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Source : Association GreyPRIDE
le 5/6/2018

Annonce de la maire de Paris sur le déploiement de la démarche « GreyPRIDE Bienvenue » dans les EHPAD de la ville.

Lors du conseil du 4 juin 2018, Mme Hidalgo, maire de Paris, dans le cadre des actions menées par la ville pour un meilleur soutien aux personnes LGBT, a fait part du déploiement de la démarche « GreyPRIDE Bienvenue » dans les EHPAD de la ville.

Cette décision est une première étape dans la prise en compte des seniors LGBT dans la filière vieillesse.

GreyPRIDE Bienvenue est une démarche dans laquelle s’inscrit les établissement et qui permettra d’aborder la sexualité des seniors, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, le VIH et l’accueil des personnes séropositives.

C’est un signal fort donné aux seniors LGBT pour leur garantir un accueil dans le respect de leur identité et de leur histoire. Cette prise en compte servira de modèle pour les autres établissements et services aux personnes âgées.

L’obtention du label GreyPRIDE Bienvenue sera lié à :

– la signature d’une charte 
– la mise en place d’une formation du personnel
– d’une évaluation dans le temps

En retour GreyPRIDE sera un centre de ressources en donnant accès à une hotline d’information et pourra proposer des médiations en cas de difficultés.

Pour toute information : contact@greypride.fr ou www.greypride.fr

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Le collectif GreyPRIDE vous informe en tant qu’association partenaire ou simplement pour être tenu au courant des actions qu’il met en place.

Our mailing address is:

Collectif GreyPRIDE

c/o Centre LGBT Paris IDF
63 rue Beaubourg

Paris 75003

France

Source : seronet.info

Depuis sa création, l’association Actions Traitements réalise des brochures, des infoscartes sur les traitements (anti-VIH, anti-VHC) et bien sûr sa fameuse réglette sur les interactions médicamenteuses.

Actions Traitements diffuse gratuitement sa documentation à destination des personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale et à toutes les personnes qui les accompagnent (proches et professionnels-les de santé). Tous les documents sont téléchargeables sur le site de l’association. Outre les brochures (« Se libérer du tabac quand on vit avec le VIH », « Mon premier traitement », « Vaccination des adultes vivant avec le VIH »…), Actions Traitements propose une collection de 50 Infocartes. Qu’est-ce qu’une Infocarte ? Un mémento, développé avec des pharmaciens, sur les antirétroviraux ou les antiviraux contre l’hépatite C reprenant de façon accessible et pédagogique les informations disponibles dans les notices des médicaments. On trouve, entre autres, des fiches sur Odefsey, Genvoya, Marivet, Vosevi, Epclusa… et les versions génériques des médicaments anti-VIH et anti-VHC. Le site propose également la réglette d’interactions médicamenteuses. C’est un outil pratique conçu pour permettre à ses utilisatrices et utilisateurs de vérifier les interactions entre un traitement contre le VIH et les autres médicaments que les personnes sont parfois amenées à prendre.

Source: francetvinfo.fr

Franceinfo a rencontré Fred, qui est séropositif depuis neuf ans et insiste sur l’importance de la prévention pour lutter contre la propagation du VIH ainsi que sur la lutte contre la sérophobie.

Voici son témoignage

« Annoncer son statut sérologique, c’est comme un deuxième coming-out ». Fred est séropositif depuis neuf ans, il fait de la prévention contre le VIH au sein de l’association Aides. Aujourd’hui, pour franceinfo, il témoigne. « J’ai choisi mes médecins, ils sont tous gay friendly et séro friendly. Mais la sérophobie, je l’ai vécue au sein de la communauté gay, j’ai eu des partenaires qui refusaient d’avoir des rapports sexuels avec moi parce qu’ils avaient peur », explique-t-il.

L’importance de la prévention

Fred a été contaminé lors d’un rapport sexuel non protégé. « C’est très important de communiquer sur la PrEP, le traitement préventif. Si la PrEP avait existé en 2009, je pense que je serai toujours séronégatif », ajoute-t-il. Grâce à son traitement actuel, il a très peu de risque de transmettre le virus. En France, près de 25 000 personnes sont séropositives sans le savoir.

Cliquez sur le lien FranceInfo (en haut) pour voir le témoignage vidéo de Fred !

Source : scienceetavenir.fr

Sciences et Avenir s’est rendu à l’inauguration de l’Idmit, centre de recherche préclinique unique au monde, au CEA en Île-de-France.

Son objectif : lutter contre les maladies infectieuses telles que le Sida, la dengue ou la tuberculose, qui causent 60% des décès infantiles et 25% des décès adultes dans le monde.

60% des décès d’enfants et 25% des décès d’adultes dans le monde sont dus à des maladies infectieuses, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour lutter contre ce fléau, un centre de recherche unique en Europe et réunissant les équipes et équipements de pointe au niveau mondial, s’installe dans des locaux flambant neufs inaugurés le 26 juin 2018. Localisé au CEA de Fontenay-aux-Roses (Île-de-France), l’Idmit (« Infectious Diseases Models for Innovative Therapies ») fédère six organismes et industriels : le CEA, l’Institut Pasteur, l’Université Paris-Sud, l’Inserm, l’ANRS et la société Oncodesign. La structure dispose notamment d’une expertise avancée des expérimentations sur l’animal, dites précliniques. Si les activités de l’Idmit concernent aussi bien la tuberculose, le paludisme, la grippe ou encore Zika, 40% de ses efforts sont concentrés contre le virus du Sida, le VIH.

MEDICAMENT. Des années de recherche fondamentale sont nécessaires afin d’identifier une molécule intéressante pour traiter une maladie, parfois parmi 10.000 molécules différentes, puis trouver par quel procédé l’administrer. Une fois ces étapes passées, dans des délais très variables selon la difficulté de la tâche, 4 phases sont nécessaires sur les plans scientifique et réglementaire pour mettre le médicament sur le marché. Les études précliniques sont obligatoires, pour vérifier que le candidat médicament produit l’effet escompté sur un organisme entier complexe. Puis il est administré chez l’humain (études cliniques). D’abord à des volontaires sains pour évaluer la toxicité, puis à des individus malades pour choisir la dose la plus efficace au regard des effets secondaires. Enfin, l’efficacité du médicament est comparée à une alternative ou à un placebo.

 Des moyens uniques au monde

A l’Idmit, les recherches sont à la fois fondamentales, pour comprendre les mécanismes d’interactions entre les pathogènes (virus, bactéries) et le système immunitaire de l’hôte, et précliniques. Ces expérimentations sur l’animal, et principalement sur les primates non-humains, bénéficient dans leurs nouveaux locaux d’instruments d’imagerie de pointe, dont certains sont uniques au monde, comme le microscope biphotonique in vivo. Ce dernier est un prototype capable de réaliser des images en profondeur des tissus au niveau cellulaire sur un animal vivant sous anesthésie, sans prélèvement ni biopsie. Un autre dispositif couplant un scanner à rayons X et une tomographie par émission de positon (TEP scan) permet d’observer la distribution d’un médicament test ou d’un pathogène dans le corps entier. « La spécificité d’Idmit, c’est qu’ils ont des confinements de grande sécurité de niveau A3 (sécurité concernant l’animalerie), dans laquelle on peut travailler sur le virus du Sida« , explique Michaela Muller-Trutwin, responsable de l’unité VIH, inflammation et persistance à l’Institut Pasteur. Les niveaux de confinement pour les laboratoires sont en effet notés de 1 (pas de danger pour l’homme ou l’environnement) à 4 (risques très importants pour l’homme, comme Ebola). « Sans ce centre, on ne pourrait pas étudier ces modèles« , ajoute Michaela Muller-Trutwin. Car la seule structure comparable à celle d’Idmit se trouve à Bethesda, aux Etats-Unis, d’après Roger Le Grand, directeur de l’Idmit.

EXPÉRIMENTATION ANIMALE. Conscients de la nécessité de limiter au mieux les expérimentations sur l’animal, les scientifiques ne peuvent cependant pas encore s’en passer. « Aujourd’hui il n’y a pas d’alternative à l’expérimentation animale (…) qui permette de reproduire la complexité de ce qu’il se passe dans un être vivant« , commente Roger Le Grand. Grâce à leurs outils d’imagerie très avancés, ils parviennent néanmoins à limiter au maximum le nombre d’expérimentations invasives (biopsies, prélèvements).

Un vaccin contre le Sida

Si l’on améliore continuellement la forme atténuée du virus à injecter pour s’immuniser, qui constituera le cœur du vaccin, le principal obstacle reste de barrer l’entrée au virus, là où les autres vaccins se contentent de muscler le système immunitaire pour réagir plus efficacement. Le VIH a en effet la capacité de se cacher dans des recoins de l’organisme peu contrôlés par notre système immunitaire. Appelés « sanctuaires », ces zones sont bien souvent les ganglions lymphatiques. Or, certaines espèces de singes verts d’Afrique sont capables d’être porteurs du virus sans tomber malade. L’équipe de Michaela Muller-Trutwin a alors découvert que certaines cellules immunitaires, appelées les Natural Killer ou « tueuses naturelles » en français, sont chez ces singes capables d’entrer dans ces sanctuaires pour y tuer les cellules infectées. Prochaine étape, découvrir d’où leur vient cette capacité qui manque à leurs homologues humaines. En l’absence de ces moyens permettant de dénicher le virus là où il se cache, le seul moyen de s’en prévenir est donc qu’il ne rentre pas. Le vaccin contre le VIH devra donc protéger les muqueuses, par lesquelles entre l’infection, une chose que l’on ne sait pas encore faire, mais sur laquelle travaillent les chercheurs de l’Idmit.