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Le site du Crips Ile-de-France a mis en ligne (24 septembre) un dossier « VIH/sida et sérophobie en France« . « Plus de 30 ans après le début de l’épidémie, les personnes vivant avec le VIH en France bénéficient d’un accès aux traitements antirétroviraux qui leur permet de vivre de manière quasiment similaire à la moyenne générale. En revanche, les discriminations dont elles sont victimes perdurent. Ainsi, les représentations stigmatisantes de la société (provoquant notamment des phénomènes d’isolement et d’exclusion) impactent la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et leur accès à la prévention et au soin », explique le Crips dans sa présentation. Ce dossier, clair et accessible, fournit l’ensemble des éléments de connaissances sur les discriminations vécues et brosse un tableau de la situation actuelle. On y trouve des définitions, une analyse de l’évolution des concepts (de la stigmatisation à la sérophobie), un article consacré à l’évolution des attitudes envers les personnes vivant avec le VIH, un point sur les fausses croyances sur le VIH qui sont des « facteurs et vecteurs de discriminations ». Le dossier traite aussi des conséquences de la sérophobie (tout particulièrement les risques pour la santé des personnes vivant avec le VIH). Enfin, le dossier propose des ressources pour lutter contre la sérophobie.

Sources : Seronet 

En 2015, le groupe d’experts pour la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH a procédé à l’actualisation des recommandations concernant la prophylaxie pré-exposition (PrEP). Ces nouvelles recommandations sont dès à présent disponibles sur le site du CNS.

Lire le rapport

Sources : Conseil National du sida et des hépatites virales

Traitement de la syphilis et la prévention du rhumatisme articulaire aigu : Point de situation sur les spécialités à base de benzathine benzylpénicilline en France – Point d’information

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a délivré fin 2014 au laboratoire Sandoz une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour une spécialité à base de benzathine benzylpénicilline, antibiotique de référence dans le traitement symptomatique de la syphilis et dans la prévention du rhumatisme articulaire aigu, suite à l’arrêt de la commercialisation de l’Extencilline. En raison de problèmes de production, la commercialisation de cette spécialité n’est pas effective à ce jour. Pour pallier cette indisponibilité, la spécialité Sigmacillina (benzathine benzylpénicilline), seringue pré-remplie au dosage unique de 1,2 MUI, reste disponible dans les pharmacies hospitalières.

Rappel de contexte
L’Extencilline (benzathine benzylpénicilline), antibiotique de référence dans le traitement de la syphilis et dans la prévention du rhumatisme articulaire aigu, n’a plus été commercialisé à partir du mois de février 2014. Dès la fin de l’année 2013, l’ANSM a recherché une solution pérenne avec les industriels pour répondre aux besoins des patients et des praticiens en France. C’est ainsi, qu’en novembre 2014, l’Agence a pu octroyer au laboratoire Sandoz une AMM pour une spécialité à base de benzathine benzylpénicilline, présentée comme l’Extencilline sous forme de poudre et solvant pour reconstitution.Du fait de problèmes de production rencontrés par ce laboratoire, la commercialisation de cette spécialité n’est actuellement pas effective.

Sigmacillina 1,2 MUI est toujours disponible dans les pharmacies hospitalières
L’ANSM reste très active dans la recherche d’une solution pour pallier l’indisponibilité de cette spécialité. C’est pouquoi, dans l’intervalle, la spécialité Sigmacillina (benzathine benzylpénicilline) 1,2 MUI/2,5 ml suspension injectable pour voie intramusculaire, reste disponible dans les pharmacies hospitalières. Cette spécialité fait en effet l’objet depuis février 2014 d’une autorisation d’importation depuis l’Italie délivrée par l’ANSM suite à l’arrêt de la commercialisation de l’Extencilline.

Ce point d’information sera réactualisé en fonction des nouvelles informations disponibles.

Sources : ANSM

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié le 30 septembre 2015 ses nouvelles recommandations sur la mise sous traitement anti-VIH. Annoncées en juillet dernier à la Conférence mondiale sur le sida (IAS) de Vancouver, elles préconisent pour la première fois une mise sous traitement antirétroviral pour toutes les personnes séropositives, mais aussi certaines séronégatives. « Toute personne infectée par le VIH doit commencer un traitement antirétroviral dès que possible après le diagnostic », explique le communiqué de l’OMS. « Avec la recommandation « traiter tout le monde », qui enlève toutes les limitations sur l’éligibilité à la thérapie antirétrovirale (ARV) chez les personnes vivant avec le VIH ; toutes les populations et les groupes d’âge sont maintenant admissibles à un traitement ». Auparavant, l’autorité mondiale de santé publique recommandait une mise sous traitement lorsque le niveau immunitaire descendait sous un palier (350 CD4/mm3, ce palier avait été remonté ces dernières années à 500 CD4/mm3, ndlr).

Concernant le traitement préventif du VIH, l’OMS recommande que des groupes dont le risque d’exposition au VIH est « substantiel », doivent pouvoir bénéficier d’une proposition de prophylaxie pré-exposition (PrEP). Et plus seulement les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), comme les premières recommandations sur la prophylaxie pré-exposition de 2014 l’indiquaient. « L’OMS a maintenant élargi cette recommandation de l’offre de PrEP à d’autres groupes de population à risque significatif d’acquisition du VIH. Elle doit être considérée comme un choix de prévention supplémentaire parmi un ensemble complet de services, y compris le dépistage du VIH, de counselling et de soutien, et l’accès aux préservatifs et matériel d’injection propre », annonce le communiqué. Une décision fondée sur les preuves scientifiques des dernières années qui, avec la mise sous traitement immédiate des personnes nouvellement dépistées, va porter le nombre de personnes pouvant prétendre à un traitement de 28 à 37 millions. Ce qui pose l’enjeu des financements internationaux et l’accès aux médicaments, financièrement abordables, dans les pays les plus touchés. D’après l’Onusida, si ces deux directives de l’OMS sont mises en place et respectées, on pourrait éviter 21 millions de morts et 28 millions de nouvelles contaminations d’ici 15 ans. Pour la fin du sida en 2030, le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Sources : Seronet

Le comité européen des médicaments à usage humaine (CHMP) a émis (25 septembre), un avis favorable à la demande d’AMM (autorisation de mise sur le marché) déposée par Gilead concernant Genvoya. Il s’agit d’une trithérapie anti-VIH en une prise par jour d’un comprimé associant : elvitégravir, cobicistat, emtricitabine, ténofovir alafénamide (TAF). A l’appui de la demande d’AMM, Gilead a présenté des données qui montrent l’efficacité et la tolérance de ce traitement chez les personnes (adultes et adolescents) n’ayant jamais pris de traitements, chez les adultes dont la charge virale est contrôlée qui changent de traitement (switch) et chez les personnes adultes présentant une atteinte du rein légère à modérée. La version du ténofovir (TDF) étant à ne pas utiliser ou à employer avec précaution au regard des problèmes de reins existant, ce nouveau ténofovir (TAF) ne présente pas ces inconvénients. Les recommandations du CHMP ont été transmises à la Commission européenne qui est habilitée à autoriser l’utilisation des médicaments dans les 28 pays de l’Union européenne. S’il est autorisé, ce médicament sera le premier traitement à comprimé unique, de Gilead, contenant du TAF. Le TAF (ténofovir alafénamide) est un inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse. Il a démontré une efficacité antivirale à une « dose dix fois inférieure à celle de Viread (ténofovir TDF) ». Deux autres associations fixes comprenant du TAF sont actuellement étudiées par l’Agence européenne du médicament (EMA).

Source : Seronet

Livret Mon traitementSOS Hépatites Fédération vient de publier un livret présentant toutes les options de traitement de l’hépatite C. Ce livret a été élaboré grâce à l’expertise de nos membres et validé par un comité médical. La prise en charge de l’Hépatite C connait actuellement une évolution très rapide avec l’arrivée de nouveaux traitements avec AAD (molécules Antivirales à Action Directe). Ces traitements oraux, sans interféron, sont plus efficaces et mieux tolérés.

Vous pouvez consulter le livret en ligne et le commandez ici. 

Sources : SOS Hépatites

Comme le VIH et le virus de l’hépatite C (VHC) ont des voies de transmission communes, la co-infection par ces deux virus est relativement courante. L’infection chronique au VHC cause des dommages au foie et agit de sorte que cet organe vital finit par devenir dysfonctionnel. De graves complications peuvent se produire à cause de l’infection au VHC, y compris la mort.

Nombre d’études ont permis de constater que les personnes qui prennent une combinaison de médicaments anti-VIH puissants (couramment appelée TAR) pour réduire la quantité de VIH dans leur sang jusqu’à un très faible niveau peuvent généralement ralentir l’endommagement du foie causé par le VHC.

Il est nécessaire de mener des études à long terme sur la TAR moderne pour évaluer l’innocuité des médicaments donnés aux personnes co-infectées. Pour déterminer l’impact potentiel de la TAR sur la vitesse de progression des dommages subis par le foie, les chercheurs responsables de la Cohorte canadienne de co-infection (CCC) ont analysé des informations se rapportant à la santé de plus de 300 participants figurant dans leur base de données. Les chercheurs ont trouvé que certains régimes de TAR comportant les médicaments anti-VIH abacavir et 3TC (vendus en co-formulation sous forme d’un seul comprimé appelé Kivexa au Canada et dans l’Union européenne, et Epzicom aux États-Unis) étaient associés à une augmentation des résultats de tests sanguins laissant soupçonner l’accélération des dommages hépatiques. Les chercheurs se doutent que l’abacavir est le médicament responsable dans cette situation.

Lire la suite sur www.catie.ca
Produit du Réseau canadien d’info-traitements sida (CATIE).

Les recommandations tant attendues de l’Organisation mondiale de la Santé sur le traitement des personnes infectées par le VIH viennent d’être présentées le 30 septembre 2015. Traiter dès que possible et proposer un traitement antirétroviral préventif aux personnes très exposées au risque d’infection sont les deux points clés de ces nouvelles directives.

Initier un traitement antirétroviral chez toutes les personnes infectées par le VIH et ce quel que soit le taux de CD4
Suite aux nombreux essais cliniques montrant qu’initier un traitement antirétroviral le plus tôt possible permettait de diminuer le risque de morbidité sévère, l’OMS propose que le traitement antirétroviral soit proposé à toute personne adulte infectée par le VIH et ce quel que soit le taux de CD4.L’essai ANRS 12136 Temprano a contribué à cette décision en montrant qu’il existe un réel bénéfice individuel à recevoir des traitements antirétroviraux dès que le taux de CD4 est inférieur à 800 cellules/mm3. En effet, le risque de morbidité sévère (sida, cancer non sida, maladie bactérienne invasive, ou toute maladie conduisant au décès) est diminué de 44% par rapport à ceux recevant le traitement ARV sous le seuil de 500 cellules/mm3.

Proposer un traitement antirétroviral préventif pour les personnes exposées au risque d’infection
En 2014, l’OMS recommandait que les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes puissent bénéficier d’un traitement antirétroviral préventif pour prévenir le risque d’infection par le VIH. Suite aux études montrant l’acceptabilité et la faisabilité d’une telle démarche, tel que l’essai ANRS IPergay, l’OMS élargit cette recommandation à toutes les personnes non infectées par le VIH et présentant un risque important de l’être.Le traitement antirétroviral préventif doit être perçu comme un outil venant compléter un large panel de services déjà présent et incluant le dépistage, le conseil, le soutien, l’accès aux préservatifs et à un matériel d’injection sûr.Basé sur ces nouvelles recommandations, le nombre de personnes éligibles au traitement antirétroviral augmente, passant de 28 millions à l’heure actuelle à 37 millions de personnes. Cette extension du nombre de personnes infectées sous traitement couplée à l’élargissement des offres de prévention contribuera à atteindre l’objectif fixé pour 2020 qui est de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030.

Source : ANRS 
Pour consulter le rapport de l’OMS 
« Guideline on when to start antiretroviral therapy and pre-exposure prophylaxis for hiv »

Le tissu adipeux est un réservoir du VIH. C’est ce que démontre une étude française. Une découverte qui ajoute une couche de complexité à une maladie déjà retorse.

Le combat contre le VIH vient de se compliquer encore. Le virus n’a pas deux, mais trois réservoirs dans lesquels il s’abrite, d’après une étude française parue dans PLOS Pathogens. En plus du cerveau et du tube digestif, le VIH reste caché dans le tissu graisseux, révèlent les travaux sur le singe et l’être humain.L’équipe de l’université Paris-Sud a utilisé des macaques infectés par l’équivalent simiesque du VIH, le SIV, ainsi que des patients séropositifs qui avaient subi une chirurgie abdominale – et sous traitement antirétroviral. « On s’intéresse beaucoup à deux aspects de l’infection par le VIH au stade chronique : l’inflammation à bas bruit chez les patients sous traitement, et la reprise de la charge virale à l’arrêt du traitement, explique Christine Bourgeois, co-auteur de l’étude. Cela suggère qu’il existe des sites réservoirs où le virus est caché et n’est pas éliminé par les antirétroviraux. Depuis quelques années, on cherche à identifier les sites de persistance. » Les chercheurs se sont alors penchés sur le tissu adipeux et sur son potentiel inflammatoire.

Réévaluer les médicaments
Chez le macaque, le tissu graisseux change après une infection par le SIV. Il compte plus de cellules stockant la graisse, les adipocytes, et les cellules immunitaires (lymphocytes CD4+ et CD8+) sont plus actives – ce qui se traduit par une inflammation. Même résultat chez les patients humains : les échantillons prélevés sont positifs au VIH. Le tissu adipeux pourrait donc être un réservoir du virus.
Plusieurs conclusions doivent être tirées de ces résultats, explique Olivier Lambotte. « Cela démontre que les études dans le sang sont insuffisantes. Deuxièmement, le volume du réservoir du VIH est sans doute beaucoup plus important que ce qui a été anticipé. En termes de perspectives de guérison, il faut probablement déterminer un nombre de cibles beaucoup plus important qu’auparavant, dans des organes où la diffusion des médicaments est variable. » Il ne faudrait donc plus se focaliser uniquement sur les concentrations sanguines, mais aussi sur celles dans les tissus. « C’est une autre affaire, tempère Olivier Lambotte. C’est pour cela que, pour moi, la guérison du VIH n’est pas pour demain. »Le tissu adipeux représentant 15 à 20 % du corps, la nouvelle a de quoi inquiéter… particulièrement pour les personnes séropositives obèses. L’équipe approfondit les travaux pour déterminer si l’IMC est un facteur aggravant. Les recherches chez le singe ont conclu que ce n’était pas le cas.

Source : www.pourquoidocteur.fr (Audrey Vaugrente)

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de notre Infocarte Triumeq®. Disponible en version papier et pdf, cette Infocarte est la dernière de notre série consacrée aux traitements antirétroviraux.Destinée aux personnes vivant avec le VIH, Triumeq® est un nouveau combo incluant du dolutégravir (Tivicay®) en une prise par jour.

Désormais, vous pouvez retrouver 35 Infocartes sur notre plateforme de commande. Développées avec des pharmaciens, elles synthétisent, de manière claire et accessible, l’essentiel des informations à connaître pour le patient.

Plus accessibles que les notices d’information fournies dans les boîtes de médicaments, elles ont pour objectif de sensibiliser les personnes vivant avec le VIH aux enjeux du bon usage de leur traitement.

Construites sur le même modèle, les Infocartes délivrent aux patients des informations générales sur les traitements, sur la famille à laquelle appartient le médicament, sur les effets secondaires, 
sur le nombre de prises quotidiennes et leur rythme, sur les modalités de la prise,
 sur les problèmes d’interactions médicamenteuses et sur les incompatibilités éventuelles avec d’autres médicaments.

Pour commander l’intégralité de nos Infocartes, n’hésitez pas à vous rendre sur notre plateforme de commande accessible ici.