Grace à l’amélioration des traitements et de la prise en charge, la plupart des personnes séropositives vivant dans les pays riches ont une espérance de vie normale ou quasi-normale. Mais beaucoup vivent avec des problèmes de santé chronique.
Deux études ont montré la complexité des besoins médicaux
Des chercheurs en Suisse ont constaté que les morbidités chez les personnes séropositives ont tendance à se regrouper. Par exemple, il existe un chevauchement entre le VIH, la dépression et l’absence d’adhésion au traitement ; le VIH, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires.
Une recherche française a également révélé le fardeau considérable de la maladie auquel sont confrontés de nombreuses personnes séropositives d’âges moyens ou plus âgés.
Les médecins ont analysé le profil médical de plus de 2000 personnes en 2004, et de nouveau en 2014. Les marqueurs associés au VIH, tels que la charge virale et le taux de cellules CD4 se sont améliorés au fil de ces 10 ans.
Un individu sur 5 avec un risque de crise cardiaque
Cependant, il y a eu une augmentation significative du pourcentage de personnes souffrant de conditions liées à l’âge telles que des fractures, des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension artérielle et du diabète. Un pourcentage significatif de personnes prenait des médicaments pour contrôler ces conditions. Un cinquième des individus avaient été évalués comme courant un risque élevé de crise cardiaque dans les 5 prochaines années et 50% avaient un score élevé de risques de maladie rénale.
Dans l’ensemble, ces résultats montrent qu’une approche pluridisciplinaire est nécessaire pour la prise en charge des personnes séropositives et que les risques de morbidités doivent être pris en compte lors du choix d’un traitement antirétroviral.
(sourvce : aidsmap)