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VIH administration

Source : Vidal

Les conditions d’aministration des suspensions injectables VOCABRIA et REKAMBYS en initiation de traitement ont changé ; désormais, seule la première injection doit être réalisée en milieu hospitalier, au lieu des trois premières précédemment. 

Les conditions d’administration des suspensions injectables à libération prolongée VOCABRIA 600 mg (cabotégravir) et de REKAMBYS 900 mg (rilpivirine) évoluent. 

Depuis le 6 novembre 2024, pour chacun de ces médicaments, seule la première injection doit être effectuée en milieu hospitalier, au lieu des trois premières auparavant [1].

L’administration en milieu hospitalier est une précaution en raison du risquede réactions postinjection associés à ces médicaments.

En outre, VOCABRIA et REKAMBYS doivent être injectés par un professionnel de santé, en deux sites distincts du muscle moyen fessier (site ventro-glutéal recommandé) lors de la même visite. L’ordre des injections n’a pas d’importance. Les instructions relatives à la préparation de ces injections, destinées aux professionnels de santé et présentes dans la notice-boîte, doivent être suivies attentivement afin de réduire le risque de survenue de fuite [23].

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Guérisons VIH

Source : RTS

Les cas de guérisons extraordinaires, du VIH ou d’autres maladies comme le cancer, représentent un miracle pour les patients concernés, mais intéressent aussi la recherche qui y voit l’espoir de nouveaux traitements pour des maladies jusqu’alors incurables.

Rémission inédite du VIH à Genève

Romuald, le « patient de Genève », a été l’un des rares cas dans le monde à entrer en rémission du VIH après avoir reçu une greffe de moelle osseuse pour soigner sa leucémie aiguë.

Au moment de soigner Romuald, Alexandra Calmy et son équipe de l’unité VIH des HUG voient une opportunité: faire d’une pierre deux coups, soigner la leucémie et le VIH en même temps.

Et c’est possible, cinq patients ont déjà reçu une greffe de moelle et ont guéri des deux maladies. Dans ces cinq cas, le donneur a toujours été porteur d’une mutation génétique appelée CCR5 Delta 32, une mutation qui offre une résistance au VIH.

Mais Romuald ne peut pas attendre, alors il reçoit une greffe sans la fameuse mutation. Après l’intervention, il développe la maladie greffon contre hôte (GVH), les cellules saines du greffon attaquent les cellules du receveur. Cet effet est bénéfique, dans la mesure où le greffon s’attaque aux cellules cancéreuses, mais il s’attaque aussi aux cellules saines du receveur, ce qui implique de prendre des médicaments anti-rejets.

Romuald est finalement en rémission de sa leucémie et surprise, le VIH ne réapparaît pas, lui non plus: « On m’a dit depuis l’âge de mes 18 ans: « Prenez votre traitement ! ». Jamais je n’aurais imaginé ni même espéré qu’on me dise: « Vous pouvez l’arrêter ». C’est une réussite pour moi, une victoire sur le combat d’une vie contre la maladie », réagit Romuald.

Cliquez ici pour lire la suite de l’article : RTS

Témoignage discrimination

Source : Défenseurdesdroits

Dans le cadre de sa mission de lutte contre les discriminations et de promotion de l’égalité d’accès aux droits, le Défenseur des droits lance un appel à témoignages sur les discriminations dans les parcours de soins, ouvert jusqu’au 6 janvier 2025.

Cette initiative vise à recueillir des retours d’expérience de patients ayant rencontré des discriminations, que ce soit dans l’accès aux soins ou au cours de leur parcours médical.

Dans un contexte où l’accès aux soins se complexifie, ces discriminations constituent un obstacle supplémentaire pour les patients concernés, qui peuvent se voir refuser un rendez-vous, être réorientés sans raison vers d’autres structures, ou encore subir des délais d’attente anormalement longs.

Pourquoi cet appel à témoignages ?

Les témoignages recueillis permettront de :

  • Identifier les formes de discrimination dans le domaine de la santé pour promouvoir l’égalité de traitement dans les parcours de soins et le respect des droits des patients ;
  • Documenter et analyser l’impact de ces discriminations, souvent sous-évaluées ;
  • Formuler des recommandations concrètes à destination des professionnels de la santé et des décideurs

Retrouvez le liens du questionnaire sur ce site : Défenseurdesdroits

Lénacapavir VIH femmes

Source : CATIE

Des scientifiques d’Afrique du Sud et de l’Ouganda ont mené une étude sur la prophylaxie pré-exposition (PrEP) portant le nom de Purpose 1. Étaient inscrites à cette dernière 5 338 adolescentes et jeunes femmes, toutes cisgenres. Toutes étaient séronégatives au début de l’étude.

L’équipe de recherche a réparti les participantes au hasard pour faire l’objet de l’une des interventions suivantes en matière de PrEP :

  • lénacapavir : administré par injection sous-cutanée (juste en dessous de la peau) tous les six mois après une période d’induction
  • Truvada : pris sous forme de comprimé tous les jours
  • Descovy : pris sous forme de comprimé tous les jours

Conçue de manière rigoureuse mais complexe, cette étude était un essai clinique à double insu, contrôlé contre placebo. Toutes les participantes recevaient un placebo (médicament factice). Autrement dit, les personnes sous Truvada ou Descovy recevaient également une injection de lénacapavir factice tous les six mois. Quant aux personnes recevant le lénacapavir véritable, on leur donnait également un placebo de Truvada ou de Descovy sous forme de comprimé tous les jours. Les faux comprimés et la fausse solution injectable étaient fabriqués de sorte à ressembler aux médicaments véritables. La plupart du personnel affilié à cette étude ignoraient quelles participantes recevaient quel médicament jusqu’à la levée du double insu. 

L’équipe a sélectionné des personnes au hasard pour recevoir les médicaments à l’étude dans un rapport de 2 : 2 : 1, soit le lénacapavir : Truvada : Descovy. 

L’étude comportait plusieurs éléments, dont un suivi régulier, des rendez-vous en clinique et un counseling régulier sur l’observance thérapeutique. Les participantes recevaient condoms et lubrifiants et passaient régulièrement des tests de dépistage du VIH et d’autres infections transmissibles sexuellement (ITS). 

Les femmes et les filles qui tombaient enceintes durant l’étude recevaient des documents additionnels se rapportant au consentement éclairé. Si elles signaient ceux-ci, elles pouvaient rester dans l’étude.

Pour lire la suite de l’étude, cliquez ici : CATIE

Traitement VIH

Source : Le Quotidien du pharmacien

La Haute Autorité de santé (HAS) vient de mettre à jour ses recommandations sur les traitements des personnes vivant avec le VIH, organisant notamment des simplifications de posologies en cas de succès virologique, ou proposant des alternatives en cas d’échec. L’observance reste cependant le maître mot.

Les autorités de santé françaises ont pour objectif d’éliminer la transmission du VIH d’ici à 2030. « L’outil clé » est toujours un traitement antirétroviral (ARV), selon la Haute Autorité de santé (HAS) qui vient de mettre à jour ses recommandations pour les patients vivant avec le VIH, faisant une place aux formes LP.

Initiation : viser tout de suite l’observance

Comme auparavant, le traitement initial repose sur une combinaison de deux ou trois ARV (bithérapie ou trithérapie) pour VIH-1, trois ARV pour VIH-2. Or, rien que pour VIH-1, plus de 30 ARV appartenant à 9 classes différentes ont été autorisés en France. En pratique, contre le VIH-1 chronique et asymptomatique, les schémas préférentiels sont les associations suivantes :

– 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) + 1 inhibiteur de l’intégrase (INI) : abacavir/lamivudine/dolutégravir ou fumarate de ténofovir alafénamide/emtricitabine/bictégravir ;

– Ou 1 INTI + 1 INI : lamivudine/dolutégravir ;

– Ou 2 INTI + 1 inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) : fumarate de ténofovir disoproxil/lamivudine/doravirine.

Pour le VIH-2, le choix d’un traitement est plus complexe, notamment en raison de la résistance naturelle du VIH-2 à plusieurs classes d’ARV.

Pour lire la suite cliquez ici : Le Quotidien du pharmacien

VIH Agenda

Source : Swissinfo

Le virus du sida est toujours d’actualité dans une grande partie des pays d’Afrique subsaharienne. Il affecte essentiellement les filles et les jeunes femmes. Changement climatique et conflits dominent l’agenda des Nations Unies, mais il y a nécessité à redoubler d’efforts dans la lutte contre le VIH, avertit ONUSIDA.

Gniwali Ndangou vit à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Elle est orpheline. Durant son enfance, elle est la seule de ses frères et sœurs à avoir dû prendre des pilules chaque jour. Selon son tuteur, des médicaments contre le paludisme et les maux de tête. Ce n’est qu’à dix-sept ans, lorsqu’elle a menacé d’abandonner, que sa sœur lui a dit la vérité: Gniwali est née avec le VIH.

Aujourd’hui, elle travaille comme paire éducatrice et agente de santé communautaire au Centre d’information et d’éducation sexuelle des jeunes (CISJEU). Lequel propose des services assurés par la population locale. Par exemple des tests de dépistage du VIH et de l’information pour prévenir l’infection. Adolescents et jeunes adultes vivant avec le virus y reçoivent aussi l’appui de paires dans la prise de médication et de leur traitement. Objectif: éviter la transmission de la maladie.

Le centre a sauvé la vie de Gniwali. C’est un gage d’espoir pour de nombreux jeunes contraints de vivre avec le VIH. ONUSIDA estime qu’en Afrique subsaharienne, 3100 filles et jeunes femmes continuent à être infectées chaque semaine. Elles ont trois fois plus de risques de l’être que leurs semblables masculins. ONUSIDA est un programme commun à onze organisations onusiennes, dont l’OMS, l’UNICEF, l’UNESCO, ONU femmes et la Banque mondiale.

Les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies visent à l’élimination du sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030. Mais au vu des taux d’infection dans diverses parties du monde, ONUSIDA tire la sonnette d’alarme et en appelle à plus de soutien sous l’angle médical comme financier.

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici : Swissinfo