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Selon le « tableau de bord » tabac mensuel de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, les ventes de tabac ont évolué comme suit, par rapport au mois de mars 2016 : ventes de cigarettes en baisse de 0,1 %, ventes de tabac à rouler en baisse de 6,6 %. Concernant les traitements à l’arrêt, les ventes de mars 2017 atteignent un niveau record équivalent à 253 000 personnes sous traitements substitutifs, en hausse de 58 % par rapport à mars 2016. Ce niveau élevé de ventes (ce terme fait référence aux commandes des officines de pharmacie auprès de leurs fournisseurs et non aux achats des particuliers) peut être rapproché de la mise en place en novembre 2016 par l’Assurance maladie du remboursement forfaitaire à hauteur de 150 euros annuels des traitements par substituts nicotiniques contre  euros avant. L’effet de cette mesure n’aurait pas été immédiat puisque, en novembre et en décembre 2016, les ventes équivalaient à 200 000 personnes sous traitements substitutifs. Ce n’est qu’à partir de janvier qu’elles ont bondi pour atteindre l’équivalence de 240 000 personnes sous traitements substitutifs.

Sources : seronet.info

C’est une première en France. L’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) a ouvert une consultation dédiée à la prise en charge des complications associées aux tatouages (allergies, infections, inflammations, etc.) Cette consultation fonctionne depuis avril dernier à l’hôpital Bichat-Claude Bernard dans le service de dermatologie du professeur Vincent Descamps. Cette consultation inédite proposera un diagnostic et une prise en charge des complications associées aux tatouages. Des inflammations, des infections (bactériennes communes, virales, mycologiques ou parasitaires) ou des réactions allergiques liées aux produits utilisés et aux conditions hygiéniques de réalisation du tatouage, peuvent survenir, indique un communiqué de l’AP-HP. Un sondage de l’Ifop en janvier 2017 indiquait que 14 % des Français seraient aujourd’hui tatoués. La fréquence réelle des complications cutanées et le risque pour une personne tatouée de développer des complications sont aujourd’hui mal appréciés. C’est le docteur Nicolas Kluger qui anime cette consultation. « L’ouverture de cette consultation permettra de mener des travaux de recherche sur cette problématique aujourd’hui peu explorée », indique-t-il. La consultation proposera des conseils adaptés aux patients souhaitant se faire tatouer. Hôpital Bichat – Claude-Bernard (01 40 25 82 40 / secretariat.dermatologie.bch « @ » aphp.fr).

Sources : seronet.info