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Source : courrierinternational.com

“Loin d’être terminée”, titre Science en une de son édition datée du 15 juin. La revue scientifique fait référence à l’épidémie de sida, dont la fin semble n’être qu’un espoir lointain, en particulier dans trois régions du monde : le Nigeria – d’où est originaire l’enfant de douze ans sur la photo de couverture –, la Russie et la Floride.

Ces trois zones se différencient du reste du monde par la faiblesse de leur réponse au virus, en dépit des récents progrès de la recherche. C’est ce qu’a mis en lumière une récente étude dans laquelle les experts de santé publique ont analysé cinq principaux paramètres pour évaluer l’avancement de la lutte contre le VIH. Ces cinq critères sont les suivants : combien de personnes vivent avec le virus ? Quel est le pourcentage de personnes infectées qui reçoivent des antirétroviraux ? Combien de personnes infectées par le VIH ont effectivement contracté le sida et combien en sont mortes ? Et enfin, combien d’enfants sont infectés par leur mère ?

“Aucune de ces trois régions ne se distingue par des scores très élevés dans l’ensemble des catégories de ce système de mesure. Mais elles arrivent toute en tête – une distinction peu enviable – dans au moins une des cinq catégories, en fonction du nombre total de cas, des taux d’infection ou de la proportion de la population touchée”, explique le journaliste. La Floride, par exemple, a un taux de nouvelles infections d’enfants bien plus élevés que dans le reste des États-Unis.

Les auteurs de l’éditorial de Science ajoutent :

Ce n’est pas le moment de ralentir les efforts contre le sida à l’échelle mondiale si l’un des objectifs de développement durable de l’ONU table sur une réduction de 90 % du nombre de personnes porteuses du VIH d’ici à 2030.”