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Source : Groupe SOS

Le mercredi 4 décembre à Paris, Nicolas Derche, porte-parole du plaidoyer « Lutte contre le VIH/sida » du GROUPE SOS, a remis le texte à Martine Wonner, députée du Bas-Rhin et membre de la Commission des affaires sociales. Ce plaidoyer affirme 3 propositions concrètes pour permettre aux communautés les plus touchées un accès aux soins.
Nicolas Derche nous détaille les propositions de ce plaidoyer au micro de Fabrice Lamy dans l’Apéro.

POURQUOI CE PLAIDOYER ?

En finir avec le VIH/sida à horizon 2030 est-il un objectif atteignable ? Les avancées scientifiques et les récents engagements financiers pour reconstituer le fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, sont très encourageants. Mais la riposte au VIH/sida ne se fera pas sans progrès social à la hauteur de cette ambition. Personnes LGBTIQ+, personnes migrantes et réfugiées, travailleur.se.s du sexe et personnes en situation de prostitution, … : plus que jamais, lutter contre les inégalités d’accès aux soins et aux droits des populations les plus exposées au risque de contamination s’avère indispensable. Et pour que ces politiques soient efficaces, elle doivent se construire avec les premières et premiers concerné.e.s, afin de répondre à leurs besoins et aux enjeux de santé qui les concernent.

NOS PROPOSITIONS :

1. Créer des centres de santé communautaires proposant une offre de santé globale à destination des personnes LGBTIQ+, tout en étant un lieu-ressource pour la formation des médecins de ville à la santé sexuelle pour tous et toutes. Nous partons de deux constats : d’une part les personnes LGBTIQ+ rencontrent des obstacles dans leur accès au soin dans le système de droit commun ; d’autre part, la population générale exprime le besoin d’intégrer davantage la santé sexuelle à leurs consultations en médecine générale. Un tel centre permettrait donc de concilier les besoins de la population LGBTIQ+ d’accéder à des soins et à une prévention qui leur soient adaptés, avec l’intérêt considérable en termes de santé publique résultant de l’intégration de la santé sexuelle à la médecine générale.

2. Développer des programmes de prévention à destination des populations migrantes reposant sur les principes de la santé communautaire, adaptés et pragmatiques. Près de la moitié des personnes migrantes subsahariennes vivant avec le VIH en France l’ont contracté après leur migration, en raison de la précarité de leurs conditions de vie sur place. Développer ces programmes permettraient d’une part de proposer un accompagnement global correspondant à ce constat, tout en s’assurant qu’ils répondent effectivement aux besoins de ces populations grâce à une approche communautaire au plus près de leur réalité quotidienne.

3. Réviser la loi prostitution de 2016 en construisant avec les premier.ère.s concerné.e.s les réponses aux enjeux de santé, de sécurité, d’insertion et d’accompagnement des personnes en situation de prostitution / travailleur.se.s du sexe et aux enjeux de mise à l’abri et protection des victimes du proxénétisme et de la traite des êtres humains. La loi de pénalisation des clients de 2016, qui vise à protéger les personnes en situation de prostitution et les travailleur.euse.s du sexe, se révèle contreproductive dans son volet répressif qui a eu pour effet d’augmenter la précarité et l’exposition aux risques en santé (dont VIH) ; et peu efficace dans son volet social visant la sortie de la prostitution des personnes concernées. Ces failles sont celles d’une loi davantage élaborée à partir d’une vision idéologique que des besoins exprimés par les premier.ère.s concerné.e.s. Nous préconisons d’organiser sa révision en associant les personnes en situation de prostitution et les travailleur.euse.s du sexe au centre du débat public.

https://www.respectmag.com/33001-nicolas-derche-devoile-le-plaidoyer-lutte-contre-le-vih-sida-du-groupe-sos

source : infovih

Jusqu’en  2018, l’OMS a recommandé pour le traitement de première ligne, l’association de deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse  Dans l’essai Single, le  dolutégravir comparé à l’efavirenz en trithérapie présentait une meilleure efficacité viro-immunologique, justifiant de modifier les recommandations.D’autre part, l’essai ENCORE1 montrait que la dose réduite d’efavirenz à 400 mg était non inférieure à la dose de 600 mg en termes d’efficacité virologique avec une meilleure tolérance, et sans interaction médicamenteuse chez les femmes enceintes et chez les patients atteints de tuberculose.

L’essai de phase 3 Namsal ANRS 12313 randomisé, en ouvert, a été mené au Cameroun pour comparer en première ligne, l’efficacité et la tolérance d’un schéma à base de DTG avec celui à base d’EFV 400 mg. Afin d’analyser l’impact de la résistance primaire, le génotype de résistance a été réalisé rétrospectivement à sur un prélèvement effectué lors de l’inclusion et à l’échec virologique. Au total, 613 participants ont reçu au moins une dose du schéma thérapeutique : 310 sous DTG et 303 sous EFV, combiné à TDF/3TC. L’âge médian était de 37 ans avec 65,9% de femmes.  Le taux médian de CD4 était à 281/mm3. La charge virale en médiane était à 5,3 log copies/ml, avec 66,4% de CV supérieure à 100 000 cp/ml. L’infection avec le recombinant CRF02_AG était trouvée chez 60% des patients. La prévalence de la résistance primaire était de 1,3% pour les INTI et de 6,1% pour les INNTI. Le polymorphisme E157 Q était fréquent à 8,4% en raison de l’infection majoritaire à CRF02_AG.

Non infériorité entre dolutégravir et efavirenz

À S48, l’efficacité virologique à moins de à 50 copies/ml était de 74,5% dans le bras DTG et de 69% dans le bras EFV 400 mg, démontrant la non infériorité.  Chez les patients ayant plus de 100 000 cp/ml, l’efficacité était de 66,2% versus 61,5%, respectivement, démontrant également la non infériorité. Au seuil de 200 cp/ml, l’efficacité virologique était meilleure chez les patients sous dolutégravir 89% versus 83,5% pour ceux sous efavirenz avec la persistance d’une faible virémie chez 15% des patients inclus.

Les échecs virologiques défini par une charge virale à plus de 1000 copies/ml étaient de 3 dans le bras DTG sans sélection de mutation de résistance et de 16 dans le bras EFV 400. Parmi les 16 patients en échec d’EFV 400, 6 présentaient des mutations de résistance à l’inclusion (5 avec une résistance à l’EFV et 1 avec une résistance aux 3 ARV : TDF, 3TC, EFV).Parmi les 10 patients sans résistance primaire, 8 avaient acquis des mutations de résistance (2 à l’EFV, 3 au 3TC et à l’EFV et 3 aux 3 ARV : TDF, 3TC, EFV)

En analyse multivariée, l’échec virologique sous EFV 400 était significativement associé à la résistance primaire à l’EFV, à une charge virale élevée de plus de 100 000 cp/ml et à l’observance.  Le polymorphisme E157Q conférant une résistance possible au DTG ne montrait pas d’impact sur la réponse virologique.

La prise de poids était plus importante sous DTG que sous EFV avec un gain médian de 5 kg versus 3 kg et l’incidence de l’obésité était de 12,3% versus 5,4%.

En conclusion, cet essai de phase 3 a démontré la non-infériorité du dolutégravir par rapport à l’efavirenz à faible dose avec un bénéfice du DTG sur l’absence de sélection de résistance et une efficacité en présence du polymorphisme E157Q, mais avec un sur-risque d’obésité.

source: seronet

En marge de la journée du 1er décembre 2019, le professeur François Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) a publié une interview (21 novembre) dans laquelle il commente les dernières données épidémiologiques françaises et revient sur les points forts des stratégies de recherches impulsées par l’Agence qu’il dirige. En voici les points saillants.

Interrogé sur la baisse des nouvelles contaminations en France (-7 %), François Dabis se montre prudent quant au fait que ce soit le signe que « nous serions parvenus à la fin du sida. Cette baisse est « plutôt une bonne nouvelle, mais, en effet, les tendances ne pourront véritablement être appréciées qu’avec davantage de données d’ici un an ou deux », explique-t-il ; avant d’ajouter : « Mais reconnaissons-le, on est encore loin de la « fin du VIH/sida ». En France comme ailleurs dans le monde, il faudrait d’abord utiliser de manière quasi systématique les moyens déjà à notre disposition et que la recherche a mis au point depuis cinq ans : dépistage et traitement universels, prophylaxie préexposition (Prep) ; ils sont incroyablement efficaces et encore insuffisamment utilisés par tous ceux qui en ont besoin », constate-t-il. Pour le clinicien et chercheur : « La recherche en sciences humaines et sociales et en santé publique peut faciliter l’identification des meilleures stratégies à adopter en fonction des populations cibles et des contextes : hommes ayant des rapports avec des hommes (HSH), migrants, personnes en détention, travailleurs-euses du sexe, consommateurs de drogues par voie injectable ». D’ailleurs François Dabis rappelle qu’un « des rôles essentiels joué par l’Agence », qu’il dirige « est de promouvoir et soutenir des recherches pour améliorer la prévention, l’accès au dépistage et aux soins des populations vulnérables ». La démonstration scientifique pouvant servir « d’appui à la décision en santé publique en France et à l’international ». De ce point de vue, il estime, que l’étude ANRS Prévenir « est un bon exemple ». Démarrée en 2017, elle évalue sur plus de 3 000 personnes séronégatives, exposées à un risque élevé de contamination par le VIH et résidant en Île-de-France l’impact de la Prep sur le contrôle de l’épidémie. « Grâce à [l’étude] Prévenir, il sera ainsi possible, l’année prochaine sur la base du suivi détaillé effectué pendant trois ans de ce large échantillon, d’apprécier en détail le degré d’efficacité de la Prep sur l’évolution des contaminations et leurs déterminants ». En parallèle, l’Agence travaille actuellement dans ce cadre à la recherche sur les infections sexuellement transmissibles (qui sont en augmentation) et leur prévention par l’usage d’antibiotiques et de vaccins.

Les défis actuels

Une grande partie de l’interview de François Dabis porte sur les défis de la « recherche fondamentale et translationnelle », mais le directeur de l’Agence tient à rappeler cette évidence. « Il n’y aura pas de fin à cette épidémie, si d’abord nous ne facilitons pas l’accès au dépistage, au traitement et à la Prep pour tous ceux qui en ont besoin », explique-t-il. C’est en quelque sorte le préalable. Il indique qu’un « des axes d’innovation actuels vise à simplifier encore les prises de médicaments ». « Les compagnies pharmaceutiques ont mis au point une première série de formulations injectables d’antirétroviraux et travaillent sur des implants. Il est de la responsabilité de l’ANRS de construire et d’évaluer des stratégies de prévention et prise en charge prenant en compte ces innovations, notamment pour les pays du Sud ».

Questionné sur les grands défis qui se posent à l’Agence, François Dabis en identifie trois types qui « structurent les grandes priorités que j’ai retenues pour l’Agence ». Il y a d’abord ceux de la « recherche fondamentale et translationnelle ». Ce champ vise à « mieux connaître les mécanismes d’actions du virus et la réponse du système immunitaire (avec le consortium ANRS Rhiviera), la localisation des réservoirs (avec, par exemple, lessai ANRS Doluvoir). Cela avance aussi en matière de vaccin puisque « le programme scientifique du Vaccine Research Institute (VRI) soutenu par l’ANRS se concrétise avec le lancement d’au moins deux projets d’essais vaccinaux en 2020 : un essai thérapeutique de phase II, dans le cadre d’un consortium européen piloté par la France (Essai Ehva T02/ANRS Vri07), et un autre essai thérapeutique de phase II innovant (ANRS Vri04 (Dalia 2) ciblant les cellules dendritiques (immunothérapie). Ces deux projets sont actuellement en cours d’évaluation auprès des autorités compétentes.

En matière de vaccin préventif, la France est également présente avec des essais vaccinaux prophylactiques de phase I prévus à partir de 2020 (ANRS Vri06) et coordonne l’un des deux consortiums européens sur le sujet jusqu’en 2022.

Deuxième champ, la recherche opérationnelle. Elle est principalement conduite au Sud. « Il nous faut mieux définir les conditions du passage à l’échelle des moyens de prévention et de traitement existants pour contrôler l’épidémie, explique François Dabis. Les résultats de l’essai ANRS Namsal auxquels sont parvenus des chercheurs franco-camerounais, étaient très attendus pour valider le choix du passage au dolutégravir dans les traitements de première ligne par l’Organisation mondiale du sida (2). Nous allons maintenant poursuivre cette étude avec le concours d’Unitaid car des questions à long terme se posent, celles relatives notamment aux prises de poids excessives et à leurs conséquences ».

Troisième champ, la « recherche pour les personnes vivant avec le VIH ». « Pour les personnes qui vivent avec le VIH comme maladie chronique nécessitant un traitement quotidien à vie, toute simplification est bonne à prendre et constituera une nouvelle option ». Outre les formes injectables qui sont une stratégie de simplification du traitement, une autre piste est celle de l’allègement. « L’essai ANRS Quatuor présenté lors de la conférence IAS 2019 a beaucoup fait parler de lui car un traitement quatre jours sur sept au lieu de 7 jours sur 7 pourrait améliorer la vie des personnes. Nous attendons les résultats complets de cet essai dans l’année à venir », explique François Dabis. « L’essai de simplification ANRS Altar vient de débuter et nous avons plusieurs projets sur le vieillissement et les comorbidités. Ces sujets vont être au cœur des nouvelles recommandations nationales du groupe d’experts VIH, hépatites virales et IST que l’Agence, avec le Conseil National du Sida [et la HAS, ndlr] réunira prochainement.

Avec quels moyens relever ces défis ?

Comme on le voit, ce ne sont pas les ambitions qui manquent, ni les projets. L’interview aborde donc les questions de financements. Pour François Dabis : « Il faut de la bonne science, comme base de décision aux financements publics et privés internationaux ». « Je crois qu’au plus haut niveau dans ce pays, on sait que la science doit servir à fonder la décision publique en santé et que l’investissement dans la recherche est payant », estime le directeur de l’ANRS. Et celui-ci de se montrer plus explicatif : « La recherche scientifique et médicale est absolument essentielle pour la riposte aux maladies et la résolution des grands problèmes de santé dont le VIH/sida fait toujours partie. La très bonne qualité de la recherche française sur le VIH et les hépatites est un atout exceptionnel pour l’atteinte de ces objectifs internationaux ». Il en veut pour preuve que « l’étude bibliométrique (…) sur la période 2013-2017, montre que la France est le deuxième pays européen en nombre de publications scientifiques dans le domaine du VIH/sida et le quatrième au niveau mondial pour la part des publications figurant dans le top 1% mondial (meilleures publications) sur cette infection ». Ces éléments indiquent bien un haut niveau de réussite de la recherche française dans ce domaine… mais les budgets sont-ils à la hauteur ? Cette question n’est pas abordée frontalement : ni satisfecit, ni critique. On trouvera juste cette affirmation en fin d’interview que chacun-e sera libre d’interpréter : « Les chercheurs qui travaillent sur le VIH élargissent graduellement leur champ d’investigation aux grandes questions de santé mondiale. Reste à savoir si nos moyens de les soutenir seront à la hauteur de ces nouveaux (et nombreux) enjeux ».

source : univadis 

Messages principaux

  • En France, 1% des femmes échapperaient au dépistage prénatal du VIH.

  • Celles qui sont considérées à moindre risque ou pour lesquelles la prise en charge est partagée entre plusieurs professionnels de santé sont celles qui sont le plus à risque de ne pas en bénéficier.

Les professionnels de santé doivent systématiquement proposer aux femmes un test de dépistage du VIH au cours du premier trimestre de grossesse et au moins un autre test avant le début du troisième trimestre chez celles présentant un haut risque d’infection. L’Enquête Nationale Périnatale 2010 a montré notamment que 8,0% des femmes avaient déclaré ne pas en avoir bénéficié parce que le professionnel de santé ne le leur avait pas proposé, 4,5% parce qu’elles avaient eu un test négatif peu de temps avant la grossesse et 1,0% avaient avoir refusé le dépistage. La réactualisation des données permet de disposer d’une photographie plus contemporaine du dépistage prénatal du VIH en France.

Dépistage prénatal  : un taux de séropositivité de 0,15%

Cette enquête a pris place dans toutes les maternités françaises et visait à inclure durant une semaine toutes les naissances ayant eu lieu à partir de la 22 e semaine de grossesse ( ≥500 g) , soit 14.142 enfants nés de 13.894 femmes, avec un questionnaire médical disponible pour 95,3% d’entre elles. Leur analyse a montré que 96,8% de ces femmes avaient été dépistées pour le VIH, tandis que 1,0% d’entre elles ne l’avaient pas été (informations manquantes pour 2,2%). Le test a permis d’identifier une séropositivité chez 19 femmes, soit 0,15% de celles ayant bénéficié du dépistage.

Si ces chiffres illustrent l’efficacité du dispositif français, ils permettent aussi d’apporter des repères afin de l’améliorer : ainsi, l’analyse multivariée montre que le fait d’être pacsée, d’avoir un niveau d’éducation intermédiaire (1-2 années post-bac) ou être multipare était associé à de moindres chances de participation, sans doute parce que les professionnels de santé étaient moins vigilants envers ces populations jugées à risque moindre. Par ailleurs, ce risque était aussi plus élevé chez les femmes qui étaient suivies par plusieurs professionnels de santé ou par un médecin généraliste durant les premiers mois de grossesse, suggérant une perte d’information au cours de la prise en charge. Enfin, celles qui avaient eu des soins prénataux inadéquats et qui travaillaient à temps partiels avaient également moins de chance de bénéficier d’un tel dépistage. 

Il est important que les femmes pour lesquelles le risque semble faible fassent l’objet d’une vigilance visant à ce qu’elles n’échappent pas au dispositif français de dépistage.

source : topinfo 24

Pour améliorer la disponibilité et la qualité des soins pour les patients vivant avec le VIH et la tuberculose en province du Nord-Kivu, l’organisation Médecin Sans Frontières, (MSF), estime que le système d’approvisionnement doit devenir plus flexible afin de permettre aux patients de recevoir les traitements dès que possible.

Elle estime pour ce faire que les organismes de coordination provinciaux devraient s’atteler de toute urgence sur les conditions inacceptables des patients et les autorités sanitaires à prendre des mesures concrètes pour améliorer l’accès des patients aux soins de santé.

Dans un point de presse tenu à Goma ce mercredi 18 décembre, cette organisation médicale humanitaire a fait savoir qu’il est urgent d’améliorer la qualité, l’efficacité et la mise en œuvre de la chaine d’approvisionnement afin de garantir que les produits exacts et la quantité de médicaments nécessaires soient fournis en temps voulu aux patients dans le besoin.

Médecin Sans Frontières recommande que des mesures pertinentes soient prises par tous les acteurs concernés pour remédier aux faiblesses de la chaîne d’approvisionnement pour garantir l’accès des patients aux services décentralisés, conviviaux et gratuits de prise en charge du VIH et de la tuberculose afin de renforcer les soins et le traitement en République démocratique du Congo.

Source : La Provence

Chaque année 6 000 nouveaux cas sont détectés, les quadras et quinquas sont les plus touchés. Selon Santé Publique France, près de 6 000 personnes ont découvert leur séropositivité en France en 2019.

Ce n’est pas parce qu’on parle moins du Sida, qu’il faut penser que la bataille contre la maladie est gagnée. Près de 40 ans après l’explosion des cas de VIH, la recherche a fait des progrès remarquables au point d’avoir transformé un virus tueur en maladie chronique.

« En 2019, on découvre toujours des cas. La génération qui est aujourd’hui âgée entre 40 et 50 ans n’avait pas l’habitude de se protéger pendant leur jeunesse et ça se ressent encore », souligne Stéphanie Occhipinti, infirmière en éducation thérapeutique à l’hôpital Saint-Joseph. Avec l’explosion des applications de rencontre, avoir une relation est aussi facile que d’envoyer un SMS. Un changement de paradigme qui s’est ressenti dans les cabinets médicaux. « Les patients sont libres de faire ce qu’ils veulent, mais on se doit de les alerter sur le dépistage, c’est l’arme principale contre la maladie. »

La politique française en matière de lutte contre le sida est un échec. Voici en substance ce qu’affirme le Conseil national du sida (CNS), instance publique indépendante, dans un rapport accablant publié mercredi 27 novembre. Le document pointe des « faiblesses », des lenteurs en matière de prévention. Pire, le CNS juge que la situation actuelle est « inacceptable », compte-tenu du fait que tous les outils permettant d’enrayer l’épidémie sont disponibles, qu’il s’agisse du dépistage du VIH ou des traitements dans leurs différents usages préventifs.

Aujourd’hui, on vieillit avec le sida

La France vise en effet l’objectif du « 3 x 95 » qui consiste à ce que 95 % de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, que 95 % des personnes qui connaissent leur séropositivité au VIH aient accès au traitement et que 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale normale d’ici 2020.

Un objectif encore loin d’être acquis. “On pense que 6 000 personnes ne savent pas qu’elles sont séropositives, tout ça parce qu’elles ne se font pas connaître des services de prévention. » Au total, 173 000 Français vivent actuellement avec le Sida. Un chiffre important, qui correspond également au nombre de personnes qui ne transmettent plus le virus.

« Aujourd’hui, une personne traitée, et présentant une charge virale indétectable, ne transmet plus le virus. D’où l’importance de se faire dépister pour mettre en place un traitement adapté », insiste-t-elle. Certains hommes et femmes de “la génération sida” ne pensaient sûrement pas vivre aujourd’hui. Les molécules utilisées dorénavant empêchent la multiplication du virus en piochant dans les réservoirs du corps pour empêcher la dissémination du VIH.

S’ils sont mieux soignés, les séropositifs ne voient toujours pas la vie en rose, puisque la simple évocation de la maladie leur ferme encore de nombreuses portes.

« Ça reste une maladie honteuse. On a du mal à en parler aux proches, à la famille, ses collègues de travail et même des soignants. Il leur est parfois difficile de se faire prendre en charge par des médecins qui ont peur d’être contaminés, sauf qu’un patient qui est malade ne peut plus transmettre le virus. Même chose pour certains EHPAD qui refusent des séropositifs », alerte-t-elle.

De nombreuses études font état de tests concluant pour enfin trouver un vaccin contre le sida, mais le chemin est encore long même si des lueurs d’espoir existent comme ce patient britannique en rémission totale plus de 16 ans après l’apparition de la maladie.

* Plus d’informations : pour parler de la maladie et vous faire dépister, vous pouvez vous rendre dans les centres de planification et d’éducation familiale ou bien dans les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic du département. 

source : france culture

Où en est la recherche sur des vaccins contre le VIH ? Quelles sont les stratégies mises en place dans le développement de vaccin ? Comment le virus infecte-t-il les cellules humaines ? Quelles sont les limitations au développement de thérapies vis à vis du cycle de vie de ce virus ?

Alors que se tenait hier la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le VIH met encore et toujours la recherche à rude épreuve. Malgré la mise au point de traitements qui permettent aux personnes séropositives d’avoir une espérance de vie accrue et de ne plus être contaminantes ou encore le recours à des méthodes préventives de plus en plus efficaces, rien ne permet aujourd’hui de guérir du virus de l’immunodéficience humaine. Si des tests de vaccins commencent à prouver une certaine efficacité sur des souches bien précises du VIH, le combat s’annonce encore âpre contre le virus qui oppose des obstacles de taille à son éradication. La recherche doit donc s’aventurer sur des terrains complexes. Des anticorps neutralisants à la thérapie génique, de nouvelles pistes sont aujourd’hui ouvertes par les chercheurs pour mettre à mal le virus et proposer aux 38 millions de personnes atteintes par le VIH la rémission tant attendue.

VIH : la bataille de l’immunité, c’est le sujet fondamental que nous explorerons tout au long de cette heure bienvenue dans la Méthode scientifique.

Et pour comprendre en quoi consistent cette aventure scientifique en cours qu’est la lutte contre le VIH, nous avons le plaisir de recevoir Olivier Schwartz, directeur scientifique de l’Institut Pasteur et directeur au sein de cet institut de l’Unité : Virus et immunité et Jean-Daniel Lelièvre, médecin et responsable de la recherche clinique au sein du Vaccine Research Institute.

Le reportage du jour

Quels mécanismes métaboliques sont à l’oeuvre dans les cellules réservoirs du #VIH et quels sont les mécanismes cellulaires à l’oeuvre chez les patients contrôleurs du VIH ? Rencontre avec Asier Saez-Cirion, chercheur à l’Institut Pasteur, directeur du groupe « Réservoirs et contrôle viral ». Par Antoine Beauchamp :

Repères

  • A l’échelle mondiale, près de 37 millions de personnes sont contaminées par le VIH. En France, l’année passée, 6.200 nouvelles contaminations ont été comptabilisées. Cela concerne aussi bien les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes que les hommes et femmes contaminés par rapports hétérosexuels, ces derniers représentant plus de la moitié des transmissions. Grâce aux traitements antiviraux, qui permettent de contrôler l’infection, l’espérance de vie des séropositifs rejoint celui des séronégatifs. La combinaison des différents traitements, antiviraux ou préventifs, ne permettent pas encore d’enrayer l’épidémie. Pour cela, des équipes de recherche travaillent sur le développement de vaccins et d’immunothérapie.

 

source : HAS

La stratégie de vaccination contre les papillomavirus humains cible aujourd’hui les jeunes femmes et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Or, 10 ans après les premières recommandations, la couverture vaccinale reste très insuffisante au regard des objectifs fixés par le Plan Cancer. Sachant que les hommes sont également infectés par ces virus et les transmettent, la HAS soumet à consultation publique jusqu’au 27 novembre un projet de recommandation en faveur d’une vaccination élargie à tous les garçons de 11 à 14 ans.

La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est aujourd’hui recommandée chez les jeunes filles et jeunes hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) pour prévenir l’apparition de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et des cancers anaux. Associée au dépistage du cancer du col de l’utérus, elle constitue la meilleure stratégie de lutte contre ce cancer qui provoque toujours en France près de 1000 décès par an. Mais les HPV sont également impliqués dans la survenue de cancers qui ne touchent pas uniquement les femmes ou les HSH comme les cancers de la sphère ORL. Ainsi, près de 25 % des cancers provoqués par les HPV surviennent chez les hommes.

Si à ce jour il est recommandé de vacciner les jeunes filles et les HSH, qui continuent d’être les plus affectés par les maladies liées aux papillomavirus, une vaccination élargie à tous les hommes, quelle que soit leur orientation sexuelle, bénéficierait non seulement à leur santé, en les protégeant directement, mais améliorerait aussi la protection des jeunes filles non vaccinées.

La HAS souhaite ainsi recommander une vaccination des garçons de 11 à 14 ans avec un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans. Cette recommandation provisoire est soumise à la consultation publique sur le site de la HAS jusqu’au 27 novembre prochain. L’objectif de cette dernière étape d’élaboration est de recueillir l’avis de tous les acteurs concernés par la politique vaccinale tels que les associations de patients et d’usagers du système de santé, les collèges nationaux professionnels, les sociétés savantes, les institutions publiques, les industriels, etc. Toutes les contributions seront ensuite analysées et discutées par les membres de la commission technique des vaccinations (CTV) qui en tiendront compte pour établir la version finale de la recommandation.

De nombreux arguments scientifiques et éthiques motivent la recommandation de la HAS

Gardasil 9 a démontré sa sécurité et son profil de tolérance est identique chez les garçons et chez les filles. Le vaccin a aussi démontré son efficacité dans la prévention des condylomes génitaux et des lésions précancéreuses et cancéreuses liées aux HPV. Les pays qui ont obtenu une couverture vaccinale élevée, constatent aujourd’hui les bénéfices de la vaccination tant chez les filles vaccinées que chez les garçons indirectement protégés.

Pourtant, en France, plus de dix ans après les premières recommandations, le constat est aujourd’hui préoccupant : seules 24% des jeunes filles se sont faites vacciner selon un schéma complet à 16 ans, ce qui est bien en dessous de l’objectif de 60% fixé à l’horizon 2019 dans le cadre du Plan Cancer. L’un des freins à la vaccination contre les HPV est la difficulté pour les professionnels de santé à faire accepter ce vaccin : d’abord réticents à aborder la question de la sexualité avec des adolescents qui n’ont parfois pas commencé leur vie sexuelle, ils sont aussi confrontés à la méfiance des patients et de leurs familles envers la sécurité des vaccins. Rendre la proposition vaccinale sans considération de genre pourra les aider à aborder la question.

Par ailleurs, il s’agit aussi pour la HAS de considérer plusieurs enjeux éthiques. Premièrement, la vaccination contre les HPV ciblant les filles et les HSH pose des questions d’égalité d’accès à la vaccination vis-à-vis des autres hommes. Ces derniers peuvent être infectés par les HPV, il apparait donc juste de leur proposer le vaccin. Et parce que la santé des femmes concerne également les hommes, l’élargissement de la vaccination contre les HPV aux jeunes garçons responsabiliserait l’ensemble des adolescents à la santé sexuelle face au problème de santé publique que représentent les maladies induites par les HPV. De plus, la stratégie de vaccination actuelle peut engendrer un non-respect de la vie privée et une stigmatisation liée à l’orientation sexuelle. A l’instar de la quinzaine de pays européens qui ont déjà mis en place une vaccination universelle contre les HPV pour les deux sexes, la HAS considère que la vaccination de tous les adolescents favoriserait la vaccination avant le début de leur activité sexuelle et sans distinction des préférences sexuelles.

Au regard de la couverture vaccinale constatée en France, la HAS estime cependant que l’élargissement de la vaccination par Gardasil 9 aux garçons est une condition nécessaire mais pas suffisante pour atteindre l’objectif de protection de la population, estimant que la couverture vaccinale des garçons resterait au mieux similaire à celle des filles sans autre mesure. Cette extension n’aura de sens que si les pouvoirs publics mettent en œuvre une politique vaccinale plus engagée visant à une proposition vaccinale systématique de la part des professionnels de santé et à restaurer de la confiance vis-à-vis de cette vaccination auprès du public et des professionnels de santé, tout en poursuivant les efforts sur le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Source : Blogs Mediapart

À l’occasion de la journée internationale des migrants ce 18 décembre, nous co-signons ce communiqué rédigé à l’initiative du COMEDE et qui condamne les nouvelles restrictions dans l’accès aux droits et aux soins pour les étrangers, que le gouvernement programme.

61 organisations interpellent aujourdhui Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, alors que le Gouvernement sattache à restreindre laccès aux droits et aux soins des personnes étrangères vulnérables. Après avoir soutenu la pétition des médecins ayant recueilli 6000 signatures1, les associations de terrain et les organisations de professionnels·les de santé alertent à nouveau sur les conséquences graves de cette politique, représentant un recul sans précédent pour les droits des étrangers·ères et la santé publique en France. Ces décisions transformeront encore un peu plus laccès aux soins en un parcours du combattant et feront peser une pression supplémentaire sur les équipes hospitalières, les centres de santé associatifs, les caisses dassurance maladie et les finances publiques. À ce jour, aucune réponse adaptée n’a été apportée pour anticiper ces bouleversements. Cest pourquoi nos organisations renouvellent leur appel à ne pas déstabiliser linsertion déjà fragile des personnes étrangères et à ne pas affaiblir le travail des professionnels·lles de santé et du médico-social.

Des mesures qui entraîneront davantage de retards et de renoncements d’accès aux soins 

61 organisations ont alerté la ministre sur les conséquences dangereuses des mesures annoncées lors du comité interministériel sur l’immigration et l’intégration. Parmi ces annonces, le Gouvernement prévoit en effet :

  • d’imposer un délai de trois mois avant l’accès à la sécurité sociale pour les demandeurs·ses d’asile ;
  • de repousser de trois mois supplémentaires l’accès à l’Aide médicale d’État (AME) pour les personnes sans-papiers entrées en France avec un visa ;
  • et, pour les étrangers-ères titulaires d’un titre de séjour précaire, de restreindre à six mois voire de supprimer le délai de maintien des droits à l’Assurance maladie (qui est d’un an actuellement).

Inévitablement, cette réforme conduira à des renoncements et à des retards de soins pour des centaines de milliers de personnes, y compris pour plus de 800 000 personnes étrangers·ères en séjour légal2. Privées d’accès aux soins préventifs et curatifs précoces, des personnes en situation de précarité consulteront aux urgences, ou attendront l’aggravation de leur état de santé, pour devoir in fine se rendre à l’hôpital. Concrètement, ces prises en charge plus nombreuses et à un stade plus avancé s’imposeront aux équipes des hôpitaux, en particulier des urgences et des PASS déjà saturées, mais aussi aux centres de santé associatifs et établissements médico-sociaux.Ces décisions vont ainsi accroître considérablement les coûts humains et financiers du système de santé, tel que cela a été démontré dans d’autres pays européens.

Face à la pression supplémentaire exercée sur l’hôpital, le Gouvernement ne prévoit rien

Nos organisations interrogent la ministre sur les conséquences de cette politique pour les professionnels·les de santé et du médico-social :

Comment les professionnels·lles de santé pourront-ils assurer l’accès aux soins et la continuité des soins de ces personnes, si leurs droits peuvent être remis en cause d’un jour à l’autre, sans préavis ?

Comment soigner les personnes dont les droits à l’Assurance maladie seront coupés, mais qui seront interdites d’AME pendant une durée d’au moins trois mois, dans l’attente d’une éventuelle régularisation ?

Quelles instructions seront données par la ministre de la Santé aux soignants·es et aux établissements hospitaliers pour préserver dans toutes les situations la délivrance des soins nécessaires  ?

L’analyse de ces mesures suscite de nombreuses inquiétudes : elles s’avèrent néfastes pour la santé des personnes étrangères vulnérables, pour les équipes hospitalières, les professionnels·lles de santé et du médico-social et les caisses de sécurité sociale. 

Organisations signataires :

ACAT, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture

ACTIF Santé

Actions Traitements 

Act Up-Paris

AFVS, Association des Familles Victimes de Saturnisme

Aides 

APH, Intersyndicale Action Praticiens Hôpital

ARCAT/Le Kiosque

ARDHIS, Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l’immigration et au séjour

ASPMP, Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu pénitentiaire

La Case de Santé

CATRED, le Collectif des Accidentés du Travail, handicapés et Retraités pour l’Égalité des Droits

CEDETIM, Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale

Centre Primo Levi 

CFDA, Coordination Française pour le Droit d’Asile

La Cimade 

Collectif Inter Urgences

Comede, le Comité pour la santé des exilé·e·s

COMeGAS, le Collectif des Médecins généralistes pour l’accès aux soins

Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité 

Créteil Solidarité

Dom’Asile

Droits d’Urgence

Elena France, Association des avocats du droit d’asile.

Emmaüs France 

Fasti

FAS, Fédération des Acteurs de la Solidarité

Fédération Française de Psychiatrie

FTCR, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives

G.A.S, Groupe Accueil et Solidarité

Gisti

INDECOSA – CGT, Association pour l’information et la défense des consommateurs salariés

JRS France, Jesuit Refugee Service

Ligue des droits de l’homme

Médecins du Monde

Médecins sans Frontières

MG France

Migrations Santé Alsace

MRAP, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples

ODSE, Observatoire du droit à la santé des étrangers

OTMeds, Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament

Organisation de Femmes Egalité

Osiris, association de soutien thérapeutique aux victimes de torture et de répression politique

Le Planning Familial

REAGJIR, Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants

Réseau Louis Guilloux

Réseau RVH77Sud

Secours Catholique-Caritas France

SFLS, Société Française de Lutte contre le Sida

SFSP, Société Française de Santé Publique

Sidaction

SIP, Société de l’information psychiatrique

SMG, Syndicat de la Médecine Générale

SNJMG, Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes

Sol En Si, Solidarité Enfants Sida

Solidarité Sida

SOS Hépatites

SPH, Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux

SPILF, Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française

Uniopss, Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux

Association Watizat

1 Pétition « Dr Buzyn, nous refusons de choisir qui soigner ! »

2 Etrangers titulaires d’un titre de séjour d’une durée inférieure ou égale à un an. Source : Ministère de l’Intérieur (2016)