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Source: francetvinfo.fr

Cet antiviral « à trois têtes » a procuré une meilleure protection contre le HIV que tous les autres anticorps testés jusqu’alors, annoncent les chercheurs.

Des chercheurs du groupe pharmaceutique français Sanofi et des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) ont développé un triple antiviral présenté comme extrêmement prometteur pour la prévention et le traitement du virus du sida.

Le traitement, dont les détails ont été publiés mercredi 20 septembre dans la revue américaine Science (en anglais), a permis de protéger des singes contre le virus simien du sida (VIS) et des souches du virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Neutraliser trois cibles infectieuses à la fois

Cet antiviral « à trois têtes » a procuré une meilleure protection que tous les autres anticorps testés jusqu’alors, neutralisant 99% des plus de 200 différentes souches du VIH-1 (qui représente plus de 98 % des cas d’infections en France), précisent les chercheurs. Le nouvel agent a également été testé sur des cellules humaines en laboratoire. Ces anticorps ont été produits grâce à l’ingénierie génétique pour détecter et neutraliser plusieurs cibles infectieuses simultanément.

« A la différence des anticorps naturels, ce triple antiviral frappe des cibles infectieuses multiples dans une seule molécule », explique le Dr Gary Nabel, responsable scientifique de Sanofi et principal auteur de ces travaux. La grande diversité génétique des VIH de par le monde constitue la principale difficulté pour produire des anticorps capables de combattre efficacement la pandémie actuelle, pointent ces chercheurs.

Sanofi produit actuellement ce triple anticorps pour mener un essai clinique de phase 1 qui devrait débuter en 2018 à l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), qui fait partie des NIH. Il sera effectué sur des volontaires en bonne santé et des personnes infectées par le VIH et permettra de déterminer l’innocuité et l’efficacité de cette nouvelle molécule.

Source: vidal.fr

La commercialisation des antirétroviraux VIDEX (didanosine) et ZERIT (stavudine) sera arrêtée fin mars 2018.

Au delà de cette date, ces spécialités seront disponibles jusqu’à écoulement complet des stocks.

Le laboratoire BMS a pris cette décision en raison de l’évolution des recommandations thérapeutiques dans le traitement de l’infection par le VIH. VIDEX et ZERIT ne sont plus utilisés dans les trithérapies au profit d’INTI plus récents, dont les profils d’efficacité et de tolérance sont plus favorables. En pratique, il est recommandé aux médecins d’envisager dès à présent la modification des traitements en cours et aux pharmaciens d’orienter les patients traités par ZERIT ou VIDEX vers leur médecin.

Fin de commercialisation en mars 2018
Le laboratoire Bristol-Myers Squibb a décidé d’arrêter la commercialisation des médicaments antirétroviraux VIDEX (didanosine) et ZERIT (stavudine). L’arrêt de commercialisation en France est prévu d’ici fin mars 2018. Au délà de cette date, ces spécialités resteront disponibles jusqu’à écoulement des stocks.

Anticiper l’indisponibilité de VIDEX et de ZERIT

Le délai d’environ 6 mois d’ici à fin mars 2018 doit permettre aux médecins et aux patients d’anticiper l’indisponibilité prochaine de ces médicaments. Dès à présent, le laboratoire recommande de modifier les traitements en cours afin de remplacer VIDEX ou ZERIT par les alternatives thérapeutiques à disposition (Cf. VIDAL Reco « Infection par le VIH« ). 

Un rapport bénéfice/risque moins favorable que les autres INTI plus récents
VIDEX et ZERIT comprimés sont commercialisés depuis 1997 en France. La forme gélule et la forme buvable de VIDEX sont respectivement commercialisées depuis 2000 et 2006.

La didanosine et la stavudine appartiennent à la classe des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI), dont ils sont des représentants historiques avec la zidovudine(RETROVIR).

La décision d’arrêter la commercialisation de VIDEX et ZERIT est motivée par : 
  • l’évolution des recommandations thérapeutiques relatives au traitement de l’infection par le VIH : en raison de leur toxicité chez l’adulte, l’enfant et la femme enceinte (Cf. Encadré 1), VIDEX et ZERIT ne font plus partie des recommandations thérapeutiques(Rapport Morlat novembre 2016 et EACS janvier 2017), ni lors de l’initiation d’un traitement antirétroviral, ni dans les situations d’échec virologique ;
  • l’existence d’alternatives thérapeutiques au profil d’efficacité et de sécurité plus favorable (Cf. VIDAL Reco « Infection par le VIH ») : en pratique, au sein de leur classe pharmacologique, la didanosine et la stavudine ne sont plus utilisées dans les trithérapies au profit d’INTI dotés d’un meilleur profil de tolérance tels le ténofovir, la lamivudine ou l’emtricitabine.
Suite de l’article sur vidal.fr