Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Source : info-vih.com

L’étude DOMONO qui évaluait l’allègement par dolutégravir en monothérapie avait dû être arrêté de façon précoce, cela s’explique de par le nombre d’échecs sous traitement et d’acquisition de résistances aux inhibiteurs d’intégrase.

Ce nouveau travail portant sur les données de cette étude tente de trouver les facteurs associés à ces échecs.

Les principes de l’essai

Pour rappel, les patients inclus au départ de l’étude DOMONO devaient avoir une charge virale indétectable au moment de l’essai, une charge viral maximale enregistrée de moins de 100000 copies/mm3 et un nadir de CD4 supérieur à 200 /mm3 et n’ayant jamais présenté d’échec virologique sous traitement. Parmi les 95 patients inclus, 8 d’entre eux ont présentés un échec virologique. Les patients qui ont présenté un échec avaient un temps plus long entre le diagnostic et l’initiation de la première ligne de traitement (médiane : 49 ( 27-64) vs 15 (1-38) mois, respectivement ; p = 0.015). Les concentrations d’ADN totaux issues des cellules mononuclées circulantes étaient plus élevées chez les patients en échec thérapeutique (17 (85-4151) vs 147 (16-4132) copies/106, respectivement ; p = 0.022) et le nadir de CD4 était plus bas chez les personnes en échec comparativement aux autres (260 (223-320) vs 380 (290-520) mm3, respectivement ; P = 0.011).

Ce qui ressort de cette étude

Bien que ces résultats soient des analyses univariées, ces paramètres que nous suggèrent ce travail sont à prendre en compte et à surveiller dans le cadre des allègements qui comportent un inhibiteur d’intégrase. Mais aucun de ces trois éléments pris isolément ne semble déterminer l’échec thérapeutique. Ces résultats nous rappellent tout de même que l’historique de la prise en charge et du statut immuno-virologiques restent des éléments importants à prendre en compte dans la réponse au traitement. Le taux d’ADN proviral pourrait être un élément de surveillance des allègements.

Source : univadis.fr

Si le refus de soins – direct ou indirect – des personnes selon leur couverture sociale, leur statut sérologique, leur origine ou leur orientation sexuelle est une pratique discriminatoire illégale, il reste une réalité en France.

C’est ce que rappelle le défenseur des droits Jacques Toubon, dans le cadre d’une interview donnée au site Séronet .

Des actes discriminatoires mis à jour

Dans cette interview, Jacques Toubon rappelle que, s’ils sont principalement le fait de « professionnels de santé qui exercent en secteur 2 », « il est difficile de quantifier les refus de soins », notamment parce que les patients « méconnaissent leurs droits » et n’alertent pas. Il évoque une « soixantaine de dossiers en cours d’instruction », auxquels s’ajoutent « les saisines traitées par la direction des CPAM (766 cas recensés pour l’année 2016 » et celles des conseils départementaux des ordres de professionnels de santé, tout en soulignant que ces chiffres « ne sauraient refléter la réalité des situations ». Il rapporte également que le handicap, l’origine, puis l’état de santé constituent les trois principaux motifs de discrimination (23 %, 15 % et 11 % respectivement).

Des réactions de sensibilisation

Saisi début 2017 par des associations d’usagers de santé, les services du Défenseur des droits ont mené une enquête auprès de médecins et de deux plateformes de prise de rendez-vous en ligne : celle-ci a révélé l’existence de mentions discriminatoires limitant ou refusant l’accès à une prise en charge. Aussi, la structure rendait publique une décision-cadre sur le sujet  fin 2018 et lançait dans le même temps une campagne de sensibilisation aux refus de soins, visant à la fois à informer les patients sur leurs droits et à sensibiliser les médecins sur leurs obligations légales en la matière.

Des mesures pour la défense des droits

Dans le cadre du prochain projet de loi Santé, le défenseur des droits évoque la possibilité d’une révision du dispositif de signalement, trop complexe, instauré par la loi HPST. Il plaide pour une sensibilisation des professionnels de santé, une meilleure connaissance de leurs droits de la part des usagers et un meilleur accompagnement des victimes présumées par les associations de défense des droits des patients. Enfin, s’il reconnaît que les commissions “Refus de soins” créées par les trois ordres (médecins, chirurgiens-dentistes et sage-femmes) ont tardé à lancer leurs travaux et ne sont pas compétentes pour traiter les saisines, elles permettent de passer d’une « situation de déni » à « une prise de conscience » de la part de ces praticiens et d’attendre un recueil de données qui deviendra suffisant pour permettre un état des lieux fiable et une évaluation des mesures mises en place…

Source : Montceau-news.com

Ce mercredi, à la Maison des Sociétés, et sous la houlette du président Jean-François Diot, a été organisé le lancement de l’antenne blanzynoise du Comité des familles. A Blanzy, des permanences auront lieu, comme ce mercredi, même lieu, le 15 mai de 14h à 19h et le 19 juin, de 14h à 19h.

Pour les personnes concernées par le VIH

Le Comité des familles est une association créée par et pour des personnes concernées par le VIH, leur famille et ceux qui les aiment, pour lutter ensemble, vivre et se soigner dans la dignité. C’est un réseau d’information, de rencontres, d’entraide et qui milite pour l’égalité des droits face à la maladie.

Un espace d’échanges et de dialogue

Le Comité des familles est un espace d’échanges et de dialogue, il permet aux personnes vivant avec le VIH et à leurs proches de sortir de l’isolement et de gagner en autonomie, d’échanger sur son vécu, de trouver un soutien, de s’informer, de partager l’expérience des autres, de vivre des moments conviviaux.

Les objectifs

Sur place, Nathalie, trésorière et Bruno Perrine, ancien président du Comité des Familles, présentent les projets et objectifs sur le département.

Tout d’abord le dépistage avec le TROD (Test Rapide d’Orientation Diagnostique), la journée d’action autour du 1er décembre sur le Bassin Minier et les témoignages dans les universités, lycées, écoles d’infirmières en Bourgogne Franche-Comté.

Mais également, le Comité des Familles organise des permanences à thèmes (diététique, santé sexuelle, allégement thérapeutique).

Enfin, le Comité souhaite aller à la rencontre des personnes.

Plaquettes d’information

Ce mercredi, on distribue des plaquettes sur « Les grandes sœurs » qui est un programme d’accompagnement par les pairs qui s’adressent aux femmes séropositives enceintes.

Autres thèmes : « J’annonce à celui ou celle que j’aime », « Comment faire un bébé ? » ou encore « Bien vivre sa grossesse ».

Source : seronet.info

Vivre (longtemps) avec le VIH, on savait que c’était une réalité pour celles et ceux qui ont accès à un traitement efficace, mais, ici, c’est un record.

Un nouveau record

Pour la première fois de l’histoire de l’épidémie de VIH, rapporte le site américain Plus, une personne vivant avec le VIH a fêté ses cent ans ce printemps. On en sait peu sur Miguel, appelé « patient de Lisbonne », en dehors de son âge, mais son parcours avec le virus n’est pas courant. Dépisté très tardivement au stade sida, en 2004, à l’âge de… 84 ans, Miguel a fêté ses seize années de traitement. Diagnostiqué d’un lymphome à l’occasion de son diagnostic pour le VIH, il avait entamé une chimiothérapie agressive, qui a fonctionné.

L’opinion médicale

Son médecin rapporte bien avoir eu des doutes, vu l’âge avancé de Miguel, quant à sa survie, que ce soit pour le cancer comme pour le nombre de CD4 très bas au moment du diagnostic. Mais par chance, Miguel a guéri de son cancer et surtout, a pu continuer à vivre en bonne santé avec le VIH. L’âge n’est qu’un chiffre, mais cette barrière du siècle de vie avec le virus est un joli symbole pour la communauté des personnes vivant avec le VIH.