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Source: HUFFPOST

Différence : Le sida, ce n’est pas le VIH.

« On peut vivre avec le VIH, lorsqu’on a des traitements efficaces, ce n’est plus ça avoir le sida comme dans les années 80 ou le milieu des années 90 où cela impliquait immédiatement l’idée de la mort, explique Fred, militant chez Aides. Pour la 30e journée mondiale de lutte contre le VIH, plusieurs militants on fait le point pour le HuffPost sur ce que sont VIH et sida: deux stades bien distincts de la maladie et qui n’impliquent plus les mêmes choses maintenant que des traitements efficaces permettent de vivre plus longtemps lorsque l’on est infecté par le VIH.

Source: Franceinfo

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida qui s’est tenue ce samedi 1er décembre, Franck Desbordes, président de l’association Actions Traitements, s’est entretenu avec Brut.

Les années sida, Franck Desbordes les a vécues. Sur Facebook, le président de l’association Actions Traitements – qui a pour but d’accompagner et d’aider les personnes vivant avec le VIH – a publié une tribune dans laquelle il revient sur cette période : « 1995. Un ami qui vient de découvrir sa séropositivité m’avait demandé de l’accompagner pour son rendez-vous à l’Hôpital Pitié-Salpétrière. Les trithérapies n’existaient pas encore. À cette époque, être séropo, c’était être condamné à mort. » Dans ce récit, Franck Desbordes raconte douloureusement comment « beaucoup étaient montés à Paris pour mourir.« 

6000 contaminations chaque année

Aujourd’hui, Franck Desbordes a un message à faire passer « aux jeunes qui pensent qu’on ne meurt plus du sida, il faut leur dire qu’ils sont un public très exposé. On meurt toujours du sida aujourd’hui, surtout si on ne se soigne pas. » Pour le président de l’association, il existe « un tas de fausses croyances qui circulent aujourd’hui, qui font que les jeunes pensent que le sida c’est une affaire de l’ancienne génération, une affaire de vieux. Alors que non, le sida est toujours là. » En France, on dénombre en effet près de 6000 contaminations par an. Il prévient : « On ne guérit jamais, en tout cas par pour l’instant, pas dans les années qui viennent. »