genre»a ouvert le 23e congrès de la SFLS, en commençant par l’intervention dynamique de France Lert, en sa qualité de présidente de Vers Paris sans Sida. Engagée de longue date dans la lutte contre le VIH/sida, la chercheuse —et présidente de l’association Pistes, éditrice de vih.org— a tenu à parler du sort réservé aux migrants et aux exilés, des personnes qui font parties des populations clés face aux VIH. Les discriminations auxquelles elles font face, au-delà de l’aspect humanitaire voire simplement humain, entretiennent l’épidémie de VIH en France: «il est absolument important de se battre contre ce recul et ce déni de droit», a-t-elle ainsi martelé. 

La session «Au-delà des frontières de genre»a ouvert le 23e congrès de la SFLS, en commençant par l’intervention dynamique de France Lert, en sa qualité de présidente de Vers Paris sans Sida. Engagée de longue date dans la lutte contre le VIH/sida, la chercheuse —et présidente de l’association Pistes, éditrice de vih.org— a tenu à parler du sort réservé aux migrants et aux exilés, des personnes qui font parties des populations clés face aux VIH. Les discriminations auxquelles elles font face, au-delà de l’aspect humanitaire voire simplement humain, entretiennent l’épidémie de VIH en France: «il est absolument important de se battre contre ce recul et ce déni de droit», a-t-elle ainsi martelé.

Mais les hommes hétérosexuels sont eux aussi exposés face au VIH, et connaissent un taux de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) en laboratoire beaucoup plus bas que celui des femmes2 et un délai au dépistage du VIH de plus de 4 ans.

C’était d’ailleurs le propos de départ de l’étude ANRS-MIE PARTAGE de Pauline Penot (CHI Montreuil), qui évaluait l’acceptabilité et la faisabilité d’une consultation prénatale de prévention dédiée aux pères d’enfants à naître dans une maternité de Seine-Saint-Denis. En effet, les femmes bénéficient de plusieurs visites de contrôle pendant la grossesse, mais les pères sont peu nombreux à y recourir. 

Article complet ici : VIH.org