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13 juillet 2021 - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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Source : Onusida

L’ONUSIDA condamne fermement les attaques contre les activistes et journalistes lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexuels (LGBTI) dans les bureaux de la Tbilisi Pride et à proximité, qui ont contraint l’organisation à annuler des événements autour de la Gay Pride dans la ville. L’ONUSIDA exprime sa solidarité avec toutes les personnes LGBTI en Géorgie.

« La violence choquante subie par les activistes et journalistes LGBTI à Tbilissi est totalement inadmissible », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour protéger les droits humains de la communauté LGBTI, y compris le droit à la liberté d’expression et de rassemblement, et pour amener les responsables des attaques devant la justice. »

Le 1er décembre 2018, Tbilissi a signé la Déclaration de Paris pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030, rejoignant ainsi plus de 300 municipalités dans le cadre de l’initiative Les villes s’engagent, initiée par la maire de Paris et l’ONUSIDA en 2014. L’initiative engage Tbilissi à travailler en étroite collaboration avec les communautés, y compris les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles, afin de promouvoir l’égalité sociale.

Par ailleurs, la nouvelle Stratégie mondiale contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida stipule clairement que la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes LGBTI violent les droits humains, renforcent les inégalités et sont un frein sérieux pour parvenir à l’objectif de mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030. Un élément crucial de la stratégie est de relever les défis auxquels sont confrontées les populations clés (gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleurs et travailleuses du sexe, personnes transsexuelles et toxicomanes) afin que moins de 10 % de leurs membres soient victimes de stigmatisation, de discrimination et de violence d’ici 2025. La stratégie appelle les pays à prendre des mesures immédiates pour réduire les attitudes stigmatisantes et la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, car il s’agit d’un élément critique pour mettre fin au sida d’ici 2030.

 

Source : InfoVIH

Le déficit immunitaire comme étant un facteur de risque dinfection sévère à SARSCoV2 reste controversé. En effet, une immunité cellulaire défectueuse pourrait paradoxalement être protectrice en empêchant la tempête cytokinique observée dans les cas graves de la COVID-19.

Cette étude rétrospective réalisée dans 3 cohortes européennes (Italie, Espagne, Allemagne) de patients infectés par le VIH porte sur 175 patients dont 72% atteints dinfection modérée à SARSCoV2, 28% d’infections sévères et 4% de décès. Le nombre médian de lymphocytes T CD4 était de 663/mm3 et 18 % des patients avaient un taux de lymphocytes T CD4 < 350/mm3. Cependant, 39% des patients avaient un nadir de CD4 < 200/mm3 et 31% avaient eu un évènement définissant le SIDA. A l’exception dun seul patient, tous les patients suivaient un traitement antirétroviral et, pour 94 % d’entre eux, la dernière charge virale documentée était inférieure à 50 copies/ml.

Les patients présentant une COVID-19 sévère avaient un taux de lymphocytes T CD4 + et un nadir de CD4 plus faibles par rapport aux patients présentant une COVID-19 légère à modérée.

Dans l’analyse multivariée, le seul facteur significativement associé à un risque de sévérité de la COVID-19 était un nombre de lymphocytes T CD4 < 350/mm3 (OR de 2,85 (IC95% : 1.26-6.44) (p = 0.01).

Le taux de mortalité a été évalué à 4%. Le seul facteur qui était associé de manière significative au décès était un nadir de lymphocytes T CD4 à moins de 200 /mm3 (OR = 10,11, IC à 95 % : 1,19-86,10, p = 0.03).

Concernant un effet thérapeutique éventuel du traitement antirétroviral, aucune preuve de protection avec le ténofovir ou le darunavir sur la gravité de l’infection à SARSCoV2 n’a été mise en évidence, dans cette étude.

Ainsi, chez les personnes infectées par le VIHle déficit immunitaire pourrait être un facteur de risque dinfection sévère à SARSCoV2, même chez ceux dont la charge virale est bien contrôlée.

Commentaire: Malheureusement cette étude de prend pas en compte les facteurs précis de gravité: âge, diabète, ….. si bien qu’il n’est pas certain que l’imunodépression soit le seul facteur intervenant dans la gravité ni soit prédominant.