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extrême droite

Source: komitid.fr

Le délégué départemental du parti d’extrême droite Reconquête ! de l’Aude s’en est pris à une réunion d’information dans un lycée de Castelnaudary, accusant les organisateurs de « propagande LGBT+ ». L’association de prévention Enipse vient de réagir.

Les attaques verbales et les menaces de l’extrême droite sont de plus en plus fréquentes contre en particulier des enseignant·es (voir la récente tribune en soutien à la  philosophe Sophie Djigo). Dans cette affaire, sous la pression du parti d’Eric Zemmour Reconquête ! une sortie par un lycée de Valenciennes auprès des migrants à Calais a dû être annulé par le rectorat début décembre, avant que ce dernier ne porte plainte conjointement avec l’enseignante.

Une démarche similaire a été entreprise par le délégué départemental de l’Aude de Reconquête !, qui s’en est pris via un communiqué à une réunion d’information organisée le 5 décembre dans un lycée de Castelnaudary. Cette réunion, ouverte à tou·tes, programmée dans le cadre du Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté de l’établissement, portait “sur les spécificités LGBT+ et les conséquences sur la vie quotidienne et la scolarité”. Une psychologue du CeSaMe (Centre de Ressources en Santé Mentale LGBT+), créé par l’Enipse à Toulouse, avait prévu de prendre la parole.

Dans son communiqué, le délégué de Reconquête dénonçait la “propagande LGBT+” et n’avait pas peur de dénoncer le risque “d’un possible fichage de l’orientation sexuelle des élève”s inscrits à cette réunion !

Article ici: komitid.fr

naloxone

Source : ansm.sante.fr

Le laboratoire Ethypharm a procédé, le 25 octobre dernier, au rappel du lot 0130205 en raison de l’absence d’aiguilles dans certains kits de Prenoxad 0,91 mg/ml (naloxone), rendant l’administration du médicament impossible. Nous avions établi des recommandations pour les professionnels de santé et les personnes disposant d’un kit issu du lot 0130205 et procédé au rappel du lot.
Un nouveau lot 0136175 a été distribué en remplacement du lot rappelé. Il s’avère que certains kits de ce lot pourraient être également incomplets. Il a été démontré qu’il était possible de vérifier la présence des aiguilles sans avoir besoin d’ouvrir les kits, par transparence.

Prenoxad est indiqué chez l’adulte dans le traitement d’urgence des surdosages aux opioïdes et délivré avec ou sans prescription médicale. Chaque kit doit contenir une seringue préremplie en verre de 2 ml, deux aiguilles et une notice d’utilisation. Pour rappel, l’utilisation de Prenoxad ne se substitue pas aux soins d’urgence dispensés par une structure médicale.

Article complet sur le site de l’ANSM

Chemsex

Source:sondage.app.u-paris.fr

Nous savons aujourd’hui que des difficultés de prise en charge ou de communication autour des complications du CHEMSEX peuvent se poser avec le médecin généraliste. Cette étude a pour but d’évaluer les facteurs associés au fait de parler du CHEMSEX au médecin généraliste chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) qui le pratiquent.

  • Nous cherchons, grâce à vos réponses, à apporter des constats solides et ainsi à améliorer la prise en charge du CHEMSEX et des complications qui y sont associées.
  • C’est anonyme et gratuit… et cela prend moins de 10 minutes !
  • L’enquête est réalisée dans le cadre d’une thèse de médecine générale dirigée par le Dr Thibaut JEDRZEJEWSKI.
  • Elle est ouverte à tous hommes cis (hommes non-trans, qui vivent dans le genre qui leur a été assigné à la naissance) ayant une attirance pour d’autres hommes, majeurs et résidant en France métropolitaine.
  • Concernant les personnes trans, les spécificités de santé et des parcours liés à la fois à la sexualité, au sexe et au genre des personnes amènent de nombreuses questions dédiées qui demandent un questionnaire à part entière, une étude ultérieure spécifiquement construite pour cette population nous semble indispensable et nous motivons toute initiative dans ce sens.
  • Définition du CHEMSEX vis-à-vis de cette étude : consommation, en lien avec un contexte sexuel entre hommes (avant et/ou pendant l’activité sexuelle), de cathinones (3MMC/3CMC ou dérivés : alpha-PHP, 4MMC, etc…), de GHB/GBL, de métamphétamine (Crystal-Meth/Tina) de cocaïne ou de kétamine en excluant l’alcool, le cannabis et les poppers.

Sondage disponible ici:sondage.app.u-paris.fr

Epidémie

Source:seronet.info

Ces dernières années ont été marquées par de nouvelles épidémies… ce contexte n’est pourtant pas le point de départ de l’exposition singulière, « Face aux épidémies, de la peste noire à nos jours », que proposent les Archives nationales jusqu’en février 2023. Le projet est, en effet, antérieur à la crise de la Covid-19. Le thème est pourtant d’actualité, et semble l’être depuis le Moyen-âge. Passionnante, l’exposition retrace à partir d’archives rares, méconnues, voire oubliées, nos réactions face aux épidémies, hier et aujourd’hui. Une part notable y est consacrée au VIH/sida.

Sur les contremarches du grand escalier se découpe, marche par marche, la silhouette dégingandée de la mort en costume et chapeau haut de forme, levé, ironiquement, en guise de salut. Ambiance ! Rien de plus logique à ce que ce soit elle, la mort à face de squelette qui nous mène aux premières salles de l’exposition « Face aux épidémies, de la peste noire à nos jours », que les Archives nationales proposent, jusqu’en février. Car il est bien question d’hécatombes causées par les épidémies au fil du temps dans ce dédale d’archives savamment composé. Des épidémies qui frappent durement dès la période médiévale — celle qui sert de point de départ à l’exposition. Celle où l’on subit, faute d’une réponse médicale, sanitaire et scientifique appropriée. C’est donc en toute logique que cette première période explore comment les sociétés d’alors ont « enduré » les fléaux à défaut d’y remédier complètement. Pourtant, les pièces d’archives présentées (registres de décès, œuvres peintes, mémoires, récits aux enluminures, précis médicaux, etc.) montrent bien le souci existant de comprendre, de décrire, de recenser… et même de faire face aux épidémies avec les rares outils de l’époque, dont l’isolement ; une stratégie toujours mise en œuvre aujourd’hui. Les pièces présentées illustrent surtout l’importance des croyances, notamment religieuses comme « explication » aux épidémies ; pas de cause naturelle, plutôt une cause divine, façon châtiment expiatoire. À cette époque — qui se poursuit jusqu’en 1750, donc bien au-delà du Moyen âge —, il est davantage question de salut que de santé. La bascule se fait au fil du temps — ce qu’explique bien l’exposition — dès lors qu’avec les progrès de la science apparaissent les moyens de contrer les épidémies… et de le faire plus efficacement.

Article ici: seronet.info

Luxembourg Tuberculose

Source:wort.lu

Selon le ministère de la Santé, deux cas ont été recensés ces six derniers mois dans les écoles et maisons relais. Un dépistage des cas contact a été mis en place.

Une épidémie peut en cacher une autre. Pour la première fois depuis plus de vingt ans, les cas de tuberculose ont progressé dans le monde, alertait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport publié le mois dernier. Et le Luxembourg n’y échappe pas, confirme Paulette Lenert (DP) dans une réponse parlementaire publiée mercredi.

Au total, deux cas ont été recensés ces six derniers mois dans les écoles et maisons relais du Luxembourg, détaille la ministre de la Santé, sans toutefois préciser le profil des malades. Autrement dit, s’il s’agissait d’écoliers ou de membres du personnel. 

Article à lire ici: wort.lu

VIH

Source:atayalar.com

Les infections chez les enfants ont diminué de 52 % au cours des dix dernières années, mais 1,7 million d’enfants vivent avec le VIH dans le monde et il existe des zones géographiques où seulement 21 % des femmes enceintes ont accès à un traitement antirétroviral.

Selon les dernières données épidémiologiques sur le VIH publiées par le ministère espagnol de la Santé, en 2020, il n’y a eu aucun cas de transmission verticale, c’est-à-dire qu’aucun enfant n’a contracté le virus pendant la gestation, la naissance ou l’allaitement. Ces chiffres ont été atteints grâce à la thérapie antirétrovirale, qui permet au virus de rester indétectable dans le sang de la mère et de ne pas être transmis. Cependant, la maternité d’une personne séropositive est très différente de celle d’autres zones géographiques, comme le Moyen-Orient ou l’Afrique du Nord, où seulement 21 % des femmes enceintes ont accès à un traitement. L’institut de recherche sur le sida IrsiCaixa – un centre promu conjointement par la fondation « la Caixa » et le département de la santé de la Generalitat de Catalunya – participe à des études, dirigées par l’université d’Oxford, qui caractérisent l’infection chez les bébés. Les résultats obtenus jusqu’à présent montrent que le fait de commencer le traitement immédiatement après la naissance limite la persistance du réservoir viral et qu’il existe des différences en fonction du sexe du bébé. Ces études nous permettent d’évaluer les pistes de traitement possibles pour ce groupe potentiellement curable. Ces données soulignent la nécessité que les traitements et les résultats des recherches menées dans les pays occidentaux soient accessibles à tous.

enquête VIH

Source: univadis.fr

La population des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) représente une part majeure des personnes touchées par une infection à VIH. En 2019, en France, 43% des nouveaux cas diagnostiqués infectés par le VIH avaient été contaminés lors d’un rapport sexuel avec un homme. La prévention s’est profondément modifiée depuis quelques années, en ayant recours non seulement au préservatif, mais aussi à la prévention biomédicale : traitement post-exposition (TPE), prophylaxie pré-exposition (PrEP) et le traitement comme prévention (TasP).

Comment les HSH s’approprient-ils ces nouveaux outils ? C’est l’objet de l’étude Eras (Enquête Rapport Au Sexe – Santé publique France, Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales – Maladies infectieuses émergentes), qui s’intéresse aux HSH se déclarant négatifs pour le VIH au cours de leur dernier rapport anal (DRA) avec un partenaire occasionnel en 2017, 2019 et 2021. Les données présentées dans le numéro de novembre 2022 du BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire) sont issues d’enquêtes transversales, en ligne, auto-administrées et anonymes, conduites entre février et mars sur six semaines à chacune de ces trois années.

Article à lire ici: univadis.fr