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Santé communautaire

Source : Ird le Mag

La mise en place d’une couverture sanitaire véritablement universelle est un des grands défis de notre époque face auquel la santé communautaire semble être une réponse adaptée. Conceptualisée à la fin des années 1980 pour améliorer l’accès aux services de santé primaires dans les pays à moyen et faible revenus, elle repose sur la participation des communautés dans le suivi de leur propre bien-être. Mais après plus de 30 ans d’existence, elle peine à être à la hauteur de ses ambitions d’universalité et d’efficacité. Quelles sont ses promesses et quels sont ses défis ? Tour d’horizon de la santé communautaire à travers le monde.

La santé communautaire a été pensée pour rendre accessibles et efficaces les soins de santé primaire, notamment pour les femmes et les enfants.

La santé communautaire : une approche intégrative

Malgré les constantes avancées du domaine médical, l’accès aux soins de santé reste l’une des inégalités sociales les plus importantes de notre époque. Parmi les initiatives portées ces dernières décennies sur la scène mondiale pour promouvoir l’équité, la santé communautaire semble être une des voies les plus prometteuses. De quoi s’agit-il 

Promouvoir la santé et assurer un accès à des soins de qualité pour tous est l’une des raisons d’être de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le troisième objectif de développement durable de l’Organisation des Nations unies (ONU). Dans cette perspective, l’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ont donné un cadre au concept de soins de santé primaires, lors de la Conférence d’Alma-Ata en 1978 (voir encadré).

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VIH cible cellulaire

Source : Inserm

Le VIH se dissémine dans l’organisme en infectant des lymphocytes T CD4 différents selon le stade de l’infection. Une équipe Inserm vient de décrire le profil de ceux qui sont infectés au stade tardif de la maladie, quand l’immunodéficience engage le pronostic vital. Cibler les marqueurs qui les caractérisent pourrait faciliter leur élimination et freiner la réplication virale.

Le virus du sida, ou VIH, infecte des cellules immunitaires, les lymphocytes T CD4. Certaines de ces cellules sont infectées de façon latente : elles hébergent durablement le virus qui y séjourne de façon silencieuse. D’autres sont au contraire infectées de manière « productive », ce qui signifie qu’elles produisent et libèrent énormément de particules virales et contribuent à la dissémination du virus dans l’organisme. Et contrairement aux premières, les cellules dans lesquelles l’infection est active sont rapidement éliminées par des traitements antirétroviraux. Les chercheurs constatent par ailleurs que le profil des cellules T CD4 infectées de façon productive varie au cours de l’infection, une donnée qui pourrait servir à améliorer leur ciblage thérapeutique : « Aux côtés de marqueurs communs à toutes ces cellules, on en trouve d’autres qui sont plus ou moins exprimés selon le stade de l’infection », explique Pierre Gantner, chercheur dans une unité Inserm de l’Institut de virologie de Strasbourg. Ces différences ont déjà été documentées, sauf au cours de la phase tardive de l’infection caractérisée par un syndrome d’immunodéficience acquise, le sida proprement dit. Les malades ont alors un système immunitaire très affaibli et décèdent le plus souvent de maladies opportunistes.

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Sécheresse VIH Afrique

Source : Sciedev.net

[JOHANNESBOURG] Selon une étude menée dans cinq pays, la sécheresse provoquée par le changement climatique augmente le risque d’infection par le VIH parmi les femmes rurales d’Afrique subsaharienne en les poussant à se prostituer.

Dans la région Afrique, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 25,6 millions de personnes vivent avec le VIH, tandis qu’environ 380 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2022.

Des chercheurs de l’université de Bristol au Royaume-Uni estiment que la sécheresse et ses impacts sur la sécurité alimentaire et sur les moyens de subsistance poussent davantage de personnes à recourir au sexe transactionnel, augmentant ainsi le risque de transmission du VIH.

“Nous avons constaté que les femmes des zones rurales qui avaient été exposées à la sécheresse étaient plus susceptibles de contracter le VIH que celles qui n’avaient pas été exposées à la sécheresse”

Adam Trickey, université de Bristol

Les chercheurs ont rapproché les données sur la prévalence du VIH auprès de plus de 100 000 adultes interrogés au Lesotho, à Eswatini, en Zambie, en Tanzanie et en Ouganda entre 2014 et 2016 avec les régimes pluviométriques historiques.

Ils ont constaté que les femmes vivant dans des zones rurales frappées par la sécheresse avaient un risque plus élevé de contracter le VIH que leurs homologues vivant dans des régions non touchées ou en milieu urbain.

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VIH Prévention Voies thérapeutiques

Source : Egora

La prévention médicamenteuse occupe désormais une place majeure dans le domaine des IST. La Prep progresse contre le VIH, et de nouvelles stratégies antibiotiques se montrent efficaces contre la syphilis et les infections à chlamydia.

Grand-messe des spécialistes des infections sexuellement transmissibles (IST), la 31ème Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), qui s’est déroulée du 3 au 6 mars 2024 à Denver (Colorado), a permis de disposer de nouvelles données concernant l’épidémiologie du VIH, ainsi que la prise en charge des différentes IST, que cela concerne la prévention ou le traitement curatif.

Tout d’abord, une étude française présentée à Denver a souligné qu’encore trop de personnes vivant avec le VIH ne sont pas dépistées à temps, et découvrent leur séropositivité à un stade tardif de l’infection. Et cela joue fortement sur la mortalité. 

Cette vaste étude a ainsi analysé l’impact sur la mortalité à 5 ans d’une prise en charge à un stade avancé d’une personne vivant avec le VIH (PVVIH), entre 2002 et 2016. Elle a porté sur 64 400 personnes nouvellement prises en charge à partir de la cohorte ANRS CO4 FHDH. Il en ressort que 29% d’entre elles étaient à un stade avancé de la maladie (CD4 <200 ou stade sida), 20% à un stade intermédiaire (200‐350 CD4). Les autres 51% ayant été diagnostiqués à un stade précoce (primo-infection ou CD4≥350/mm3). En outre, les auteurs ont constaté très peu d’amélioration au cours de la période de l’étude. Ainsi, la part de personnes prise en charge à un stade précoce était de 27% après 2014, contre 29% avant. 

L’étude a, par ailleurs, mis en évidence qu’un accès tardif aux soins reste associé à un risque accru de décès même après 4 ans de suivi. Ainsi, le taux de décès pour les personnes qui étaient au stade sida s’élevait à 6% à 5 ans, contre 0,9% pour les personnes prises en charge précocement. En outre, l’introduction des inhibiteurs d’intégrase (en 2014) n’a pas entrainé d’amélioration significative du risque de décès, et ce, quel que soit le stade à la prise en charge. Les auteurs concluent que le diagnostic précoce chez les PVVIH « reste un objectif majeur pour diminuer le fardeau de l’infection à VIH et améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées ».

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VIH hépatites toxicomanes

Source : ONUSIDA

VIENNE/GENÈVE, le 14 mars 2024—Lors de la 67e session de la Commission des stupéfiants des Nations Unies à Vienne, l’ONUSIDA a appelé à étendre de toute urgence les services pour prévenir les nouvelles infections au VIH et à l’hépatite virale chez les consommateurs et consommatrices de drogues. Dans son message vidéo adressé aux délégués et déléguées, la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a félicité certains pays pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre de programmes basés sur des données probantes, mais a appelé à des actions plus audacieuses.

« Les leaders rassemblés ici peuvent prendre des décisions capables de sauver et de transformer des vies, de lutter contre l’exclusion sociale et de protéger la santé publique de tous et toutes. En tant que leaders, vous pouvez tenir l’engagement partagé de mettre fin au sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030, à condition que toutes les personnes puissent bénéficier des services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins du VIH dont elles ont besoin. Pour mettre fin au sida, nous devons nous assurer que personne n’est exclu », a déclaré Mme Byanyima.

Depuis la déclaration ministérielle de 2019 de la Commission des Nations Unies sur les stupéfiants (CND), des progrès ont été accomplis dans le rééquilibrage en faveur de la santé publique des politiques en matière de drogues. Plusieurs pays sont passés à une approche de la consommation de drogues prenant davantage en compte la santé publique, et certains, comme le Ghana, ont dépénalisé toute forme de consommation personnelle de drogues. L’ONUSIDA soutient le Brésil qui implique les femmes transgenres dans la programmation de la réduction des risques.

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VIH dépistage tardif

Source : VIH.ORG

Le dépistage tardif a encore un impact négatif sur la survie des personnes vivant avec le VIH, confirme une étude française présentée à la CROI, et ce, en dépit des avancées thérapeutiques. Le dépistage tardif reste élevé en France: entre 2002 et 2016, près de 29% des personnes se présentent à l’hôpital avec une infection avancée.

Une étude1 souligne une nouvelle fois l’importance du diagnostic précoce, pour diminuer le fardeau de l’infection à VIH et améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées. Sophie Grabar, médecin de santé publique à l’Inserm et à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Sorbonne université) est revenue lors d’un point presse de l’ANRS-MIE le 14 mars sur un travail présenté à la CROI 2024, qui explorait l’impact sur la mortalité d’une prise en charge tardive des personnes atteintes par le VIH entre 2002 et 2016 (.pdf du poster). Si des travaux ont déjà souligné l’impact délétère de la prise en charge tardive sur la survie des PvVIH cette nouvelle étude visait à évaluer l’impact des thérapeutiques, par exemple les inhibiteurs d’intégrase introduits en 2014.

Les chercheurs ont analysé les données de la cohorte hospitalière ANRS-CO4 (FHDH). Ont été incluses 64 400 personnes, nouvellement prises en charge pour une infection VIH-1 entre 2002 et 2016, et ayant bénéficié au moins d’un suivi avant le 31 décembre 2021. Parmi elles, 28,4% étaient prises en charge à un stade avancé, (- de 200 CD4 ou une pathologie classant-sida); 20% étaient à un stade intermédiaire (entre 200 et 350 CD4) et 51% à un stade précoce, défini par soit une primo-infection soit +350 CD4.

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30 ans Maison de Gardanne

Source : KOMITID

Soulager la douleur physique, apporter la sérénité psychique, améliorer la qualité de vie, accompagner tout au long du chemin et le plus tôt possible : c’est ce qui guide le personnel en soins palliatifs.

«  Des années de bonus », c’est le temps de vie que Soizic Carbonnel, 72 ans, atteinte du VIH, estime avoir gagné depuis qu’elle fréquente “La Maison” et son patio verdoyant, une structure pionnière des soins palliatifs en France, près de Marseille.

Une fois par semaine, la dame aux boucles grises vient se ressourcer à La Maison de Gardanne, lieu alternatif qui dans le sud de la France accueille les personnes atteintes de maladie incurable, dont le temps est compté ou qui n’espèrent pas de guérison.

L’ancienne coiffeuse amputée d’une jambe y trouve depuis une quinzaine d’années le réconfort et l’humanité qui lui manquent dans l’appartement insalubre où elle habite seule. « J’étais arrivée à un stade où je ne mangeais plus, je me laissais mourir », raconte-elle.

Fréquenter ce lieu, où l’on peut échanger des paroles, des attentions, s’évader dans des ateliers de danse ou de peinture, « m’a fait grandir dans ma tête et assumer ma maladie. (…) C’est important, quand on est malade, d’être entouré comme ça. »

Tout est fait pour ça dans cet établissement créé il y a 30 ans pour accueillir les malades atteints du sida livrés à eux-mêmes, à une époque où les traitements n’étaient toujours pas efficaces pour empêcher la progression inexorable de la maladie.

Ici, ni interminables couloirs froids ni blouses blanches, ni rythme effréné d’un service hospitalier. Un coin bibliothèque décoré de tableaux et de sculptures, un salon cheminée avec canapé moelleux et fleurs séchées, un piano à queue blanc dans l’entrée.

Malades et personnel médical, pas toujours distinguables les uns des autres, y cohabitent une journée, quelques semaines, des années, parfois jusqu’à la fin.

« C’est un peu un entre-deux entre l’hôpital et la maison parce qu’on reste quand même un établissement de santé où on fait beaucoup de choses médicalisées mais on essaye de le cacher au maximum », explique le médecin Julie Deleuze-Dordron.

Tous les traitements médicaux peuvent être dispensés, hors chimiothérapies nécessitant une préparation hospitalière, mais « l’idée c’est que les gens ne se sentent pas à l’hôpital »..

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UE objectifs ONUSIDA

Source : AIDES

L’Union européenne loin d’atteindre les objectifs de l’Onusida

Le compte n’y est pas. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a publié (21 février 2024) un dossier sur l’avancement des États membres de l’UE (Union européenne) et de l’EEE (Espace économique européen) dans la réalisation des objectifs de l’Onusida 2030. Si l’objectif de la cascade des trois 95 (voir plus bas) fixé pour 2025 semble atteignable. L’objectif global de mettre fin à l’épidémie de VIH en 2030 (zéro nouvelle infection) semble de plus en plus illusoire…

En bonne voie pour les objectifs de 2025…

Le document de 15 pages offre une mise à jour sur les progrès en matière de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, du nombre de nouvelles infections par le VIH, des décès liés au sida et de la stigmatisation/discrimination liées au VIH dans l’Union européenne et l’Espace économique européen. Ce dossier repose en grande partie sur les données collectées entre février et août 2023 par l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) pour suivre la mise en œuvre de la Déclaration de Dublin de 2004.

En ce qui concerne la prévention, bien que la disponibilité et l’adoption de la Prep aient augmenté dans toute la région, neuf pays en Europe n’ont toujours pas élaboré de directives sur la Prep. Dans les pays où la Prep est disponible, il y a encore des améliorations possibles dans le nombre de personnes y ayant accès et l’équité hommes/femmes dans son déploiement.

En ce qui concerne l’incidence (les nouveaux diagnostics), malgré les avancées dans la prévention du VIH et l’accessibilité accrue aux services de prévention, tels que la Prep, le nombre estimé de nouvelles infections par le VIH dans l’UE/EEE reste élevé. En 2022, environ 18 000 personnes y ont été nouvellement infectées par le VIH. Bien que cela représente une diminution de 34 % du nombre annuel estimé de nouvelles infections par le VIH depuis 2010, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour réduire davantage ce nombre et mettre la région sur la bonne voie pour atteindre l’objectif d’une réduction de 75 % des nouvelles infections par le VIH d’ici 2025.

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risque de démence

Source : Catie

La recherche a montré que les traitements contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR) réduisent efficacement la quantité de virus dans le sang des personnes atteintes. Une charge virale inhibée entraîne une amélioration de la santé à long terme. Les données d’études prévoient de plus en plus que de nombreuses personnes séropositives sous TAR vivront jusqu’à un âge très avancé, pourvu qu’elles utilisent le traitement comme il se doit.

Bon nombre de ces études ont souligné particulièrement la baisse spectaculaire du nombre d’infections et de cancers liés au sida qui s’est produite dans les pays à revenu élevé depuis l’introduction du TAR en 1996. Cependant, comme les personnes séropositives vivent plus longtemps de nos jours grâce au TAR, elles sont sujettes aux mêmes problèmes de santé que les personnes âgées qui n’ont pas le VIH. Ces problèmes incluent la démence liée à l’âge, telle que celle associée à la maladie d’Alzheimer, ainsi que d’autres types de démence, comme celle causée par un apport sanguin insuffisant au cerveau (problème lié typiquement à une maladie cardiovasculaire).

Selon des scientifiques aux États-Unis, près de 40 % des personnes séropositives vivant dans ce pays avaient 55 ans ou plus en 2019. La proportion de personnes séropositives ayant plus de 70 ou de 80 ans va s’accroître au fil du temps. Cependant, au fur et à mesure que ces personnes atteindront une longévité à peu près normale, leur risque de démence liée à l’âge augmentera.

Étude de l’Université Harvard

Une équipe de recherche située principalement à l’Université Harvard a effectué une simulation informatique pour déterminer les conséquences du vieillissement chez des personnes séropositives et des personnes séronégatives. L’équipe s’est concentrée en particulier sur le risque de démence liée à l’âge. Elle s’est servie de données et de méthodes validées lors d’études antérieures.

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Covid-19 vaccination

Source : CNRS

Dans le cadre du projet Icovac-France, un rapport accessible à tous fait le point des recherches menées sur les aspects humains et sociaux de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.

Par son ampleur et son urgence, la pandémie de Covid-19 a été l’une des plus grandes crises sanitaires de l’histoire française récente, constituant un véritable tournant sur le plan scientifique, avec une accélération considérable sur le front de la recherche. Une accélération qui n’a pas seulement concerné la recherche médicale mais aussi les sciences humaines et sociales (SHS), tant la pandémie a bouleversé la vie des Françaises et des Français et a investi les champs institutionnel, politique et médiatique. En outre, la campagne de vaccination initiée fin 2020 – la plus grande campagne de vaccination que la France ait jamais connue – a constitué un véritable événement social collectif chargé de sens. 

Il n’est alors pas surprenant que plusieurs disciplines des SHS (sociologie, sciences politiques, anthropologie, économie, philosophie, sciences de l’information et de la communication, sciences sociales computationnelles…) aient mobilisé leurs ressources pour étudier le sujet complexe que constituent les aspects humains et sociaux de la vaccination dans l’ère post-Covid, donnant lieu à un foisonnement de publications sans précédent. Toutefois, ce foisonnement se fait au risque d’une fragmentation des données et de la création de bulles thématiques limitant la circulation des résultats et des analyses, entravant par là le développement d’une véritable interdisciplinarité et d’un dialogue au sein même des communautés de recherche. 

Pour y voir plus clair dans la jungle des publications

C’est dans ce contexte que paraît la première édition du rapport « La recherche sur les aspects humains et sociaux de la vaccination en France depuis le Covid-19(link is external) », rédigé par Jeremy K. Ward, sociologue et chargé de recherche à l’Inserm1, avec le soutien de plusieurs scientifiques, en même temps qu’est lancé le réseau SHS Vaccination France(link is external), les deux s’intégrant dans le cadre du projet Icovac-France(link is external). Celui-ci est destiné à suivre et documenter dans les prochaines années les enjeux vaccinaux autour du Covid-19 et à étudier l’impact de cette crise sur les rapports ordinaires aux vaccins et les controverses vaccinales. 

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