Source : Allo Docteurs
Après avoir été testé deux ans à Paris et dans les Alpes Maritimes, le dispositif « VIH-test » est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Il vise à faciliter l’accès au dépistage.
« Au labo, sans ordo » pour un dépistage du VIH. Depuis juillet 2019, ce dispositif était expérimenté dans tous les laboratoires de biologie médicale de Paris et des Alpes-Maritimes. Depuis le 1er janvier 2022, il est désormais appliqué à l’échelle nationale sous le nom de « VIH- test« .
Qui est concerné par le « VIH-test » ?
Ce dispositif s’adresse à tous les assurés sociaux et leurs ayants droit mais également les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME).
Pour « les personnes sans couverture sociale, ainsi que les assurés sociaux ou bénéficiaires de l’AME désirant garder l’anonymat, ils doivent s’adresser pour la réalisation du test aux centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic« , détaille l’Assurance maladie.
Dépistage en baisse en 2020
L’impact considérable de la pandémie de Covid-19 a fait chuter les taux de dépistage du VIH en 2020.
Le nombre de sérologies VIH pratiquées en laboratoire a baissé de 14 % par rapport à 2019, notait Santé publique France dans un communiqué. En 2020, le nombre de découvertes de séropositivité VIH a ainsi été évalué à 4.856, soit une diminution de 22% par rapport à 2019. Autre chiffre alarmant 30% des personnes séropositives étaient diagnostiquées à un stade d’infection avancé.
En plus du test sanguin en laboratoire, il existe aussi des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD VIH) et des autotests VIH pour se faire dépister.