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sexualités info santé

Source:seronet.info

Sida Info Service a mis en place, en octobre dernier, une nouvelle ligne d’écoute anonyme, dont la vocation est « d’orienter gratuitement les jeunes face aux enjeux de la sexualité. Le dispositif a été « pensé pour les jeunes », a déclaré Nathalie Courtial de Sida Info Service (SIS). L’objectif est d’écouter et d’accompagner un public « qui cherche à mieux s’outiller face aux enjeux de la sexualité », a-t-elle exposé. Depuis son lancement en octobre, sur 392 sollicitations (mail, livechat et téléphone), une majorité provenait de jeunes de moins de 24 ans, adolescents-es compris. Plus de 60 % sont passés-es par la ligne téléphonique. 

Cet engouement pour le téléphone, qui a surpris l’association, s’explique par « la rareté » des lignes « gérées par des professionnels formés aux enjeux de sexualités », selon Nathalie Courtial. La plupart des requêtes concernent les pratiques sexuelles, la contraception ou les risques en cas de rapports sexuels sans protections (préservatifs, Tasp, Prep). 

Article complet ici: seronet.info

Scandale sang Contaminé

Source: sante.journaldesfemmes.fr

L’affaire du sang contaminé est l’un des plus grands scandales sanitaires en France. Entre 1984 et 1985, 2000 hémophiles ont eu le virus du sida (VIH) suite à des transfusions de sang contaminé. Ces produits auraient été volontairement distribués. Résumé de l’affaire.

Le scandale du sang contaminé éclate le 25 avril 1991 en France. Ce jour-là, la journaliste Anne-Marie Casteret, révèle que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a sciemment distribué, de 1984 à 1985, des produits sanguins contaminés à des hémophiles. Plus de 2000 patients ont ainsi été contaminés par le virus du sida (VIH) et par le virus de l’hépatite C. Plusieurs médecins et ministres ont été mis en cause et ont comparu devant la justice. Dates-clé, nombre de victimes, nombre de morts, ministres impliqués, résultat de la condamnation… Retour sur une affaire sanitaire mêlé à un scandale politique qui a marqué la France.

Dates-clé du scandale du sang contaminé

 Fin 1984 : l’épidémie de sida se propage à grande vitesse. On entend de plus en plus parler d’elle, notamment en France. On suspecte un mode de transmission de la maladie par voie sanguine et les réserves de sang du pays, issues des donneurs de sang, sont potentiellement contaminées (il n’y a pas de test de dépistage des donneurs à cette époque). Pour éviter les contaminations au sida, il faudrait alors traiter les plasmas recueillis (chauffer le sang à haute température inactive le virus) avant de procéder à une transfusion sanguine ou a minima, ne pas utiliser les produits non traités. C’est en tout cas ce que recommandent les professionnels de santé de l’époque. Mais les capacités de traitement étant insuffisantes en France, le Centre de transfusion sanguine (CNTS), en concertation avec les membres du gouvernement, autorise la circulation de stocks de sang contaminé par le virus du sida, à destination des hémophiles nécessitant une transfusion sanguine.

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Tanzanie tuberculose

Source: africanews.fr

Dans ce laboratoire de Dar es-Salaam, ces rats sont considérés comme des héros. Entraînés à renifler des échantillons de crachats humains, ils parviennent à identifier la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.

Ce projet dénommé APOPO, d’une ONG belge a été initié en 2008, aujourd’hui, les animaux sont utilisés dans 21 centres médicaux de la capitale de la Tanzanie. Selon ce scientifique Joseph Soka, responsable du programme TB à APOPO, la capacité de ses rongeurs à détecter les agents pathogènes est élevée en raison de leur impressionnante sensibilité à l’odorat.

« La sensibilité de ces rats est aussi élevée que celle des microscopes et par rapport aux autres tests, leur sensibilité est indépendante du statut VIH. C’est-à-dire qu’ils peuvent facilement identifier la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH, sachant que ces personnes vivant avec le VIH, il est très difficile d’être diagnostiqué par le test standard, y compris le Genexpert dans les microscopes. »

Article complet ici: africanews.fr

Ottawa VIH

Source: ici.radio-canada.ca

Le professeur de l’Université d’Ottawa et infirmier, Patrick O’Byrne, veut repenser le dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Pour y arriver, il a lancé le projet pilote GetaKit en 2020. L’objectif est de rendre le dépistage plus accessible, en plus de lutter contre le virus.

« Si on crée un nouveau projet et on donne les tests gratuitement, les personnes qui ont des risques pour le VIH, est-ce qu’ils vont les commander ? Est-ce qu’ils vont les utiliser ? Puis, est-ce qu’on va trouver de nouvelles infections? Puis, si c’est le cas, est-ce qu’on peut donner le traitement à ces personnes-là « , lance Patrick O’Byrne.

Il a donc lancé le projet pilote GetaKit en juillet 2020, soit un programme d’auto dépistage par envoi postal, qui utilise des trousses d’autotest du VIH approuvé par Santé Canada la même année. L’objectif est de faciliter l’accès au dépistage, fait-il valoir.

« C’est quelque chose que tu peux commander en ligne, puis ça va arriver chez toi. Tu peux juste faire le test. Puis si tu ne peux pas aller à la clinique, tu ne veux pas aller à la clinique, c’est difficile. Tu veux pas que quelqu’un ait tu vois à la clinique, ça c’est une autre façon de rentrer dans la prévention où là traitement pour le VIH » , explique M. O’Byrne.

Article complet ici: ici.radio-canada.ca

fin du sida

Source: vih.org

Avec les progrès réalisés dans la prise en charge du VIH ces dernières années, les décès liés au VIH sont en diminution constante. Grâce à l’efficacité des traitements ARV de plus en plus efficaces et initiés au plus près de la date de l’infection, cet objectif n’est plus irréaliste.

L’objectif «zéro décès du VIH en 2030» fait partie des stratégies internationales d’atteindre la «fin du sida en 2030» avec ceux de «zéro transmission» et «zéro discrimination». «Éliminer les morts évitables liées au VIH» fait donc partie des enjeux pour les Villes engagées contre le VIH dans le cadre de la Fast-Track Cities Initiative (FTCI). L’équipe londonienne de celle-ci s’est attaquée à définir une méthode et une classification pour identifier les décès d’aujourd’hui qui sont encore liés au VIH et ceux qui pourraient être prévenus par des interventions ou des prises en charge précoces aujourd’hui insuffisamment mises en œuvre. À travers cette nouvelle modélisation, présentée le 4 janvier 2023 dans The Lancet, les auteurs cherchent à fournir un outil applicable pour quantifier les morts évitables (qui peuvent être prévenues par des interventions existantes et recommandées), définir des actions correctrices aussi bien dans les pays du Nord, avec leur prise en charge complète, que dans des pays aux ressources limitées. 

La notion de «morts évitables»

Les auteurs de l’article ont réalisé, après une large revue de la littérature, une classification qui a été soumise à un large panel international de 42 experts (aucun Français) cliniciens, professionnels de santé publique, chercheurs, institutionnels et représentants communautaires. Les causes sont classées en décès liés au VIH, possiblement liés au VIH, non liés au VIH ou de cause inconnue à travers un arbre décisionnel.

Article complet ici: vih.org

vaccins Tuberculose

Source: news.un.org

Au Forum économique mondial, qui se déroule à Davos, en Suisse, le chef de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé mardi un projet de création d’un Conseil d’accélération pour les vaccins antituberculeux afin de faciliter l’homologation et l’utilisation de ces vaccins.

Selon l’OMS, les répercussions négatives de la pandémie de COVID-19 sur les services de lutte contre la tuberculose ont clairement démontré qu’il fallait, de toute urgence, renforcer les efforts de conception des vaccins. 

Prenant la parole à une table ronde de haut niveau sur la tuberculose organisée au Forum économique mondial, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a annoncé ce projet de Conseil d’accélération pour les vaccins antituberculeux.

Mobiliser les bailleurs de fonds

Cette instance facilitera l’homologation et l’utilisation de nouveaux vaccins antituberculeux efficaces par une mobilisation à haut niveau des bailleurs de fonds, des organismes internationaux, des pouvoirs publics et des utilisateurs finaux dans le but d’identifier et de surmonter les obstacles à la mise au point de ces vaccins. 

« L’une des leçons les plus importantes qu’il faut tirer de la riposte à la pandémie de COVID-19, c’est que les interventions sanitaires innovantes peuvent être mises en œuvre rapidement si on leur accorde la priorité d’un point de vue politique et si leur financement est suffisant », a déclaré le Dr. Tedros. 

« Les difficultés qu’entraînent la tuberculose et la COVID-19 sont différentes, mais les ingrédients qui permettent à la science, à la recherche et à l’innovation d’avancer plus rapidement sont les mêmes : des investissements publics consentis dans l’urgence et en amont, un soutien de la part de philanthropes et la participation du secteur privé et des collectivités. Nous pensons que l’action contre la tuberculose sortira gagnante d’une coordination similaire à un haut niveau », a-t-il ajouté.

Article complet: news.un.org