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immobilier vih

Source: magnolia.fr

Le 1er décembre était célébrée la journée mondiale de lutte contre le sida. En France, environ 173 000 personnes sont séropositives et pour elles, malgré les progrès de la médecine, financer un projet immobilier reste un vrai parcours du combattant, car l’accès à l’assurance emprunteur est compliqué. Les récentes évolutions de la convention Aeras leur facilitent la démarche et la loi Lemoine de juin 2022 permet sous conditions de s’assurer sans questionnaire de santé. Explications. 

Crédit immobilier et VIH : s’assurer sans exclusion

En mars 2021, la convention Aeras (s’Assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) a assoupli ses critères d’accès à l’assurance de prêt pour les personnes porteuses du VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine). Grâce à la mobilisation des associations de lutte contre le sida depuis plusieurs années, le dispositif a approuvé une nouvelle grille de référence. La première en date de 2017 avait montré ses limites, se révélant peu efficace, car peu de séropositifs répondaient aux critères qu’elle exigeait. L’immense majorité des assurances de prêt immobilier ne proposaient alors que la garantie décès, excluant l’incapacité de travail et l’invalidité, ce qui réduisait drastiquement la protection.

Article complet ici: magnolia.fr

prep en france

Source: seronet.info

Chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) révèle les chiffres des prescriptions de la Prep en France à travers son enquête Epi-Phare (1). Après une forte chute constatée en 2020 en raison de la crise sanitaire et une lente remontée en 2021, les résultats actualisés au 30 juin 2022 montrent une « reprise soutenue » des prescriptions. Explications.

Combien d’usagers-ères de Prep en France ?

Commençons par les bonnes de nouvelles car cette actualisation des données Prep a des raisons de nous réjouir. La Prep a repris son rythme pré- crise Covid-19 en France. La reprise des initiations de Prep, esquissée au premier semestre 2021, s’est confirmée au second semestre 2021 et au premier semestre 2022. Ainsi, au 30 juin 2022, le nombre total de personnes de 15 ans et plus ayant initié la Prep en France a atteint 64 821, soit une augmentation de 39 % par rapport à fin juin 2021. Ce nombre totalise toutes les personnes qui ont commencé la Prep entre 2016 et 2022 y compris celles qui l’ont arrêtée entre temps. Pour avoir une vision plus fine des personnes effectivement sous Prep en 2022, il faut regarder dans les six derniers mois (entre janvier et juin 2022). Au total, 42 583 personnes ont eu recours à la Prep (en initiation ou en renouvellement) au cours du premier semestre 2022, ce qui correspond à 66 % de l’ensemble des 64 821 personnes ayant initié une Prep depuis le premier semestre 2016. Le nombre de personnes ayant effectivement utilisé la Prep est également en hausse au premier semestre 2022 par rapport à la même période de l’année précédente : 42 583 versus 30 376 au premier semestre 2021, soit une augmentation de 40 % au cours de la dernière année. Et ça aussi c’est un signal encourageant.

Article à lire ici: seronet.info

monkeypox

Source: seronet.info

Un changement de nom pour commencer. La variole du singe — Monkeypox en anglais — s’appellera désormais Mpox, y compris dans les autres langues, a annoncé, lundi 28 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les deux noms cohabiteront pendant une période d’un an avant que le terme Monkeypox ne soit abandonné, même s’il pourra toujours être recherché dans le classement international des maladies, a précisé l’OMS. Lorsque la flambée des cas de variole du singe a fait son apparition à partir du printemps 2022 « des propos racistes et stigmatisants en ligne, dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS », poussant un certain nombre de pays et d’individus ou organisations à demander un changement de nom, rappelle l’organisation.

Où en est l’épidémie à l’heure actuelle ? Le nombre de cas positifs recensés chaque jour est désormais quasiment nul en France et en Europe. Au 15 novembre 2022, Santé publique France recensait 4 104 cas confirmés d’infection par le virus MPox en France, soit 7 cas supplémentaires depuis le bilan du 1er novembre. Au niveau mondial, le site Monkeypoxtally recensait 81 107 cas dans 110 pays, dont 55 décès en date du 27 novembre 2022. L’épidémie est-elle en voie d’extinction ? Plusieurs scénarios d’évolution de la situation en France sont explorés dans le deuxième avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), rendu ce 28 novembre, rapporte le Quotidien du Médecin : « Le plus probable » à court terme, a expliqué lors d’un point presse Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur et membre du Covars, est une circulation « à bas bruit » du virus. La chute des cas dans le monde et en France est un élément « encourageant », juge-t-il. La réduction des comportements à risque des populations les plus exposées a « sans doute » joué un rôle « déterminant » dans la décrue rapide de cette épidémie qui « a trouvé une niche » pour se diffuser parmi les hommes ayant des relations homosexuelles (HSH) avec plusieurs partenaires, qui représentent la grande majorité des cas.

Article complet ici: seronet.info

recherche vih

Source: futura-science.com

Une collaboration scientifique entre les États-Unis et l’Australie a permis de découvrir que le VIH laisse des traces permanentes dans les cellules qu’il infecte.

Les scientifiques de l’université George-Washington et leurs collègues australiens ont découvert que le VIH modifie durablement les cellules immunitaires, exposant l’organisme à une inflammation chronique qui ne disparaît pas avec la suppression de l’infection par des médicaments. C’est la protéine Nef qui est à l’origine de ce mécanisme ; celle-ci n’est pas nécessaire à la réplication du virus mais indispensable à sa virulence.

Article complet ici: futura-science.com

sida Patient zéro

Source: lemonde.fr

Le bouleversant documentaire de Laurie Lynd réhabilite la mémoire d’un steward mort du VIH en 1984, accusé à tort d’avoir introduit le virus aux Etats-Unis.

Le Covid-19 vient à point nommé de rappeler que toute pandémie est indissociable de la recherche frénétique, et le plus souvent irrationnelle, d’un coupable. Au début des années 1980, alors que le sida commence à tuer massivement, le coupable idéal a les traits juvéniles et rieurs d’un steward d’Air Canada nommé Gaëtan Dugas, mort du sida en 1984.

Le formidable documentaire que Laurie Lynd consacre à cet homme s’attache moins à prouver qu’il n’a jamais été le patient zéro du VIH – il fut désigné comme tel à la suite d’une erreur de lecture, il était en fait le « patient 57 » au sein d’une étude de groupe – qu’à réhabiliter la mémoire d’un homme et celle d’une époque de recul sans précédent des droits et des libertés des homosexuels.

Pour ce faire, Laurie Lynd a réuni des témoins de premier ordre : aux souvenirs des collègues et amis de Gaëtan s’entremêlent les interventions de médecins, d’infectiologues, de spécialistes du sida, ainsi que les éclairages d’activistes, d’écrivains, de journalistes et d’autres figures importantes de la lutte pour les droits LGBT.

Article à lire ici: lemonde.fr

vih 50 ans

Source: lesactupiennes.fr

Avoir plus de 50 ans et vivre avec le VIH, ce n’est pas une sinécure !

Ce 1er décembre, comme chaque année depuis 1988, a lieu la « Journée Mondiale de Lutte Contre le sida », soit la 34éme. Pour rappel, la 1ère association de lutte contre le sida créée en 1983, “Vaincre le sida », a ouvert la voie à une constellation d’autres associations qui se sont armées pour permettre aux « malades du sida » de l’époque d’exister aux yeux de l’opinion publique et des instances sanitaires. Ces vies valaient moins que d’autres. En effet, à cette époque, faute d’engagement de la part des gouvernements successifs, les « soldats » de la lutte contre le sida ont inventé l’aide aux malades, les soins palliatifs, l’aide au maintien à domicile avec l’intervention des auxiliaires de vie, infirmières, l’hospitalisation à domicile, les appartements de coordination thérapeutique, autant de dispositifs qui permettaient une prise en charge globale, combinant médical, social et santé mentale. 

Parmi ces « malades », nombreuxSES sont venuEs grossir les rangs des cimetières, d’autres sont toujours en vie mais à quel prix ? La normalisation, banalisation, chronicisation du VIH/sida, partant d’une bonne intention, a eu pour effet d’invisibiliser les survivantEs au point de les oublier, en dehors d’une charge virale indétectable, et de faire croire que tout va bien. 

Les ActupienNEs auront comme mot d’ordre en ce 1er décembre :

Avoir plus de 50 ans et vivre avec le VIH, ce n’est pas une sinécure !

Voir les revendications des Actupiennes sur le site : lesactupiennes.fr

VIH PreP

Source: lemonde.fr

Malgré les indéniables batailles remportées par les acteurs de la lutte contre le VIH et le sida ces dernières décennies – en matière de prévention, de dépistage et d’accès aux traitements –, l’épidémie est encore loin d’être éradiquée.

En 2016, la France a autorisé la commercialisation d’un nouveau moyen de prévention : la PrEP. De quoi s’agit-il ? Comment fonctionne ce traitement ? A qui s’adresse-t-il ? Le Monde fait le point.

Qu’est-ce que la PrEP ?

La prophylaxie pré-exposition, abrégée PrEP (de l’anglais pre-exposure prophylaxis), est une pilule préventive « antisida » destinée aux personnes séronégatives très exposées au VIH (virus de l’immunodéficience humaine).

Toutes les études conduites en France et à l’étranger pour évaluer l’efficacité de cet outil de prévention montrent qu’il n’y a eu aucun cas de transmission chez les personnes qui suivaient correctement le traitement, souligne Sida Info Service.

La PrEP est à distinguer du traitement post-exposition, donné en urgence à un séronégatif après une prise de risque élevée afin d’éviter la transmission du virus. Délivré par les services d’urgences des hôpitaux, il doit être débuté au plus tard quarante-huit heures après la prise de risque et dure un mois.

Article complet ici:

lutte contre sida

Source: france24.com

Ces dernières années, la recherche scientifique sur les traitements contre le VIH a connu des avancées importantes, améliorant la vie des patients. Mais le nombre de contaminations reste élevé et aucun vaccin efficace n’a jusqu’ici vu le jour. Point d’étape avec Gilles Pialoux, vice-président de la Société française de lutte contre le sida (SFLS).

Le 1er décembre marque la Journée mondiale de lutte contre le sida, une maladie induite par le VIH, qui affecte plus de 38 millions de personnes dans le monde. Dans un rapport publié mardi, les Nations unies ont alerté sur la progression des contaminations avec 1,5 million de nouvelles infections détectées en 2021 et 650 000 morts.

Malgré d’importants progrès dans le traitement, désormais possible par injection, l’accès au soin demeure très inégal à travers le monde et il n’existe toujours aucun vaccin contre le sida. Depuis la pandémie de Covid-19, un nouvel essai clinique à base d’ARN messager a été lancé, pour savoir si cette technologie peut également protéger contre le VIH.

Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon (AP-HP) et vice-président de la Société française de lutte contre le sida (SFLS), répond aux questions de France 24.

Article complet ici : france24.com