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fonds mondial

Source: theglobalfund.org

Le Conseil d’administration a approuvé le plus important investissement jamais consenti à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et au renforcement des systèmes de santé.

GENÈVE – Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, réuni cette semaine à Genève durant trois jours, a accueilli favorablement le résultat de la septième reconstitution des ressources qui se chiffre à 15,7 milliards de dollars US [ télécharger en English ] . Cette réunion est intervenue deux mois après le succès de la conférence des donateurs tenue à New York, où des promesses de dons de 14,3 milliards de dollars US ont été obtenues, et quelques jours après les promesses de dons d’autres donateurs, notamment l’Inde, l’Italie, le Royaume-Uni et la Thaïlande.

« La levée de 15,7 milliards de dollars US dans le cadre de la septième reconstitution des ressources du Fonds mondial est un accomplissement remarquable, en particulier au regard de la conjoncture économique mondiale. Ce succès témoigne du travail accompli par le Fonds mondial et de l’urgence de poursuivre la lutte contre les trois pandémies, a déclaré le DDonald Kaberuka, président du Conseil d’administration du Fonds mondial. Je remercie toutes celles et ceux qui ont contribué à la mission du Fonds mondial, y compris les donateurs publics et privés. Je suis particulièrement impressionné par le nombre record de gouvernements chargés de la mise en œuvre – au moins 20 – qui sont devenus des donateurs à leur tour. La lutte pour sauver des vies, vaincre les pandémies et bâtir un monde en meilleure santé, plus équitable et plus inclusif peut être remportée. »Les fonds recueillis au terme de la reconstitution des ressources ont permis au Conseil d’administration d’approuver d’ambitieux investissements totalisant 13,7 milliards de dollars US – dont 518 millions de dollars US d’investissements catalytiques et 13,2 milliards de dollars US d’allocations aux pays –, qui seront alloués sous forme de subventions à plus de 120 pays au cours de la prochaine période de trois ans, à l’appui des ripostes nationales contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et du renforcement des systèmes pour la santé des pays. Le Fonds mondial informera les pays en décembre 2022 du montant qui leur a été alloué au titre des subventions pour le prochain cycle.

Alors que le Fonds mondial commence à mettre en œuvre sa nouvelle stratégie, le Conseil d’administration a approuvé un nouveau cadre de suivi et d’évaluation destiné à mesurer l’impact des investissements et à assurer un suivi et un rapport rigoureux des performances au cours de la période couverte par la nouvelle stratégie.

Article complet ici: theglobalfund.org

VIH france

Source: seronet.info

Comme chaque année, à l’occasion du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France (SPF) a communiqué les chiffres de l’épidémie de VIH et des IST en France. Des données stables, mais de plus en plus fragiles. Décryptage.

« Environ » 5 000 découvertes de VIH

« Environ » 5 000 découvertes de séropositivité au VIH ont eu lieu en 2021 en France. Tout est dans le mot « environ », écrit, noir sur blanc, sur la diapositive de Santé publique France (SpF). Françoise Cazein, épidémiologiste chez SpF, explique comment ses équipes sont arrivées à ce chiffre. Les chiffres des découvertes sont récoltés à l’aide d’outils de collecte de données médicales, tels que le Système national des données de santé (SNDS) et l’enquête LaboVIH pour le dépistage en laboratoire de ville. À partir des 2 917 déclarations reçues par Santé publique France, ce qu’on appelle des données brutes, les équipes de SpF ont corrigé la sous-déclaration pour arriver à une estimation de 5 013 découvertes de VIH en 2021. Un nombre stable par rapport à 2020 (4 856 découvertes). Cette stabilité fait suite à une forte diminution entre 2019 et 2020 (-22 %), expliquée en partie par la diminution de l’activité de dépistage avec la crise de la Covid-19, mais possiblement aussi par une moindre exposition au VIH liée aux mesures de distanciation sociale, explique SpF.

Comment expliquer cette fragilité dans le système surveillance du VIH en France ? La réponse est multifactorielle selon SpF. Bien sûr, il y a l’impact de la crise sanitaire de la Covid-19 qui a continué de mobiliser tout le système de santé en 2021, mais ce problème d’exhaustivité des données VIH remonte à bien avant l’apparition de la Covid-19. En cause, la fameuse déclaration obligatoire (DO), un service en ligne où chaque nouveau diagnostic de séropositivité au VIH doit être renseigné par les biologistes et les cliniciens-nes. Comme chaque année, SpF pointe du doigt une sous déclaration plus au moins importante, selon les régions. En 2021, le niveau de complétude des DO n’a jamais été aussi faible, explique l’épidémiologiste. Au niveau national, 59 % des DO ont été renseignées par les biologistes et les cliniciens-nes. Par ailleurs, le taux de participation des laboratoires de biologie médicale à l’enquête LaboVIH est de 66 % en 2021, en baisse par rapport aux années précédentes (72 % en 2019 et 2020, 81% en 2018 et entre 85 % et 89 % jusqu’en 2017).

Article complet ici: seronet.info

révolution sida

Source: lesinrocks.com

“Révolution SIDA” (crédit: JHR Films)

Le documentaire “Révolution SIDA”, de Frédéric Chaudier est utile. Il fait le point sur une des pandémies les plus ravageuses de la fin du 20e siècle, toujours d’actualité. Un point qui pourrait virer au poing dans la gueule des inconscient·es qui se répandent sur l’air du “Youpi !, c’est sous contrôle, on ne meurt plus du sida”. Sauf que si !

Certes, dans nos pays occidentaux le fléau est relativement maîtrisé, mais, ailleurs, l’hécatombe suit son cours. Le documentaire s’ouvre sur une statistique glaçante : il y a aujourd’hui entre 34 et 44 millions de malades porteur·euses du VIH et la moitié n’ont pas accès aux traitements. Ces chiffres émanent d’ONUSIDA, mais ils sont probablement sous-estimés et se sont sans doute aggravés depuis la crise du Covid-19. Cette stupeur a motivé Frédéric Chaudier à réaliser Révolution SIDA, une odyssée mondiale de l’épouvante qui visite bien des pays (notamment l’Afrique du Sud), même ceux où, sur la question du sida, il ne fait pas bon mettre les pieds dans le plat, au risque, sinon, qu’on vous les coupe.

Cas d’espèce, l’étape chinoise qui documente une hallucinante affaire de sang contaminé. Entre 1992 et 2005, dans des provinces pauvres (dont celle du Henan), on fit commerce du sang et celui-ci était souvent contaminé. Omerta des autorités locales et nationales, la contamination rimant à leurs yeux avec homosexualité, sujet plus que tabou en Chine, surtout pour les hommes, un fils pédé étant considéré comme un maudit, incapable de procréer.

Le récit cadre avec pudeur des gens simples, ouvrier·es,  paysan·nes, malades ou ayant perdus des proches. Il ne s’agit évidemment pas de les accabler pour leur “irresponsabilité”. Dans cesrégions démunies, le don de son sang était payé l’équivalent de 7 euros, soit pour beaucoup le montant d’un salaire. Les autorités chinoises finir par s’intéresser à la curiosité de Frédéric Chaudier et de son équipe qui fut contrainte de décamper au plus vite.

La fin de l’article ici: lesinrocks.com

variole du singe

Source:komitid.fr

« Si les comportements se relâchent et que la couverture vaccinale reste insuffisante », le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires n’exclut pas un « rebond de l’épidémie ».

Le scénario “le plus probable” pour la variole du singe est la poursuite d’une épidémie “à bas bruit”, avec, à moyen et long terme, un risque de reprise, selon un avis du Comité de veille publié lundi et préconisant de mieux s’y préparer.

“L’épidémie actuelle décroît de façon majeure”, mais il “reste difficile” d’évaluer les risques de rebond ou de résurgence de la variole du singe en raison d’“un grand nombre d’inconnues”, note le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), successeur du Conseil scientifique, présidé par l’immunologue Brigitte Autran.

En France, quelque 4 100 cas ont été enregistrés jusqu’alors pour mpox, nouvelle appellation de la maladie (de monkeypox, en anglais) annoncée lundi par l’Organisation mondiale de la santé.

A court terme, pour les plus exposés, principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) avec plusieurs partenaires, le scénario privilégié par le Covars est que le virus continue de circuler “à bas bruit” mais évolue vers l’élimination, si la prévention et la vaccination se maintiennent.

“Si les comportements se relâchent et que la couverture vaccinale reste insuffisante”, le comité n’exclut cependant pas un “rebond de l’épidémie”.

Environ 132 750 vaccinations avaient été pratiquées en France au 17 novembre, sur une population cible “estimée entre 100 000 et 300 000 personnes, selon l’intensité du risque”.

Après un pic fin août, le rythme de vaccination a fortement décru pour se stabiliser autour de 3 000 par semaine – principalement des deuxièmes injections – début novembre.

Article complet et informations ici: komitid.fr

fonds mondial

Source: letemps.ch

Le paludisme connaît une recrudescence «avec les inondations au Pakistan», selon le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La propagation de la tuberculose parmi les personnes déplacées inquiète également

Le changement climatique finira par tuer des gens en faisant prospérer les maladies infectieuses, alerte mardi le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. En 2022, le Fonds a été témoin de «l’escalade de l’impact» du changement climatique sur la santé, a assuré son directeur exécutif Peter Sand.

Alors que la recrudescence du paludisme était jusqu’à présent due à la fréquence croissante et aux ravages des tempêtes tropicales, «avec les inondations au Pakistan, elles ont pris une toute autre ampleur», a-t-il souligné.

«Le mécanisme par lequel le changement climatique finira par tuer des gens est son impact sur les maladies infectieuses», a mis en avant Peter Sands, en précisant que certaines parties de l’Afrique qui n’étaient pas touchées par le paludisme deviennent maintenant à risque, car les températures augmentent et permettent aux moustiques de prospérer, notamment en altitude.

Or, la population de ces régions ne sera pas immunisée, d’où le risque d’un taux de mortalité plus élevé. «C’est assez alarmant», a affirmé Peter Sands lors d’une réunion d’information avec l’association des correspondants de l’ONU.

Article complet ici: letemps.ch

saint étienne sida

Source: saint-etienne.fr

Labellisée « Ville engagée contre le sida » depuis 2019, Saint-Étienne poursuit sa mobilisation à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre ce virus avec un seul mot d’ordre : amplifier les messages de prévention.

Un ruban rouge sur le fronton de l’Hôtel-de-Ville, voilà une action symbolique que mène la Ville de Saint-Étienne pour afficher sa mobilisation contre le virus du sida. Ce ruban sera bien là jeudi 1er décembre, mais le temps fort se déroulera en fin de journée.

Un village des associations sur la place Jean-Jaurès

Dès 18 h 30, un village associatif sera dressé à côté du kiosque, en partenariat avec la Ville. Il réunira Aides, Enipse, le Planning familial, Triangle rose, Transaide, Démineurs, Face à Face, l’Adems (Association des étudiants en médecine de SaintÉtienne), avec les CeGIDD (Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic des infections du VIH et des IST).

Ce village apportera toutes les informations nécessaires sur la prévention et le dépistage du VIH (virus de l’immuno-déficience humaine) et des infections sexuellement transmissibles.

Et sous le kiosque, un concert, donné par les élèves du conservatoire Massenet, complètera et animera ce temps de mobilisation à destination du grand public.

La suite de cet article ici saint-etienne.fr

Logo seronet

Source: seronet.info

La Journée mondiale de lutte contre le sida a lieu chaque année le 1er décembre depuis 1988, à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est un rendez-vous important pour les militants-es de la lutte contre le VIH avec des marches, des actions et des stands de prévention, dans la plupart des villes. Seronet vous propose une sélection, non exhaustive, d’événements prévus en France cette année.

Des mots contre l’oubli à Paris

Les Amis-es du Patchwork des Noms organisent une lecture de lettres écrites par les personnes qui ont créé des patchworks pour leurs proches décédés-es des suites du sida, pour exprimer leur douleur, leur colère, leur souvenir. Des lettres qui résonnent aujourd’hui sur les avancées obtenues et les combats à mener. Les lectures seront accompagnées de projection de photos de patchworks et de vidéos de déploiement, entrecoupées de fonds musicaux. Samedi 26 novembre de 18h30 à 20h30 à La Mutinerie (176-178 rue Saint-Martin – 75003 Paris).

Une table ronde à Strasbourg

Les militants-es de AIDES ont prévu une table ronde sur le travail du sexe (TDS) en partenariat avec le Cegidd (centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH et les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles) local, la PASS, CIDFF, Planning familial, PINK, Femmes de parole, l’Agence régionale de santé et la municipalité de Strasbourg. Cette table ronde sera intitulée : « Quels enjeux, besoins et perspectives? » et reviendra sur le contexte du travail de sexe à Strasbourg, la présentation des actions mises en place sur Strasbourg pour le public TDS, un retour sur la loi dite de pénalisation des clients de 2016 et une identisation des besoins.
Vendredi 16 décembre de 14 heures à 17 heures.

Une marche militante à Paris

La traditionnelle marche militante organisée chaque année à l’initiative d’Act Up-Paris aura comme mot d’ordre cette année : « Sida : femmes oubliées, femmes assassinées ». La manifestation partira de la place de la République à 19h jusqu’à l’Église Saint-Eustache (parcours à confirmer). Le lieu de rassemblement est prévu à 18 heures, place de la République avec prises de paroles à 18h30 et début de la marche à 19 heures. Une soirée aura lieu au Yono (37 rue Vieille du Temple – 75004 Paris)

Programme complet ici : seronet.info

VIH indétectable

COMMUNIQUÉ DE PRESSE, à l’approche de la journée mondiale de lutte contre le VIH-sida

Paris, le 30 Novembre 2022.

Parmi les acteurs et actrices de la lutte contre le VIH-sida, personne n’ignore ce que représente le Rapport Hirschel (ou « Avis suisse »). Le 1er décembre 2007, il y a quinze ans jour pour jour, il affirmait pour la première fois qu’une personne vivant avec le VIH, avec un traitement efficace et une charge virale indétectable, ne transmettait pas le virus à ses partenaires. Cette annonce aurait dû révolutionner la prise en charge du VIH et sa prévention. Or, quinze ans plus tard, les sondages d’opinions se succèdent et avec eux ce triste constat : l’information ne se diffuse pas auprès du grand public, des professionnels de santé ou de l’action sociale… qui restent marqués par des représentations datant des années 1980-1990 concernant le VIH.

Pourtant les preuves scientifiques irréfutables ne manquent pas. De l’essai HPTN 052 (2011) aux deux essais PARTNER 1 et 2 (2014 et 2018), des dizaines de milliers de rapports sexuels (77 000 rien que dans Partner 2 !) ont été étudiés et ont permis de confirmer l’affirmation d’origine : aucune transmission du VIH n’a été observée entre partenaires sérodifférents, hétérosexuels ou homosexuels, avec pénétration vaginale et/ou anale, sans usage de préservatif ni de la PrEP, pendant toute la durée de ces études. Ces essais cliniques étaient présentés par le Pr Gilles Pialoux (Hôpital Tenon) pendant le webinaire organisé par Actions le 21 novembre dernier.

Que faut-il de plus pour que l’information se diffuse plus largement au-delà du microcosme de la lutte contre le VIH-sida ? Pour que le grand public sache enfin que VIH indétectable = VIH intransmissible ?

Les conséquences de cette méconnaissance sont réelles et concrètes dans la vie des personnes qui vivent avec le VIH, parfois depuis plusieurs décennies :

  • Elles sont toujours considérées, par une partie de la population, comme des « bombes virales ».
  • Elles n’ont parfois pas la chance d’avoir une vie affective et sexuelle satisfaisante, quand elles en ont une.
  • Elles sont discriminées dans leur parcours de soins et se voient encore refuser une prise en charge efficace par des professionnel-le-s de santé mal informé-e-s.
  • Elles sont discriminées sur leur lieu de travail et l’accès à certaines professions leur est impossible.
  • Elles font face à des réactions hostiles quand entrent en EHPAD, par les soignants et les résident-e-s.

Les exemples sont beaucoup trop nombreux. Ce sont autant de discriminations qui nuisent à la santé physique et mentale des personnes concernées, les éloignent du soin et de la prévention, les isolent du reste de la société.

Lors du WEBINAIRE organisé par Actions Traitements : « Indétectabilité du VIH : quand la science avance plus vite que les mentalités », les experts présents n’ont pas hésité à affirmer : « le risque zéro existe ! ». Sous-entendu, quand une personne est traitée efficacement contre le VIH il n’y aucun risque qu’elle transmette le virus à son, sa ou ses partenaires. Il est grand temps que ce message soit diffusé le plus largement possible, au-delà du travail déjà fourni par les associations au quotidien sur le sujet.

Aujourd’hui, on emploie encore trop souvent des pincettes, des précautions, des renvois en bas de page ou des limites de toute sorte, pour parler de « VIH indétectable = VIH intransmissible ». Cela nuit à la compréhension du message et crée de la suspicion, du doute, alors qu’il s’agit d’un fait scientifique indéniable : une personne séropositive sous traitement ne transmet pas le VIH à ses partenaires. C’est l’occasion de rappeler que ce ne sont pas les personnes séropositives sous traitement qui transmettent le VIH, mais bien celles qui ignorent leur séropositivité car éloignées du soin ou de la prévention.

C’est par un engagement de toutes et tous, notamment les pouvoirs publics et professionnel-le-s de santé, que le regard doit changer sur la vie avec le VIH, les personnes concernées, ainsi que la prévention. « VIH indétectable = VIH intransmissible » est une information de santé publique. Le risque zéro existe, en matière de non-transmission du VIH, il est urgent de le faire savoir !

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À propos d’Actions Traitements : association créée en 1991 à l’initiative des personnes vivant avec le VIH. L’association, agréée pour représenter les malades et les usagers du système de santé, a pour but d’informer, accompagner, soutenir et défendre les droits des personnes vivant avec l’infection à VIH, les virus de l’hépatite, les pathologies associées et les infections sexuellement transmissibles. Membre co-fondateur du collectif interassociatif TRT-5 CHV, qui rassemble 14 associations de lutte contre le VIH, les IST et les hépatites virales.

Contact presse : Cédric DANIEL – cdaniel@actions-traitements.org – 06 21 50 25 42

vaccin grippe

Source : Hajime

La campagne annuelle de vaccination contre la grippe saisonnière est ouverte depuis le 18 octobre 2022 et se terminera le 31 janvier 2023. Comme chaque année, le premier mois de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière permet aux personnes les plus fragiles de se faire vacciner en priorité. Actions Traitements en profite pour renouveler son engagement en faveur des vaccins recommandés pour les personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale, dont le vaccin contre la grippe saisonnière fait partie.

À cette occasion, nous vous proposons de participer à cette enquête, conçue en partenariat avec l’institut Hajime AI, une jeune entreprise crée par des psychologues sociaux afin d’améliorer le parcours des patients touchés par des pathologies chroniques. L’objectif est de partager votre ressenti vis-à-vis du vaccin contre la Grippe saisonnière.

Cette enquête est destinée aux personnes vivant avec le VIH. Elle est totalement anonyme, dure en moyenne 5 minutes et ne fait l’objet d’aucun financement tiers.

Les questionnaires sont basés sur des modèles psychosociaux permettant de mesurer les croyances et les perceptions des individus sur un sujet donné. Nous ne pouvons pas décrire en détail ces modèles avant la passation afin de ne pas biaiser les réponses. Si vous trouvez certaines questions incohérentes, cela est normal. Nous vous donnerons toutes les clefs de compréhension avec les résultats de l’enquête.

Il n’y a absolument aucune obligation et vous êtes libre de participer ou non. Votre avis compte afin d’améliorer le parcours et la communication qui sont proposés aux patients.

Pour participer à l’enquête, cliquez ici

Source: seronet.info

Juin 2022, une maison dans un quartier résidentiel de la banlieue de Lyon. Andréa nous accueille chez elle dans son intimité familiale, entourée de son mari et de ses trois enfants. La jeune femme franco-ivoirienne a soigné son look et son arrivée en descendant les escaliers qui mènent au salon, dans sa superbe robe rouge. « Est-ce que ça va mes cheveux ? » nous demande-t-elle. À 30 ans, Andréa est devenue l’une des figures les plus visibles de la lutte contre la sérophobie, que ce soit en Côte d’Ivoire ou en France. Rencontre.

Quelles étaient vos connaissances et représentations du VIH avant d’être vous-même concernée ?

Andréa : Je connaissais les modes de transmissions, mais j’ignorais tout des traitements ou encore de la différence entre VIH et sida. En tant que jeune femme avec un accès à l’éducation et issue d’un milieu social confortable, je ne me sentais pas concernée par le VIH. Pour moi, c’était une maladie qui concernait principalement les usagers de drogue, les travailleuses du sexe, les personnes plus âgées ou la communauté gay.

Dans quelles circonstances avez-vous découvert votre séropositivité au VIH ?

En 2014, j’avais 22 ans et je venais de rencontrer un garçon avec qui les choses devenaient sérieuses. J’ai fait un dépistage VIH pour qu’on puisse arrêter le préservatif. C’était le premier dépistage de ma vie et je ne m’attendais pas du tout à un résultat positif. Ma mère et ma sœur jumelle savaient que j’allais chercher les résultats ce jour-là. En rentrant à la maison, j’ai fondu en larmes et elles ont compris direct. J’ai été dépistée en stade avancé de l’infection avec moins de 200 CD4/mm3 et une charge virale à plus d’un million de copies ; ce qui veut dire que j’étais sans doute infectée par le VIH depuis un bon moment. Ma famille m’a soutenue et, au départ, mon copain aussi. Mais je sentais bien qu’il avait peur que je lui transmette le VIH. Un jour, il a vu que ma brosse à dent était juste à côté de la sienne et il s’est mis très en colère. Il a fini par me quitter.

Qu’est-ce que le VIH a changé dans votre vie ?

Je dirais que la première année, j’ai perdu une forme d’insouciance et d’innocence. Je sortais moins. Je me suis renfermée sur moi-même et je me suis réfugiée dans la prière. Il y avait un fort sentiment de honte et de culpabilité en moi. J’ai connu aussi des effets indésirables dus aux traitements, comme une fatigue chronique, une prise de poids, une perte de mémoire ou une baisse de libido. Et puis en 2015, quelques jours après ma rupture amoureuse, j’ai rencontré Nicolas qui est devenu mon mari et le père de mes enfants. C’est son amour qui m’a sauvée et redonné confiance en moi. Nicolas était déjà informé et n’avait pas de crainte particulière liée au VIH.

Comment est venu votre projet de parentalité ?

La suite disponible sur le site seronet.info