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Source :   UNIVADIS

L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) dresse un bilan sanitaire alarmant en ce qui concerne la consommation de cocaïne en France.

Entre 2010 et 2016, le nombre d’intoxications à cette drogue a été multiplié par six, passant de 68 à 416 cas, et celui d’intoxications graves impliquant une réanimation ou un pronostic vital engagé par huit (de 47 à 375 cas). Le nombre de décès liés à la consommation de cocaïne a, pour sa part, quasiment doublé, passant de 25 morts en 2010 à 44 morts en 2015. « Notre réseau nous a fait remonter une hausse des hospitalisations liées à la cocaïne. Nous avons alors lancé une enquête d’envergure nationale », explique Nathalie Richard de l’ANSM.

Pourquoi la cocaïne est-elle devenue plus dangereuse aujourd’hui ? Premier facteur d’explication : la baisse du prix de la poudre blanche qui a démocratisé son usage à partir des années 2000. Les dealers proposent désormais de petites quantités de cocaïne pour un prix modique de 20 euros. Résultat : le nombre de consommateurs s’est étendu et leurs origines sociales se sont diversifiées. Autrefois réservée aux catégories les plus aisées de la société, on retrouve aujourd’hui des usagers de cette drogue dans tous les milieux. Selon les derniers chiffres de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), 2,2 millions de Français ont déjà pris de la cocaïne et 450 000 en consomment au moins une fois par an. Autre raison de sa toxicité : la drogue est de plus en plus pure. Longtemps limité à 10, 20 ou 30 %, la teneur moyenne en cocaïne pure s’élève à présent à 51 %, avec des concentrations pouvant aller jusqu’à 80, voire 90 %, selon la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne.

Source : UNIVADIS

Jusqu’ici indiqué à partir de l’âge de 12 ans, Genvoya®peut désormais être prescrit chez certains enfants dès 6 ans. Il est indiqué pour le traitement du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) dépourvu de toute mutation connue pour être associée à une résistance à la classe des inhibiteurs de l’intégrase, à l’emtricitabine ou au ténofovir, comme suit :

  • Chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus et pesant au moins 35 kg,
  • Chez les enfants âgés de 6 ans et plus et pesant au moins 25 kg pour lesquels l’utilisation d’autres traitements n’est pas possible en raison de toxicités.

Genvoya® se présente sous forme de comprimés pelliculés contenant 150 mg d’elvitégravir, 150 mg de cobicistat, 200 mg d’emtricitabine et du fumarate de ténofovir alafénamide, correspondant à 10 mg de ténofovir alafénamide.

L’elvitégravir est un inhibiteur de transfert de brin de l’intégrase (INSTI, integrase strand transfer inhibitor) du VIH-1, une enzyme codée par le VIH-1 nécessaire à la réplication virale.

Le cobicistat est un inhibiteur sélectif de la sous-famille du CYP3A des enzymes du cytochrome P450 (CYP). Le fait d’inhiber le métabolisme médié par le CYP3A augmente l’exposition systémique aux substrats du CYP3A, comme l’elvitégravir, dont la biodisponibilité est limitée et la demi-vie écourtée en raison de leur métabolisme CYP3A-dépendant.

L’emtricitabine est un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse (INTI) et un analogue nucléosidique de la 2’-désoxycytidine.

Le ténofovir alafénamide est un inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse (INtTI) et un précurseur phosphonamidate du ténofovir (analogue de la 2’-désoxyadénosine monophosphate).

F. Le Brun

Source : Pourquoidocteur

Des chercheurs américains ont démontré l’intérêt des anticorps bnAbs pour lutter contre le SIDA. Ils pourraient permettre de créer un nouveau traitement voire même être utilisé de manière préventive.

25 000 personnes en France ignorent leur séropositivité d’après Sida Info Service. 75 000 autotests VIH ont été vendus cette même année dans les pharmacies. L’enjeu pour les chercheurs aujourd’hui est de trouver un médicament qui ferait office de protection contre le SIDA.
Certains anticorps s’avèrent efficaces dans la prévention du VIH, et pourraient servir de traitement d’après des chercheurs américains. Leur étude a été publiée dans le New England Journal of Medicine.

L’efficacité des anticorps bnAbs

Les bnAbs sont des anticorps de neutralisation du VIH, mais le virus a la capacité de muter, et de devenir résistant à ces anticorps. Un bnAb seul ne permet donc pas de lutter contre toutes les formes de VIH qui peuvent être présentes dans l’organisme d’un individu infecté. Les scientifiques s’intéressent donc aux combinaisons de différents bnAbs.
La combinaison de trois de ces anticorps s’est révélée efficace chez l’animal. « On pense que les bnAbs sont comme des panneaux indicateurs, ils montrent un chemin qui pourrait être suivi pour l’élaboration d’un futur vaccin contre le SIDA grâce à l’introduction de bnAbs capable de prévenir l’infection par le VIH », explique David Margolis, co-auteur de l’étude.

Un traitement moins contraignant

Si ces anticorps sont un espoir pour la création d’un vaccin, ils seront aussi utilisés en traitement pour des personnes infectées. Ils pourraient permettre de réduire le nombre de prises, et en association avec d’autres agents médicamenteux, ils pourraient permettre de débarrasser l’organisme du virus.

La recherche contre le VIH progresse, au début du mois de janvier, une étude publiée dans Nature Communications indiquait la possibilité d’un traitement hebdomadaire pour soigner la maladie. Aujourd’hui, les personnes séropositives doivent prendre leur trithérapie chaque jour.

Source : univadis

L’alcool et l’ecstasy étaient plus fortement associés à des effets sexuels perçus intenses (attractivité sexuelle perçue, désir, durée du rapport…) que le cannabis. Les troubles sexuels (sécheresse, érection) étaient plus fréquemment rapportés par les hommes consommant de l’alcool ou de l’ecstasy ou par les femmes consommant du cannabis.

Pourquoi est-ce important ?

  • De nombreuses études se sont attachées à décrire l’association entre consommation d’alcool, de cannabis ou d’ecstasy et les comportements sexuels à risque (rapport sans préservatif, relations occasionnelles, non planifiées…). Mais comprendre l’impact spécifique de ces différentes drogues sur les interactions et fonctions sexuelles telles que ressenties par les usagers peut aider à améliorer les messages de prévention envers les publics à risque. Les études dans ce domaine sont en effet moins nombreuses, a fortiori celles étudiant simultanément plusieurs produits, et permettant des comparaisons directes.
  • Dans ce travail, conduit auprès de 18-25 ans fréquentant des night clubs new-yorkais, les auteurs ont voulu obtenir une description du ressenti personnel, de l’impact physiologique et de la survenue de troubles sexuels liés à ces consommations. Ils décrivent des différences spécifiques selon les produits et le sexe.

Principaux résultats

  • Parmi les 679 jeunes (21,9 ans d’âge moyen, 38,6% de femmes, 84,6% hétérosexuels) 87,3% rapportaient avoir déjà consommé au moins l’un des trois produits : le plus souvent (39,2%), ils rapportaient avoir déjà consommé les trois, puis avoir déjà consommé alcool et cannabis (20,6%).
  • 66,8% et 60,6% des participants se sentaient plus attirants sous alcool ou ecstasy, contre 25,3% sous cannabis et ils indiquaient avoir une capacité supérieure à aborder les autres dans respectivement 77,1%, 72,3%, et 26,1% des cas.
  • La sensibilité du corps était plus fortement augmentée sous ecstasy (74,5% vs 49,1% et 38,3% sous cannabis et sous alcool) alors que celle des organes sexuels était plus souvent augmentée sous alcool (85% vs 74,7% sous cannabis et 56,8% sous ecstasy).
  • Ceux ayant déclaré avoir déjà eu des rapports sexuels après consommation ont qualifié leurs ressentis : l’intensité sexuelle, la durée du rapport et l’intensité de l’orgasme étaient surtout majorées sous ecstasy (83%, 64,7% et 63,0% des cas).
  • Les troubles sexuels étaient plus fréquents sous ecstasy (46,7%) ainsi que sous alcool (40,2%) par rapport au cannabis (21,3%). Les remords suivant l’acte étaient plus souvent rapportés après consommation d’alcool (30,7%, vs 12,6% et 7,2% sous ecstasy ou sous cannabis).
  • La comparaison selon le sexe montrait que les femmes disaient aborder plus facilement les autres ou ressentir une plus forte intensité sexuelle après consommation d’alcool que les hommes. Les hommes rapportaient plus souvent une durée des rapports prolongée sous alcool que les femmes. Enfin, ces derniers rapportaient surtout des troubles de l’érection liés à la consommation d’alcool ou d’ecstasy, tandis que les femmes parlaient plus souvent de sécheresse vaginale sous cannabis.

Méthodologie

Des jeunes de 18 à 25 ans fréquentant des lieux nocturnes (night clubs, festivals) sélectionnés aléatoirement se sont vus proposés de répondre à un questionnaire rémunéré sur leur usage d’alcool, de cannabis et d’ecstasy. Outre leur profil sociodémographique, les répondants devaient indiquer s’ils avaient déjà consommé l’une et/ou l’autre de ces substances et coter, pour chacune de leurs consommation, leur perception de l’attractivité sexuelle, leur désir, la sensibilité de leur corps et de leurs organes sexuels et, s’ils avaient déjà eu des relations sous l’emprise d’une ou plusieurs de ces substances, la durée et l’intensité du rapport, la durée ou la fréquence de l’orgasme et les éventuels sécheresse vaginale ou troubles de l’érection rencontrés.

Limitations

  • Aucune distinction n’a été réalisée selon l’orientation sexuelle, la nature de l’alcool, le type de cannabis ou la présentation de l’ecstasy.
  • Les expériences vécues sous emprises sont subjectives et dépendent de l’environnement et du partenaire.

Limitations

L’étude a été financée par le NIH américain.

Source : UNIVADIS

L’avènement et la démocratisation d’internet ont eu une influence certaine sur les relations médecin/malade. L’accès plus facile à l’information conduit en effet les patients à se montrer plus « actifs » dans la prise en charge de leur pathologie, du diagnostic à son traitement. S’il présente des avantages, notamment en termes d’adhésion aux stratégies mises en place, il est également source de controverses potentielles, en particulier quand les informations ne sont pas vérifiées ou quand elles servent de base à des revendications non justifiées et trop vindicatives. Dans ce contexte, les réseaux sociaux constituent une strate supplémentaire et quelque peu différente : ici les avis des autres internautes se révèlent tout aussi importants qu’une documentation recherchée sur des sites non interactifs. L’influence des témoignages et du ressenti des « pairs », de ceux souffrant des mêmes pathologies, semble dépasser de plus en plus souvent l’expertise du médecin.

Quand les réseaux sociaux affolent la pharmacovigilance

Si les réseaux sociaux ne datent pas exactement d’hier, leur capacité à décupler un signal de pharmacovigilance a pu être observée de manière frappante cette année en France. Deux exemples marquants ont été largement évoqués dans ces colonnes : les affaires Lévothyrox et Mirena. Dans les deux cas, ce sont les discussions de patients sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur Facebook qui paraissent systématiquement avoir précédé l’explosion de signalements d’effets indésirables auprès des institutions responsables. Ainsi, concernant le stérilet Mirena, c’est la médiatisation du groupe de discussion ouvert sur Facebook affirmant réunir les « victimes du stérilet hormonal» qui a précédé l’augmentation spectaculaire du nombre de déclarations : seules 510 avaient été transmises en 20 ans, quand 2 714 ont été enregistrées entre mai 2017 et le 4 août, soit concomitamment au succès du fil de discussion, ce qui suggère très fortement un effet de contagion. Dans l’affaire Lévothyrox, on retrouve une temporalité semblable.
Une influence majoritairement considérée comme néfaste Les hausses de signalements que l’on constate à la faveur des mouvements enregistrés sur les réseaux sociaux sont telles qu’elles ne peuvent pas entièrement être mises sur le compte de la fin du tabou ou de la révélation de mots tus par méconnaissance des mécanismes de déclaration. Il est très probable que l’influence des réseaux sociaux créée une sur-déclaration. Elle tend à transformer des témoignages individuels et subjectifs en données objectives, auxquelles certains estiment devoir adhérer, par crainte d’être exclus (du groupe des « victimes reconnues »). Ce mécanisme vicié inquiète profondément les professionnels de santé. Aussi, bien que les réseaux sociaux puissent également être le terrain de mouvements de solidarité et d’entraides entre malades, bien qu’ils puissent être des vecteurs incontournables pour la transmission de données essentielles pour les patients, les professionnels de santé sont 51 % à juger négatif leur rôle pour l’information médicale, selon un sondage réalisé sur le site JIM.fr du 12 décembre au 22 janvier. Seuls 6 % estiment que ces réseaux ont une place positive et indispensable, tandis que 39 % considèrent qu’ils sont pour l’information en santé nécessaires mais ambigus. Enfin, 3 % des répondeurs n’ont pas souhaiter se prononcer.
Une caisse de résonance de la méfiance La forte participation de nos lecteurs (plus de 500 réponses) et leur avis tranché suggèrent une constatation quasiment quotidienne des méfaits des réseaux sociaux en matière d’information des patients et probablement également pour ce qui est de la qualité de la relation médecin/malade. Beaucoup de professionnels de santé évoquent en effet régulièrement comment désormais une part non négligeable de leur consultation doit être consacrée au décryptage des données lues et échangées sur Facebook.

Dans une interview accordée au Monde en septembre dernier, la sociologue Virginie Tournay, directrice de recherche au CNRS et rattachée au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) avait tenté d’analyser le phénomène, à travers l’exemple du Lévothyrox. « Dans l’affaire du Lévothyrox, les réseaux sociaux modifient quelque chose de fondamental dans la construction de la confiance des publics » remarquait-elle avant d’ajouter : « Les réseaux sociaux constituent une caisse de résonance de la méfiance ».
Attraction et défiance La situation, pourtant, est paradoxale (ce qui ne transparaît pas totalement dans l’inquiétude marquée des professionnels de santé). En effet, les enquêtes montrent (heureusement !) qu’en dépit de la force du web et de Facebook (et autres), les praticiens restent les premières sources d’information des patients en ce qui concerne la prise en charge de leur maladie. C’était notamment la conclusion principale de la vaste étude Accenture menée entre décembre 2014 et janvier 2015 auprès de 10 000 patients dans cinq pays. Par ailleurs, si les réseaux sociaux sont omniprésents, ils ne jouissent pas d’un haut niveau de confiance. Ainsi, l’enquête annuelle réalisée par l’institut Kantar pour le quotidien La Croix concernant la crédibilité accordée aux médias avait révélé en 2016 que si les réseaux sociaux sont une source d’information qui progresse en vue d’approfondir un sujet, 73 % des personnes interrogées déclarent ne pas avoir confiance dans les données qui y circulent.

De plus en plus d’amis qui ne nous veulent pas que du bien

Néanmoins, les réseaux sociaux contribuent à amplifier un phénomène ancestral : la référence au proche, à l’ami. Ainsi, on constate sur le web l’importance du partage. Selon une enquête réalisée par Médiamétrie en 2016, 84 % des internautes indiquent préférer lire des articles partagés par leurs « amis » et 49 % privilégient les contenus vidéos postés par leurs proches ; alors que 47 % plébiscitent d’une manière générale la lecture d’articles et 32 % le visionnage de vidéos. Ces chiffres marquent combien le sentiment d’une proximité d’intérêts est important ; sentiment probablement exacerbé en cas de maladie commune. Si toujours les professionnels de santé ont été confrontés à l’influence exercée sur leurs malades par l’opinion de leurs proches, le phénomène est aujourd’hui bien plus difficile à combattre en raison d’une explosion du nombre d' »amis » et de « référents » grâce aux réseaux sociaux.

Source : pourquoidocteur

Le risque de maladies cardiovasculaires chez les personnes atteintes du Sida est élevé. Mais selon une nouvelle étude, publiée dans la revue Circulation, il est encore sous-estimé.

Aujourd’hui, les malades du Sida ne meurent plus uniquement du virus mais aussi des maladies liées à leur traitement et au vieillissement. Ainsi, les pathologies cardiovasculaires sont la troisième cause de décès des personnes atteintes du VIH. Si l’on sait que la plupart des malades a un taux de cholestérol élevé, notamment en raison des traitements antirétroviraux, le risque réel de maladie cardiaque est sous-estimé. Une étude, menée par des chercheurs de Boston, aux Etats-Unis, et publiée par la revue scientifique Circulation le prouve.

Quels sont les facteurs de risque ?

Les personnes atteintes du VIH ont plus de chance d’avoir une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Elles sont également plus sujettes à l’athérosclérose, c’est-à-dire au durcissement et au rétrécissement des artères. Le VIH accélère aussi le vieillissement des vaisseaux sanguins.

Le virus du Sida accroît le risque de maladie cardiovasculaire car il maintient le système immunitaire dans une inflammation permanente. Sur le long terme, cette inflammation libère des molécules, appelées cytokines. Ces dernières endommagent les tissus corporels.

Si la thérapie rétrovirale permet de ralentir l’inflammation du système immunitaire, un certain nombre de traitements augmentent considérablement le taux de « mauvais cholestérol », facteur de risque très important des maladies cardiovasculaires.

Plus de risques qu’on ne le pense

Les chercheurs de Boston ont utilisé le calculateur de score de Framingham. En fonction de divers critères (âge, sexe, taux de cholestérol…), il permet d’évaluer si une personne a des risques de contracter une maladie cardiovasculaire dans les cinq à dix prochaines années. Ce calculateur se fonde sur une population considérée comme non malade. Les chercheurs ont donc testé son efficacité sur des personnes atteintes du VIH.

Résultat: le risque de maladie cardiovasculaire réel a systématiquement dépassé celui prévu pour les plus de 1000 hommes séropotifs qui ont participé à l’etude. Ainsi, les chercheurs recommandent d’adapter ce genre de procédés médicaux aux personnes malades. De cette manière, la prévention ne sera que meilleure pour éviter de contracter des maladies cardiovasculaires.

Source : VIDAL

Le dosage à 1,2 MUI de BENZATHINE BENZYLPENICILLINE SANDOZ poudre et solvant pour suspension injectable IM, sera la seule pénicilline retard disponible sur le marché français d’ici la fin de la semaine.

En effet, le dosage à 2,4 MUI de cette spécialité est en rupture de stock depuis le mois de décembre dernier et les stocks de la spécialité importée de République Tchèque depuis le 15 janvier, RETARPEN 2,4 MUI poudre et solvant pour suspension injectable (IM), seront bientôt épuisés.

Dans ce contexte, les mesures de contingentement et les modalités de distribution visant à préserver les unités encore disponible sont maintenues.
La recherche de solutions alternatives est toujours en cours.

Un seul dosage de BENZATHINE BENZYLPENICILLINE SANDOZ disponible d’ici la fin de la semaine
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a actualisé le 12 février dernier son point d’information relatif aux tensions d’approvisionnement des spécialités de benzathine benzylpénicilline :

Maintien des modalités de mise à disposition et de contingentement des unités restantes
Les mesures mises en place dès novembre dernier pour préserver les unités de BENZATHINE BENZYLPENICILLINE restantes sont maintenues :

  • distribution uniquement dans les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé (hôpitaux et cliniques) qui pourront les rétrocéder aux patients ambulatoires et dans les CeGIDD (Centres Gratuits d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des infections par le VIH, les hépatites virales et les IST) ;
  • utilisation restreinte aux situations sans alternatives thérapeutiques en privilégiant le traitement de la syphilis ;
  • pour les autres cas, le recours aux alternatives est encouragé : les prescripteurs peuvent se référer à un document sur le traitement de la syphilis non neurologique en l’absence du traitement de référence édité par la SPILF (Société de pathologie infectieuse de langue française) le 23 novembre 2017. Dans cette éventualité, les auteurs recommandent d’utiliser de la doxycycline, du ceftriaxone ou de la minocycline :

Plusieurs pays de l’Union européenne subissent ces fortes perturbations d’approvisionnement, faisant suite à des problèmes de production en bezathine benzylpenicilline.
La recherche d’autres alternatives reste en cours.