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Vaccination Mpox

Source : AIDES Remaides

Depuis que l’OMS a déclenché son niveau d’alerte le plus élevé à la suite d’une résurgence du Mpox (lire notre article), de nombreuses personnes se posent des questions sur la vaccination. Suis-je éligible ? Où me faire vacciner ? Combien de doses ? La rédaction de Remaides fait le point.

Ne cédons pas à la panique générale !
Tous-tes les experts-es le disent. La situation n’est, aujourd’hui, pas inquiétante en France. Le risque d’infection par un virus Mpox de clade I pour la population européenne est considéré, à ce jour, comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Néanmoins, une vigilance et des stratégies de réponse se mettent en place. Des réunions se multiplient depuis plusieurs jours entre les autorités de santé (Direction générale de la Santé) et les associations communautaires de santé (Médecins du Monde, Actions Traitements,  AIDES, etc.) afin de mettre en place une stratégie efficace. Le virus du Mpox est connu et une stratégie de réponse efficace a été établie en 2022 (prévention, diagnostic rapide, prise en charge des cas, vaccination, etc.) grâce à la pression des associations. Nous ne partons pas de rien. Souvent présenté comme un clade plus « dangereux » que le clade II, aucune donnée scientifique solide ne nous permet de dire aujourd’hui que le clade Ib est plus mortel, transmissible ou sévère (voir encart ci-dessous).

« On ne s’attend pas à une épidémie en Europe comparable à la Covid »
La Pre Brigitte Autran, présidente du Comité français de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) s’est montrée rassurante lors d’une interview sur France Info jeudi 22 août : « Il est vraisemblable que l’on va connaître la même situation qu’en Suède [où un cas de clade 1 a été détecté, ndlr]. On s’attend tous à des cas importés et sporadiques de [la nouvelle souche de] Mpox en France, mais un dispositif est en place pour les détecter et les prendre en charge ». La spécialiste en immunologie insiste sur l’importante de ne pas comparer le Mpox avec la Covid. Ce sont des virus, différents et des modes de transmission différents : « On ne s’attend pas à une épidémie en Europe comparable à la Covid », souligne Brigitte Autran. La présidente du Covars revient sur la vaccination Mpox : « On a la chance d’avoir des vaccins (…). La Haute Autorité de Santé est en train de revoir les indications vaccinales et voir s’il faut les étendre. Il n’y a aucune raison de lancer une vaccination dans la population générale ». Et Brigitte Autran de conclure : « Les hôpitaux sont prêts à recevoir les malades ». Pourvu qu’elle ait raison.

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Mpox alerte mondiale

Source : AIDES Remaides

L’OMS a déclenché mercredi 14 août son niveau d’alerte le plus élevé à la suite d’une résurgence du Mpox (anciennement Monkeypox ou variole du singe). L’alerte est venue du continent africain ; de la République démocratique du Congo (RDC) plus particulièrement. Il faut dire que l’épidémie de Mpox qui y sévit actuellement en raison d’une nouvelle souche (clade 1b) est meurtrière. La rédaction de Remaides fait le point sur la situation dans le monde et en France.

RDC : 548 morts des suites du Mpox depuis le début de l’année.

L’épidémie actuelle de Mpox en RDC a fait 548 morts depuis le début de l’année et touche désormais toutes les provinces de ce pays d’environ 100 millions d’habitants-es. Un rapport épidémiologique, publié mi-août et commenté par le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba, expliquait : « Notre pays a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année ». Au 3 août, l’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent), avait recensé 455 décès et 14 479 infections dans 25 des 26 provinces du pays. « Les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo (est), Équateur, Nord-Ubangi, Tshuapa, Mongala (nord) et Sankuru (centre) sont les plus affectées », a indiqué le ministre de la Santé. Le pays indique travailler sur « l’amélioration et le renforcement des protocoles et des dispositifs de surveillance aux points de contrôle et aux frontières » ; d’autant que des cas ont été repérés dans des pays voisins ou proches de la RDC comme le Kenya, le Burundi ou encore le Rwanda et l’Ouganda. Vingt-huit cas de Mpox dont un décès ont été recensés en Côte d’Ivoire, a appris l’AFP, mardi 20  août, auprès de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). « La situation n’est pas alarmante. On est au début d’une épidémie naissante. Il n’y a pas de flambée », a expliqué le docteur Daouda Coulibaly de l’INHP. Comme dans d’autres pays, la stratégie de réponse à l’épidémie se fonde sur une « surveillance  renforcée ». « Il faut casser les chaînes de transmission, identifier les contacts des cas, les isoler et les suivre ». Selon l’AFP, les premiers cas identifiés, cette année, en Côte d’Ivoire concernaient le clade 2, « des analyses sont en cours » pour trouver l’origine des nouveaux cas.

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Maladies Travail

Source : AIDES Remaides

Maladies chroniques et travail : l’égalité en jeu !

En décembre 2023, la Défenseure des droits (DDD) et l’Organisation internationale du travail (OIT) publiaient leur 16e baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi. Cette enquête dressait un panorama des discriminations dans l’emploi, secteurs privé et public, concernant notamment les personnes vivant avec une maladie chronique. Remaides N°127 (printemps 2024) en a rendu compte. Qualification des faits, recours possibles, obligations légales des employeurs-ses et rôle de la médecine du travail. Remaides fait le point dans cette seconde partie.

Pourquoi s’intéresser aux maladies chroniques et à leurs impact et prise en compte dans le domaine de l’emploi ? Sans doute parce qu’elles prennent aujourd’hui une plus grande place. De fait, elles sont en constante augmentation. La part de la population active atteinte d’une maladie chronique était estimée en 2019 à 15 %, elle devrait atteindre 25 % dès 2025, selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact, un organisme officiel français). Les maladies chroniques sont « aujourd’hui devenues un enjeu majeur de santé au travail », admettent la DDD et l’OIT dans leur 16e baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi.

Travail : le rôle clé des services de santé
Un constat : seulement la moitié des personnes malades chroniques « connaissent plutôt bien ou très bien les bons gestes et les mesures de prévention au travail » ; idem pour « les informations liées à la santé au travail » et les risques auxquels les personnes sont exposées dans leur emploi. Cette méconnaissance se traduit dans les chiffres tout comme une forme de défiance à l’égard des services de santé au travail. Ainsi, le 16e baromètre indique qu’un quart environ des salariés-es n’ont pas bénéficié de visite médicale depuis plus de cinq ans dans leur entreprise ou organisation et « plus de la moitié des personnes actives considèrent que leur médecin du travail connaît mal leur état de santé ». Une bonne raison à cela : près de la moitié des personnes actives vivant avec une maladie chronique hésitent à livrer des informations au-à la médecin du travail ». Cette hésitation semble souvent liée à la crainte que le-la médecin du travail transmette cette information à l’employeur-se ; d’autant que dans certains cas, la médecine du travail dépend directement de l’employeur-se (médecin salarié-e de l’entreprise).

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Prison peine

Source : Actu Remaides

En 2016, le Parlement inscrivait, dans la loi Santé, l’extension à la réduction des risques (RdR) du principe d’équivalence des soins entre le milieu ouvert et le milieu fermé. Huit ans plus tard, le décret d’application n’est toujours pas publié et la loi n’est toujours pas respectée. Deux sénatrices, Anne Souyris et Annick Jacquemet, se sont emparées du sujet et ont décidé de constater d’elles-mêmes la situation de la RdR en prison : l’une à Montpellier, l’autre à Besançon. La rédaction de Remaides les a rencontrées et accompagnées à l’occasion de ces visites. Première partie d’un dossier dont la suite sera à lire cet automne.

Située à 12 km de Montpellier, dans l’Hérault, la maison d’arrêt de Villeneuve-Lès-Maguelone a été inaugurée en 1990, en remplacement de l’ancienne maison d’arrêt, vétuste, située en centre-ville. L’établissement en impose par sa taille, ses bâtiments en étoile ou en épis (selon le point de vue), ses infrastructures sportives (salle de musculation, piste d’athlétisme, impeccable terrain de foot et gymnase de belle taille), sa partie administrative, ses ateliers de travail, son service de santé. C’est bien simple, on ne voit que lui dans la zone plane, entièrement dégagée, où il a été construit. L’établissement comporte différents quartiers de détention : la maison d’arrêt proprement dite dont la « capacité opérationnelle » est officiellement de 587 places. Elle accueillait 889 personnes au 1er janvier 2024 — soit une suroccupation de plus de 150 %. S’y ajoutent un quartier pour mineurs : 16 personnes pour vingt places (la suroccupation y est strictement interdite et l’encellulement individuel) ; un quartier de semi-liberté pour hommes de 24 places et une structure d’accompagnement vers la sortie de 150 places (142 occupées en janvier 2024). En mai, on dénombrait 1 094 personnes détenues dans l’établissement ; 51 d’entre elles dormaient sur un matelas au sol.

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Virus Mpox

Source : Le Monde

Deux cas de mpox ont été identifiés en dehors d’Afrique depuis que l’OMS a déclaré que la maladie était une urgence de santé publique de portée internationale. 

Dans le centre de traitement pour la mpox de l’hôpital de Nyiragongo, à Goma, en République démocratique du Congo, le 16 août 2024.  GUERCHOM NDEBO / AFP

Quels sont les risques que la mpox se diffuse à nouveau dans le monde, deux ans après l’épidémie qui avait causé la mort de 140 personnes et provoqué quelque 90 000 cas dans plus de 75 pays ? La question commence à s’imposer parmi les experts, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété, mercredi 14 août, que l’épidémie de mpox en cours en République démocratique du Congo (RDC) et dans plus d’une dizaine d’autres pays africains constituait une urgence de santé publique de portée internationale (Usppi), le plus haut niveau d’alerte de l’organisation onusienne.

Ces inquiétudes sont nourries par le fait que l’épidémie en cours en RDC depuis deux ans a explosé depuis le début de l’année et qu’un nouveau clade, c’est-à-dire une nouvelle souche virale, a commencé à circuler, en septembre 2023, dans l’est du pays, s’étendant récemment à plusieurs Etats voisins qui n’avaient jamais rencontré le virus sur leur territoire.

Jeudi, un cas de ce nouveau clade 1b, plus virulent, a été identifié pour la première fois hors d’Afrique : une personne vivant dans la région de Stockholm, en Suède, a été diagnostiquée à son retour d’Afrique« Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines », a commenté, jeudi, la branche européenne de l’OMS.

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OMS Mpox

Source : Nature africa

La propagation du virus Mpox reflète la propagation historique du VIH en Afrique via les couloirs de transport et les réseaux sexuels.

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la variole constituait une urgence de santé publique de portée internationale, les experts qui se sont exprimés lors de la conférence de presse ont averti que les statistiques actuelles pour l’Afrique ne reflètent probablement que la partie émergée de l’iceberg, en raison des faiblesses des systèmes de santé et des disparités en matière de dépistage et de surveillance.

La déclaration de l’OMS fait suite à la toute première déclaration d’urgence de santé publique de sécurité continentale faite par les Centres africains de contrôle des maladies le 13 août.

Les inquiétudes sont d’autant plus vives que l’on observe de plus en plus de cas de co-infection mpox-VIH, ce qui reflète la propagation historique du VIH sur le continent via les couloirs de transport et les réseaux sexuels, augmentant ainsi le risque d’infection chez les femmes et les enfants.

Dimie Ogoina, président du comité d’urgence d’experts indépendants du Règlement sanitaire international (2005), a lancé ces avertissements lors de la conférence de presse de l’OMS qui a eu lieu cette semaine pour annoncer la décision.

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VIH fin

Source : France culture

Le Lénacapavir : aujourd’hui, un tournant historique dans la lutte contre le VIH, mais avec cet enjeu : l’accessibilité.

Plus de 40 ans après la découverte du VIH par des scientifiques français, le sida est passé d’une maladie mortelle à une maladie chronique grâce aux trithérapies.

Un nouvel espoir vient de naître.
C’était le 24 juillet à Munich lors de la 25e conférence internationale sur le sida, l’annonce d’une avancée majeure : un nouveau médicament préventif efficace à 100 % ! Pour les personnes séropositives, l’espoir est immense, à la hauteur de l’enjeu : rendre désormais ce traitement accessible à tous, en particulier aux plus vulnérables.

Le Lénacapavir, un médicament révolutionnaire, pas un vaccin

« Comme c’est un médicament qui est injectable et que c’est deux fois par an, c’est une facilité d’administration. C’est en sous-cutanée. La personne peut se le faire elle-même. Il n’y a plus besoin d’avoir des boîtes de médicaments à la maison. Il n’y a plus besoin d’aller chercher régulièrement des boîtes de médicaments »Jade Ghosn

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Russe VIH

Source : Slate

Quel peut bien être le lien entre la Russie et une hausse des décès liés au sida? En Europe de l’Est et en Asie centrale, depuis 2010, ils ont progressé de 34%, tandis que les nouveaux diagnostics de VIH ont augmenté de 20%. Il s’agit des taux les plus élevés au monde.

D’après des responsables de santé, l’influence croissante de la Russie sur ces régions serait à l’origine de l’aggravation de l’épidémie. Ainsi, les efforts visant à améliorer les traitements et à prévenir les infections sont entravés par la propagande russe, souligne le quotidien britannique The Guardian.

La plupart des nouvelles infections touchent les consommateurs de drogues injectables (CDI), les travailleurs du sexe ainsi que les homosexuels –et, évidemment, leurs partenaires. La propagande de la Russie cible particulièrement les services de thérapie de remplacement des opioïdes (médicaments contre la douleur), qui réduisent le risque d’infection par le VIH chez les toxicomanes et les personnes issues de la diversité de genre.Expand article logo  

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