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source : seronet

Rainbow Sky Association of Thailand (RSAT) est une ONG de lutte contre le sida. Elle gère notamment une clinique spécialisée dans le VIH. Avec ses quatre cliniques et ses dix centres d’accueil implantés dans plusieurs villes de Thaïlande, la RSAT permet aux gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi qu’aux personnes trans d’avoir accès à des services de prévention du VIH, dont l’accès à la Prep et de participer à des réunions d’information sur le VIH et les outils de prévention.

« L’accès des populations clés aux services du VIH est l’un des principaux défis de la riposte au VIH du pays, explique d’ailleurs Danai Linjongrat, le directeur exécutif de la RSAT. Il est extrêmement important que ces groupes puissent profiter de la prévention et du traitement du VIH sans avoir peur des discriminations. » La particularité de la RSAT est que son personnel appartient aux populations ciblées. « Ainsi, les membres de ces groupes sont en mesure d’identifier et de satisfaire les besoins d’autres personnes dans leur cas, notamment en matière de santé et de prise en charge du VIH », rappelle d’ailleurs l’Onusida dans un de ses communiqués. « Nous comprenons les besoins de notre public, ce qu’il veut, où il vit et ce qu’il ressent, car les membres de notre équipe font partie des mêmes communautés », explique Danai Linjongrat. Les cliniques et structures proposent des services adaptés aux personnes et à leurs besoins, comme la Prep, une assistance juridique, des outils de réduction des risques, le dépistage des IST, des conseils et le contrôle du niveau hormonal pour les personnes trans. Selon le résultat du test du VIH, la personne est invitée soit à suivre une thérapie antirétrovirale soit à un entretien avec, selon les besoins, proposition de Prep. La RSAT est l’une des sept organisations communautaires thaïlandaises à proposer gratuitement la Prep par le biais de fournisseurs communautaires dans le cadre du Princess PrEP Project. À l’heure actuelle, 1 200 personnes ont accès à la Prep dans les cliniques et les centres d’accueil de la RSAT, indique l’Onusida.

source : france culture

Une nouvelle étude parue dans la revue Nature Médecine présente une nouvelle stratégie thérapeutique contre le VIH.

Aujourd’hui, pour les personnes infectées par le VIH, il existe un traitement très efficace : le traitement antirétroviral, qui freine la multiplication du virus et qui permet de diminuer la charge virale jusqu’à un niveau indétectable. C’est pour cela qu’une personne séropositive sous traitement n’est plus contaminante. Mais cela ne permet pas d’éradiquer complètement le virus. Dans cette étude, une équipe internationale tente une autre stratégie : l’immunothérapie. Il s’agit d’utiliser des anticorps anti-VIH pour stimuler la réponse du système immunitaire. Des anticorps monoclonaux à large spectre ont été isolés chez des patients infectés, puis clonés. Il est encore trop tôt pour dire s’il s’agit d’une avancée majeure – cela n’a été testé que sur un nombre restreint de patients – mais les résultats sont très encourageants.

Entretien avec Olivier Schwartz, Directeur de l’Unité Virus et immunité à l’Institut Pasteur.

source : aida.congo

En dépit de l’épidémie de coronavirus qui ravage la Chine, l’Onusida insiste sur le fait que les services de prise en charge des personnes vivant avec le VIH-sida doivent être maintenus.

 

C’est dans ce cadre que l’agence onusienne collabore étroitement avec ses partenaires et avec les autorités chinoises pour que l’accès aux services vitaux de lutte contre le VIH soit maintenu auprès des personnes affectées ou vivant avec le virus. Les déplacements et l’accès aux services, souligne un communiqué de cette agence, peuvent se retrouver limités dans les zones touchées par l’épidémie 2019-nCoV, car les hôpitaux concentrent leurs activités sur le nombre croissant de victimes du coronavirus.

Selon l’Onusida, il est primordial que les personnes vivant avec le VIH et souffrant d’autres maladies chroniques accèdent aux soins et aux médicaments nécessaires pour poursuivre leur traitement et rester en bonne santé. L’Onusida recommande au Chinese National Center for AIDS/STD Control and Prevention d’agir rapidement pour que les personnes vivant avec le VIH éloignées de leur domicile pendant cette quarantaine puissent obtenir le renouvellement mensuel de leur thérapie antirétrovirale.

La directrice exécutive de l’Onusida, Winnie Byanyima, souligne que la Chine qui déploie des efforts considérables pour contenir l’épidémie a toute sa confiance pour ce qui est de sa capacité à maîtriser l’épidémie. « L’épreuve est rude, et l’Onusida propose de contribuer aux efforts internationaux pour enrayer la propagation du virus. », affirme -t-il.

Notons que l’incertitude règne encore sur le nombre de personnes vivant avec le VIH victimes du 2019-nCoV en Chine. L’Onusida continue donc de suivre l’évolution de l’épidémie et poursuit sa collaboration avec les autorités et les partenaires communautaires pour que les personnes affectées et vivant avec le VIH disposent des informations exactes pour prévenir le 2019-nCoV et accéder aux services nécessaires.

Blandine Lusimana