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Actions Traitements est une association de patients agréée par le Ministère de la Santé qui aide, accompagne, informe et défend les droits des personnes qui vivent avec le VIH/et ou une hépatite depuis plus de 25 ans. Pour ce faire, elle met en place des activités d’accompagnement (ligne d’écoute, programme d’éducation thérapeutique, réunions et ateliers), des outils d’information sur les traitements et la vie avec, des études et recherches et des actions de plaidoyers.

Mission

Les volontaires auront pour mission d’être les ambassadeurs de notre association aussi bien auprès des patients que de ceux qui les accompagnent (entourage, professionnels de santé, associatifs).

Pour ce faire, les volontaires travailleront en binôme aux missions suivantes :

  • Diffusion de nos outils et promotion de nos programmes auprès des personnes qui vivent avec le VIH, les professionnels de santé et nos partenaires associatifs : gestion des rdvs, présentations et animations de rencontres, distribution de nos outils et flyers auprès des professionnels de santé. Eventuellement, gestion des commandes et mise à jour de la base de données.
  • Participation à la mise en place du Comité des usagers : promotion, mobilisation et animations auprès des personnes qui vivent avec le VIH
  • Enquête auprès des personnes qui vivent avec le VIH sur le thème de l’e-santé et leur rapport à l’information médicale : élaboration des questions, mise en ligne des questionnaires, rencontre des partenaires associatifs et des professionnels de santé.

Afin de mener à bien leur mission, les volontaires bénéficieront d’une formation sur le VIH et ses traitements.

Savoir être : ouvert, souriant, intéressé par la lutte contre le VIH et ses traitements. Ayant la maturité pour engager le dialogue avec des professionnels de santé et des personnes de divers profils.

Durée

Contrat : 24h/ semaine. Durée d’engagement de 6 à 8 mois, à compter de septembre 2017

Lieu de travail : 23 rue Duris, 75020 Paris. Des déplacements sont à prévoir.

Contact

CV + LM par mail uniquement à mjaudon@actions-traitements.org

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Certaines pathologies chroniques somatiques sont associées à un risque plus élevé de suicide, même en l’absence de maladie mentale, d’après une étude menée aux États-Unis et parue dans l’« American Journal of Preventive Medicine ».

Constatant une augmentation du taux de suicide de 24 % entre 1999 et 2016 aux États-Unis, ce qui conduit à un chiffre de 13 suicides pour 100 000 personnes (contre 15,1 pour 100 000 en France entière en 2012), et plusieurs études associant certaines pathologies somatiques à une élévation du risque de suicide, les auteurs ont recherché cette association pour 19 pathologies différentes. Ils ont en particulier observé une multiplication du risque par 2 en cas de VIH/sida ou de troubles du sommeil, et par 9 en cas de lésion cérébrale traumatique.

Leur étude a inclus 2 674 personnes décédées suite à un suicide entre 2000 et 2013, et a comparé leurs caractéristiques en termes de maladies somatiques par rapport à celles de 267 400 individus contrôle. Les maladies somatiques prises en compte étaient les suivantes : asthme, douleur chronique du dos, lésion cérébrale traumatique, cancer, insuffisance cardiaque, BPCO, diabète, épilepsie, VIH/sida, maladies cardiaques, hypertension artérielle (HTA), migraine, sclérose en plaques (SEP), ostéoporose, maladie de Parkinson, douleur psychogène, trouble rénal, troubles du sommeil et l’AVC. Une fois les données ajustées pour l’âge et le sexe, ni la SEP ni l’ostéoporose n’étaient liées à une augmentation du risque de suicide. Et une fois ajustées en plus pour la santé mentale et l’usage de drogues, huit associations supplémentaires disparaissaient (asthme, diabète, maladie cardiaque, HTA, maladie de Parkinson, douleur psychogène, troubles rénaux et AVC).

La multimorbidité accroît le risque

Une association persistait donc dans le cas de neuf pathologies : insuffisance cardiaque congestive (mais de façon peu significative), mais surtout douleur chronique du dos, cancer, BPCO, épilepsie, migraine, VIH/sida, troubles du sommeil et lésion cérébrale traumatique. Dans le groupe « suicide », plus de 38 % des personnes présentaient plus d’une de ces pathologies (ce qui multipliait le risque par deux), contre moins de 16 % dans le groupe contrôle.

50 % avaient consulté dans les 4 semaines précédant l’acte

Par ailleurs, les auteurs soulignent que seulement 45 % des personnes du groupe « suicide » présentaient une pathologie mentale ou avaient consommé des drogues (d’après ce qui était consigné dans leur dossier médical) dans l’année précédant leur geste. En revanche, 62 % des personnes du groupe « suicide » présentaient l’une des pathologies somatiques précédemment décrite (par opposition au groupe contrôle où 64 % ne présentaient aucune de ces pathologies).

De plus, les auteurs signalent que 50 % des personnes ayant commis un suicide ont rendu visite à leur médecin dans les quatre semaines précédant leur acte. Du coup, les personnes souffrant de douleurs du dos (car celles-ci touchent largement la population et augmentent le risque de suicide de près de 40 %), de troubles du sommeil, de VIH/sida (qui touche peu de personnes dans la population générale mais multiplie le risque de suicide par deux) et surtout de lésion cérébrale traumatique devraient être des cibles prioritaires de prévention, soulignent les auteurs.

Certains types de bactéries vaginales dégradent rapidement un médicament utilisé pour prévenir le sida, l’anti-rétroviral ténofovir sous forme de gel. Elles réduisent la protection des femmes contre l’infection au VIH.

L’anti-rétroviral ténofovir sous forme de gel s’est montré efficace pour protéger des hommes à haut risque contre le VIH, en revanche, les résultats n’ont pas été probants chez les femmes, selon les résultats de l’essai clinique (Caprisa) effectué en 2010 avec des femmes sud-africaines publié dans la revue médicale Science.

L’essai clinique (Caprisa) a été mis en place pour évaluer l’efficacité de l’anti-rétroviral ténofovir sous forme de gel chez les femmes sud-africaines pour prévenir la transmission du VIH. Au cours de l’étude, les chercheurs ont observé que le ténofovir sous forme de gel appliqué avant et après un rapport sexuel réduit le taux d’infection par le VIH de 39 %. Pour comprendre ce faible taux de protection, les chercheurs ont mené une étude plus spécifique avec un sous-groupe de femmes infectées, malgré l’utilisation régulière du gel.

UNE BACTÉRIE VAGINALE DÉTRUIT L’ACTION PROTECTRICE DU GEL

Parmi les échantillons analysés, les chercheurs ont identifié deux principales compositions bactériennes vaginales chez les femmes, une dominée par la bactérie Lactobacillus, l’autre, par Gardnerella vaginalis.

Ils ont observé que les femmes le plus souvent infectées avaient dans leur vagin une bactérie dominante appelée Gardnerella vaginalis, qui dégrade rapidement les composés actifs du ténofovir.

Cette bactérie est souvent en cause dans des infections des organes génitaux féminins bénignes telles que la vulvite et la vaginite.

« Même si des tests montrent que le vagin d’une femme est dominé par la bactérie Gardnerella vaginalis, il reste encore à savoir si un changement de composition de son microbiome vaginal est possible durablement avec un traitement pour doper l’efficacité du gel microbicide », expliquent les auteurs de cette perspective, Susan Tuddenham et Khalil Ghanem de la faculté de médecine Johns Hopkins à Baltimore (Maryland).

Sources : topsante.com

Dans un article de The Lancet HIV, une équipe internationale (l’Antiretroviral Therapy Cohort Collaboration, ART-CC) a analysé les données de survie au sein de 18 cohortes regroupant plus de 88 500 patients traités par association d’antirétroviraux en Europe et aux États-Unis, entre 1996 et 2010.

Les auteurs de cette analyse ont procédé à une comparaison du taux de mortalité selon la date de mise sous traitement antirétroviral (ARV) pendant la première, la deuxième et la troisième année de traitement.

Les résultats montrent que, comparés à ceux mis sous ARV entre 2000 et 2003, les patients mis sous ARV entre 2008 et 2010 ont un taux de survie augmenté de 23 % la première année de traitement et de 20 % les deux années suivantes.

En calculant l’espérance de vie à partir des données de mortalité lors des trois premières années de traitement par ARV, les auteurs de cet article montrent qu’une femme âgée de 20 ans placée sous ARV entre 2008 et 2010 a une espérance de vie de 67,9 ans (67,6 pour un homme).

Mais si ce calcul est effectué en ne tenant compte que des données de la deuxième et de la troisième années de traitement (une fois passée la première année où la mortalité est plus forte), alorsl’espérance de vie d’une personne de 20 ans placée sous ARV est de 78 ans, quel que soit le sexe.

Les auteurs avancent plusieurs explications sur cette amélioraiton récente. Ils insistent néanmoins sur le fait que cette espérance de vie quasi « normale » ne concerne pas les usagers de drogue par voie intraveineuse (UDVI), ni les personnes qui avaient des taux très bas de lymphocytes CD4 lors de la mise sous traitement ARV.

De plus, les auteurs soulignent ces résultats ont été observés en Europe et aux États-Unis, et ne peuvent pas être étendus aux pays les moins riches, comme l’Afrique, où les millions de patients atteints n’ont que très partiellement accès aux antirétroviraux.

Le VIH / sida, une maladie au pronostic transformé par l’arrivée des associations d’antirétroviraux

Depuis 1996 et l’arrivée des trithérapies antirétrovirales, l’infection par le VIH/sida est devenue progressivement une maladie chronique, au moins dans les pays industrialisés.

La prescription d’associations antirétrovirales (ARV) contenant au moins trois substances a considérablement modifié le pronostic de cette infection.

L’arsenal thérapeutique autrefois constitué des seuls RTI (inhibiteurs de la transcriptase inverse) s’est enrichi d’antiprotéases, puis de NNRTI (inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).

Vingt ans plus tard, ces associations de substances ont-elles amélioré leur efficacité ? Que peut-on en espérer en terme d’espérance de vie ? Ce sont les questions que se sont posé les scientifiques de l’Antiretroviral Therapy Cohort Collaboration (ART-CC).

L’analyse de 18 cohortes de patients entre 1996 et 2010

L’article publié dans The Lancet HIV par une équipe de l’Université de Bristol fonde son analyse sur 18 cohortes regroupant plus de 88 500 patients en Europe et aux Etats-Unis, dont la date de mise sous ARV s’échelonnait entre 1996 et 2010 (dont environ 25 % de femmes).

Pour l’analyse des données de survie, les patients ont été regroupés en fonction de la date de la prescription initiale : 1996-1999, 2000-2003, 2004-2007 et 2008-2010.

Cette analyse a également pris en compte plusieurs variables pouvant influencer la survie : âge, sexe, usage de drogues par voie intraveineuse, diagnostic de sida à la mise sous traitement, taux de lymphocytes CD4 à la mise sous traitement, et charge virale à la mise sous traitement.

Lire la suite de l’article

Sources : vidal.fr

Paris, le 28 juin 2016 – Vers Paris sans Sida, l’association en charge de mettre en place le plan éponyme soutenu par la Mairie de Paris, diffuse aujourd’hui partout dans la capitale une campagne d’information sur les moyens de prévention à disposition des parisiens : le dépistage, le préservatif et la PrEP en particulier.

Si le fond de la campagne n’est pas nouveau, Actions Traitements tient à souligner la qualité et l’ampleur de cette dernière. Pour une fois en effet, sur plus d’un millier d’affiches et dans le magazine municipal, une campagne fait apparaitre les visages de ceux qui sont les plus concernés par l’épidémie : les femmes et les hommes nés à l’étranger, les transgenres et hommes homosexuels.

En tant qu’association représentant les personnes vivant avec le VIH, Actions Traitements est, par ailleurs, particulièrement satisfaite de voir une campagne grand public mettre en avant une personne séropositive pour promouvoir le TASP. Portée par un message clair – « Martin, séropositif, ne transmet pas le VIH car il prend son traitement. » – l’affiche ne laisse pas de place à l’ambiguïté : c’est une bonne chose.

Actions Traitements l’a, à de nombreuses reprises, répété : c’est en incluant les séropositifs dans les dispositifs de prévention et, surtout, en véhiculant une image positive des personnes vivant avec le VIH qu’on luttera efficacement contre les discriminations et, par ce biais, contre l’épidémie. Cette campagne est un premier pas dans le bon sens.

À propos d’Actions Traitements

Actions Traitements est une association de patients créée en 1991 à l’initiative de personnes vivant avec le VIH. Rassemblant aujourd’hui des patients et des personnes concernées par le VIH et les hépatites, elle vulgarise l’information médicale sur le VIH/sida et les hépatites, soutient et accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches.

Contact presse : Nicolas Gateau, ngateau@actions-traitements.org, 01.43.67.20.60

L’association Grey Pride tente de venir en aide aux séniors LGBT et séropositifs, qui souffrent encore plus de l’isolement et de la pauvreté que les autres personnes âgées..

« Dans notre société, les vieux, c’est toujours les autres ! », ironise Francis Carrier. Ce samedi, il défilera pour la Gay Pride à Paris. Mais ce qu’il aimerait, c’est qu’on s’intéresse plutôt à Grey Pride, l’association qu’il a fondée en novembre 2016 pour aider les LGBT séniors.

Encore plus isolé quand on est homo et séropo

« Je suis bénévole aux Petits frères des pauvres et je me suis demandé où passaient les vieux gays et vieilles lesbiennes ? raconte Francis Carrier, 63 ans. On ne les voit nulle part. Parce que par peur d’être stigmatisés, ils s’isolent. Souvent, quand vous participez à une association, la première question qu’on vous pose, c’est « vous avez des enfants ? » Plutôt que de s’inventer une vie hétéro ou de subir la discrimination, certains s’enterrent. » Si la solitude fait souffrir bien des personnes âgées, l’homosexualité accentue alors l’isolement.

« Et le sida ajoute encore une couche de plus de discrimination », explique ce séropositif depuis 1984, qui regrette que l’Etat n’ait pas été très prévoyant. Grâce à l’avancée des traitements, on peut aujourd’hui vivre longtemps avec le sida. Certaines études assurent même que l’espérance de vie est la même pour un séropositif traité et pour une personne qui n’est pas malade. « Environ 50.000 séropositifs ont plus de 50 ans, mais dans quelques années, deux tiers de cette population entrera dans le grand âge », avance Francis Carrier.

« Etre vieux et séropositif est devenu synonyme d’isolement et de honte, regrette aussi Didier Lestrade, co-fondateur d’Act up-Paris et de Têtu. Alors qu’on devrait être fiers d’avoir survécu, de s’être battus pour les autres. »

Des difficultés financières et des carrières brisées

Cette figure de proue de l’engagement dans la lutte contre le sida dénonce aujourd’hui le manque de reconnaissance. « Le bénévolat ne fait pas vivre, tempête Didier Lestrade, séropositif depuis 1986. Il y a deux ans, je mangeais grâce aux Restos du Cœur, avec tout ce que j’ai donné dans ma vie pour la société. Aujourd’hui, je dis tout haut ce que des milliers vivent dans le silence, assure le presque sexagénaire au RSA. Dans les années 1990, on s’est battus pour avoir accès à des traitements, mais aujourd’hui l’urgence est tout aussi importante pour des séniors séropositifs qui n’arrivent pas à boucler leur fin de mois. »

Le parcours professionnel des séropositifs a souvent été bouleversé par la maladie. « Beaucoup de personnes séropositives ont vécu des ruptures professionnelles et se retrouvent dans des situations chaotiques à la retraite », renchérit Francis Carrier. Soit parce qu’ils ont milité pendant des années bénévolement, soit parce que leurs problèmes de santé leur ont imposé des parenthèses dans leur carrière… « Quand vous travaillez en entreprise, un salarié reste pour toujours le malade du sida et n’aura pas le même trajet qu’un autre », ajoute le fondateur de Grey Pride.

Un manque de moyens qui peut s’avérer dramatique. « Bien sûr, l’espérance de vie des séropositifs a beaucoup augmenté, reprend-il. Mais quand on vit avec 800 euros, sans ami et au cinquième étage sans ascenseur, elle risque de chuter vite ! » Et la solidarité ne va pas forcément de soi. « Le regard de la communauté LGBT sur ses vieux n’est pas tendre, reconnaît Francis Carrier. Le modèle dominant reste le jeune de 25 ans musclé avec un petit cul. »

Comment aider ces séniors séropositifs ?

Francis Carrier ne manque pas d’idées pour améliorer la situation de ces séniors séropositifs et plus généralement LGBT. « En gériatrie, le personnel n’est pas formé sur le VIH. Et on a bien vu dans les années 1980 la force de la peur sur le sida… » Lui espère avec cette association constituer un groupe de pression pour que l’État se penche sur ce sujet. Pour que les personnes âgées ne soient pas oubliées dans les messages de prévention. Pour que des EHPAD pour LGBT voient le jour…

En attendant un tel changement, il tente de reconstruire du lien social, grâce à une ligne d’écoute deux fois par semaine et un salon ouvert une fois par mois. « Parce que la première étape, c’est de les rendre visibles, de leur rendre leur fierté, leur droit d’exister », plaide Francis Carrier.

Il l’assure : la problématique est transversale. Rejoint par douze associations LGBT, Grey Pride se veut un espace de réflexion sur la vieillesse et le VIH, mais aussi sur l’habitat, la solidarité, la discrimination, le sport. Le collectif va également participer au Gay Games à Paris en août 2018. Autant de relais pour se faire entendre. D’ici là, le film de Robin Campillo, qui sortira en salle fin août après avoir ému le Festival de Cannes, devrait donner un coup d’accélérateur à cette médiatisation des séniors séropositifs : 120 Battements par Minutes retrace le combat et le courage des membres d’Act-Up. « Le sida nous a beaucoup affectés, déglingués même », résume Didier Lestrade.

Sources : 20minutes.fr

Le Comité des médicaments à Usage Humain (CHMP) vient d’émettre deux avis favorables concernant la demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour deux traitements de l’hépatite C.

– Le premier concerne Vosevi de Gilead, un traitement expérimental à prise unique quotidienne, associant en un seul comprimé (STR), le sofosbuvir (400 mg), le velpatasvir (100 mg) et le voxilaprevir (100 mg). SOF/VEL/VOX est destiné aux patients avec et sans cirrhose compensée, infectés par le VHC de tous les génotypes (GT1-6) indépendamment des traitements antérieurs. Les 8 semaines de traitement pour les patients non cirrhotiques jamais traités par des antiviraux à action directe (AAD), ainsi que 12 semaines de traitement pour les patients qui n’ont pas répondu à un précédent traitement contenant des AAD. L’avis a été émis dans le cadre d’une procédure d’évaluation accélérée.

– Le second, Maviret (glécaprévir/pibrentasvir) d’AbbVie, nouvelle génération de traitement pangénotypique (G1 à 6) sur 8 semaines, pour la majorité des patients infectés par le VHC, notamment les patients non cirrhotiques et naïfs de traitement. Maviret constitue également une option thérapeutique dans certaines populations de patients plus difficiles à traiter comme les patients souffrant d’une cirrhose compensée ou d’une insuffisance rénale chronique sévère. La Décision de la Commission Européenne est attendue pour le troisième trimestre 2017.

Sources : lequotidiendumedecin.fr

Dans le cadre du projet «Vers Paris Sans sida», l’association éponyme lance une campagne de lutte contre l’épidémie de VIH en partenariat avec la Ville de Paris. Elle sera diffusée du 28 juin au 26 juillet par affichage et sur les réseaux sociaux.

Cette opération, «Faisons de Paris la ville de l’amour sans sida», est une première étape dans un projet de mise en avant de la prévention combinée et des populations les plus exposées :  Hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, personnes Trans, personnes d’Afrique sub-Saharienne. La campagne d’affichage est financée par le MAC AIDS Fund et par la Ville de Paris. Paris est particulièrement concernée par le VIH, puisque la ville rassemble 20% des personnes vivant avec le VIH, pour 3% de la population française. Et cette épidémie est concentrée dans deux populations particulièrement exposées: les hommes gays ou ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes ( HSH ) et les personnes nées à l’étranger, dans les pays de fortes prévalences.

Les visuels représentent trois HSH, une femme trans, ainsi qu’un homme et une femme originaires d’Afrique. Chaque portrait est présenté avec une stratégie de prévention: PreP , test de dépistage VIH —auto-test, test classique, test répété—, traitement antirétroviral des personnes vivant avec VIH pour le Tasp et préservatif. Le tout sur «Un millier d’affiches pendant quatre semaines», explique Bernard Jomier, maire adjoint de la capitale en charge de la santé, dans Libération daté du 23 juin.

Parallèlement à cette opération, l’ANRS lance annonce le démarrage de son étude PREVENIR (Prévention du VIH en Ile-de- France) pour évalue scientifiquement l’impact et aussi les limites possibles de ces nouvelles approches de prévention, qui incluent notamment la Prep.

Sources : vih.org

Lien : Le site de la campagne 

Cette semaine, suite à la conférence « Demain, un monde sans VIH/Sida ? » qui a eu lieu le 13 juin dernier à l’Académie des sciences, 3 questions au Pr Françoise Barré-Sinoussi. Prix Nobel de médecine 2008, membre de l’Académie des sciences, présidente du Conseil scientifique de l’ANRS

Qu’est-ce qui permet d’espérer aujourd’hui un monde sans VIH/sida demain ?

Les recherches engagées depuis le début de l’épidémie ont permis d’obtenir des traitements particulièrement efficaces. Aujourd’hui, une personne séropositive sous traitement a une espérance de vie quasi identique à celle de la population générale. De plus, ces traitements réduisent considérablement la transmission du virus. Le bénéfice est donc à la fois individuel et collectif. Par ailleurs, toute une batterie d’outils de prévention a été élaborée : le dépistage, la circoncision, la prophylaxie pré-exposition, la réduction de risque, sans oublier le préservatif et l’éducation. Leur efficacité a été scientifiquement prouvée. C’est ce qui a conduit l’Onusida à définir son objectif 90-90-90 : 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 90% d’entre elles reçoivent un traitement, 90% des personnes traitées ont une charge virale indétectable. Si cet objectif est atteint en 2020, les simulations prévoient un contrôle de l’épidémie en 2030. Nous avons donc de bonnes raisons d’espérer.

Quels sont les obstacles qui perdurent ?

Désormais que nous disposons d’outils de prévention et de traitements très efficaces, l’enjeu majeur est de permettre leur accès à la plus large échelle possible dans le plus grand nombre de pays à travers le monde. Cela suppose de maintenir et de renforcer les financements et les grands programmes de coopération internationaux. Mais cela nécessite aussi d’améliorer les systèmes de santé, notamment dans les pays à ressources limitées. Les principaux obstacles se situent à ce niveau : sans un système de santé performant, qui s’appuie sur les milieux communautaires et l’ensemble des professionnels de santé, il est difficile d’organiser la prévention et les soins auprès de toutes les populations concernées par le VIH.

Quels sont les principaux efforts à fournir aujourd’hui ?

Il y a donc un effort très important à produire en termes de santé publique, pour améliorer les réseaux de soins et les systèmes de santé. Pour cela, une forte volonté politique est indispensable, qui malheureusement fait défaut dans certains pays. Par ailleurs, il faut lutter contre la discrimination et la stigmatisation qui persistent à l’encontre de bon nombre de personnes infectées dans le monde et qui freinent leur accès au dépistage et aux soins. Enfin, l’effort de recherche doit être amplifié. L’objectif est de parvenir à des traitements permettant une rémission permanente sans devoir être pris à vie, et bien entendu à enfin disposer d’un vaccin préventif.

Sources : anrs.fr

Catégories VIH

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état d’une hausse inhabituelle des cas d’hépatite A au cours des 12 derniers mois, les hommes ayant des rapports homosexuels (HRH) étant les principalement concernés.

L’organisation a indiqué que l’augmentation est particulièrement préoccupante sur le plan de la santé publique en raison de la disponibilité limitée du vaccin contre l’hépatite A dans le monde actuellement.

Dans la région européenne, entre le mois de juin 2016 et le 16 mai 2017, 15 pays ont rapporté 1 173 cas liés à trois épidémies d’hépatite A distinctes impliquant plusieurs pays. La plupart des pays affectés recommandent de manière systématique le vaccin contre l’hépatite A pour les HRH.

Cet avertissement intervient à quelques jours de la fête mondiale des fiertés LGBT à Madrid qui se déroulera du 23 juin au 2 juillet 2017 en Espagne. Selon l’OMS, même s’il est estimé que le risque de transmission de l’hépatite A par l’eau et la nourriture en Espagne est faible à modéré, le risque de transmission sexuelle de personne à personne est actuellement évalué comme étant modéré à élevé.

L’OMS recommande que les pays ayant un faible profil d’endémicité pour l’hépatite A proposent de façon systématique le vaccin aux personnes à risque accru d’infection et de développement de complications graves. Le recours au vaccin contre l’hépatite A est privilégié pour la prophylaxie pré-exposition comme pour la prophylaxie postexposition, a indiqué l’organisation.

Sources : univadis.fr