Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’étude britannique PROUD, cousine éloignée de l’essai français Ipergay, fait parler d’elle. Devant l’efficacité constatée de la prise préventive d’antirétroviraux, les investigateurs ont modifié le design de l’essai (comportant deux groupes : l’un prenant la PrEP dès son entrée, l’autre devant attendre un an après l’inclusion dans l’essai) et proposé Truvada à l’ensemble des participants.

Mathieu Brancourt

Lire la suite sur Seronet

Une équipe française a élucidé le mécanisme par lequel deux hommes, tous deux porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), contrôlent spontanément l’infection. Celle-ci ne se manifeste par aucun signe clinique et le matériel génétique du virus n’est pas retrouvé dans leur sang. En fait, des séquences génétiques du VIH se sont insérées dans l’ADN des deux patients. Cependant, elles ne sont pas exprimées, probablement du fait de la stimulation d’un groupe d’enzymes habituellement inactivées par le virus.

-Paul Benkimoun

Lire la suite sur le site du journal Le Monde

Les prix exorbitants des nouveaux médicaments contre l’hépatite C sont injustifiés et menacent le système de santé solidaire français, ont alerté lundi des associations, appelant les laboratoires pharmaceutiques à collaborer avec elles.

« On n’est pas là pour remettre en question le caractère lucratif ou non des entreprises pharmaceutiques », a expliqué le directeur Mission France de Médecins du monde Jean-François Corty lors d’un colloque interassociatif sur l’impact du prix des médicaments sur l’accès aux soins.

« On est là pour dire que les labos doivent travailler avec nous parce qu’on ne peut accepter que les lois du marché restreignent l’accès aux soins » a-t-il poursuivi, accompagné de représentants du TRT-5 (groupement interassociatif traitements et recherche thérapeutique), du Collectif Hépatites virales, ou encore du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss).

Avec un prix initialement fixé à 56.000 euros pour un traitement de 12 semaines, le Sovaldi (molécule: sofosbuvir, laboratoire Gilead), nouveau médicament contre l’hépatite C, cristallise les craintes des associations, qui constatent un accroissement des inégalités d’accès aux soins.

Si ce médicament permet de soigner l’hépatite C, une maladie du foie qui toucherait près de 200.000 personnes en France, son coût de fabrication, évalué entre 100 et 200 euros pour trois mois de traitement, ne saurait justifier son prix, d’après les associations.

Ni son caractère « innovant », dans la mesure où des décennies de recherche publique ont précédé sa découverte, assure le collectif.

« On demande au contribuable de rentabiliser une opération financière », a déclaré Yann Mazens, du TRT-5, qui rappelle que l’américain Gilead a racheté pour 11 milliards de dollars la Start-up Pharmasset, à l’origine de la molécule sofosbuvir.

Pour contrer cette situation, le collectif a demandé au gouvernement de recourir au système des licences d’office, qui permettrait de produire des génériques et de faire baisser les prix.

Instaurée en 1992 pour permettre à l’Etat d’exploiter un brevet dans l’intérêt général, lorsque les laboratoires pratiquent des tarifs trop élevés, la licence d’office n’a jamais été mise en oeuvre.

La ministre de la Santé Marisol Touraine avait déjà évoqué ce dispositif comme un recours possible, mais précisé qu’il n’interviendrait qu’en cas d’échec des négociations tarifaires.

Lundi matin, elle a assuré que des « négociations très fermes » étaient en cours entre le gouvernement et le laboratoire Gilead, rappelant que le projet de budget de la sécu contient « un mécanisme de sécurisation » pour réguler les tarifs.

Ce mécanisme doit permettre d’atténuer l’impact financier de l’usage de ces nouveaux traitements en mettant à contribution l’industrie pharmaceutique lorsqu’elle dépasse un plafond de chiffres d’affaires annuel.

Mais les associations le jugent « insuffisant »

Lundi, la députée européenne Michèle Rivasi (EELV) a demandé à la Commission européenne, dans une question écrite, si elle comptait faire cesser « la potentielle infraction » du laboratoire Gilead, auteur selon elle d’un possible « abus de position dominante », tel que le définit l’article 102 du Traité de Lisbonne.

(AFP)

Bien que plus corpulents que les Thai et exposés à une souche différente du VIH, cent Africains du Sud ont réagit de la même manière au vaccin qui a prévenu l’infection à VIH chez environ un tiers des personnes à qui il fut administré en Thaïlande.

« Nous sommes très heureux de constater que le vaccin obtient la même réponse immunitaire chez les Africains du Sud qu’en Thaïlande » a précisé, hier,  le président du Medical Research Council, le dr Glenda Gray, lors de la conférence inaugurale HIV research for Prévention.

Le vaccin administré en Thaïlande, connu sous le nom RV144, a protégé 31% des personnes à qui il fut injecté dans un essai à grande échelle impliquant 16 400 patients.

Lire la suite (en anglais) sur health-e.org

–  Kerry Cullinan (traduction : Nicolas Gateau)

Joint par téléphone ce matin, le Pr Jean-Michel Molina nous a annoncé la bonne nouvelle: dans l’essai Ipergay, la réduction du risque d’infection dans le groupe utilisant un médicament a été de 80%. C’est presque deux fois plus que dans les essais précédents de prophylaxie pré exposition (PrEP). Selon Jean-Michel Molina, ce «niveau  très élevé de protection» justifiait de prendre en urgence des mesures, afin que tous les participants puissent recevoir le médicament préventif (Truvada). Hier soir à l’hôpital Tenon, l’ambiance était joyeuse.

La suite sur le site de Yagg

Catégories VIH

«Et dans vingt ans…» C’était le thème du 15e congrès de la Société française de lutte contre le sida (SFLS), qui s’est achevé la semaine dernière à Paris. Le sida, donc, dans vingt ans, en France. Eradiqué ? Peut-être pas, mais des traitements encore plus performants. Avec, comme le suggérait à l’ouverture du congrès Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida, «des prises de médicaments plus simples, une fois tous les quinze jours». Et, surtout, des patients, comme il en existe déjà, dont le système immunitaire n’aurait certes pas fait disparaître le virus, mais qui le contrôlerait, vivant presqu’en harmonie avec lui.

Vingt ans… En tout cas, l’infection au VIH est une maladie devenue chronique, et comme miroir de cette normalisation, des génériques apparaissent depuis peu dans la pharmacopée, preuve que les fameuses trithérapies qui ont bouleversé, en1996, la prise en charge sont passées dans la pratique commune. (…)

Lire la suite sur le site de Libération 

Selon les resultats d’une étude présentée a l’IDWeek 2014 (Philadephie), les personnes co-infectées au VIH/VHB en cours de traitement pour les deux pathologies présentent un risque important de fracture de la hanche. Ce risque apparaît significativement plus élevé que chez les personnes infectées à VIH ou que la population générale. (…)

Lire la suite, en anglais, sur HIVandhepatitis.com.

La vaccination de la grippe saisonnière est fortement recommandée pour les personnes les plus fragiles, notamment pour les personnes vivant avec le VIH, car le virus est plus dangereux chez elles. Comme le souligne le rapport Morlat, « elle peut entraîner des manifestations cliniques plus prolongées et, chez certains patients, augmenter le risque des complications et de mortalité. »

L’Assurance maladie prend en charge le vaccin contre la grippe saisonnière à 100 % pour les personnes vivant avec le VIH.

Je me vaccine pour me protéger

Le vaccin reste le moyen de prévention le plus efficace contre la grippe. Les souches virales rencontrées variant d’une année à l’autre, il est indispensable de se faire vacciner chaque année. Il faut environ deux semaines après le vaccin pour être protégé. Une seule injection annuelle suffit, mais pour les enfants de moins de neuf ans, jamais vaccinés contre la grippe, deux injections, à quatre semaines d’intervalle, sont nécessaires.

Me vacciner : c’est simple et gratuit 

L’assurance maladie prend en charge à 100 % le vaccin contre la grippe saisonnière pour le personnes à risque. Comment se faire vacciner ? Deux possibilités :

– Cas n°1 : j’ai déjà été vacciné(e) contre la grippe mes années précédentes. Sur présentation de l’imprimé de prise en charge adressé au domicile du patient, mon pharmacien me remet gratuitement le vaccin. Je me rends ensuite chez mon médecin traitant ou mon infirmièr(e) pour me faire vacciner*.

– Cas n°2 : je n’ai pas été vacciné(e) contre la grippe les années précédentes. Mon médecin traitant me prescrit le vaccin s’il le juge nécessaire, en signant l’imprimé de prise en charge. Sur présentation de cet imprimé, mon pharmacie me remet gratuitement le vaccin. Je me fais ensuite vacciner par mon médecin traitant ou un(e) infirmièr(e), sur prescription médicale.

* L’injection est prise en selon les tarifs habituels de remboursement de l’Assurance Maladie, sauf pour les patients pris en charge à 100 % au titre d’une affection de longue durée (ALD) pour laquelle la vaccination est recommandée.

 

Les troubles de la sexualité sont fréquents chez les personnes infectées par le VIH : de 25 à 71 % selon les études, tant chez les hommes que chez les femmes, et cela quelle que soit leur orientation sexuelle. Actuellement nous disposons d’un nombre limité d’études portant spécifiquement sur le vécu des personnes estimant souffrir de dysfonctions sexuelles dans les infections VIH et VHC.

Dans la présente étude, nous proposons de nous intéresser à la qualité de vie sexuelle et à la fonction sexuelle dans la population de personnes vivant avec le VIH et/ou le VHC. Pour ce faire, nous sommes à la recherche de personnes vivant avec l’une de ces pathologies qui estiment être confrontées à des dysfonctions sexuelles (troubles de l’excitation, de l’érection, absence de désir, difficultés orgasmiques, absence de plaisir, problèmes d’éjaculation, douleurs physiques …) afin de recueillir leurs témoignages sur ces sujets lors d’un entretien. L’analyse de ces entretiens devrait nous permettre de créer un outil spécifique pour mesurer l’impact de ces dysfonctions sur la qualité de vie de ces personnes et ainsi aider les patients et leurs soignants à répondre à ces questions.

Cette étude est dirigée par l’EA 7334 REMES – Recherche Clinique Coordonnée Ville-Hôpital, Méthodologies et Société (ED 393) – Unité de Méthodologie des critères d’évaluation (Patient-Reported Outcomes) – Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris-Cité  représentée par le Dr Martin DURACINSKY, médecin et chercheur à l’hôpital de Bicêtre, spécialiste des échelles de qualité de vie.

Qui peut participer ?

Toutes les personnes de plus de 18 ans vivant avec le VIH et/ou l’hépatite C estimant avoir des dysfonctions sexuelles. ATTENTION : cet appel concerne les personnes vivant en Ile-de-France ou pouvant se déplacer en région parisienne afin de réaliser l’entretien. Cependant, d’autres régions et pays sont concernés par cette étude, nous vous invitons donc à nous contacter afin de pouvoir vous rediriger vers l’un des centres partenaires si cela est possible.

Comment participer ?

Pour participer, merci de contacter Emily FLEURY par email* avec en objet « Participation à l’étude dysfonctions sexuelles VIH/VHC » à : efleury.proqol@gmail.com

Merci de donner dans votre email un numéro de téléphone où elle pourra vous contacter afin de valider ou non votre participation et de convenir d’un RDV pour l’entretien. ATTENTION : cette étude peut vous être proposée par une association ou par votre médecin, nous vous remercions de ne participer qu’une seule fois.

Merci d’avance pour votre participation.

* L’adresse email utilisée pour la prise de contact ne sera pas conservée après l’étude.

Télécharger : Note_d’info_dysfonctionnements_sexuelles_vih_vhc

Les personnes vivant avec le VIH font face à de nombreuses influences biologiques et psychologiques qui mettent occasionnellement leur santé mentale et leur bien-être émotionnel à rude épreuve. Les chercheurs ont constaté que les personnes atteintes d’affections chroniques comme le VIH sont plus à risque de connaître des problèmes de santé mentale et émotionnelle. À cause de ces problèmes, certaines personnes ont de la difficulté à bien prendre soin d’elles-mêmes au quotidien.

Nombre d’études ont permis de constater des différences entre les taux de dépression parmi les personnes séropositives, mais la prévalence globale de cette maladie est généralement plus élevée chez celles-ci que chez les personnes séronégatives. (…) Lire la suite sur le site du CATIE.

—Sean R. Hosein

Produit du Réseau canadien d’info-traitements sida (CATIE). Pour plus de renseignements, visitez le site web à l’adresse http://www.catie.ca.