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Source : Sidaction.org

Sidaction 2019 – Les 5, 6 et 7 avril prochains : « N’oublions pas que le virus du sida est toujours là ! »

(Paris, lundi 18 mars 2019) Le week-end du Sidaction 2019 aura lieu les 5, 6 et 7 avril prochains. Trois jours de mobilisation, de sensibilisation et d’information sur la lutte contre le sida. Cette année, 30 médias partenaires ont répondu présents à l’appel de Sidaction pour faire de cet événement un rendez-vous unique et solidaire.

25 ans après le premier Sidaction, les chaînes historiques du premier prime (TF1, France 2, France 3, RFO, Canal +, Arte, M6) ainsi que toutes les autres antennes participantes[1] vous donnent rendez-vous pour un direct exceptionnel quasi simultané le vendredi 5 avril[2] aux environs de 20h40.

Ensuite, à partir de 21 heures, rendez-vous sur les ondes de Radio France et des radios participantes pour un programme radiophonique inédit.

La lutte contre le virus du sida a changé de visage grâce aux personnes vivant avec le VIH, aux chercheurs, aux personnels soignants, aux acteurs communautaires et aux donateurs. À tel point que nous pourrions croire que le VIH/sida a disparu, après avoir tué plus de 35 millions de personnes depuis les années 1980.

Ne nous leurrons pas ! Malgré les avancées, le virus du sida est toujours là. N’oublions pas que près de 6 000 nouvelles infections sont recensées chaque année en France. Associé au virus du sida, l’oubli peut mettre à mal les victoires acquises après tant d’efforts et s’avérer dangereux. Dangereux pour la santé individuelle et publique.

EN 2019, SIDACTION LANCE UN APPEL : N’OUBLIONS PAS QUE LE VIRUS DU SIDA EST TOUJOURS LA,  N’OUBLIONS PAS DE DONNER !

Aujourd’hui, 36,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde[3], dont 173 000[4] en France. On dénombre 1,8 million de nouvelles infections par an.

Pour soutenir Sidaction
Par téléphone : en appelant le 110 (numéro d’appel gratuit) // Par Internet : www.sidaction.org
Par courrier : Sidaction – 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS

Par SMS : pour faire un petit don de 5€, envoyez le mot « DON » au 92 110

CONTACTS PRESSE :

Marine Charlier / Romain Gattet

 01.53.26.45.36 / 01.53.26.45.39

m.charlier@sidaction.orgr.gattet@sidaction.org

Aurélie Defretin

01.53.26.45.64 – 06 73 21 63 97

a.defretin@sidaction.org

 


[1] L’intégralité des chaînes participantes sera communiquée prochainement

[2] Produite par France.TV Studio

[4] Santé publique France

Source : YouTube

Lorsqu’une personne vit avec le VIH, elle prend un traitement antirétroviral pour rester en bonne santé et ne pas affaiblir son système immunitaire. Mais ce traitement a d’autres avantages, notamment pour la prévention et la lutte contre les discrimination. Explications en vidéo.

Le traitement antirétroviral (ARV) anti-VIH a deux objectifs :

– Réduire la charge virale, c’est-à-dire la quantité de VIH présente dans le sang, pour la faire descendre à un niveau si bas qu’elle est dite « indétectable ».
– Et par conséquent, protéger les cellules du système immunitaire chargées de lutter contre les virus, les CD4.

Bien prendre son traitement antirétroviral et maintenir sa charge virale à un niveau indétectable permet aussi de protéger ses partenaires. En effet une personne séropositive avec une charge virale indétectable ne peut plus transmettre le virus par voie sexuelle. C’est ce qu’on appelle le traitement comme moyen de prévention, ou TasP (« Treatment as Prevention » en anglais).

Le TasP : D’où vient le TasP ?

Le TasP est né il y a plus de 10 ans ! C’est en 2008, dans un rapport baptisé « l’Avis Suisse », que le professeur Bernard Hirschel  affirme pour la première fois que les personnes séropositives suivant un traitement antirétroviral efficace, qui leur permet d’atteindre une charge virale indétectable, ne peuvent plus transmettre le virus lors d’un rapport sexuel non protégé par un préservatif. A l’époque, les acteurs de la lutte contre le VIH/sida ont reçu l’information avec un peu de scepticisme et l’information a mis du temps pour être diffusée largement.

De nombreuses études sont venues confirmer l’efficacité du traitement antirétroviral pour prévenir la transmission du VIH.

  • L’étude HPTN 052 publiée en 2011 : le traitement ARV réduit de 96% la transmission du VIH par une personne séropositive.
  • L’étude Partner 1 publiée en 2014 : à charge virale indétectable (<200 copies), pas de transmission du VIH dans les couples sérodifférents (une personne séropositive + une personne séronégative) principalement hétérosexuels.
  • L’étude Partner 2 publiée en 2018 : 77 000 rapports sexuels entre hommes non protégés (par un préservatif, la PrEP ou le traitement d’urgence « TPE ») ont été étudiés. Les résultats sont édifiants : zéro transmission du VIH !

Le TasP : Qui est concerné ?

Le TasP nous concerne tous, quels que soient notre orientation sexuelle (homo, hétéro, bi ou pansexuel-le-s) ou notre statut sérologique (séropositifs ou séronégatifs) ! En effet, le TasP améliore considérablement la qualité de vie et la santé des personnes séropositives. C’est également un moyen de prévention efficace pour les personnes séronégatives. Au final c’est un moyen de lutter contre l’épidémie de VIH / sida.

On comprend pourquoi un des enjeux actuels est de favoriser le dépistage régulier du VIH. En France on estime qu’environ 150 000 personnes vivent avec le VIH. Parmi elles, 25 000 l’ignorent encore parce qu’elles ne se font pas dépister assez régulièrement. Hors quand toutes les personnes séropositives connaitront leur statut sérologiques, elles pourront suivent un traitement efficace et faire descendre leur charge virale au niveau indétectable. Ce qui les rendra « non contaminantes » et empêchera le virus du sida de continuer à se propager.

Le TasP : Qu’est-ce que ça change ?

Les études scientifiques et les recommandations ne laissent plus de place au doute, quant à l’effet protecteur de la charge virale indétectable. Cela permet aux personnes séropositives d’avoir une vie affective et sexuelle épanouie, sans craindre de transmettre le VIH à leur(s) partenaire(s).

Il ne doit plus y avoir de doute non plus sur le fait que le TasP permet de changer le regard qu’on porte sur les personnes séropositives. En cassant les idées reçues sur le VIH, on lutte contre la stigmatisation des personnes séropositives, la sérophobie. C’est l’un des combats que mène ACTIONS TRAITEMENTS. Comme toutes les associations de lutte contre le VIH / sida qui multiplient les campagnes d’information sur le sujet.

Le TasP est une véritable révolution dans la lutte contre le VIH. Parlons-en autour de nous !

C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui une nouvelle vidéo pédagogique. Réalisée avec le soutien de professionnels de santé et de représentants associatifs, que nous remercions chaleureusement.

N’hésitez pas à l’utiliser et à la partager ou diffuser le plus largement possible.