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source : pourquoi docteur 

La Journée mondiale de lutte contre le sida a lieu ce dimanche 1er décembre. Pour cette occasion, Opinion Way délivre un sondage pour le moins inquiétant sur les fausses croyances qui circulent encore chez les étudiants.

 

En 2018, près de 6 200 personnes ont découvert qu’elles étaient séropositives en France. Soit une baisse de 7% par rapport à l’année précédente. Il y a quelques mois, l’Onusida rapportait qu’en 2018, 770 000 personnes ont perdu la vie à cause du VIH dans le monde, soit un tiers de moins qu’en 2010. Malgré ces chiffres encourageants, les fausses idées sur la maladie ont la vie dure. Surtout chez les jeunes. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida ce dimanche 1er décembre, OpinionWay publie un sondage sur les fausses croyances qui persistent chez les étudiants. Des résultats inquiétants.

L’inconscience de prendre des risques

Les lycéens et les étudiants ont d’abord tendance à abandonner l’usage du préservatif. Ainsi, un sur deux déclare ne pas en utiliser à chaque rapport sexuel. De plus, plus de la moitié des jeunes (54%) ne se font pas systématiquement dépister lorsqu’ils changent de partenaire. Et 42% ne pensent pas avoir pris un risque. Un étudiant sur cinq ne se fait jamais dépister après avoir changé de partenaire. Pourtant, certaines infections sexuellement transmissibles ne présentent pas de symptômes. Enfin, de fausses informations sur le sida persistent. Deux jeunes sur dix pensent encore que l’on guérit facilement du VIH avec les traitements actuels. 19% estiment que les moustiques peuvent transmettre le virus en piquant.

Des « fake news » sur la Toile

Avec internet et les réseaux sociaux, des rumeurs se propagent également et persistent au fil des années. Par exemple depuis 2016, des articles mensongers prétendent que des fruits, comme des bananes, ont été infectés par le virus du sida. L’objectif serait alors de « tuer des millions de gens dans le monde », comme le rappelle Le Monde dans un article sur le sujet, publié le 20 novembre. Or, scientifiquement, ces « informations » ne tiennent pas la route.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a jamais alerté sur un tel sujet. Et c’est parce que le sida se transmet uniquement d’humain à humain. Car « le virus vit à l’intérieur de certaines cellules du corps, qui sont présentes dans le sang et les sécrétions sexuelles (sperme, sécrétions vaginales…) », rappelle l’association Sida Info Service.