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Source: GuinéeMatin.com

Le virus du SIDA, autrement appelé Virus Immuno-Humain (VIH), se propage en Haute-Guinée de manière inquiétante. Selon le dernier rapport publié par le centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA, l’indice de prévalence n’a fait qu’augmenter dans la région. Le phénomène des rapports sexuels non protégés est la cause fondamentale de cette situation alarmante, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

A l’hôpital régional de Kankan, se trouve une unité spéciale de médecins chargés de s’occuper des personnes touchées par le VIH/SIDA. Selon Dr Sampou Mamy, Médecin chargé de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA, les statistiques sont inquiétantes pour ce qui est de l’année 2018.

Plus de 3.000 personnes porteuses du VIH/SIDA, ont été enregistrés au sein de ce service, apprend-on. Mais, à peine 2000 suivent régulièrement le traitement avec les Anti Rétroviraux (ARV). « Aujourd’hui, nous sommes à 3368 malades enregistrés chez nous. Mais, ceux qui viennent régulièrement prendre des médicaments sont au nombre de 2000. Parce que, dans les 3000 là, il y a des malades qu’on a transférés sur d’autres sites, d’autres sont décédés, on a perdu d’autres de vue et qui ont abandonné le traitement. Ils sont plus de 1000 », a-t-elle fait savoir.

Compte tenu de la gravité de cette situation, Dr Sampou Mamy profite de notre entretien pour tirer la sonnette d’alarme face au danger qui guette les populations de la Haute Guinée. « Il y’a vraiment un problème au niveau de la Haute Guinée. Il faut que les gens sachent que le VIH/SIDA est en train d’évoluer à grand pas en Haute Guinée, avec 3368 cas. Le taux de prévalence est à 1.7 aujourd’hui, et au niveau de la Haute Guinée on est à 14% ».

Pour parer à toute éventualité, Dr Sampou Mamy invite les citoyens à faire preuve de prudence et surtout de faire leur test de dépistage pour connaitre leur statut sérologique et d’éviter les comportements à risque.

De Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com – Tél : 00224 627 24 13 24

Source: Seronet

Autotests VIH : L’information a été publiée au Bulletin officiel des Finances publiques-Impôts (BOFiP-Impôts) du 23 janvier 2019.

L’article 75 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 pérennise l’application du taux réduit de 5,5 % de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux Autotests VIH de détection de l’infection par les virus de l’immunodéficience humaine (VIH) prévue par l’article 61 de la loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016.

Autrement dit, c’est donc toujours une TVA réduite qui sera appliquée en 2019 à cet outil de dépistage du VIH.

Source: Univadis

Messages-clés

  • La majorité des consultations réalisées par les CeGIDD étaient consacrées au dépistage ou au diagnostic.

  • La population accueillie était considérée à 85% comme étant à risque d’exposition aux IST.

  • Les taux de positivité des tests réalisés étaient compris entre 0,41% (VIH) et 8% (gonocoques).

Le 1er janvier 2016, les CDAG et des CIDDIST, dont les spécificités de missions étaient peu lisibles pour le grand public, ont disparu pour donner naissance aux seuls CeGIDD ( Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH, les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles ). Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire a publié un premier bilan annuel de l’activité de ces centres, établi à partir de l’analyse des questionnaires transmis aux CeGIDD par les ARS.

Des taux de positivité relativement faibles

Ainsi, les centres participants ont assuré un total de 739.284 consultations, dont 51% étaient dédiées au dépistage ou au diagnostic et 38% à la remise de résultats. Les consultations relatives à la prévention ont été peu nombreuses (2,1% après un accident d’exposition sexuelle et au sang avec ou sans TPE*, 0,4% de prévention pré-exposition).

Parmi les CeGIDD participants, 76% ont déclaré avoir réalisé au moins une action hors les murs, soit un total de 6.490 actions, dont 42% à vocation de dépistage et 58% à vocation de prévention et d’information.

Le profil des publics accueillis (n=371.863 dont 56% d’hommes) mettait en lumière une majorité de sujets considérés comme à risque d’exposition aux IST (85%), avec notamment 24,8% d’hétérosexuels multipartenaires, 7,6% de migrants et 6,7% d’HSH parmi l’ensemble des personnes reçues.

Enfin, les CeGIDD ont réalisé 321.597 dépistages du VIH (taux de positivité 0,41%), 242.519 tests Chlamydia (8%), 224.250 dépistages des hépatites virales (0,8 et 1,1% pour le VHC et le VHB), 198.947 dépistages de syphilis (1,5%) et 174.085 tests des gonococcies (2,96%). Parallèlement, 13,6% des 1.713 frottis réalisés ont permis d’identifier des pathologies cervico-utérines. Des disparités régionales significatives ont été décrites par les auteurs.

Des actions encore traditionnelles

Ce travail a été établi sur la base des déclarations de 274 des 317 CeGIDD habilités (167 sites principaux et 150 antennes, dont 72% hospitaliers). Il montre que les nouvelles missions attribuées aux CeGIDD restent encore relativement peu développées : prescription de la PrEP, action hors les murs, approche globale de la santé, sexuelle (vaccination, éducation à la sexualité, prescription de contraception, détection des violences sexuelles…). L’analyse annuelle des bilans dressés par les CeGIDD devrait permettre d’en apprécier l’essor. Elle devra également apprécier l’élargissement de l’offre existante.

Lailler G et coll. Premier bilan sur l’activité des CeGIDD. BEH 40-41, décembre 2018. 818-826. http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2018/40-41/pdf/2018_40-41_5.pdf

Source: SéniorActu

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire a présenté il y a quelques semaines, un article dévoilant les caractéristiques des seniors (personnes âgées de 50 ans et plus) ayant découvert leur séropositivité VIH en 2016, en les comparant à celles des adultes de 25 à 49 ans à partir des déclarations obligatoires d’infection à VIH.

L’évolution de nos modes de vie et l’arrivée des médicaments contre la dysfonction érectile ont profondément changer la sexualité des seniors. Si certains se remettent en couple et refont leurs vies, d’autres préfèrent profiter de cette seconde jeunesse en multipliant les partenaires.

Oui mais voilà, la plupart de ces personnes, souvent des hommes, ne se sentent pas concernés par le SIDA. Grosse erreur. Ainsi, selon le BEH de novembre 2018, en 2016, le nombre de seniors ayant découvert leur séropositivité a été estimé à 1.184 soit 20% de l’ensemble des découvertes (un cas sur cinq tout de même).

Par ailleurs, ce nombre a régulièrement augmenté entre 2008 et 2014, cette augmentation concernant les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) et les femmes nées à l’étranger contaminées par rapports hétérosexuels.

Les seniors ayant découvert leur séropositivité en 2016 se différenciaient des plus jeunes par une moindre proportion d’HSH et une proportion plus élevée d’hétérosexuels nés en France.

Autre point important, la proportion de personnes n’ayant jamais été testées pour le VIH avant la découverte de séropositivité et de celles diagnostiquées à un stade avancé de l’infection étaient significativement plus élevées chez les seniors que chez les  25-49 ans (respectivement 48% vs 42% et 38% vs 26%).

La part des infections récentes chez les seniors (28%) témoigne de prises de risque dans cette classe d’âge. Ce niveau de dépistage insuffisant chez les seniors peut être expliqué par une moindre perception du risque de contamination par le VIH, à la fois par les personnes elles-mêmes mais également par les professionnels de santé, alors que l’exposition à l’infection persiste au-delà de 50 ans.

Il est donc important que les actions de prévention incluent cette population. D’ailleurs, de plus en plus de campagnes d’information portent désormais sur les quinquas et plus.

Source: Santé sur le Net

Selon le Centre Européen de Prévention et de Contrôle des maladies (ECDC) et le Bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 160 000 personnes ont reçu un diagnostic de séropositivité du VIH en 2017 dans la zone Europe regroupant plus d’une cinquantaine de pays. Retour sur ces travaux de l’OMS qualifiant 2017 comme une nouvelle année de chiffres alarmants.

Augmentation de nouveaux cas dans la partie orientale de l’Europe

A la vue de ces résultats, l’OMS estime qu’il s’agit d’un « chiffre alarmant » mais qu’il reste cependant « encourageant de constater que la courbe ascendante est moins marquée qu’auparavant » en Europe.

Dans toute la région, le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine= virus responsable du SIDA) affecte davantage les hommes puisqu’ils représentent 70 % des nouveaux diagnostics de VIH.

Sur les nouveaux cas de Séropositivité du VIH recensés dans 53 pays de l’Europe  (voir carte) :

  • 130 861 sont localisés dans la partie orientale ;
  • 22 354 vivent dans 30 des 31 pays de l’UE/EEE (baisse de 6,9 à 6,4 pour 100 000 personnes entre 2008 et 2017) ;
  • 6 205 vivent dans le centre de l’Europe.

Dans la partie orientale du territoire européen, le taux de progression de séropositivité du VIH a été de 68% entre 2008 et 2017. Dans la partie centrale de la Région, l’augmentation est de 121 % pour cette même période.

Dans les pays de l’Union européenne et de l’Espace économique européen, une baisse du nombre de nouveaux diagnostics a été enregistrée grâce à une diminution de 20 %, depuis 2015, de nouveaux diagnostics de VIH chez les hommes ayant des rapports avec des hommes.

Pour les autorités sanitaires, la raison principale expliquant cette augmentation de nouveaux cas dans les pays orientaux de l’Europe est le délai du diagnostic 53% des personnes nouvellement diagnostiquées sont à un stade tardif de l’infection (cellules CD4<350 par mm3 de sang) et 32 % à un stade avancé de l’infection (cellules CD4<200 par mm3 de sang).

À savoir ! On parle de diagnostic avancé ou tardif quand la maladie s’est déjà déclarée ou que le patient présente un niveau très bas de lymphocytes T CD4, des globules blancs (cellules immunitaires) ciblés par le VIH. Un diagnostic tardif ou avancé augmente les risques de décès et favorise de nouvelles transmissions du VIH. En dessous de 200 cellules CD4/mm3, le patient est très immunodéprimé (stade SIDA) et vulnérable aux maladies opportunistes liées au SIDA (infections, tuberculose, etc.).

Améliorer le dépistage pour atteindre les objectifs de 2030

Plus de 2,3 millions de personnes dans la Région européenne de l’OMS sont touchées par le VIH, surtout dans la partie orientale de la Région.

Parmi ces individus vivant en Europe avec le VIH, 20% d’entre eux ne sont pas diagnostiqués.

Pour atteindre l’objectif d’éliminer durablement le VIH dès 2030 à l’échelle du globe, l’OMS a mis en place une stratégie internationale.

L’un des enjeux est de mener des actions de prévention, mais aussi, de dépister précocement les personnes qui courent un risque d’infection par le VIH.

En effet, le fait de ne pas connaitre son statut sérologique assez rapidement entraîne un traitement médicamenteux tardif (antirétroviraux) menant fréquemment à une mortalité et une morbidité plus élevée que celles observées chez les patients bénéficiant d’un traitement précoce.

Les personnes diagnostiquées tardivement ont un risque plus accru de développer le SIDA (Syndrome d’Immunodéficience Acquise), la tuberculose (cause de mortalité la plus fréquente car présence d’une co-infection avec le SIDA) et l’hépatite C.

En parallèle, le virus est davantage transmis car sa présence est ignorée.

Pour diagnostiquer plus rapidement la Séropositivité du VIH, l’Europe est incitée à collaborer avec les populations les plus exposées et les plus vulnérables.

Les nouvelles recommandations de l’ECDC sur le dépistage combiné du VIH et des hépatites virales fournissent aux pays les données scientifiques pour améliorer le dépistage du VIH, mais aussi de l’hépatite C.

« L’appel que je lance aux gouvernements, aux ministres de la Santé et aux décideurs est péremptoire : intensifiez votre riposte dès maintenant », déclare le docteur Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe.