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29 octobre 2018 - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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Source: Univadis

Paris, le mercredi 24 octobre 2018 – La Haute autorité de santé (HAS) recommande dans un avis publié hier le dépistage systématique de l’infection à Chlamydia trachomatis.

Cet appel n’est pas inédit. En 2003 déjà, un des ancêtres de la HAS, l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES) avait recommandé une systématisation du dépistage, rappelant la nécessité de ne pas attendre l’apparition de symptômes pour proposer la recherche de l’infection. Cependant, cette préconisation a été imparfaitement suivie, en raison notamment des tests alors majoritairement utilisés qui nécessitaient des prélèvements endo-cervicaux. Mais l’évolution des tests et leur possible réalisation par des sages-femmes et des infirmières a contribué à améliorer l’acceptabilité du dépistage. Ce dernier a été plus fréquent comme l’ont mis en évidence des chiffres publiés récemment signalant une forte augmentation du nombre d’infections à Chlamydia trachomatis recensées (de 77 000 en 2012 à 267 097 en 2016, une progression [on l’espère] en grande partie liée à de meilleures pratiques de dépistage).

Facteurs de risque

Dans ce contexte favorable, la HAS effectue une piqûre de rappel qu’elle espère décisive en faveur du dépistage systématique de l’infection à Chlamydia trachomatis chez les jeunes femmes sexuellement actives de 15 à 25 ans, y compris les femmes enceintes. « En cas de test négatif et de rapports sexuels non protégés avec un nouveau partenaire, le dépistage est répété chaque année. Si le test est positif, un traitement est défini et le dépistage est répété à 3-6 mois » précise la HAS. Elle préconise par ailleurs qu’un « dépistage opportuniste ciblé » soit proposé à toutes personnes présentant des facteurs de risque et aux femmes consultant pour une IVG (sans limite d’âge), les facteurs de risque étant le multipartenariat, le changement de partenaire récent, le diagnostic d’une autre IST, des rapports homosexuels, la prostitution et le fait d’avoir été victime d’un viol.

Promouvoir l’auto-prélèvement La systématisation du dépistage passe (comme toujours) par une plus grande implication des professionnels de santé afin que les tests ne soient pas uniquement réalisés dans les centres spécialisés. La HAS juge également opportun de « promouvoir l’auto-prélèvement (…). Sans pour autant se substituer systématiquement au prélèvement réalisé par un professionnel de santé, l’auto-prélèvement vaginal pour les femmes et urinaire pour les hommes représente une alternative qui doit être proposée dans tous les lieux de dépistage » signale-t-elle. A contrario, les tests de diagnostic rapide pour Chlamydia trachomatis ne sont pas encore considérés comme suffisamment performants.

Enfin, s’appuyant sur les résultats d’une enquête conduite auprès des structures spécialisées, la HAS observe que le manque de financement et de moyens peut être un frein à l’essor du dépistage et insiste donc sur la nécessité de répondre à ces limites. Dans la même perspective, elle propose « d’élargir le remboursement à plusieurs sites de prélèvement, selon les pratiques sexuelles » alors qu’aujourd’hui, seul un site de prélèvement peut être pris en charge. Le suivi de ces différentes recommandations, si l’on assiste à une véritable dynamique, doit permettre d’améliorer la prise en charge des infections et une réduction de la circulation de la bactérie.

Source: Le Parisien

Créé en 2010, le premier centre de santé sexuelle en France a réalisé près de 10 000 consultations médicales l’an dernier.

Après avoir failli mettre la clé sous la porte il y a quatre ans, « LE 190 », premier centre de santé sexuelle en France créé en 2010, a trouvé ses locaux définitifs au 90, rue Jean-Pierre-Timbaud (XIe) où il vient d’être inauguré. Ce centre de santé privé, associatif et à but non lucratif, est devenu une référence en matière de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST) mais aussi en matière de suivi et d’accompagnement des personnes séropositives.

Au cœur de la région la plus touchée par le VIH, et alors que Paris concentre 20 % des cas de VIH diagnostiqués chaque année en France, LE 190 a réalisé près de 10 000 consultations médicales l’an dernier. Elle assure le suivi de plus de 700 personnes séropositives et propose une offre complète de prévention, de soin et de dépistage du VIH et des IST. LE 190 suit également plus de 700 usagers de la PrEP (traitement préventif contre le VIH), ce qui en fait le deuxième centre de prescription et de dispensation de PrEP en France.

Source: Seronet

En 2018, le 1er décembre sera la trentième édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Le thème qui a été retenu est « Connais ton statut ».

Depuis 1988, des progrès considérables ont été accomplis dans la riposte au sida, et aujourd’hui trois personnes vivant avec le VIH sur quatre connaissent leur statut sérologique, rappelle l’Onusida. Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir, comme le montre le dernier rapport de cette institution, notamment parvenir à atteindre les personnes vivant avec le VIH qui ne connaissent pas encore leur statut et faire en sorte qu’elles soient orientées vers des services de soins et de prévention de qualité.

Le dépistage du VIH est essentiel pour étendre la couverture du traitement et s’assurer que les personnes vivant avec le VIH puissent mener une vie productive et en bonne santé. Le message est connu : il est vital d’atteindre les objectifs 90-90-90 et de donner aux personnes les moyens de faire les bons choix en termes de prévention du VIH, de manière à ce qu’elles puissent se protéger eux-mêmes et celles et ceux qu’elles aiment. Le prochain 1er décembre mettra donc l’accent sur le dépistage et appellera à la suppression de tous les obstacles à l’accès au dépistage du VIH.

Source: L’Est Républicain

David T., Toulois de 47 ans, a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Nancy à 24 mois de prison dont 14 avec sursis et mise l’épreuve (SME). Il devra également verser 3.500 € à chacune des deux victimes.

Le prévenu, reconnu coupable d’« administration volontaire et habituelle de substances nuisibles par conjoint », avait caché sa séropositivité à deux de ses compagnes, en 2009-2010 puis entre 2012 et 2014. Lors de l’audience, le 5 octobre, le procureur avait requis 18 mois dont 12 avec SME.

En novembre 2014, sa conjointe avait dénoncé des violences mais elle avait aussi assuré qu’elle avait découvert, dans les papiers de son compagnon, un rapport d’inaptitude au travail, qu’il était en fait porteur du virus du VIH depuis 1994. Elle avait aussi mis la main sur des médicaments pour les personnes infectées par le VIH. L’homme avait nié et ce, alors même qu’une prise de sang démontrait qu’il était bien infecté. « Une erreur… ».

Il n’y a eu ni transmission ni contamination

David T. a toujours expliqué qu’il n’avait pas conscience d’avoir mis la vie de ses compagnes « en danger car la maladie ne s’était pas déclarée », qu’il était « porteur sain ». Il avait ensuite reconnu un « comportement malhonnête », en n’essayant pas de se « mettre à la place des victimes », en étant incapable d’« imaginer le ressenti » de ces ex-compagnes lorsqu’elles avaient été informées de sa séropositivité.

Absent à l’audience, David était représenté par son avocat, Me Guillaume Royer. Ce dernier avait plaidé la relaxe : « La question n’est pas de savoir s’il a menti ou pas menti, s’il est gentil ou pas gentil. Mettons de côté les considérations morales. L’élément matériel de l’infraction fait défaut. Il n’y a pas eu de transmission, il n’y a pas eu contamination ».

Eric NICOLAS

Source: Univadis

A retenir :

  • Plusieurs mesures ont été prises cette année pour faciliter l’accès au vaccin anti-grippal, notamment le fait que toutes les personnes majeures éligibles à la vaccination peuvent retirer leur vaccin à la pharmacie avec leur bon de prise en charge, sans prescription médicale préalable, qu’elles aient déjà été vaccinées ou non

  • Certaines catégories de personnes éligibles à la vaccination ne reçoivent pas de bon de prise en charge car elles ne sont pas identifiées par l’Assurance Maladie : le pharmacien peut désormais éditer un bon de prise en charge pour ces patients

  • L’expérimentation de la vaccination en officine se poursuit cette année

Pour les personnes particulièrement exposées aux risques de complications de la grippe, le vaccin est pris en charge à 100 %. Ce sont :

  • Les personnes de 65 ans et plus,
  • Les personnes atteintes de certaines maladies chroniques,
  • Les femmes enceintes,
  • Les personnes souffrant d’obésité (IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2),
  • L’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave (dans l’objectif de protection des nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés).

Les personnes concernées reçoivent un bon de prise en charge du vaccin mais certaines catégories de patients éligibles ne sont pas facilement identifiables par l’Assurance Maladie et ne reçoivent pas de bon : ce sont les femmes enceintes, les personnes obèses et l’entourage familial des nourrissons à risque de grippe grave. Dans ce cas, depuis cette année, le pharmacien dispose sur amelipro d’un bon de prise en charge vierge qu’il peut éditer et remettre à ces patients afin qu’ils puissent bénéficier de la gratuité du vaccin. Il est important de noter que cet imprimé de prise en charge ne doit en aucun cas être utilisé en dehors de ces 3 situations. Jusqu’ici, ces bons vierges n’étaient disponibles que pour les médecins et les sages-femmes.

Une autre mesure ayant pour objectif de simplifier le parcours vaccinal a été mise en place cette année : les adultes qui se font vacciner pour la première fois n’ont plus besoin de demander à leur médecin ou à leur sage-femme de prescrire le vaccin (et éventuellement de préciser la réalisation de l’injection par un infirmier) sur le bon de prise en charge qu’ils ont reçu de l’Assurance Maladie. En effet, toutes les personnes majeures éligibles à la vaccination, qu’elles aient déjà été vaccinées précédemment ou non, peuvent retirer leur vaccin à la pharmacie sur présentation de leur bon de prise en charge (que les rubriques réservées au prescripteur soient remplies ou non) et se faire vacciner par le professionnel de leur choix : médecin, infirmier, sage-femme (pour les femmes enceintes et l’entourage du nourrisson). De plus, l’expérimentation de la vaccination anti-grippale en officine a été reconduite dans 4 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Hauts de France) où les pharmaciens peuvent vacciner les personnes majeures, même si elles n’ont jamais reçu le vaccin ou si elles sont enceintes.

Cependant, la prescription préalable du médecin reste nécessaire pour les patients de moins de 18 ans et les personnes majeures présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure.