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Venezuela Grossesse

Source : news.dayfr.com

Maracaïbo (Venezuela) (AFP) – María est née il y a 22 ans d’une mère séropositive mais n’a jamais contracté le virus grâce au traitement opportun qu’elles ont toutes deux reçu pendant la grossesse et dans les premiers jours après la naissance.

C’est la Fondation Innocens, une ONG de l’État de Zulia, dans l’ouest du Venezuela, qui a tout coordonné, des médicaments à la césarienne obligatoire et à l’approvisionnement en lait infantile.

Mais la majorité des femmes dans cet état dépendent du système de santé publique, en crise perpétuelle, criblée de stigmates, sans processus standardisé et très “à la discrétion” du trafiquant.

María, qui a demandé à changer de nom, n’a découvert l’état de santé de sa mère qu’à l’âge de 14 ans, est maintenant bénévole dans l’ONG qui leur a fourni une assistance et qui, pendant trois décennies, a soigné des milliers de femmes dans l’un des principaux hôpitaux à Maracaibo, la capitale de Zulia.

Sa mère “a suivi le traitement à la lettre et c’est comme ça que je suis née en parfaite santé”, raconte la jeune femme à l’AFP.

Le Venezuela compte quelque 100 000 personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), selon un rapport du ministère de la Santé publié en 2020, qui précise que sur le total, 73 147 connaissent leur statut sérologique et 56 038 reçoivent un traitement gratuit.

Découvrez la suite de l’article ici : news.dayfr.com

Paris VIH

Source:seronet.info

Le samedi 3 décembre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, AIDES Paris et Vers Paris sans sida (VPSS) organisaient une journée inter associative. (Re)créer du lien, transmettre la mémoire, rendre hommage aux disparus-es et continuer la lutte étaient les enjeux principaux au cœur de cette journée où Seronet était présent.

On peut y voir comme un paradoxe. La Fabrique de la Solidarité se situe rue de la Banque, dans le plutôt chic quartier de la Bourse. Banque et solidarité : c’est un peu le choc des cultures. C’est pourtant à cette adresse — en fait, le vaste et beau bâtiment était auparavant la mairie du 2e arrondissement — que la Ville de Paris a décidé de créer ce lieu unique de mobilisation citoyenne pour les Parisiens-nes qui veulent agir dans le domaine des solidarités. De là, s’organisent de nombreuses activités. Elles vont de formations pour agir sur le terrain et faciliter l’engagement militant, à des propositions, toutes les deux semaines, de missions de bénévolat ponctuelles ou sur la durée pour passer à l’action dans les quartiers où l’on en a besoin et soutenir les acteurs-rices de la solidarité (maraudes, distribution alimentaire, session de tri accompagnement des séniors-es, etc.), ou encore participer à des collectes de produits de première nécessité, mais aussi à des événements conviviaux et artistiques pour s’informer et se rencontrer (expositions, forum du bénévolat, spectacles, concerts, etc.).

Ce lieu unique fédère et mobilise quelque 17 000 bénévoles parisiens-nes, comme l’a rappelé, Léa Filoche, adjointe à la Maire de Paris en charge des Solidarités, de la Lutte contre les inégalités et contre l’exclusion. L’élue le présente même comme un lieu « disruptif » où l’on ne se « contente pas du monde tel qu’il est ». Cette idée colle bien à AIDES Paris qui a réalisé dans ce lieu le point d’orgue de sa semaine de mobilisation à l’occasion du 1er décembre 2022.

Article complet ici: seronet.info

déclin cognitif

Source:univadis.fr

À retenir

  • Les recommandations de la Société internationale sur les antiviraux–États-Unis (International Antiviral Society–USA, IAS–USA) pour le traitement et la prévention du VIH renforcent le diagnostic et le traitement précoces, les traitements antirétroviraux (TAR) injectables à action prolongée pour les patients présentant une suppression virale, la prise en charge des comorbidités et la suppression des obstacles aux soins.

Pourquoi est-ce important ?

  • Remédiez aux obstacles structurels susceptibles de retarder l’instauration d’un TAR ou d’empêcher l’engagement dans les soins.
  • Concentrez-vous sur l’intégration d’équipes de soins pluridisciplinaires pour répondre aux besoins particuliers des patients vieillissants atteints du VIH.
  • Encouragez la prise de la prophylaxie pré-exposition chez les patients à risque, notamment les adolescents sexuellement actifs.

Article complet ici: univadis.fr

recherche hiv cure

Source: trt-5.org

Lors de la dernière journée scientifique[1] du TRT-5 CHV, « innovation entre espoir et guérison », (27 septembre 2022), le Pr Asier Saez-Círíon, qui dirige une équipe dans l’unité inflammation et Persistance du VIH de l’Institut Pasteur de Paris, le rappelait : le nombre d’essais Cure est en augmentation[2]Ce phénomène s’inscrit dans un effort de recherche internationale sur la rémission du VIH (HIV cure) que l’on a vu s’intensifier ces dernières années. Un certain nombre de ces recherches impliquent des Interruptions Analytiques de Traitement, (IAT), en anglais, Analytical Treatment Interruption (ATI)) :  le/la participant.e à ce type de recherche, qui vit avec le VIH, arrête pour un temps et sous contrôle la prise de son traitement antirétroviral. Si l’intérêt des recherches HIV cure est évident, les essais impliquant une IAT posent de nombreuses et importantes questions éthiques.

Les recherches « HIV Cure »

Pour une très grande majorité de PVVIH qui ont accès aux soins et aux  traitements, le virus est contrôlé grâce un traitement antirétroviral efficace qui bloque la réplication du virus jusqu’à ce que la charge virale devienne indétectable dans le sang (sous le seuil de détection des tests de routine standardisés en laboratoire d’analyse médicale). Cependant, l’infection à VIH crée des réservoirs de cellules infectées qui persistent malgré l’efficacité des traitements. L’infection est alors latente et la réplication virale reprend en cas d’arrêt du traitement chez toutes les PVVIH.

Atteindre la rémission signifierait pour une PVVIH de vivre sans traitement, avec une charge virale qui resterait indétectable ou très basse, sans risque de transmission du VIH et sans effets négatifs sur sa santé ou sa qualité de vie (c’est-à-dire sans maladies opportunistes ni comorbidités,  etc.). C’est l’objectif des recherches HIV cure. Cependant une charge virale contrôlée ne signifie pas pour autant, pour les PVVIH, une qualité de vie améliorée d’un point de vue professionnel, social et familial ;  la science progresse plus vite que les mentalités

Ces dernières années, les avancées de la recherche ont permis une meilleure compréhension du fonctionnement des réservoirs du VIH (tels que la rate, le cerveau, les organes génitaux, etc.). Ces connaissances récentes, qui viennent renforcer le rôle des   anticorps capables de neutraliser plusieurs souches de virus ont abouti à la mise au point de nouvelles stratégies de recherche sur la rémission dans lesquelles, les IAT occupent une place importante car elles représentent souvent l’unique solution pour évaluer l’efficacité de la stratégie proposée dans le cadre d’un essai Cure.

Arrêter son traitement antirétroviral

Découvrez la fin de l’article sur le site du TRT-5 CHV disponible ici: trt-5.org

extrême droite

Source: komitid.fr

Le délégué départemental du parti d’extrême droite Reconquête ! de l’Aude s’en est pris à une réunion d’information dans un lycée de Castelnaudary, accusant les organisateurs de « propagande LGBT+ ». L’association de prévention Enipse vient de réagir.

Les attaques verbales et les menaces de l’extrême droite sont de plus en plus fréquentes contre en particulier des enseignant·es (voir la récente tribune en soutien à la  philosophe Sophie Djigo). Dans cette affaire, sous la pression du parti d’Eric Zemmour Reconquête ! une sortie par un lycée de Valenciennes auprès des migrants à Calais a dû être annulé par le rectorat début décembre, avant que ce dernier ne porte plainte conjointement avec l’enseignante.

Une démarche similaire a été entreprise par le délégué départemental de l’Aude de Reconquête !, qui s’en est pris via un communiqué à une réunion d’information organisée le 5 décembre dans un lycée de Castelnaudary. Cette réunion, ouverte à tou·tes, programmée dans le cadre du Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté de l’établissement, portait “sur les spécificités LGBT+ et les conséquences sur la vie quotidienne et la scolarité”. Une psychologue du CeSaMe (Centre de Ressources en Santé Mentale LGBT+), créé par l’Enipse à Toulouse, avait prévu de prendre la parole.

Dans son communiqué, le délégué de Reconquête dénonçait la “propagande LGBT+” et n’avait pas peur de dénoncer le risque “d’un possible fichage de l’orientation sexuelle des élève”s inscrits à cette réunion !

Article ici: komitid.fr

naloxone

Source : ansm.sante.fr

Le laboratoire Ethypharm a procédé, le 25 octobre dernier, au rappel du lot 0130205 en raison de l’absence d’aiguilles dans certains kits de Prenoxad 0,91 mg/ml (naloxone), rendant l’administration du médicament impossible. Nous avions établi des recommandations pour les professionnels de santé et les personnes disposant d’un kit issu du lot 0130205 et procédé au rappel du lot.
Un nouveau lot 0136175 a été distribué en remplacement du lot rappelé. Il s’avère que certains kits de ce lot pourraient être également incomplets. Il a été démontré qu’il était possible de vérifier la présence des aiguilles sans avoir besoin d’ouvrir les kits, par transparence.

Prenoxad est indiqué chez l’adulte dans le traitement d’urgence des surdosages aux opioïdes et délivré avec ou sans prescription médicale. Chaque kit doit contenir une seringue préremplie en verre de 2 ml, deux aiguilles et une notice d’utilisation. Pour rappel, l’utilisation de Prenoxad ne se substitue pas aux soins d’urgence dispensés par une structure médicale.

Article complet sur le site de l’ANSM

Chemsex

Source:sondage.app.u-paris.fr

Nous savons aujourd’hui que des difficultés de prise en charge ou de communication autour des complications du CHEMSEX peuvent se poser avec le médecin généraliste. Cette étude a pour but d’évaluer les facteurs associés au fait de parler du CHEMSEX au médecin généraliste chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) qui le pratiquent.

  • Nous cherchons, grâce à vos réponses, à apporter des constats solides et ainsi à améliorer la prise en charge du CHEMSEX et des complications qui y sont associées.
  • C’est anonyme et gratuit… et cela prend moins de 10 minutes !
  • L’enquête est réalisée dans le cadre d’une thèse de médecine générale dirigée par le Dr Thibaut JEDRZEJEWSKI.
  • Elle est ouverte à tous hommes cis (hommes non-trans, qui vivent dans le genre qui leur a été assigné à la naissance) ayant une attirance pour d’autres hommes, majeurs et résidant en France métropolitaine.
  • Concernant les personnes trans, les spécificités de santé et des parcours liés à la fois à la sexualité, au sexe et au genre des personnes amènent de nombreuses questions dédiées qui demandent un questionnaire à part entière, une étude ultérieure spécifiquement construite pour cette population nous semble indispensable et nous motivons toute initiative dans ce sens.
  • Définition du CHEMSEX vis-à-vis de cette étude : consommation, en lien avec un contexte sexuel entre hommes (avant et/ou pendant l’activité sexuelle), de cathinones (3MMC/3CMC ou dérivés : alpha-PHP, 4MMC, etc…), de GHB/GBL, de métamphétamine (Crystal-Meth/Tina) de cocaïne ou de kétamine en excluant l’alcool, le cannabis et les poppers.

Sondage disponible ici:sondage.app.u-paris.fr

Epidémie

Source:seronet.info

Ces dernières années ont été marquées par de nouvelles épidémies… ce contexte n’est pourtant pas le point de départ de l’exposition singulière, « Face aux épidémies, de la peste noire à nos jours », que proposent les Archives nationales jusqu’en février 2023. Le projet est, en effet, antérieur à la crise de la Covid-19. Le thème est pourtant d’actualité, et semble l’être depuis le Moyen-âge. Passionnante, l’exposition retrace à partir d’archives rares, méconnues, voire oubliées, nos réactions face aux épidémies, hier et aujourd’hui. Une part notable y est consacrée au VIH/sida.

Sur les contremarches du grand escalier se découpe, marche par marche, la silhouette dégingandée de la mort en costume et chapeau haut de forme, levé, ironiquement, en guise de salut. Ambiance ! Rien de plus logique à ce que ce soit elle, la mort à face de squelette qui nous mène aux premières salles de l’exposition « Face aux épidémies, de la peste noire à nos jours », que les Archives nationales proposent, jusqu’en février. Car il est bien question d’hécatombes causées par les épidémies au fil du temps dans ce dédale d’archives savamment composé. Des épidémies qui frappent durement dès la période médiévale — celle qui sert de point de départ à l’exposition. Celle où l’on subit, faute d’une réponse médicale, sanitaire et scientifique appropriée. C’est donc en toute logique que cette première période explore comment les sociétés d’alors ont « enduré » les fléaux à défaut d’y remédier complètement. Pourtant, les pièces d’archives présentées (registres de décès, œuvres peintes, mémoires, récits aux enluminures, précis médicaux, etc.) montrent bien le souci existant de comprendre, de décrire, de recenser… et même de faire face aux épidémies avec les rares outils de l’époque, dont l’isolement ; une stratégie toujours mise en œuvre aujourd’hui. Les pièces présentées illustrent surtout l’importance des croyances, notamment religieuses comme « explication » aux épidémies ; pas de cause naturelle, plutôt une cause divine, façon châtiment expiatoire. À cette époque — qui se poursuit jusqu’en 1750, donc bien au-delà du Moyen âge —, il est davantage question de salut que de santé. La bascule se fait au fil du temps — ce qu’explique bien l’exposition — dès lors qu’avec les progrès de la science apparaissent les moyens de contrer les épidémies… et de le faire plus efficacement.

Article ici: seronet.info

Luxembourg Tuberculose

Source:wort.lu

Selon le ministère de la Santé, deux cas ont été recensés ces six derniers mois dans les écoles et maisons relais. Un dépistage des cas contact a été mis en place.

Une épidémie peut en cacher une autre. Pour la première fois depuis plus de vingt ans, les cas de tuberculose ont progressé dans le monde, alertait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport publié le mois dernier. Et le Luxembourg n’y échappe pas, confirme Paulette Lenert (DP) dans une réponse parlementaire publiée mercredi.

Au total, deux cas ont été recensés ces six derniers mois dans les écoles et maisons relais du Luxembourg, détaille la ministre de la Santé, sans toutefois préciser le profil des malades. Autrement dit, s’il s’agissait d’écoliers ou de membres du personnel. 

Article à lire ici: wort.lu

VIH

Source:atayalar.com

Les infections chez les enfants ont diminué de 52 % au cours des dix dernières années, mais 1,7 million d’enfants vivent avec le VIH dans le monde et il existe des zones géographiques où seulement 21 % des femmes enceintes ont accès à un traitement antirétroviral.

Selon les dernières données épidémiologiques sur le VIH publiées par le ministère espagnol de la Santé, en 2020, il n’y a eu aucun cas de transmission verticale, c’est-à-dire qu’aucun enfant n’a contracté le virus pendant la gestation, la naissance ou l’allaitement. Ces chiffres ont été atteints grâce à la thérapie antirétrovirale, qui permet au virus de rester indétectable dans le sang de la mère et de ne pas être transmis. Cependant, la maternité d’une personne séropositive est très différente de celle d’autres zones géographiques, comme le Moyen-Orient ou l’Afrique du Nord, où seulement 21 % des femmes enceintes ont accès à un traitement. L’institut de recherche sur le sida IrsiCaixa – un centre promu conjointement par la fondation « la Caixa » et le département de la santé de la Generalitat de Catalunya – participe à des études, dirigées par l’université d’Oxford, qui caractérisent l’infection chez les bébés. Les résultats obtenus jusqu’à présent montrent que le fait de commencer le traitement immédiatement après la naissance limite la persistance du réservoir viral et qu’il existe des différences en fonction du sexe du bébé. Ces études nous permettent d’évaluer les pistes de traitement possibles pour ce groupe potentiellement curable. Ces données soulignent la nécessité que les traitements et les résultats des recherches menées dans les pays occidentaux soient accessibles à tous.