Source : aidsmap.com
La probabilité de transmette le virus à un partenaire sexuel lorsqu’une personne vivant avec le VIH a une charge virale indétectable est scientifiquement équivalente à zéro (d’après l’étude PARTNER 2), ont confirmé les chercheurs lors du 22ème congrès international sur le sida (AIDS 2018) aujourd’hui à Amsterdam.
Les résultats définitifs de l’étude PARTNER ont été présentés ce matin lors d’une conférence de presse. Les résultats de la première phase, initialement annoncés en 2014, PARTNER 1, indiquaient déjà qu’ “Indétectable = Intransmissible (I=I)”. Cependant, la certitude statistique n’était pas aussi convaincante chez les hommes gais, ou pour le sexe anal par rapport au sexe vaginal.
Les résultats de PARTNER 2, la deuxième phase de l’étude, qui n’a recruté que des couples gays, ont été présentés aujourd’hui. Les résultats indiquent, pour reprendre les propos des chercheurs, “un taux précis de transmission au sein des couples de zéro”, pour les hommes gays et les hommes hétérosexuels.
77 000 rapports sexuels sans préservatif et aucune contamination
L’étude PARTNER a recruté des couples sérodifférents (un membre du couple est séropositif et l’autre séronégatif) dans 14 pays. L’étude n’a trouvé aucune transmission parmi les couples gays lorsque le partenaire séropositif avait une charge virale inférieure à 200 copies/ml, même s’il y avait eu près de 77 000 rapports sexuels sans préservatif parmi eux.
PARTNER 2 nous indique que I=I est tout aussi solide chez les hommes gays (et pour le sexe anal) que chez les hommes hétérosexuels.