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18 septembre 2017 - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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Source: info-vih.com

Hormonal contraception is not associated with reduced ART effectiveness among women initiating ART: Evidence from longitudinal data

Afin d’explorer l’effet d’une contraception hormonale chez les femmes débutant un 1er traitement antirétroviral, les charges virales plasmatiques et endocervicales de 1 079 femmes infectées par le VIH ont été suivies. Ces femmes participaient à trois essais de prévention intéressant des couples séro-différents en Afrique (essais Partners in Prevention HSV/HIV Transmission, Couples Observational, et Partners PrEP).
A l’initiation des antirétroviraux, 20% des femmes avaient une contraception hormonale injectable, 6% un implant, 5% un contraceptif oral et 69% aucune contraception hormonale.
Les taux de succès thérapeutiques sont élevés (90% de charge virale < 400 cp/ml à 6 mois), et on ne retrouve pas d’effet positif ou négatif des contraceptions hormonales. La détection d’ARN en endocervical est un évènement rare dès que le traitement a été débuté (9%), et la contraception hormonale est sans effet sur ce paramètre.

Rédigé par : Dr Cédric Arvieux

Source: univadis.fr

Dans un communiqué récent, la HAS invite les associations de patients à « contribuer à l’évaluation d’un médicament » en transmettant les informations qui leur paraissent utiles à porter à la connaissance de ses deux commissions chargées de cette évaluation.

Ces deux commissions sont: la Commission de la Transparence, qui examine la demande de remboursement effectuée par un laboratoire pour un médicament ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM), et la Commission d’évaluation  économique et de santé publique (CEESP), qui examine l’efficience de ce médicament (rapport qualité/coût économique). Le communiqué que vient de publier la HAS ne porte pas sur les dispositifs médicaux, mais ils font l’objet de la même proposition, selon des modalités un peu différentes.

Les médicaments concernés sont ceux pour lesquels une évaluation par une de ces deux commissions est planifiée pour une « procédure d’instruction complète», c’est-à-dire une évaluation approfondie pouvant porter sur un nouveau médicament, la nouvelle indication d’un médicament déjà pris en charge ou le réexamen d’un produit déjà disponible. Le nombre de ces procédures est d’environ 200 par an, pour les médicaments (100 pour les dispositifs médicaux). La liste des produits visés est actualisée chaque semaine. Pour être avertie de ses changements, toute association peut s’abonner à une alerte e-mail correspondante, à partir de l’encadré « abonnez-ous aux alertes e-mails » figurant sur la droite de toutes les pages du site internet de l’agence.

Toute association de patients ou d’usagers, agréée ou non, peut soumettre une contribution (et une seule par médicament). Les individus qui souhaitent le faire sont invités à se rapprocher d’une association qui pourra intégrer leur avis dans sa propre contribution. Le délai de soumission est de trente jours à partir de la mise en ligne de la demande d’avis. Il tient compte du temps nécessaire aux membres de la commission concernée pour en prendre connaissance avant sa séance de travail. La contribution de chaque association leur est remise en l’état et constitue un des éléments pris en compte pour leur réflexion sur le service médical rendu, son amélioration et l’intérêt de produire des documents de bon usage. Un compte-rendu est établi pour chaque séance de la commission concernée. Il est publié sur le site de la HAS et inclut les éventuelles contributions associatives, y compris sur les points ayant fait l’objet de discussions.

Pour contribuer, les associations doivent utiliser un questionnaire comportant six rubriques :

·      Des informations sur l’association.
·      L’impact de la maladie ou de l’état de santé concernés sur le patient, sa qualité de vie ou son entourage.
·      L’expérience avec les thérapeutiques autres que celle évaluée.
·      L’expérience avec le médicament évalué.
·      Toute information supplémentaire qui paraît utile pour l’évaluation.
·      Les messages clés.

Chaque question est suivie d’un encadré précisant les attentes de la HAS. Il n’est pas obligatoire de répondre à toutes les questions, sauf à celles portant sur l’association elle-même.

La procédure de transmission de la contribution suit quatre étapes :

1.     Prendre connaissance des médicaments concernés.
2.     Prendre contact avec la HAS dès que possible, par téléphone (01 55 93 73 40 ou 01 55 93 73 72) ou par e-mail (contact.contribution@has-sante.fr), en transmettant la première partie du questionnaire remplie de façon complète (informations sur l’association).
3.     Compléter le questionnaire. Il ne doit contenir aucune donnée nominative (en dehors du nom de l’association).
4.     Soumettre le questionnaire à l’adresse e-mail indiquée ci-dessus. Un avis de réception est envoyé.

Toute question sur la marche à suivre peut être posée en utilisant la même adresse e-mail ou les mêmes numéros de téléphone.

Enfin le questionnaire rempli est susceptible d’être transmis à d’éventuels demandeurs  au titre du droit d’accès aux documents administratifs.

Rédigé par Serge Cannasse

Source: sidaction.org

38 associations parmi les 70 soutenues par Sidaction aujourd’hui en France voient leurs actions de prévention du VIH et d’accompagnement des personnes séropositives menacées par la remise en cause brutale du dispositif des contrats aidés.

Cette mesure tombe comme un couperet pour certaines de ces associations qui pourraient fermer leurs portes d’ici à la fin de l’année si les contrats en cours n’étaient pas renouvelés. S’interrompraient alors des actions de prévention auprès des jeunes, auprès de travailleuses du sexe déjà fragilisées par leurs conditions de travail, des activités d’accompagnement social et psychologique auprès de personnes vivant avec le VIH et en situation de grande précarité sociale et économique.

Nombre de ces postes sont occupés par des personnes faisant partie des populations et des communautés auxquelles elles s’adressent dans leur travail au quotidien. Certaines d’entre elles ont bénéficié, dans les moments les plus difficiles de leur vie, des services proposés par l’association pour lesquelles elles travaillent aujourd’hui. A leur tour, grâce à ces contrats aidés, elles deviennent des acteurs de la lutte contre le sida, délivrent des messages de prévention auprès de populations très touchées par le VIH, leur proposent des tests de dépistage, les orientent et les accompagnent tout au long de leur parcours de soins.

En plus de leur utilité sociale, ces emplois sont un tremplin pour la plupart de ces personnes en termes d’insertion, tant sociale que professionnelle. De nombreux salariés travaillant aujourd’hui dans ces associations ont eux-mêmes, par le passé, bénéficié, quelque soit leur âge, de ce type de contrat aidé.

Plutôt que de le remplacer, il serait utile de renforcer ce dispositif par des temps de formation en alternance, confortant ainsi l’évolution professionnelle de ces personnes tout en renforçant la qualité de leurs actions au sein des associations qui les emploient.

Au-delà de leur impact direct sur la trajectoire personnelle et professionnelle des personnes, ces contrats aidés sont également, pour une grande partie des associations, un moyen de poursuivre leurs actions de prévention du VIH et d’accompagnement des personnes séropositives. Comme dans de nombreux autres domaines relevant de la santé, du soutien social, du handicap, de l’éducation ou de la prévention, les associations de lutte contre le sida sont l’un des piliers du système sanitaire et social en France. Elles favorisent un égal accès à la santé pour tous et toutes, notamment pour les personnes les plus démunies.

Alors qu’elles démontrent une réelle capacité d’innovation, un dynamisme et une constante adaptation à l’évolution des enjeux de la lutte contre le sida, ces associations sont aujourd’hui menacées, et ceci, malgré le soutien de Sidaction qui n’est pas en mesure de compenser les baisses successives de subventions publiques.

Sidaction et les associations signataires déplorent la remise en cause brutale de ce dispositif de contrats aidés qui est un nouveau coup dur porté aux acteurs associatifs qui se battent au quotidien, à l’heure où 6 000 personnes découvrent encore leur séropositivité chaque année en France.

LES 53 ASSOCIATIONS SIGNATAIRES :

Acceptess-T – Action Sida Martinique – Actions Traitements – Actis – Act Up Paris – ADER Guyane – ADIS – Afrique Arc En Ciel – Afrique Avenir – Aiutu Corsu – ALS – Arap Rubis – Arcat – Aremedia – ASSAMEDE – Association La Plage – Association Espoir – Autres Regards – Basiliade – Cabiria – Centre LGBT Côte d’Azur – Centre LGBT IDF  – Da Ti Seni – Dessine Moi un Mouton – EntrAIDSida Limousin – Fondation Léonie Chaptal – Groupe Action Gay et Lesbien Loiret – Envie – GAPS – Griselidis – Ikambere – IPPO – Keep Smiling – L’Arbre Fromager – La Clé – La Main Fine – Le Comité des Familles – Le Kiosque Info Sida et Toxicomanie – Le Planning Familial Indre et Loire – Les Amis du Bus des Femmes – Le Tipi – Ma Vie – Migrations Santé – Mouvement Français du Planning Familial – Observatoire International des Prisons – Pari-T – PASST – Réseau Santé Marseille Sud – REVIH Mulhouse  – Sidaction – Sol En Si – Tempo