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déclin cognitif

Source : univadis.fr

À retenir

  • Il existe un vieillissement cognitif prématuré chez les personnes vivant avec le VIH.
  • Contrairement à ce qui était attendu, une étude montre que ce vieillissement accéléré ne semble pas en lien avec la charge virale ou le traitement antirétroviral, ni même avec l’âge, mais résulterait plutôt de l’effet de comorbidités multiples plus fréquentes dans cette population.
  • Les auteurs concluent qu’au-delà de la suppression de la charge virale, ces patients nécessitent une surveillance et une prise en charge plus étroite des comorbidités.

Pourquoi est-ce important ?

L’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH a fortement progressé et tend à rejoindre aujourd’hui celle de la population générale. Des éléments de plus en plus nombreux suggèrent que le fait de vieillir avec le VIH augmente davantage le risque de comorbidités et de troubles cognitifs par rapport à la population générale. La confirmation de cette trajectoire de vieillissement accéléré dans cette population requérait une étude longitudinale de grande ampleur.

Article complet ici : univadis.fr

déclin cognitif

Source : univadis.fr

C’est une vieille histoire. En 2004, le ministre de la santé d’alors lançait en grande pompe le DMP, ou dossier médical personnel, placé sous la responsabilité du patient. Las ! Celui-ci peinait à être au rendez-vous. Aussi en 2008, l’accent était mis sur le partage de données entre professionnels de santé, sans plus de succès. En 2017, le DMP devenait dossier médical partagé, sans pour autant que les généralistes ne s’en emparent (un sur huit en avait consulté un). Aussi, en mai 2022, le DMP a été intégré à un projet plus ambitieux : Mon espace santé, qui comprend une messagerie sécurisée pour les échanges entre patients et professionnels, ainsi que des applications santé et bien-être, privées mais référencées par les autorités de santé. Quelques mois plus tard (en novembre 2022), l’Assurance maladie se félicitait du succès de l’initiative : 65,4 millions de personnes avaient un espace santé, 7,2 millions d’entre elles avaient activé le service et moins de 2% des usagers s’étaient opposés à la création automatique de leur espace1.

Fin 2022, l’association de consommateurs Que Choisir est nettement moins enthousiaste2. Elle fait d’abord remarquer que la méthode consistant à ouvrir un compte à quelqu’un en lui demandant de le valider après coup est interdite par la loi en démarchage marketing : il n’est pas question de mettre les gens devant un fait accompli. De fait, plus de 60 millions d’espaces ont été ouverts avec un taux de fermeture très faible, de l’ordre de 0,5%. Mais seuls 5% des usagers ont activé leur compte. Les soignants ne manifestent pas non plus beaucoup d’intérêt. L’association cite le Dr Jean-Christophe Nogrette, secrétaire général adjoint du syndicat MG France, pour qui la plupart des espaces sont vides. Une des raisons de cet état de fait est que les logiciels métier ne sont pas compatibles avec Mon espace santé. Leur mise à jour devait être opérationnelle fin 2022, mais elle a été reportée à avril 2023.

Article complet ici : univadis.fr

Tuberculose

Source : lemonde.fr

C’est dans les couloirs feutrés du Forum de Davos que le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé mardi 17 janvier la création d’un conseil d’accélération pour les vaccins antituberculeux. Son espoir est de trouver, enfin, cent ans après le vaccin BCG, un nouvel outil dans la prévention contre la tuberculose. Diagnostic, traitement, vaccin : les résultats d’essais scientifiques se multiplient depuis quelques mois et laissent espérer des avancées majeures contre cette maladie infectieuse, la plus meurtrière après le Covid-19.

Car les chiffres ont de quoi inquiéter. Le nombre de cas de tuberculose augmente dans le monde pour la première fois depuis vingt ans. Environ 10,6 millions de personnes ont développé la maladie en 2021, soit une augmentation de 4,5 % par rapport à l’année précédente, selon le rapport de l’OMS paru en octobre 2022. Dans le même temps, le nombre de personnes bénéficiant d’un diagnostic microbiologique a diminué (6,4 millions en 2021, contre 7,1 millions en 2019) à cause de la mobilisation des systèmes de santé contre le Covid-19 au détriment des patients tuberculeux. En conséquence, moins de personnes ont pu bénéficier d’un traitement approprié, notamment contre les souches bactériennes résistantes aux principaux antibiotiques utilisés dans la lutte contre la maladie. En 2021, 1,6 million de personnes sont mortes de la tuberculose, contre 1,4 million en 2019.

Pour autant, l’heure est aussi à l’optimisme. « C’est la première fois dans ma carrière que j’ai le sentiment qu’au cours de cette décennie nous pourrions apporter un réel changement à la tuberculose », s’est enthousiasmé, à Davos, Jeremy Farrar. Actuel directeur du Wellcome Trust, le principal financeur privé de la recherche médicale au Royaume-Uni, il rejoindra l’OMS au cours du deuxième trimestre 2023 pour diriger la division scientifique de l’institution.

Article complet ici : lemonde.fr

VIH Inflammation

Source : seronet.info

Recherche. Malgré le succès des traitements antirétroviraux (ARV) dans le contrôle de l’infection à VIH et la possibilité pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de vivre longtemps et en bonne santé, beaucoup d’entre elles (en particulier celles qui commencent un traitement ARV après l’apparition d’une infection chronique) ont un système immunitaire stimulé qui entraîne une inflammation persistante dans l’organisme. Les chercheurs-ses ont établi un lien entre cette réponse inflammatoire et une incidence plus élevée de diverses comorbidités non liées au VIH, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers, ainsi que la mortalité.

Les résultats d’une étude récente offrent une nouvelle piste pour élucider une partie du mystère de l’inflammation persistante chez certaines PVVIH, rapporte le site Aidsmap. Bien que ces résultats ne permettent pas de découvrir une cause, ils appuient l’hypothèse selon laquelle l’inflammation durable est due aux effets hérités de l’infection chronique chez les PVVIH non traitées. Pour faire simple, plus on attend avant de commencer un traitement ARV suite à une infection VIH, plus on aurait des risques d’avoir une inflammation persistante dans l’organisme et donc, en vieillissant, des comorbidités non liées au VIH. Accrochez-vous, la suite n’est pas simple : les interférons sont des protéines produites par l’organisme suite à une infection virale.

En se fixant sur leurs cellules cibles, ces cytokines déclenchent  diverses réactions permettant la mise en place d’un état de résistance aux virus. Un mécanisme potentiel qui pourrait expliquer comment l’immunité spécifique au VIH favoriserait l’inflammation implique l’interféron-gamma, une cytokine antivirale. Lorsque les lymphocytes T répondent à des menaces pathogènes, ils libèrent cette cytokine, qui semble activer les macrophages — de grandes cellules dotées de multiples fonctions immunitaires, notamment la libération d’autres cytokines qui favorisent l’inflammation.

Article complet ici : seronet.info

Prep en prison

Source : seronet.info

Une étude sur la Prep dans les prisons en Zambie (Afrique australe) fait état d’un taux d’utilisation de 93 %, rapporte le site Be In The Know. L’Onusida estime qu’au niveau mondial, les personnes en détention sont exposées à un risque sept fois plus important de contracter le VIH que les autres. En Zambie, les prisons comptent un nombre particulièrement élevé de personnes exposées à un risque élevé de contracter le VIH, comme les travailleurs-ses du sexe (TDS), les personnes qui s’injectent des drogues et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Mais les prisons zambiennes ne fournissent pas d’accès à la prévention du VIH, notamment aux préservatifs et aux lubrifiants. Bien que les données soient limitées, on estime qu’une personne sur cinq en prison en Afrique subsaharienne a des rapports sexuels consentis.

Les rapports sexuels forcés, les rapports sexuels transactionnels et les viols sont également courants. Ces situations exposent les personnes au risque de contracter le VIH. Parmi les autres risques de transmission du VIH, il y a aussi le partage de matériel d’injection de drogues et de tatouage. Un programme proposant la Prep sous forme de comprimés a été mené dans seize prisons zambiennes entre octobre 2020 et mars 2021. Les pairs-es éducateurs-rices des prisons ont organisé des séances de prévention en groupe sur le VIH et la Prep. Un test VIH était proposé aux détenus-es. Les personnes dont le test était positif étaient mises sous traitement contre le VIH, tandis que celles dont le test était négatif se voyaient proposer la Prep.

Environ 12 400 personnes ont fait l’objet d’une évaluation des risques de contracter le VIH (95 % étaient des hommes). Parmi elles, environ 2 600 personnes ont fait un test de dépistage du VIH. Parmi les personnes dont le test de dépistage du VIH était négatif et dont l’éligibilité à la Prep a été évaluée, 67 % étaient éligibles selon les directives du ministère zambien de la Santé (1 280 personnes au total). Les raisons possibles de ne pas être éligible à la Prep incluent le fait de ne pas être sexuellement actif, de ne pas avoir eu d’infection sexuellement transmissible récente et de ne pas partager le matériel d’injection de drogues. 

Article complet ici : seronet.info

sexualités info santé

Source:seronet.info

Sida Info Service a mis en place, en octobre dernier, une nouvelle ligne d’écoute anonyme, dont la vocation est « d’orienter gratuitement les jeunes face aux enjeux de la sexualité. Le dispositif a été « pensé pour les jeunes », a déclaré Nathalie Courtial de Sida Info Service (SIS). L’objectif est d’écouter et d’accompagner un public « qui cherche à mieux s’outiller face aux enjeux de la sexualité », a-t-elle exposé. Depuis son lancement en octobre, sur 392 sollicitations (mail, livechat et téléphone), une majorité provenait de jeunes de moins de 24 ans, adolescents-es compris. Plus de 60 % sont passés-es par la ligne téléphonique. 

Cet engouement pour le téléphone, qui a surpris l’association, s’explique par « la rareté » des lignes « gérées par des professionnels formés aux enjeux de sexualités », selon Nathalie Courtial. La plupart des requêtes concernent les pratiques sexuelles, la contraception ou les risques en cas de rapports sexuels sans protections (préservatifs, Tasp, Prep). 

Article complet ici: seronet.info

Scandale sang Contaminé

Source: sante.journaldesfemmes.fr

L’affaire du sang contaminé est l’un des plus grands scandales sanitaires en France. Entre 1984 et 1985, 2000 hémophiles ont eu le virus du sida (VIH) suite à des transfusions de sang contaminé. Ces produits auraient été volontairement distribués. Résumé de l’affaire.

Le scandale du sang contaminé éclate le 25 avril 1991 en France. Ce jour-là, la journaliste Anne-Marie Casteret, révèle que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a sciemment distribué, de 1984 à 1985, des produits sanguins contaminés à des hémophiles. Plus de 2000 patients ont ainsi été contaminés par le virus du sida (VIH) et par le virus de l’hépatite C. Plusieurs médecins et ministres ont été mis en cause et ont comparu devant la justice. Dates-clé, nombre de victimes, nombre de morts, ministres impliqués, résultat de la condamnation… Retour sur une affaire sanitaire mêlé à un scandale politique qui a marqué la France.

Dates-clé du scandale du sang contaminé

 Fin 1984 : l’épidémie de sida se propage à grande vitesse. On entend de plus en plus parler d’elle, notamment en France. On suspecte un mode de transmission de la maladie par voie sanguine et les réserves de sang du pays, issues des donneurs de sang, sont potentiellement contaminées (il n’y a pas de test de dépistage des donneurs à cette époque). Pour éviter les contaminations au sida, il faudrait alors traiter les plasmas recueillis (chauffer le sang à haute température inactive le virus) avant de procéder à une transfusion sanguine ou a minima, ne pas utiliser les produits non traités. C’est en tout cas ce que recommandent les professionnels de santé de l’époque. Mais les capacités de traitement étant insuffisantes en France, le Centre de transfusion sanguine (CNTS), en concertation avec les membres du gouvernement, autorise la circulation de stocks de sang contaminé par le virus du sida, à destination des hémophiles nécessitant une transfusion sanguine.

Article complet ici: sante.journaldesfemmes.fr

Tanzanie tuberculose

Source: africanews.fr

Dans ce laboratoire de Dar es-Salaam, ces rats sont considérés comme des héros. Entraînés à renifler des échantillons de crachats humains, ils parviennent à identifier la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.

Ce projet dénommé APOPO, d’une ONG belge a été initié en 2008, aujourd’hui, les animaux sont utilisés dans 21 centres médicaux de la capitale de la Tanzanie. Selon ce scientifique Joseph Soka, responsable du programme TB à APOPO, la capacité de ses rongeurs à détecter les agents pathogènes est élevée en raison de leur impressionnante sensibilité à l’odorat.

« La sensibilité de ces rats est aussi élevée que celle des microscopes et par rapport aux autres tests, leur sensibilité est indépendante du statut VIH. C’est-à-dire qu’ils peuvent facilement identifier la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH, sachant que ces personnes vivant avec le VIH, il est très difficile d’être diagnostiqué par le test standard, y compris le Genexpert dans les microscopes. »

Article complet ici: africanews.fr

Ottawa VIH

Source: ici.radio-canada.ca

Le professeur de l’Université d’Ottawa et infirmier, Patrick O’Byrne, veut repenser le dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Pour y arriver, il a lancé le projet pilote GetaKit en 2020. L’objectif est de rendre le dépistage plus accessible, en plus de lutter contre le virus.

« Si on crée un nouveau projet et on donne les tests gratuitement, les personnes qui ont des risques pour le VIH, est-ce qu’ils vont les commander ? Est-ce qu’ils vont les utiliser ? Puis, est-ce qu’on va trouver de nouvelles infections? Puis, si c’est le cas, est-ce qu’on peut donner le traitement à ces personnes-là « , lance Patrick O’Byrne.

Il a donc lancé le projet pilote GetaKit en juillet 2020, soit un programme d’auto dépistage par envoi postal, qui utilise des trousses d’autotest du VIH approuvé par Santé Canada la même année. L’objectif est de faciliter l’accès au dépistage, fait-il valoir.

« C’est quelque chose que tu peux commander en ligne, puis ça va arriver chez toi. Tu peux juste faire le test. Puis si tu ne peux pas aller à la clinique, tu ne veux pas aller à la clinique, c’est difficile. Tu veux pas que quelqu’un ait tu vois à la clinique, ça c’est une autre façon de rentrer dans la prévention où là traitement pour le VIH » , explique M. O’Byrne.

Article complet ici: ici.radio-canada.ca

fin du sida

Source: vih.org

Avec les progrès réalisés dans la prise en charge du VIH ces dernières années, les décès liés au VIH sont en diminution constante. Grâce à l’efficacité des traitements ARV de plus en plus efficaces et initiés au plus près de la date de l’infection, cet objectif n’est plus irréaliste.

L’objectif «zéro décès du VIH en 2030» fait partie des stratégies internationales d’atteindre la «fin du sida en 2030» avec ceux de «zéro transmission» et «zéro discrimination». «Éliminer les morts évitables liées au VIH» fait donc partie des enjeux pour les Villes engagées contre le VIH dans le cadre de la Fast-Track Cities Initiative (FTCI). L’équipe londonienne de celle-ci s’est attaquée à définir une méthode et une classification pour identifier les décès d’aujourd’hui qui sont encore liés au VIH et ceux qui pourraient être prévenus par des interventions ou des prises en charge précoces aujourd’hui insuffisamment mises en œuvre. À travers cette nouvelle modélisation, présentée le 4 janvier 2023 dans The Lancet, les auteurs cherchent à fournir un outil applicable pour quantifier les morts évitables (qui peuvent être prévenues par des interventions existantes et recommandées), définir des actions correctrices aussi bien dans les pays du Nord, avec leur prise en charge complète, que dans des pays aux ressources limitées. 

La notion de «morts évitables»

Les auteurs de l’article ont réalisé, après une large revue de la littérature, une classification qui a été soumise à un large panel international de 42 experts (aucun Français) cliniciens, professionnels de santé publique, chercheurs, institutionnels et représentants communautaires. Les causes sont classées en décès liés au VIH, possiblement liés au VIH, non liés au VIH ou de cause inconnue à travers un arbre décisionnel.

Article complet ici: vih.org