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déclin cognitif

Source:univadis.fr

Les recherches révèlent que la préfragilité pourrait affecter jusqu’à deux tiers de la population atteinte du VIH qui est vieillissante.

À retenir

  • La préfragilité (définie comme un score d’un ou de deux critères de Fried sur cinq) touche jusqu’à deux tiers des personnes plus âgées vivant avec le VIH.

Pourquoi est-ce important ?

  • Attaquez-vous aux principaux facteurs de fragilité chez les personnes plus âgées vivant avec le VIH pour aider à gérer les résultats indésirables.

Principaux résultats

  • 510 personnes vivant avec le VIH, dont la majorité étaient des hommes (âge médian : 73 ans) ont été incluses dans l’analyse ; 13,1 % des personnes (n = 67/510) étaient âgées de 80 ans ou plus ; 60 % (n = 306/510) présentaient des comorbidités multiples (3 comorbidités ou plus).
  • Dans l’ensemble, la prévalence de la fragilité (3 critères de Fried ou plus sur 5) était de 13,5 %, celle de la préfragilité était de 63,3 %, et 23,2 % des personnes ont été classées comme robustes (0 critère de Fried sur 5).

Article complet ici: univadis.fr

VIH Vivre Avec

Source: actu.fr

Contaminé par le VIH en 2001, Philippe Rossignol a appris sa séropositivité en août 2002. Depuis un mois, ce Mayennais prend un nouveau traitement, une véritable libération.

Diagnostiqué séropositif en novembre 2002, le Mayennais Philippe Rossignol suit désormais un nouveau traitement. Il témoigne.

Actu : Diagnostiqué séropositif en 2002, vous venez de commencer un nouveau traitement. Qu’est-ce que cela change ?

Philippe Rossignol : Au printemps, mon infectiologue m’a proposé de passer à un traitement par injection intramusculaire profonde à libération prolongée, autorisé depuis cette année. J’ai fait ma première injection il y a un mois. Un ami qui avait commencé le traitement avant moi m’a dit qu’il avait eu mal, mais moi, ça ne m’a rien fait. La sensation, c’est comme si j’avais fait du sport et que j’avais des courbatures aux fesses. Il y a un effet secondaire inattendu et c’est génial, je ne me sens plus séropositif. Inconsciemment, prendre un cachet tous les jours me le rappelait. Là, je ne me vois plus séropositif, ça libère l’esprit. Je ne m’y attendais pas du tout.

Article complet ici : actu.fr

Ouganda

Source:TV5monde.com

C’est un espoir pour toutes les personnes atteintes du VIH. Alors qu’aujourd’hui, la maladie ne peut être stabilisée que par la prise de thérapies médicamenteuses assez lourdes, l’Ouganda expérimente un traitement totalement injectable, une fois tous les deux mois.

Vidéo complète ici: TV5monde.com

Aides

Source:vivamagazine.fr

La prise en compte de la parole des patients est au cœur du combat militant de Camille Spire, la nouvelle présidente d’Aides. Ses échanges avec les bénévoles et les représentants d’autres associations de santé lui permettent de prendre le pouls de notre démocratie sanitaire, fortement mise à mal pendant la pandémie.

Comment le combat des associations de lutte contre le sida a-t-il inspiré la première loi sur les droits des malades, il y a vingt ans ?

Camille Spire : Avec la loi Kouchner de 2002, les patients sont enfin considérés. Cet événement marque le début de l’officialisation et de la structuration de la prise en compte de la parole des malades. A l’époque, le combat des associations de lutte contre le sida inspire en effet cette prise de conscience. Les personnes directement concernées par le VIH souhaitent être écoutées et ne pas rester les simples objets d’une maladie encore mal connue. Elles veulent devenir de véritables sujets, qui soient informés et accompagnés. « Rien pour nous, sans nous », crient alors les malades. Cet objectif-là, Aides continue de le porter depuis sa création en 1984.

Interview complète ici: vivamagazine.fr

IST France

Source: seronet.info

Quelle est la proportion de Français-ses porteurs-ses d’une infection sexuellement transmissible ? Quels sont les facteurs de risques associés ? Santé publique France, en collaboration avec l’Inserm, le centre national de référence des infections sexuellement transmissibles bactériennes et le centre national de référence des papillomavirus, a lancé, en novembre dernier, une étude nationale en population générale : l’étude PrévIST.

Pourquoi une telle étude ? Parce que les IST bactériennes sont en recrudescence depuis le début des années 2000 et « représentent un enjeu majeur de santé publique, du fait de leur fréquence, des risques de complications comme une infection génitale haute ou une grossesse extra-utérine, des séquelles comme l’infertilité, et d’un risque majoré de transmission du VIH », commente SpF.

L’étude PrévIST — lancée auprès de la population en France — permettra d’estimer la prévalence de plusieurs infections sexuellement transmissibles bactériennes et des papillomavirus humains. Pour cela, un auto-prélèvement réalisé à domicile sera proposé aux participants-es tirés-es au sort ; environ 37 000 personnes âgées de 15 à 89 ans, vivant en France métropolitaine et dans quatre territoires d’Outre-Mer : Guyane, Martinique, Guadeloupe et La Réunion, seront tirées au sort et interrogées par téléphone.

Article complet ici: seronet.info

VIH Vieillir

Source: seronet.info

Un témoignage plein d’espoir. D’après une modélisation présentée au congrès de la SFLS en octobre 2022, en 2030, il y aura en France 42 % de personnes vivant avec le VIH de plus de 60 ans et 17 % de plus de 70 ans. Comment vivent ces personnes et quelles sont leurs sources de préoccupations ?

Dans une vidéo publiée sur la chaine YouTube Les Audacieuses & Les Audacieux (l’association qui œuvre pour la construction de maisons de retraites pour les seniors-es LGBT+), Jacky-Franz, 70 ans, témoigne sur son vécu de vieillir avec le VIH. Diagnostiqué séropositif en 1987, le septuagénaire se souvient du manque d’espoir à cette époque : « On m’a dit : « Monsieur, il vous reste un an à vivre ! » Le monde s’écroule ; on a la rage ; on pleure ». 

Article complet ici: seronet.info

VIH épidémie

Source:seronet.info

Le Tasp est un consensus scientifique mondial : une personne vivant avec le VIH sous traitement efficace ne transmet pas le virus. Mais alors comment le virus fait-il pour continuer à se propager ? La réponse est simple : chez les personnes infectées qui n’ont pas accès à un traitement, la plupart du temps car elles ignorent leur séropositivité. C’est ce que les experts-es appellent l’épidémie non diagnostiquée de VIH et c’est un phénomène croissant depuis la pandémie de Covid-19, rapporte le site d’infos Belge RTBF. Le nombre de personnes séropositives non-diagnostiquées est en augmentation dans l’espace européen. « C’est inquiétant », réagit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Nous devrions tous être profondément préoccupés par ces données », affirme Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe. Cela signifie, en effet, que des centaines de milliers de personnes ne bénéficient pas des traitements dont elles auraient besoin. En 2020, le nombre de cas signalés a chuté de manière considérable. Une tendance qui s’est poursuivie en 2021, le nombre de nouveaux diagnostics étant toujours inférieur de 25 % par rapport au nombre de cas rapportés avant la pandémie. Ces résultats sont néanmoins à prendre encore précaution, car ils pourraient aussi révéler une diminution des nouveaux cas.

Article à lire ici : seronet.info

soeurs perpétuelle indulgence

Source: lemonde.fr

Mêlant joyeusement les codes de l’univers drag-queen et de l’imagerie religieuse, ces fausses nonnes veillent, depuis plus de trente ans, à Paris, sur la communauté LGBT+. Avec humour, elles propagent un message d’amour et de tolérance, et remplissent un rôle essentiel en matière de prévention du VIH.

« Que sainte Pouffe, patronne des couvents de France, sainte Sapho, patronne des filles qui aiment les filles, sainte Tapiola, patronne des garçons qui aiment les garçons, sainte Cyclette, patronne des bi, (…) sainte Rita, patronne des causes désespérées – et donc des hétéros – veillent sur vous avec amour, joie et paix. »

« On ne sert à rien mais on est bonnes à tout ! », résume Youtopia en guise de présentation et avec l’humour (souvent grivois) qui caractérise les sœurs. Cornette blanche, chaussures compensées à semelle argentée, robe à sequins rouges et bas résille, colliers de perles en toc, visage peint en blanc, barbe de trois jours… Youtopia se prénomme en réalité Laurent. Depuis maintenant une douzaine d’années, ce graphiste de 48 ans fait partie de ce mouvement militant LGBT+ (lesbienne, gay, bi, trans…) qui mixe les codes de l’univers fantasque des drag-queens et l’imagerie ecclésiastique. Les missions des sœurs sont plurielles : écouter, apaiser, informer…, le tout, enrobé de beaucoup de rires.

« Expier la honte »

Le mouvement est né à San Francisco (Californie), en 1979. Un jour, quatre amis homos décident de sortir habillés en nonnes dans Le Castro, le quartier gay de la ville. Le succès est immédiat. Garçons et filles accourent auprès de ces drôles de personnages et commencent, mi-sérieux mi-amusés, à se « confesser ». Immédiatement, il apparaît évident que les membres de la communauté ont besoin d’oreilles bienveillantes. A l’époque, l’homophobie est encore très prégnante – l’Association américaine de psychiatrie n’a rayé l’homosexualité de sa liste des maladies mentales que depuis six ans, en 1973. Le premier « couvent » est fondé, qui repose alors sur deux vœux : promulguer la joie omniverselle et expier la honte et la culpabilité stigmatisantes. Le concept plaît et essaime : aujourd’hui, il existe une centaine de « couvents » à travers le monde.

La France en compte dix (à Montpellier, à Lille, à Aix-en-Provence, etc.). Le premier voit le jour à Paris en 1990, au plus fort de l’épidémie de sida. A ce moment-là, il n’existe aucun traitement efficace, et le milieu gay est décimé. Les sœurs, aux avant-postes de cette tragédie, décident de formuler un nouveau vœu : celui d’information et de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST). Les noms des sœurs qui ont connu cette période témoignent de sa gravité et de son aspect funeste : Rita du Calvaire, Lacryma, Dolorosa…

Article complet ici: lemonde.fr

ONU VIH

Source : unaids.org

La 51e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA s’est achevée aujourd’hui avec des engagements en faveur d’une action audacieuse visant à remettre l’humanité sur la bonne voie pour éradiquer le sida d’ici 2030. Cette rencontre, qui a réuni les États membres, la société civile et les organismes des Nations Unies, a été le cadre d’une série d’engagements et d’accords en faveur d’un travail conjoint qui permettra de lutter contre les inégalités qui alimentent la pandémie de sida.

« La réunion de cette semaine a vu des avancées cruciales : sur les ressources, les communautés et les inégalités. Les représentants et représentantes se sont engagés à financer pleinement la riposte au sida, à soutenir le leadership des communautés, à renforcer le message U=U (Undetectable=Untransmittable, indétectable = non transmissible), à lutter contre la stigmatisation et la discrimination et à soutenir l’éducation, l’autonomisation et l’éducation sexuelle complète. En concrétisant les engagements pris cette semaine, l’humanité sera sur la bonne voie pour éradiquer le sida d’ici 2030 », a indiqué la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Nous n’avons pas le droit à l’échec. Tout échec se traduira par des morts. Ensemble, nous devons gagner. En veillant à ce que les organisations communautaires soient responsabilisées et incluses, à ce que les inégalités soient combattues et à ce que la riposte au VIH soit entièrement financée, cette génération de leaders peut être celle qui vaincra la pandémie de sida. »

Article complet ici : unaids.org

ONU sida

Source: news.un.org

Les ripostes dirigées par les communautés sont un élément essentiel de la réponse à la pandémie de sida et les ressources doivent leur être accordées en priorité. C’est ce qu’ont indiqué des représentants de gouvernements, de la société civile et d’organismes des Nations Unies lors d’une rencontre internationale sur le sida organisée à Chiang Mai en Thaïlande.

Ils ont de plus indiqué que cette démarche sera essentielle pour lutter contre d’autres pandémies et pour s’y préparer.

Au cours de cette rencontre, la première définition internationale d’une riposte communautaire à une pandémie a été publiée. Elle est le fruit d’un processus de consultation de deux ans qui a réuni 11 gouvernements, représentant chaque région du monde, et 11 figures de la société civile. Cette équipe multipartite d’ONUSIDA a travaillé sur les ripostes dirigées par les communautés.L’ONUS IDA, ainsi que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont présenté les résultats lors de la 51e réunion du Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, qui se déroule du13 au 16 decembre.

À partir de ces nouvelles définitions et recommandations, le ministre fédéral allemand de la Santé, Karl Lauterbach, et la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, ont appelé à intégrer « toute l’infrastructure communautaire de lutte contre les pandémies » au sein des nouveaux plans, accords internationaux et financements de la lutte, de préparation et de riposte contre les pandémies.En effet, une infrastructure communautaire solide, travaillant en synergie avec le gouvernement est un élément nécessaire, mais négligé pour prévenir, préparer et riposter efficacement aux pandémies, ont-ils indiqué.

En s’appuyant sur des preuves issues de la lutte contre le sida, la mpox (variole du singe), la Covid-19 et Ebola, M. Lauterbach et Mme Byanyima ont décrit comment les organisations dirigées par des communautés instaurent la confiance, et apportent des canaux de communication et un moyen d’atteindre les groupes marginalisés. Elles viennent ainsi compléter l’action de l’État et améliorent l’équité.

Article à lire ici: news.un.org