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Source : jim.fr

La sensation de bien-être (well-being) passe pour constituer « une ressource psychologique représentant un facteur protecteur contre les maladies liées à l’âge. »

Issue d’une collaboration entre l’université américaine de Tallahassee (en Floride) et l’université française de Montpellier, une étude vise à évaluer si la portée de cet effet protecteur s’étend aussi au risque de démence. Plus de 10 000 participants (âgés en moyenne de 67 ans et comportant environ 60 % de femmes) ont été inclus (à partir d’une étude longitudinale sur la santé à la retraite, Health and Retirement Study1) avec la prise en compte de cinq aspects du « fonctionnement psychologique positif » comme des modérateurs possibles du risque de démence, pour une période de 6 à 8 ans : satisfaction de la vie, optimisme, maîtrise, but dans l’existence, et affect positif.

Les auteurs observent que la présence d’un but dans l’existence s’accompagne d’une diminution de 30 % du risque de démence, « indépendamment d’autres facteurs de risque cliniques et comportementaux » (comme la détresse psychologique), ou contextuels (comme le niveau socioéconomique et le risque génétique, apprécié notamment par l’allèle ε4 de l’apolipoprotéine E). Par contre, après contrôle de ces divers facteurs de risque, on constate que les autres aspects considérés du bien-être n’offrent aucune protection statistiquement significative du risque de démence.

Plus souvent un but dans l’existence en l’absence de démence

Si cette conclusion semble a priori assez surprenante ou décevante, il reste une « exception », estiment les auteurs : cette notion de « but dans l’existence. » Elle suggère qu’une « vie riche de sens et axée sur un objectif » permet une réduction non négligeable du risque de détérioration. Le mécanisme sous-jacent d’une telle association demeure toutefois inconnu, de même que son sens précis, direct ou réciproque ? En d’autres termes, quel phénomène précède vraiment l’autre : est-ce le but dans l’existence qui s’oppose à une déliquescence ultérieure des facultés cognitives, ou plutôt l’absence préalable d’une détérioration qui facilite l’élaboration soutenue de projets dans l’existence ?

[1] https://hrs.isr.umich.edu/

Dr Alain Cohen

RÉFÉRENCE

Sutin AR et coll. : Psychological well-being and risk of dementia. Int J. Geriatr Psychiatry 2018 ; 33 : 743–747.

Source : univadis.fr 

À retenir

  • Un traitement de 8 semaines par lédipasvir / sofosbuvir (LDV/SOF) ± ribavirine (RBV) entraîne des taux élevés d’élimination du VHC-4 chez les patients non cirrhotiques naïfs de tout traitement.

  • Un schéma de 12 semaines par LDV/SOF ± RBV est plus adapté aux patients cirrhotiques ou ayant déjà été traités.

Pourquoi est-ce important ?

  • La prévalence du VHC-4 en Europe augmente, et la répartition reflète les schémas migratoires depuis les régions endémiques du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Afrique centrale.

Protocole de l’étude

  • Étude égyptienne multicentrique de phase III portant sur 255 patients infectés par le VHC-4 ; 67 % étaient naïfs de tout traitement, 21 % étaient cirrhotiques et 80 % étaient porteurs du génotype IL28B non-CC.
  • Les paramètres de randomisation étaient basés sur l’expérience de traitement antérieure et stratifiés par statut relatif à la cirrhose.
  • Le critère d’évaluation principal était la réponse virologique soutenue 12 semaines après le traitement (RVS12).
  • Financement : Gilead Sciences Inc.

 Principaux résultats de l’étude

  • Taux de RVS12 chez les patients naïfs de tout traitement :
    • 8 semaines de LDV/SOF : 95 % ; avec RBV : 90 %.
    • 12 semaines de LDV/SOF : 98 % ; avec RBV : 98 %.
    • Taux de RVS12 avec 8 semaines de LDV/SOF en l’absence de cirrhose : 97 %.
  • Taux de RVS12 chez les patients ayant déjà reçu de l’interféron (n = 74) : 12 semaines de LDV/SOF : 94 % ; avec RBV : 100 %.
  • Les patients ayant déjà reçu SOF et LDV/SOF ont reçu LDV/SOF+RBV pendant 12 semaines ; les 11 patients ont obtenu une RVS12.
  • L’ajout de RBV n’a pas considérablement influé sur la RVS12 chez les patients naïfs de tout traitement ou ayant déjà reçu de l’interféron (avec RBV : 90 %-100 % p/r à sans RBV : 94 %-98 %), mais a augmenté la toxicité.

Limites de l’étude

  • Étude menée en ouvert.
  • Certains sous-groupes étaient de petite taille